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Message Publié : Dim Août 07, 2011 8:21 pm
par Nicolaïkov
Ah ben voilà Maxos ! Le Retour à la plume ! Espérons que cela exalte nos troupes en bivouac au front :hips: :kiss:

Message Publié : Dim Août 07, 2011 8:49 pm
par vétéran Brialmont
Très joli.

Message Publié : Lun Août 08, 2011 1:07 am
par vétéran Comte de St Germain
Entièrement d'accord avec vous Messieurs ^^ (compliments et angles de vues)

Un humble conseil :

Essayez de passer de vos émotions, à une palette de couleur (c'est mon travail "artistique" actuel et ce n'est pas un sprint, loin de là, mais bel et bien une course de fond). Je veux dire par là que c'est pas parce que j'écoute du Blues que je suis triste, mais plutôt que je veux travailler cette couleur, ses nuances et ses déclinaisons.

Le but étant d'en avoir une connaissance et conscience, lorsque c'est nécessaire (allier le feeling à la technique).

La métaphore des Alchimistes est cohérente (changer le plomb en or, ce qui ne veux pas dire que vos textes sont lourds, c'est l'action en elle-même qui est au premier plan, pas les substances engagées ou générées). Prendre une émotion et la faire évoluer dans une sphère artistique est déjà une action d'évolution et d'élévation.

Ce n'est que mon avis en tout cas ^^

Message Publié : Lun Août 08, 2011 11:03 am
par vétéran Kreuzberg
Bravo Maxos !
J'attends avec impatience vos prochains poèmes !

Je vous encourage de tout mon coeur ! :wink:

Message Publié : Lun Août 08, 2011 11:30 pm
par Maxos
Lueur s’engouant

Scintillant parmi les méandres de l’horizon,
Cette muse éperdue portant l’aura de son nom.
Et se loge dans l’alvéole de nuées,
L’espoir d’un rêve, d’une vie, d’un amour écroué.

Cette évasion spécieuse dans les traverses
Criblées des meurtrières de la quiétude.
Lueurs coruscante et éternelle plénitude,
Ne sont qu’illusion que de détresse

Et les plus mesquins théâtres de la nature,
Arborant généreusement mémoire nostalgique,
N’ont inéluctablement aucune autre sépulture
Pour inhumer toutes ses chroniques.


FightWriter


Merci à tout ceux qui font l'effort de me lire mais aussi de comprendre ce que tout ces mots veulent dire... ! :kiss:

Message Publié : Lun Août 08, 2011 11:46 pm
par Nicolaïkov
Et les plus mesquins théâtres de la nature,
Arborant généreusement mémoire nostalgique,
N’ont inéluctablement aucune autre sépulture
Pour inhumer toutes ses chroniques.

FightWriter


Merci à tout ceux qui font l'effort de me lire mais aussi de comprendre ce que tout ces mots veulent dire... !


J'apprécie ce quatrain Maxos avec beaucoup d'émotions.

Pour le reste , ce que veulent dire vos mots à mes yeux , ne regarde que moi ^^.

Bon plaisir d'écriture afin de nous en nourir, Cher Maxos.
Et merci de votre générosité comme de votre audace au sein de notre forum.

Votre dévoué NiKo

Message Publié : Mar Août 09, 2011 9:30 am
par vétéran Kreuzberg
Merci pour ce merveilleux poème ...
Et bravo pour ton courage et ta facilité à publier sans problèmes tes oeuvres sur le forum ! :wink:

Continues !

