La Campagne de Russie

"- Laisser le parlé Stukov, c'est un Français il ne sais plus ce qu'il dit. Cher Monsieur Coignet si nous recrutons c'est parce que nous faisons tellement de prisonnier Français sur les champs de bataille qu'il nous faut des hommes pour les garder...."

-" Vous avouerez simplement Monsieur Stukov, que c'est un endroit particulier pour une campagne de recrutement....si vous en êtes réduit a faire le tour des tavernes pour recruter des soldats.... Vous allez bientôt faire comme les anglais quand ils recrutent des matelots pour leur Navy..."

Puis se tournant vers le Prussien qui venait de l'interpeller :

-" Ah, vous faites beaucoup de prisonniers.....Comme nous à Iéna Auerstaed en 1806 sûrement mon ami allemand. Et vu la tournure que prend ce front, vous y mettez sûrement vos meilleurs soldats pour les gardez? "

Et pourquoi pas?

-" Effectivement, pourquoi pas...C'est bien de vouloir préserver le meilleur de la nation pour aprés la guerre. Ou dans votre cas aprés la défaite. Mais je vous en prie, ne changez rien. Il nous reste à installer le Prince Lucien Bonaparte sur un trône et celui du Tsar semble être bientôt disponible."

Se tournant vers le tavernier, Coignet s'adressa à ce dernier.

-" Le service va en se dépréciant ici. C'est de plus en plus long pour avoir un verre. A moins que le personnel ne se soit engagé dans le Régiment de l'armée du Maréchal, lui aussi? "

Davoust entra dans la taverneavec l'envie de se désaltérer quand il apperçut les affiches, il se mit à rire.

"Tavernier ! J'ai grand soif, si tu aurrais bien un vin Français à me proposer !"

Puis se posa sur une chaise en attendant sa commande tout en se retenant de rire.

Rec9 revenait de sa ballade. Quand il entra dans la taverne, il vit un français se disputant avec un russe et un français assis qui, on ne sait pourquoi, avait un léger sourire. Il voyait son chef et des partisans du lys assis à une table. Il se dirigeait vers eux.

- Bonjour messieurs. Puis-je?

" Venez cher Ami Rec9
Cet homme j'ai fait mes premieres armes avec et aujourd'hui il est toujours present sa fait plaisir ...

Comment allez vous rec ?"

-"Merci monsieur. Rec9 s'asseoit à côté de titidesairs.
Je vais assez bien. mes hommes ont un exellent moral et quand je leur dis que nous allons bientot combattre, ils ne reculent pas, ils avancent.
Et vous? Comment allez vous?"

"Je vais bien, mes compagnies commencent a en avoir marre de cette situation ou il ne faut rien ceder aux francais, ils preferent les offensives mais je ne leur en veux pas.
Sinon je suis heureux de voir notre régiment s'illustrer dans la defense de cette zone si difficile contre la garde impériale francaise."

Ivan rentra dans la Taverne.
Elle empestait l'acool bon marché, et il n'était pas possible de faire un pas sans trébucher sur une de ces ivrognes de Français ( A moins que ce ne soit des Russes ?)
Voyant que les Français avaient une facheuse manie de rabaisser la fière Nation Russe, il se permit de lancer une boutade aux hommes de l'empereur.

Ou sont les hommes du 30ème régiment de l'Empereur ?

Depuis bientot un mois, nous combattons face a eux en infériorité numérique, et j'aimerais personnellement les féliciter pour leur incapacité a nous bouter hors de la berge Nord.
Puissiez vous envoyer une dernière lettre à vos femmes, car l'Armée du Tsar n'aura aucune pitié quand elle vous tranchera la gorge !

Bande de manants... pensa-t'il

Edit: Pourquoi on m'a supprimé la couleur ? C'était pour mon RP !

