La Campagne de Russie

Merci Maxos .

J'entends encore le souffle de ce cosaque mort sous la mitraille de ce grenadier français éventré et s'écroulant l'un sur l'autre dans un corps corps de mourants, le cosaque lui murmurant ces doux mots à l'oreille.

Cordialement Nicolaïkov

Bravo! Je lis toutes les poésies avec attention et intérêt et si je n'ai pas de nature l'œil critique je ne peux m'empêcher de noter 2 erreurs:

Quand ta chaleur et ton parfum n'est pas là, près de moi

"ne sont pas là"

L'amour de ton cœur est mon seul essence
L'unique, celui qui me pousse dans ma sobre existence

"essence" est toujours féminin donc "ma seule essence". Pour la deuxième strophe on peut imaginer que "celui" est dit pour "l'amour de ton cœur" même si "celle" (pour essence donc) sonnerait mieux.

Mais j'assure les mal-pensants qu'il n'y a pas de volonté de nuire dans ma démarche. Bravo à toi donc Maxos.

C'est vraiment très bien, on en deviendrait vert de jalousie !!
Bravo camarade !!

C'est vraiment très bien, on en deviendrait vert de jalousie !!

Pourtant Keminskaia il vous est déjà arrivé de donner votre dernier souffle à l'ennemi et non à une femme ou homme ? Non ? Je suis vraiment toucher par le travail d'écriture de Maxos s'il est considéré sur un champ de bataille et non au creux d'un lit loin de la mitraille !

Mes affections, Nicolaïkov.

Kreminskaia a écrit :C'est vraiment très bien, on en deviendrait vert de jalousie !!
Bravo camarade !!

Correction, j'en "suis" devenu, pour ma part du moins, vert de jalousie! Faut croire que ça fait écho...

Mais où trouve tu ton inspiration ?

En tout cas j'éspère pour toi que tu iras loin dans le domaine de la poésie

Je n'ai plus d'inspiration... Avant j'écrivais 5 poèmes par semaine, maintenant peut être maximul 1 ! Je ne sais pas
L'envie d'écrire ne m'atteind plus autant qu'avant maintenant que je vais beaucoup mieux...

Pour ne pas perdre la plume tout de même, j'ai commencé la rédaction d'un journal intime. Que je ne dévoilerai pas içi, normal mais je vous ferais partager quelques proses tout de même

Ah ben si ! Ça nous donnerait des renseignements qu'on pourrait déformer, amplifier et répéter à qui de droit !

Renaissance

En ces moments bercés par les flocons virevoltants
Glaçant le paysage, mère nature s’assoupissant
Au bord de l’abyme, les flammes vivifiaient mon corps
Et encore… Maintes feuilles, l’encre arbore

FightWriter renait désormais de ces cendres
Des lambeaux de souffrance, de martyr, de douleur
Balayés par la tempête de joie sillonnant mon cœur
Dans chaque goutte de sang, les soupirs sont esclandres

Jusqu’à mon dernier souffle, je vais l’aimer ma tendre
Peu m’importe le péril des pires martyrs,
Aujourd’hui je sais que je veux vivre !
Je n’étais pas, l’être que faisait de moi ce méandre

FightWriter

Cri du cœur !

Je l’aime jusqu’à en pâtir,
Parfois je préfèrerai périr,
Je ne peux plus subir ce martyr…
Je prie les jours de ne plus jamais revenir !

Autrefois notre union était le plus fort…
Tu comblais mon cœur d’or,
Tu étais mon plus grand confort,
Et aujourd’hui je t’aime encore !

Sur un soir tu as privé mon cœur d’amour
Car toi seul aura les clés de mon cœur, toujours
Le regard que tu porteras sur moi chaque jour
Me mutilera au plus profond, demi tour !

Que tu acceptes mes « je t’aime » ou non,
Mon cœur criera éternellement ton nom !
La vie était faite pour que nous nous aimions
Mais tu m’as abandonné au plus bas échelon.

FightWriter

Super boulot.

C'est avec une énorme boule de peine que je retrouve ce topic, que j'ai entièrement relu. Tout vos commentaires m'ont réellement encouragé !

Après 1 ans à ne plus écrire, je me rend compte à quel point j'étais ignorant ( je le suis sans doute encore ), j'écrivais, cela venait tout seul. J'avais même tendance à prendre plaisir à la souffrance...

Ca m'a fait assez de mal de relire tout mes écrits, de me rappeler toutes ces méthaphores que seul moi pourrait comprendre, de retourner si violement dans le passé !

Je pense qu'aujourd'hui, tout c'est calmé dans ma tête. Ma vie aussi et j'en suis heureux. Je ne pense pas pouvoir encore écrire comme j'écrivais... quelque soit le niveau d'écriture.
Je suis cependant de nouveau tenté d'essayer de prendre cette ancienne plume et voir ce celle ci m'a réservé depuis une longue année.

