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Message Publié : Mar Nov 06, 2007 10:39 am
par vétéran Viesse De 2
Le tout nouveau sous-lieutenant de marmont russe entra dans la taverne, il vit tout de suite de braves français picoler comme à leurs habitudes ...
Il ne vit aucun russe, il dit juste quelques mots à ses anciens fréres d'armes, puis repartit .


Messieurs, alors comme ça des médailles ont été remises ?
Je suppose que plus de la moitié ne méritent pas les leurs, et que mes braves n'ont rien eu, malgrés leurs nombreux sacrifices ...

Gloire à vous, gloire à la sautise ...

Il mitrailla du regard la salle puis repartit sur son déstrier

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 10:46 am
par vétéran Davoust
Davoust qui venait de voir passer un traître avait mis la main sur son pistolet à deux coups, mais voyant que la lacheté des nobles officiers Russes avait contaminé ce traître, il sedétendit et après avoir vu l'épisode de la lettre d'Ivanovitch, il se dit que les Russes était bien plus drôle qu'il ne l'aurait pensé,

Fuit mauvaise graine.

Puis jetant un oeil du côté du dehors, il vit que la neige avait cmmencé à tomber de plus en plus dru et il se ditqu'il allait peut-être ne pas trop traîner,


Capitaine savez vous pourquoi ce Viesse de Marmont à changer de cause, je n'y ai jamais trouvé rien à redire, il faut croire que les brâves dont il parle cesont ses soldats. Ca je veux bien, mais les moujiks sont des laches !

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 10:52 am
par vétéran Viesse De 2
Traitre, voila ce que devaient penser les officiers français à mon égard, mais le traitre est celui qui trahis son pays, qui donne des informations sur son pays, moi je n'ai rien dit de ce que je savait, rien du tout, les plans détaillés qu'on m'avait donner, l'organisation du front, les dates, les lieux, rien n'a été divulger ...
J'aurait pu faire bien pire ...

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 11:03 am
par vétéran Davoust
Il n'en reste pas moins que la France a perdu un bon officier qui est maintenant converti à la luxure du moujik Russe. Il est désormas pourri et je me ferai une joie de l'inviter à une escarmouche.

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 3:44 pm
par Jean Bailly
Alors que Viesse de Marmont sortait de la taverne, Jean Bailly se leva et dégaina sèchement son sabre pour se diriger vers la sortie... Sans même reboutonner son veston, il ouvrit la porte alors que de la neige rentrait à l'intérieur et s'engouffra dans le froid suivant les traces de l'ennemi.

C'est un regard défiguré par la haine et dégoût de ne voir personne réagir sur ses mots qu'il se chargea lui même de mettre à bas l'ancien officier de l'Armée Française... Peut être que l'arrêt de ses tremblements en ce moment même signifiait qu'il devait le faire. Peut être était ce son dernier répis avant son destin qu'il ne redoutait plus à présent.

Ceci n'était aucunement un duel, il le savait, ceci était la guerre...

L'Armée Française buvait en présence d'un officier Russe, Jean Bailly se crispa sur la poignée de son arme alors qu'il faisait face à l'ennemi.


(jets de dés ?)

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 4:19 pm
par Davout
davout se pencha vers davoust

et bien dite moi il a un probleme notre bailly? il a reçu un coup a la tete?

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 4:49 pm
par vétéran Viesse De 2
De Marmont était sur son déstrier, vêtu d'un fin manteau, il venait de sortir de la taverne il y a quelques minutes .
Soudain son déstrier se mit à s'agiter, puis à renverser de marmont par terre, et s'enfuyant dans les steppes couvertes d'un long mantaeu blanc de russie.
De Marmont se leva, puis devant lui, malgrés la neige qui tombait, il distingua une silhouette .
L'homme s'approcha, il vit Bailly avec un pistolet 2 coups à la main, de marmont prit également le sien .


Partez monsieur, ou je tire .

Le visage de Bailly était crispé, déterminer ...

Qu'avez-vous contre moi ?
Que vous ais-je fait ?
Me tuer n'arrangeras pas les choses, au contraire ...
Je vous répéte que je ne suis pas un traitre !

L'homme qui s'était transformer en bête ne voulait rien entendre, ils se mirent en joue tout les deux ...

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 4:55 pm
par Jean Bailly
Tenant son sabre d'une main et un pistolet de l'autre, il laissait le vent faire flotter son manteau ouvert et ses cheveux se couvrir de neige.