Un type regardait d'un regard creux l'homme qui venait d'entrer... Un filet de bave toucha la table alors qu'une mouche vint se poser sur le lobe de son oreille comme habituée à y trouver un havre sale et gras.

Il se frappa à retardement l'oreille et essuya l'alcool souillant son oreille provenant de sa manche imbibée tout comme la personne en elle même... Elle suait l'alcool, elle était alcool.

Emettant un gargouillis horrible pouvant se traduire par une volonté de se lever, le type y réussit en s'accrochant à la table, le ventre plaqué contre le bois, la cheville formant un angle étrange alors même qu'il levait une bouteille crasse et à demi-vide... C'est à ce moment là qu'on put retenir le fait que le dessous de table était un champ de bouteilles renversées ou souillées.

Envoyant une salve de bave vers le bar alors qu'il ouvrait la bouche pour émettre des bruits, il décolla le pant de son bas d'une étrange couleur aigre.

Raaghh.... Catins s'tes buveuses de vinasses et de plomb !


Il se dirigeait vers le dernier homme à avoir parlé et trébuchait et bousculait en rayonnant son odeur pestilentielle et renversant de la vodka sur les chausses et les tables.

30e régiment de furoncles, j'les ai pris comme les pucelles qu'elles sont 'lors même qu'ils sortaient des jupes d'leurs mères d'empire !

Titubant, il réussit à s'accrocher non loin de son interlocuteur évitant grâce à une chaise de se vautrer par terre.

si... si... SI, L'ON avait pas PRIS... raaggh... le Nord SI rapid'MENT ! Z'auraient pu m'soulager plus ampl'MENT... MAIS NON ! Fallait qu'on les torde par l'Nord pour empêcher les donzelles de danser...

Il rota et prit une lampée de sa bouteille à présent vide...

Qu'LA FRANSSE... QU'JE... roohh put%£... J'PISSE SUR leurs touffes d'chapeaux là et V'LAN dans l'gueule d'l'empereur rondouillard !

Davoust regarda l'officier Bailly

Holà du calme officier, un peu de tenue !

Observant la remarque de Davoust, Ivan se permit de rajouter

Bah ! Ne le blâmez pas ! Il ne tâche pas la réputation française ! Il l'a confirme juste !

Il donna ensuite une tape dans le dos de l'officier prénomé Jean, ce qui le fit perdre l'équilibre.
Il se vautra lamentablement dans le vomi de ses congénères.

Bonne nuit ! dis-je

Rec9 regardait l'officier français qui se vautrait par terre et la remarque du camarade Ivan Vassilev. Il explosa de rire à la vue du français. Il se se fit plus petit pour éviter qu'on le regarde.

-Ah ah ah!!! rigolait l'officier russe.

Ni le temps ni l'adversaire depuis plusieures semaines n'avaient eut raison de son enthousiasme et de sa foi en la cause de la France, soeur libératrice du joue impérialiste tsariste, qui avait oppressé depuis si longtemps son pays

A peine entré, il ne pût qu'être réjoui de voir des frères d'armes assis dans cette taverne, qu'il avait déjà apprécié lors de sa dernière visite. Le Capitaine Adjudant-major Coignet était un de ceux avec qui il avait commencé le combat et surtout un de ceux avec qui il aimait être, aussi bien assis l'esprit libre, qu'à réfléchir à la suite à donner aux évènements, ou encore un homme à côté duquel il aimait combattre et repousser toujours plus loin les russes.

"Capitaine puis je me joindre à toi et partager un peu de ma Zubrowka? Ces dernières semaines ont été riches en bonnes nouvelles et il parait agréable de partager cela ici en présence de cet adversaire qui continue à faire des feu de pailles avec de l'air...
Et si ces Messieurs, que sont les autres Officiers français présents dans cette salle, veulent bien se joindre à nous j'en serais plus que ravi"

Sortant de son sac sa bouteille, le sourire naissant sous sa moustache, l'officier polonais commença à servir à boire...