par vétéran Astore Cavallini » Mar Fév 26, 2008 2:28 am
Vitali paraissait furieux... comme d'habitude diraient certains, pour ne pas changer affirmeraient les autres. Il déboula dans la "Taverne de la Gazette", ainsi nommée car il était le lieu de villégiature des érudits, des écriveurs publics, des scribes, bourgeois lettrés et autres intellectuels... L'ambiance était feutrée, une harpiste avait cessée de jouer lorsque l'officier russes avait sorti son arme sous le nez d'un autre officier franski celui-là. Les philosophes et autres écrivains prudents, peu amateurs d'échanges virils, s'étaient éloignés ou étaient carrément sortis de l'antre.
Vitali n'avait qu'une idée en tête: trouver Waclaw!
Il le trouva enfin, accoudé au comptoir, en train d'éplucher des missives émanant de lecteurs.
"_ Ha te voilà, toi! Foutre Diable de scribouillard! Quel est cet article à propos des cosaques dans ce torchon que tu appelles gazette!? C'est là l'idée que tu te fais du "1er Pulk de Cosaques"??? Tu crois peut-être que notre régiment donne asile aux nobliaux oisifs "culs-blancs" et aux Boris-va t'en-guerre!? La vodka y est succulente, et nous devisons à longueur de journée en faisant de la couture!? Mais Waclaw! Tu devais donc être saoul comme un polonais lorsque tu as écrit ce papier infecte! En tant que porte-parole de la Rada, je vais te faire part de mon droit de réponse! Nous autres cosaques, sommes de farouches guerriers! Nous aimons le sang et la Mort! Nous dansons avec elle, et aimons la rassasier des plaintes des mourrants franskis... ou russes! Par dessus tout, nous accueillons parmi nous, les hommes de notre trempe, qui aient le courage d'assumer leurs attributs virils tant sur le champs de bataille qu'entre les cuisses des catins de Kiev! Ils empestent la crasse, la sueur... le foin quand on a la chance de dormir dans une étable, ou la crottin de cheval quand il s'agit de dormir à la dure, dehors l"hiver! Nous aimons boire, chanter, hurler, nous battre... ceux qui nous rejoignent devront rivaliser avec nous! Nous détestons les russes! Mais nous haïssons bien davantage encore les franskis! On rote, on pête, rien ne nous arrête. Nous combattrons jusqu'à ce que la terre de notre Sainte Mère Russie soit rougie du sang de nos envahisseurs, et que le Tsar nous octroie enfin notre autonomie!"
Vitali ne s'aperçut que maintenant de la présence du Tyrolien...
"_ Hey...! Comment vont ta femme et MES gosses, Andréas?... HA HA HA...! Hum...
Le cosaque ventripotent se retourna vers le polonais...
"_ En attendant, Waclaw! Dit bien à tes lecteurs, cosaques, prussiens, polonais, turc ou tatares ou russes, intéressés... que pour figurer parmi nous, il faudra qu'ils s'accommodent de notre odeur, de nos jurons, et de notre indiscipline! Cosaques zaporogues! Nous rejetons les codes militaire! Au feu le manuel! Au feu les uniformes! Nous marcherons sus à l'ennemi encore et toujours, pillerons leurs biens, nous approprierons leurs richesses, leurs femmes et leurs filles! C'est le butin du aux vainqueurs!"
Bataillon du "Génie Royal Italien"
Per la rosa spesso la spina si coglie (On n'obtient pas le respect, si l'on n'en témoigne).