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Lors d'un affrontement dans les steppes mongoles contre une bande de pillards, un cosaque était tombé de sa monture (fait rare) et sa tête était venue heurter une grosse pierre.
Il avait été laissé pour mort par ses camarades.
Quelques heures plus tard il s'était éveillé de son coma, seul, sans rien.
Il erra deux jours durant sous un soleil de plomb, sans eau, sans nourriture et sans voir âme qui vive.
Alors qu'il commençait à divaguer, lors du 3ème jour il aperçut une chèvre, petite biquette blanche.
Héhé, se dit-il, avant de faire le grand plongeon, je vais m'en faire une petite dernière.
Il s'approcha doucement de la chèvre, tendit les mains pour s'en saisir et...
Clop clop clop. La chèvre fit trois pas lui échappant.
Il s'approcha de nouveau, prêt à se jeter dessus et...
De nouveau clop clop clop, la chèvre prit deux mètres de distance.
Par dix fois le cosaque renouvela sa tentative, mais à chaque fois, clop clop clop, la chèvre partait quelques mètres plus loin.
Frustré, les larmes aux yeux de désespoir, il n'en pouvait plus.
Quand soudain apparut la plus belle des créatures qu'on ait jamais vu sur terre, une fée, non une déesse. Ses cheveux blonds cascadant sur ses épaules dénudés, son corps à peine masqué par des voiles suggestifs, elle était superbe.
Le cosaque n'en croyait pas ses yeux. Un mirage!
La dame, car c'en était une, lui dit.
Gentil cosaque, demande et j'accomplirai ta volonté.
Vous êtes réelle, vous ferez tout ce que je veux? répondit-il.
Bien sûr dit-elle d'une voix sensuelle et suave, tout ce que tu veux.
Alors Madame répondit le cosaque, pourriez-vous me tenir la chèvre s'il vous plait?
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