Message Publié : Mer Août 10, 2011 11:11 am
par Maxos
La dépression est sinueuse, elle te prends lentement mais surement et t'emmène dans des retranchements que tu ne connais pas. Petit à petit, tes émotions t'envahissent, la colère fais surface, l'incompréhension te ronge, le trop plein de tristesse te submerge. Tu ne contrôle plus rien, ni ton esprit, ni tes pensées. Tu te sens seul dans ces moments là, comme seule compagnie ton désespoir. Tu pleures toutes les larmes de ton corps, c'est tellement douloureux que tu es plié en deux. Une fois la crise passé, tu te sens mieux, mais le poids de cette souffrance est toujours là. Tes pensées t'empêchent de réfléchir, d'agir et réagir normalement. Tu fais les cents pas à essayé de comprendre pourquoi. Tu te regarde dans le miroir et tu te demande ce qui se passe, ce qui t'arrive.
Tu te vois changer physiquement, cela fait peur. Tu es content, plus de ventre, mais presque la peau sur les os.
De nombreuses personnes t'entourent, mais tu te sens tellement seul. Tu vois du monde dans la rue, tu croises des gens, mais ce sentiment de solitude te rappelle qu'il n'y a que toi qui vis ça.
Un mal de dents passe avec un paracétamol, mais la tristesse, la peine te fait mal et ne passe pas aussi facilement, il ne suffit pas de prendre une aspirine pour que ça passe.
Le plus difficile c'est de se demander comment faire pour s'en sortir, jusqu'où je vais aller dans l'autodestruction. Les amis sont désemparés face à cette souffrance invisible, elle est incompréhensible, elle fait peur car elle ne se voit pas, mais ton entourage voit bien les dégâts que cela provoque.
Tes passions deviennent presque un moment de supplice. Tu vas au cinéma, mais tu es tellement mal, que tu n'attends qu'une chose c'est de sortir de la salle et renter chez toi et enfin te retrouver seul pour lâcher cette souffrance, car si on te voyait comme ça, on appellerait les pompiers. Le travail, n'est même plus un prétexte pour garder la tête hors de l'eau, bien au contraire. La musculation, oui tu as envie d'en faire, pensant décharger toute cette douleur, ce trop plein d'énergie, mais comment faire pour se concentrer sur des objectifs quand toi-même tu ne sais pas où tu vas.
Tu vas voir le médecin, car là tu sens que ça déconne grave. Tu as des idées noires, tu penses à la mort dans les moments de douleur. Ce serait presque la seule solution pour ne plus souffrir. Mais qu'est-ce qui fait aussi mal? Je sais où j'ai mal quand je me tords la cheville, je sais où j'ai mal quand je me cogne le coude. Mais d'où vient cette douleur aussi profonde en moi, qui ne préviens pas et qui envahit tout mon corps, mon esprit? La soupape de sécurité sont les larmes qui sortent en torrent, tu te plie en deux pour pouvoir tout sortir. Il ne faut pas qu'il reste une once de souffrance au risque d'être encore plus mal. Alors tu pleures, tu pleures jusqu'à épuisement et tu espère être soulagé.
Allez, tu prends des antidépresseurs pour faire face à ce désarroi. Au bout de quelques jours tu sens que ça va un peu mieux, alors pour combler le vide que tu as en toi, tu dépenses ton argent, tu t’amuses. Tu sens que ça va mieux, mais il y a toujours ce mal qui te guettent, qui se tapis dans l'obscurité de ton corps. Tu le sens que ça peut revenir... Alors tu te bats, tu recommence quelques activités, retours dans les salles de cinéma, dans les magasins, tu recommence le sport. Mais quelque chose à changer en toi. Une blessure encore ouverte. Alors tu prends ton mal en patience, au moins tes larmes te fichent un peu plus la paix, tu contrôles mieux tes émotions voir tu arrives à les dominer. Mais il existe toujours cette fragilité. A certain moment la déprime te guette, mais tu fais ce qu'il faut pour faire face. Un jour, tu as un déclic, et là tu sors enfin la tête hors de l'eau, et tu respires. Tu rencontres les bonnes personnes, et tu évites les mauvaises. Ensuite, tu essaie de reconstruire ce que tu étais avant, mais tu sais qu'au fond de toi tu ne seras plus le même, car une personne à détruit quelque chose en toi mais tu sais aussi que tu en ressortiras plus fort de cette épreuve. Mais oui, comme toutes les cicatrices, des fois elles te rappellent que tu as vécu quelque chose de difficile, et heureusement qu'elle est là pour le rappeler, car oublier un tel drame pourrait être dévastateur le jour où il ressort dans les pensées.

Il n'y a que toi qui pourra sortir la tête hors de l'eau, car on pourra te dire tout ce qu'on veut, et ça part d'un bon sentiment, mais les gens ne savent pas ce que tu vis. Tu sais, ce qui m'énerve le plus, c'est les conseils des gens qui te disent fais ci, fais ça, sort, va voir des gens....Vas au cinéma, continues de travailler. Et toi tu es là entrain te dire : Ils sont drôles, bien sûr que j'aimerai faire tout ça, mais ma souffrance m'en empêche, elle m'emprisonne, s'empare de mon esprit. La fatigue physique et mentale est telle que je veux être seul. Tu sais ce qui a été terrible c'est ce sentiment de solitude. Tu es seul face à ta souffrance, tu te sens seul tout court et pourtant tu es entouré par les amis, la famille, les gens.
Il ne reste que les pensées de suicide…
Je ne pense pas m'en sortir, je me dis que ma vie est foutu, je ne vaux rien, on m'a détruit, comment remonter la pente quand on est au fond du gouffre ? Mais l'instinct de survie est plus fort que moi... !

Message Publié : Mer Août 10, 2011 2:34 pm
par Lepine
C'est tellement vrai ce que tu écrit.
J'ai connu ça pendant trente ans...
Mais laisse une lueur d'espoir, un jour une petite étincelle va jaillir, et ce jour là !
Il y a tellement de gens qui sont dans des situations sans espoir, que rien que pour ça il faut garder espoir et rester présent ne pas lâcher surtout.

Courage mon ami

Message Publié : Mer Août 10, 2011 3:05 pm
par Didier Lacoste
Maxos a écrit :Lueur s’engouant

Scintillant parmi les méandres de l’horizon,
Cette muse éperdue portant l’aura de son nom.
se loge dans l’alvéole de nuées,
L’espoir d’un rêve, d’une vie, d’un amour écroué.

Cette évasion spécieuse dans les traverses
Criblées des meurtrières de la quiétude.
Lueurs coruscantes et éternelle plénitude,
Ne sont qu’illusion de détresse

Et les plus mesquins théâtres de la nature,
Arborants généreusement mémoire nostalgique,
N’ont inéluctablement aucune autre sépulture
Pour inhumer toutes ses chroniques.




maxos,
quelques corrections..... :kiss:

je bosse actuellement avec des sans abri.

le fait de vivre s'il est combat, est aussi pour eux une victoire.
je te demande d'inverser ta mélancolie en la transformant en volonté, en espoir.......

de la couleur, de la couleur............ :hips:

Message Publié : Dim Mai 13, 2012 10:22 am
par Maxos
Mon arbre

Des milliers de sépales au pied d’un arbre,
Martelé par l’azur et vibrant comme mon cœur
Vide, un écho s’éclipsant dans les palabres.
Caché par son écorce étique d’une blancheur
Egale à celle des abymes, là où les étoiles demeurent.

Bataillant jour et nuit contre ses ennemis
Qu’indûment, la splendeur du soleil nourrit
Et que les pénombres de la nuit recèlent.
Il ignore à demeure la quiétude, il chancelle.

Oh petit papillon coloré, viens te poser
Sur ce frêle moignon, apporte ta rosée
Car aujourd’hui, le manque devient absinthe
Je t’en supplie, il a perdu sa conjointe


FightWriter