Je tenterai, dans les prochains jours ( demain sûrement ) de reprendre la plume et je me laisserai guider où elle le voudra !

Maxos a écrit :C'est avec une énorme boule de peine que je retrouve ce topic, que j'ai entièrement relu. Tout vos commentaires m'ont réellement encouragé !

Après 1 ans à ne plus écrire, je me rend compte à quel point j'étais ignorant ( je le suis sans doute encore ), j'écrivais, cela venait tout seul. J'avais même tendance à prendre plaisir à la souffrance...

Ca m'a fait assez de mal de relire tout mes écrits, de me rappeler toutes ces méthaphores que seul moi pourrait comprendre, de retourner si violement dans le passé !

Je pense qu'aujourd'hui, tout c'est calmé dans ma tête. Ma vie aussi et j'en suis heureux. Je ne pense pas pouvoir encore écrire comme j'écrivais... quelque soit le niveau d'écriture.
Je suis cependant de nouveau tenté d'essayer de prendre cette ancienne plume et voir ce celle ci m'a réservé depuis une longue année.

Je tenterai, dans les prochains jours ( demain sûrement ) de reprendre la plume et je me laisserai guider où elle le voudra !

Apprends Cher Maxos que l'écriture EST une souffrance, rien de grand n'a jamais été réalisé dans le confort. C'est dans la nature profonde de l'homme que de grandir aux travers des épreuves que la vie lui envoie. La poésie, la grande Musique, la peinture et même la guerre révèlent des héros cachant une blessure, en proie à toutes sortes de peurs, d'angoisses et de souffrances.
C'est parce que nous savons rire et aussi surtout pleurer que nous occupons la première place sur le podium de l'évolution.
Alors reprends cette plume et trempe la dans l'encre de la vie.

Zoltan a écrit :

Maxos a écrit :C'est avec une énorme boule de peine que je retrouve ce topic, que j'ai entièrement relu. Tout vos commentaires m'ont réellement encouragé !

Après 1 ans à ne plus écrire, je me rend compte à quel point j'étais ignorant ( je le suis sans doute encore ), j'écrivais, cela venait tout seul. J'avais même tendance à prendre plaisir à la souffrance...

Ca m'a fait assez de mal de relire tout mes écrits, de me rappeler toutes ces méthaphores que seul moi pourrait comprendre, de retourner si violement dans le passé !

Je pense qu'aujourd'hui, tout c'est calmé dans ma tête. Ma vie aussi et j'en suis heureux. Je ne pense pas pouvoir encore écrire comme j'écrivais... quelque soit le niveau d'écriture.
Je suis cependant de nouveau tenté d'essayer de prendre cette ancienne plume et voir ce celle ci m'a réservé depuis une longue année.

Je tenterai, dans les prochains jours ( demain sûrement ) de reprendre la plume et je me laisserai guider où elle le voudra !

Apprends Cher Maxos que l'écriture EST une souffrance, rien de grand n'a jamais été réalisé dans le confort. C'est dans la nature profonde de l'homme que de grandir aux travers des épreuves que la vie lui envoie. La poésie, la grande Musique, la peinture et même la guerre révèlent des héros cachant une blessure, en proie à toutes sortes de peurs, d'angoisses et de souffrances.
C'est parce que nous savons rire et aussi surtout pleurer que nous occupons la première place sur le podium de l'évolution.
Alors reprends cette plume et trempe la dans l'encre de la vie.

J'approuve totalement ... L'écriture, la lecture, la poésie et tout ces arts simples représentent selon moi les choses fondamentales de la vie ...
Moi même j'écris, et j'avoue que cela me fais rêver, cela me permet de m'évader ...
Je n'ai jamais écrit en public par peur de décevoir ... Mais ça c'est une autre histoire ...

Officier Maxos, je vous en conjure, reprenez votre plume, vous ne vous en porterez que mieux !

"Qu'est-ce que l'Homme deviendrait si l'écriture n'existait pas ?...
Son intelligence descendrait bien bas !

Sans l'écriture pour s'évader,
L'Homme ne pourrait s'aimer ..." (vers faits à la va-vite, désolé, j'étais à fond dedans ! )

Je me suis décidé à reprendre la plume. En attendant de voir ce que ça donne, j'ai retrouvé 4 petits vers caché sur une petite feuille qui m'ont marqué :

L’encre rouge émerge de mes veines
Oppressives retombées de mes peines
Exaltant mon imminente sépulture
Par delà les limbes de l’enluminure

Pour moi, il faut juste aller chercher plus loin que la simple lecture pour comprendre ces vers qui me parle vraiment.