L'art de la guerre aux XVIIIeme et debut du XIXeme siecle.
Publié : Jeu Juil 01, 2010 9:13 pm
Et si on parlait un peu histoire militaire ?
Depuis le XVIeme siecle en europe les armées ont conduit une révolution militaire spécifique correspondant à ce qu'on appelé la révolution militaire de la Renaissance.
Jusqu'alors le chevalier en armure constituait l'epine dorsale de toute armée. L'emploi de l'arme a feu allait modifier peu a peu le fonctionnement des armées.
Cette révolution ne fut pas brutale cependant les conséquences de l'apparition de l'arme a feu , le canon puis l'acquebute puis l'arquebuse puis le mousquet et enfin le fusil fit passer la maitrise du champ de bataille d'une petite élité de guerriers en armure a une multitude de troupes entrainées, organisés par des souverains de plus en plus centralisateurs.
Le modele social de l'europe du moyen age demeurera dans les armes mais sera contraint a s'adapter. La noblesse conservera longtemps le privilège de constituer la caste guerriere de l'Etat et en raison de son pouvoir et des possibilités offertes aux cadets des grandes familles de poursuivre leur instruction dans l'art de la guerre.
Cependant si au moyen age on formait l'esprit en fonction du physique peu à peu l'intellect va prendre le dessus .
La creation en France du corps des ingénieurs par Vauban est un bon exemple de la capacité du génie français sublimé par l'intelligence d'un génie universaliste tel que celui de Vauban.
L'arme a feu transforme la guerre mais cette transformation s'inscrit dans un cadre spécifique en europe. La periode de la renaissance l'antiquité est a la mode et les armées d'Alexandre et des romains sont les armées dont on cherche a s'inspirer. On cherche dans les textes anciens les méthodes qui donnaient au troupes leur supériorité.
La pique revient a la mode et permet de maintenir les cavaliers a distance tandis que les mousquets font le ménage dans la chevalerie. Cette chevalerie dont les armures de plus en plus lourde ne résiste pas a l'amélioration des armes a feu considère que le mouvement est la force principale de la cavalerie et on voit renaitre les cavalerie légères chez les autrichiens puis chez les prussiens copiés par les autres pays d'europe.
Dans les années 1700 les français assiegés dans Bayonne et sans munition ont l'idée de fixer des couteaux au bout de leurs mousquets . Les premieres bayonnettes sont créées. On ne peut tirer car elles obstruent le canon et vauban invente la baionnette a douille qui permet a l'arme de servir a la fois au tir et au corps a corps.
A partir de ce moment les piques disparaissent et l'infanterie devient la reine des bataille.
Il faut de la poudre, des balles, il faut instruire la troupes a charger et a tirer ...Et seulement tirer . Viser et toucher c'est trop compliqué avec des armes aussi rudimentaire alors on cherche a améliorer la puissance de feu. Pour cela au debut les tireur sont alignés sur une vingtaine de rang de profondeur ( au XVIeme siecle ) tirent et passent a l'arriere de la colonne puis mettent plusieurs minutes a recharger leurs armes.
Pendant le XVI eme , XVII e et XVIIIeme siecle les militaires vont chercher a accroitre la cadence de tir afin d'augmenter la puissance de feu. La ligne passera a 6 rangs de profondeurs a la fin du regne de Louis XIII pour passer a trois rangs de profondeur a la fin du regne de Louis XIV. A cette epoque un fantassin tire deux coups de feu a la minute.
La portée des armes est de 300 m mais ces armes ne deviennent réellement précises et mortelles qu'a 150.
Au XVIIIeme siecle un fantassin de base armée du fusil mle 1777 tire trois coups a la minutes a l'entrainement. Les soldats aguéris peuvent tirer plus . Les soldats de Frédéric II equipés de fusils speciaux peuvent meme tirer jusqu'a 6 balles par minutes. Le roi a inventé la cartouche un gousse en papier dans laquelle la balle est enchassée. Une pointe au fond du canon perce la cartouche quand la baguette pousse celle ci dans le canon. Une lumiere en entonoir vient lors du déchirement de la cartouche deverser directement la poudre dans le bassinet. La puissance de feu de l'armée prussienne sera redoutable et redoutée longtemps.
L'infanterie combat par le tir et a la baionette. Pour se former en bataille au XVIIIeme sieclee le maistres de camp avaient pour mission de définir les placements des régiments sur les champs de batailles. Les armées se déplaçaient d'un bloc encombraient une seule et meme route et les colonnes s'etalaient avec armes bagages et boutiquiers sur des dizaines de kilometre. Il fallait deux a trois jours pour mettre les armées en batailles.
Frédéric II, puis Maurice de saxe introduisirent les principes divisionnaires. Les armées se deplaçaient séparément mais combattaient réunies. Cela imposait de la coordination, des officiers formés des états major étoffés , du renseignement et toute une organisation de l'armée autour de la préparation de la bataille.
La grande force de ces généraux sur leur adversaires etait d'arriver sur le champs de bataille deja en ordre pour le combat ce qui avait pour effet de porter la stupeur chez l'ennemi .
Ainsi avec des forces plus faible arrivaient ils a remporter la victoire sur des troupes qui en face n'arrivaient pas a s'organiser sans un pointage au sol et une reconnaissance préalable des positions de déploiement.
Tous ces principes vont êtres étudiés a l'epoque des lumiere qui toucha aussi l'art de la guerre et anciens et modernes vont se disputer de savoir ce qui vaut le mieux au combat : le tir ou le corps a corps.L'ordre mince ou l'ordre profond . L'ordre mince gagnera cependant l'ordre profond trouvera son utilité et les théorie du Comte Guibert apporteront des solutions à toutes les conditions de guerre de la fin du XVIIIeme siecle de la Révolution et des guerres Napoleoniennes...