D'un ton cassant il répondit à l'homme...


Officier Russe,

Il me semble que vous ne soyez pas autorisé à porter des armes. En tant que Gendarme de Napoléon Bonaparte et de l'Empire veuillez déposer vos armes et descendre de votre monture. Je ne me répéterai pas.

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 5:02 pm
par vétéran Viesse De 2
De Marmont se demanda si Bailly était aveugle ou bourré ...
Il n'avait pas remarqué que son cheval venait de le quitter


Déposer cette arme, pour que vous me mettiez du plomb dans le ventre ?
Comme quoi j'ai bien fait de garder cette arme, offert par l'empereur il y a très longtemps, quand il m'offrit le titre de duc de Ragusse .

Puis un gendarme français n'a pas à me donner d'ordres .

Prêt à mourrir mon chér ?

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 5:09 pm
par Jean Bailly
Jean Bailly put en effet voir l'officier Russe se faire renverser, mais le bougre ne semblait pas enclin à se rendre...

Les tremblements n'étaient pas là, ils s'étaient enfuis... Etait il libéré ? Il n'avait pas soif, il n'avait pas envi de la petite chaleur au fond de la gorge, du brouillard chaud et vertigineux.

Il se rappela les hommes de Mont Puant et les Russes qui prenaient les shakos Français et les armes des morts pour continuer l'avancée sans user leurs munitions et pour confondre les troupes dans la nuit.

Il se rappelait l'Opération Digue qui avait ensanglanté le Montaut alors qu'il ordonnait aux troupes de tenir sans sciller.

Le souvenir du Val puis de la bataille du Bosquet lui monta à la tête, les Français criant des hourras alors que leurs lignes s'échouaient sous la mitraille ennemie.

Le Col du Nord et l'Armée du Tsar faisant plier genoux les bleus n'ayant même pas vu l'entrejambe d'une demoiselle....

Il fit feu.

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 5:26 pm
par vétéran Viesse De 2
En voyant Bailly dans cet état, il vit qu'il était prêt à aller jusqu'au bout ...
Son coup de feu partit, par réfléxe, il tira aussi .

Message Publié : Mar Nov 06, 2007 5:44 pm
par vétéran rec9
Rec9 arriva à la taverne, il était tout blanc et entra. Il se secoua et la neige tomba sur le sol de la taverne. Il se dirigea vers le comptoir et commenda une bouteille de vodka.
En attendant d'être servi, il dit au tavernier


Si ce n'est pas malheureux... Offrir des médaille à des "héros", comme qu'y disent, MORT!

Le tavernier lui donna sa vodka et, rec le paya. Il se dirigeait vers la sorti.

Message Publié : Dim Nov 11, 2007 4:22 pm
par Jean Bailly
Bailly baissa son arme... Les deux coups étaient partis, et pourtant ni duleurs ni cris ne sortaient de l'action...

Bailly rangea son arme. Le destin en avait voulu ainsi, Dieu lui en était témoin, ou en était l'instigateur.


Il semblerait que l'heure de l'un d'entre nous n'est pas encore venue.

Sachez que la guerre se fait aussi dans le respect et l'honneur. Votre venue et vos insultes ne sont pas dignes d'un officier de l'armée, qu'elle soit Russe, Française ou même Anglaise.

Je ne vous demanderai pas d'excuses, car vous n'êtes sûrement pas homme à en donner, votre fierté peut ne pas être celle que l'on espère de son opposant.

Je vous dis bonsoir officier...

Jean passa sa main derrière son manteau, mais n'en ressortit aucunes armes ou objet. Derrière son dos, sa main tremblait, il n'était pas blessé, la sérénité était passée et il redevenait lui même...

L'officier Rec9, qui venait de sortir, ayant lui aussi insulté les Français comme s'il était un simple chien aboyant à la face d'un chat, ne sembla pas se soucier de la scène.... étrange.

Message Publié : Mer Nov 14, 2007 3:57 pm
par vétéran Seigneur
La Cérémonie de médaille venait d'avoir lieu chez les Russes.

Message Publié : Mer Nov 14, 2007 5:34 pm
par vétéran Davoust
Davoust voyant une médaille sur l'uniforme de l'officier Russe lui lança dans un Russe aproximatif,

Félicitations ! Ce sera désormais pour moi un honneur que celui de vous étriper !