Quotidien macabre
Au cœur d’une immémoriale ville triviale
Edifice et bitume orne le paysage
Fastidieux, déferlant une bise glaciale
Admirablement cadencé, nul déphasage
Ethnies abondantes, regards indifférents
Vie insipide, désagrément désolant
Chaque journée demeure mélancolique
Regret d’une inique destinée cyclique
Le temps reste le meneur de notre existence
Déjà toute tracée, aucune circonstance
Commune solitaire, infime bienveillance
Cartouche vacante, occurrence marginale
Sépulture impromptue, situation finale
Arrêtons et exploitons notre vie foutrale
FightWriter
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Paysage d’été
Une vue ahurissante
D’une mère nature si puissante
Passion éternelle fait de ce paysage
Une ambiance au creux de ce suave village
Montagne dominant les vastes plaines
Accueillant l’ample mer tyrrhénienne
Nitescence de la plage à perte de vue
Roche ornant le sol, la nature a tout prévu
Douce soirée paisible, évoquant langoureusement
Chaleur reposante déclinant mollement
Ciel obscur, envahit de ténues lueurs
Regardant la même étoile que moi, à cette heure
FightWriter
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Périple coutumier
Démarrant, étrange périple téméraire
Esprit nébuleux, vicissitude débutante
Germe ardue, initiales foulées ignorante
Précipitations douloureuses mais prospère
Voyage extraordinaire et tant allègre
Parcours aisé, jusque quand vient cette obstruction
Déferlement abondant, rivière au flot aigre
Parsemée, maintes roches glissantes, attention
Troubles ; imparables glissade, noyades opaques
Espoir présent, cependant le moral défalque
Fatale destinée nous retombant dessus
Cheminement pédestre des plus coutumiers
Décadence affirmée, la mort ne peut renier
Fatale destinée nous retombant dessus
FightWriter
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Pause
Le temps est venu pour moi
De faire une grande pause
En ces temps fort froid
Dans ma vie qui se décompose
Amour tentaculaire m’envahissant
Bien plus vigoureux que le temps
Il est assurément le vainqueur
De mon endolori cœur
Amitié des plus aisé ?
Ne peux qu’en douter
Toujours la plus précieuse
Origine tellement élogieuse
Irrégulière mais si fascinante
Ne plus jamais la perdre, si précieuse
Encré dans mon cœur, je l’espère permanente
Malgré les lames posées sur mon poignet
Ce n’est pas mon dernier sonnet
Je croque la vie à pleine dent maintenant
Vous me reverrai dans quelque temps
FightWriter
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Un cœur innocent
L’amour m’a royalement conquis
Aujourd’hui, je ne songe plus qu’à lui
Il a commencé le défrichement
De mon cœur innocent
Des instants idylliques avec mes féaux
Malgré, le sang à flot abondant
Ce sont nûment mes idéaux
De mon cœur innocent
Si proche, une mort cruciale
Une ardente sueur glaciale
Métal tranchant, candide sang
De mon cœur innocent
Effilochement de maints tourments
Déchirement de mon firmament
Aboutissement de mes antécédents
Fait de mon cœur ce dépècement
FightWriter
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A Jean Pierre
Une idyllique rencontre hors du commun
Illuminant son cœur d’or opportun
Hantant ses plus profondes pensées
Ouvrant portes sur un bonheur rêvé
Ne vivant plus que pour ce mortel
Admirant la beauté de son tueur
Se consumant pas à pas, sous une lueur
Cristalline, négligent embrasement cruel
Un cœur déchiré, lambeau de cendre
S’anéantissant à durablement l’attendre
Caché sur cet amas, flamboyante braise
Qui l’enflammera un jour, sincère
FightWriter
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Goutte d’ô
D’où viens-tu limpide petite goutte d’eau,
De quelle source, de quel lac si haut ?
Où puises-tu ta force et ta puissance colossale ?
Pour au creux de la scabreuse roche
Y tailler tes profondes gorges
A travers les entrailles de la terre,
Sans peine élégamment tu ruisselles
Sur ces caustiques schistes calcaires
Vive comme une pucelle
Avec ardeur, tu désagrèges
Des milliers de galets
Comme la vie ses onéreux boulets
FightWriter
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La vie, un combat
Chaque seconde, la vie est un combat
Tout comme la boxe, il restera
Celui de notre fatal destin
Une lutte, qui sans cesse nous étreint
Un court son aigu heurtant
La fine fibre de mon oreille
Un combat s’engage, peu pareil
Au cœur de ce carré angoissant
Un moral d’acier me percute
Prêt pour cette acharnée lutte
Garde haute, protégeant ma raison
Provoquant en moi, alléchante passion
Coup hardi inattendu, sans pitié
Charnue foule houlant notre destinée
Arbitre maitre de notre sort
Après des heures de souffrance, pas de remords !
FightWriter
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Libéré de ma présence
Le monde est enfin libéré de ma présence
Demain, je m’en irai vers ce landerneau
Paradisiaque ou pas ? Si beau, si haut
Je ne serai bientôt plus dans cette transe
Ce triste passé, cette mélancolique vérité
Que j’incruste profondément dans ma lame
Dans mon cœur, je n’ai jamais su l’assumer
Tous ces regrets, n’épargneront pas mon âme
La vie me rejette, elle me chasse
Une mélancolique tristesse s’amasse
Dans le creux de ma gorge, une lame
Perfide et joyeuse, ainsi elle me calme
Un passé qui va m’emporter
Car jamais il ne me laissera tomber
Comme d’autre ont pu l’omettre
Trainant comme un non-lieu mon mal être
Un inique, destin anodin
Des corbeaux ne me reprochant rien
Un être trop exquis enveloppant
Mon cœur, déjà rêvassant
FightWriter
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Les organes de ma vie
Depuis que je vous connais
Ma vie a pris un tournant, maintenant
Une longue ligne droite m’attend
Soutenu par vos mains, tel un filet
Dans grande allée, bercée par la nature
Au côté de douces créatures
Merci infiniment Lysa
A jamais mon cœur tu le marqueras
Je ne saurai plus me passer de ta présence
Ma vie sans toi n’est que silence
Merci profondément Euryale
Une relation totalement insane
Et pourtant des plus amicales
Qui sera bientôt plus précieuse qu’un organe
FightWriter
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Aller simple
Un infrangible amour profond creusant en moi
Maintes tranchées de tristesse et de solitude
Dans ma tête, se propage un ardent émoi
Qui m’ensevelira par cette lassitude
Un lourd boulet que je dois constamment trainer
Ne pas regarder derrière, tourner la tête
Ne pas ébranler, ni atteindre ce passé
Courir vers l’avant en reniant, tel un athlète
J’ai acquis mon apocalyptique billet
Avec pareil douleur qu’à blessé mon poignet
Pour un fatal voyage en train, unique allé
Choc, qui n’est que conséquence d’antécédent
Un triste destin que je n’ai pu surpasser
Maintenant trop tard, la mort a pris les devant
FightWriter
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@Guillaume : Je te réserve un texte en prose, parlant de moi et de mon mode de vie, déjà si jeune