La Campagne de Russie

Dimitrovich rentra dans la taverne. Cela faisait quelque temps qu'il n'avait eu l'occasion de s'arrêter pour s'installer à l'une de ces grandes tables très militaires, bordées de bancs très scolaires.

"Hòòòlàlààààà maiZamis... Y avait un tonneau sur le chemin, et je vous dit pas que c'téait dla pikett. Me suis senti obligé de le fider pour vêter ça, mais non de nan... "

Tout ça parce que l'on était condamné auprès des infirmières. Elles étaient jolies, oui bien sûr, mais c'était quelque peu frustrant. Bien sûr, il ne voyait pas la jeune dame aux cheveux couleurs de jais qui l'avait tant impressionnée, mais soit.

Dimitrovich sourit.

Voilà déjà quelque temps que la ferme de Crisana était tombée. Les français ne semblaient plus savoir ou donner de la tête. Et s'ils savaient ! S'ils savaient la surprise qui leur était encore réservée. Le plan avait été minutieusement préparé, minuté jusqu'au bout de la nuit autour de tonneaux de vodka laisser dans le sillon des charriots de ravitaillement FR.

Cette prise de Dragasani, puis de Beograd. De bons souvenirs vécus par correspondance. Dimitrovich se demandait ce que les régiments Français avait ressenti face à cette micro-invasion qui perdurait. Les français avaient déjà réussi à faire une manoeuvre de grande ampleur pour attaquer les campagnes désertées du territoire Russe. Cela avait été une très intéressante situation stratégique. Sans doute pensait-il pareil, quoique...

De quelle couleur allait être le prochain chapeau ... euh drapeau !