Depuis le XVIeme siecle en europe les armées ont conduit une révolution militaire spécifique correspondant à ce qu'on appelé la révolution militaire de la Renaissance.
Jusqu'alors le chevalier en armure constituait l'epine dorsale de toute armée. L'emploi de l'arme a feu allait modifier peu a peu le fonctionnement des armées.
Cette révolution ne fut pas brutale cependant les conséquences de l'apparition de l'arme a feu , le canon puis l'acquebute puis l'arquebuse puis le mousquet et enfin le fusil fit passer la maitrise du champ de bataille d'une petite élité de guerriers en armure a une multitude de troupes entrainées, organisés par des souverains de plus en plus centralisateurs.
Le modele social de l'europe du moyen age demeurera dans les armes mais sera contraint a s'adapter. La noblesse conservera longtemps le privilège de constituer la caste guerriere de l'Etat et en raison de son pouvoir et des possibilités offertes aux cadets des grandes familles de poursuivre leur instruction dans l'art de la guerre.
Cependant si au moyen age on formait l'esprit en fonction du physique peu à peu l'intellect va prendre le dessus .
La creation en France du corps des ingénieurs par Vauban est un bon exemple de la capacité du génie français sublimé par l'intelligence d'un génie universaliste tel que celui de Vauban.
L'arme a feu transforme la guerre mais cette transformation s'inscrit dans un cadre spécifique en europe. La periode de la renaissance l'antiquité est a la mode et les armées d'Alexandre et des romains sont les armées dont on cherche a s'inspirer. On cherche dans les textes anciens les méthodes qui donnaient au troupes leur supériorité.
La pique revient a la mode et permet de maintenir les cavaliers a distance tandis que les mousquets font le ménage dans la chevalerie. Cette chevalerie dont les armures de plus en plus lourde ne résiste pas a l'amélioration des armes a feu considère que le mouvement est la force principale de la cavalerie et on voit renaitre les cavalerie légères chez les autrichiens puis chez les prussiens copiés par les autres pays d'europe.
Dans les années 1700 les français assiegés dans Bayonne et sans munition ont l'idée de fixer des couteaux au bout de leurs mousquets . Les premieres bayonnettes sont créées. On ne peut tirer car elles obstruent le canon et vauban invente la baionnette a douille qui permet a l'arme de servir a la fois au tir et au corps a corps.
A partir de ce moment les piques disparaissent et l'infanterie devient la reine des bataille.
Il faut de la poudre, des balles, il faut instruire la troupes a charger et a tirer ...Et seulement tirer . Viser et toucher c'est trop compliqué avec des armes aussi rudimentaire alors on cherche a améliorer la puissance de feu. Pour cela au debut les tireur sont alignés sur une vingtaine de rang de profondeur ( au XVIeme siecle ) tirent et passent a l'arriere de la colonne puis mettent plusieurs minutes a recharger leurs armes.
Pendant le XVI eme , XVII e et XVIIIeme siecle les militaires vont chercher a accroitre la cadence de tir afin d'augmenter la puissance de feu. La ligne passera a 6 rangs de profondeurs a la fin du regne de Louis XIII pour passer a trois rangs de profondeur a la fin du regne de Louis XIV. A cette epoque un fantassin tire deux coups de feu a la minute.
La portée des armes est de 300 m mais ces armes ne deviennent réellement précises et mortelles qu'a 150.
Au XVIIIeme siecle un fantassin de base armée du fusil mle 1777 tire trois coups a la minutes a l'entrainement. Les soldats aguéris peuvent tirer plus . Les soldats de Frédéric II equipés de fusils speciaux peuvent meme tirer jusqu'a 6 balles par minutes. Le roi a inventé la cartouche un gousse en papier dans laquelle la balle est enchassée. Une pointe au fond du canon perce la cartouche quand la baguette pousse celle ci dans le canon. Une lumiere en entonoir vient lors du déchirement de la cartouche deverser directement la poudre dans le bassinet. La puissance de feu de l'armée prussienne sera redoutable et redoutée longtemps.
L'infanterie combat par le tir et a la baionette. Pour se former en bataille au XVIIIeme sieclee le maistres de camp avaient pour mission de définir les placements des régiments sur les champs de batailles. Les armées se déplaçaient d'un bloc encombraient une seule et meme route et les colonnes s'etalaient avec armes bagages et boutiquiers sur des dizaines de kilometre. Il fallait deux a trois jours pour mettre les armées en batailles.
Frédéric II, puis Maurice de saxe introduisirent les principes divisionnaires. Les armées se deplaçaient séparément mais combattaient réunies. Cela imposait de la coordination, des officiers formés des états major étoffés , du renseignement et toute une organisation de l'armée autour de la préparation de la bataille.
La grande force de ces généraux sur leur adversaires etait d'arriver sur le champs de bataille deja en ordre pour le combat ce qui avait pour effet de porter la stupeur chez l'ennemi .
Ainsi avec des forces plus faible arrivaient ils a remporter la victoire sur des troupes qui en face n'arrivaient pas a s'organiser sans un pointage au sol et une reconnaissance préalable des positions de déploiement.
Tous ces principes vont êtres étudiés a l'epoque des lumiere qui toucha aussi l'art de la guerre et anciens et modernes vont se disputer de savoir ce qui vaut le mieux au combat : le tir ou le corps a corps.L'ordre mince ou l'ordre profond . L'ordre mince gagnera cependant l'ordre profond trouvera son utilité et les théorie du Comte Guibert apporteront des solutions à toutes les conditions de guerre de la fin du XVIIIeme siecle de la Révolution et des guerres Napoleoniennes...