Défi des Pavlov lancé aux Cosaques.

[vétéran Habramovitch (Mat. 4958)]

la chaise reçu avait fait passer Habra par dessus le comptoir alors que la serveuse qui 2 seconde avant était a ses cotés s'était réfugié je ne sais ou!

Allongé au sol toujours derriere le comptoir, Habra profita de cet instant de calme pour prendre une bouteille au passage. Il la dé bouchonna avec ses dents, jeta le bouchon plus loin puis s'envoya une rasade. A quelques metres de lui un garçon était là, fixant le cosaque sans bouger. Habra lui dit:

-ca va mon garçon? t'es bien installé?

le p'tit gars fis un oui de la tête... Habra se leva, lui tendit la bouteille et ajouta

-amène ça a mes gars dehors et de leur que c'est le moment!!

le garçon pris la bouteille et fila.

Uen fois debout, il pris le soin de visualiser Kurzlag... il saisissa le reste de la chaise et passa par dessus le comptoir et s'avança vers lui. Le pauvre était déjà au prise avec l'un de ses amis mais ça ne l'arrêta pas.
Il retourna le pauvre Homme et avant de lui mettre un coup de pied de chaise il lui lança

-je crois que c'est a toi morpion!

Kurzlag surpris par le coup s'écrasa au sol sonné... Habra décidé de lui remettre une couche s'avança vers lui.

A terre notre jeune Russe pris la 1ere chose qui lui passait sous la main... une cuillère en bois et la pointa vers Habra qui se mit a rire et imité une donzelle en panic

-AHAHAH mon dieu! il a une cuillère! AHAHAH


se rendant compte du ridicule, le russe lui lança la cuillère et s'aperçut que le cosaque était a porté de tir de l'entrejambe... il regarda Habra puis avec un sourire lui lança

-je vais m'occuper de l'orpheline AHAHAH

s'apercevant de sa mauvaise posture Habra eu juste le tant d'éviter la catastrophe mais se vit "faucher" par un magnifique chassé du pied du jeune Russe...

Le Cosaque s'écroula au sol de tout son long

[vétéran The_Trooper (Mat. 17189)]

Trooper avait du mal à garder son jeu de jambe car des corps roulaient dans tous les sens, de plus les vapeurs de vodka répandu dans la salle devenaient envivrante. Il faillit trébucher sur Kuurzlag et le releva rapidement


- Nous allons pouvoir former un carré à 2



[/b]

[vétéran Vladislav Serov (Mat. 17186)]

La bagarre devenait générale. Serov s'affrontait avec le bucheron tyrolien qui se révéla être doté d'une grande force physique. Serov se débattait sauvagement mais l'autre avait le dessus. Il a écrasé l'officier russe au sol de tout son poids et le couvrait de coups de poings. Nul ne sait ce qu'aurait pu advenir si Ded Masaï, encore aux prises avec Vitali, ne s'en était pas aperçu. En poussant un cri de rage, il se dégagea de l'étreinte du cosaque dont les forces diminuaient et l'agrippa par le cou. Puis il fit un bond à travers la taverne vers la table sous laquelle Serov et Andreas avaient roulé. En meuglant comme un taureau en furie Ded Masai renversa la table d'un coup de pied et souleva le tyrolien de sa main libre, libérant ainsi son maitre Serov.

Avec un large sourire Ded Masai souleva les deux hommes qu'il tenait aussi facilement que s'ils n'étaient que des enfants, puis fit leurs crânes s'entrechoquer violemment avant de les relâcher. Vitali comme Andreas s'effondrèrent sur le sol, sonnés.

Puis Ded Masaï attrappa un banc et, s'en servant comme d'une arme de melée, se jeta dans la bataille. Ses coups puissants balayaient des rangs entiers de Cosaques qui se relevaient toutefois rapidement pour continuer le combat.

Serov jetait des coups d'oeuil autour de lui en cherchant une cible...il vit Bogdan conter fleurette à une femme facile et profita de cet instant d'inattention pour l'approcher par derrière, puis mit sur sa tête le seau utilisé par Ded Masai pour s'abreuver. Le Cosaque fut désorienté ce qui permit à Serov de le rouer de coups. Avant que Bogdan puisse réagir, Serov lui lança un énorme coup de poing dans la machoire; le Cosaque perdit l'équilibre et s'écroula en arrière, passant à travers la fenêtre dont les débris jaillirent dans la salle...

[vétéran Kurzlag (Mat. 17308)]

Kurzlag se relevant péniblement avec l'aide de Trooper

Je crois que sa va mal finir pour nous si d'autres camarades ne viennent pas.

Ayant entendue Habramovitch appelé ses hommes, il vit débouler une dizaine de cosaques qui avaient l'air de vouloir faire la fête, Kurzlag décida que le moment d'agir était venue, il s'approcha de Habramovitch, l'aida à se relever et dit aux hommes de ce dernier.

C'est lui qui l'a fait tombé il l'a frapper au visage!

Kurzlag désigna Nicolas Dimitriev.

Désoler camarade, mais comme sa nous serons 5 à nous défendre pour la même cause, notre SURVIE!!!!

Ne faisant pas gaffe à Habramovitch, celui-ci l'envoya par terre et s'appréta à rejoindre ses hommes lorsque Trooper lui lança un coup de poing le faisant quelque peu chanceler Kurzlag le saisit ensuite par les jambes et le balança aussi loin que possible, celui-ci atterrit sur la serveuse qui ne savait plus ou se mettre.

[vétéran andreï jenkov (Mat. 17081)]

andreï chargea le groupe de troopers et kurzlag avec une grande violence, troopers reçut une epaule noueuse dans la machoire et sentit que 2 u 3 dents s'echappaient. Kurzlag quant lui ne parvint pas a eviter un magnifique en coup de tête, balayette, manchette et se retrouva par terre tordus par la douleur.
Quant le gamin qui avait effectué la mission que lui avait donné habra revint, il ne put resister :

"_hey petit ! a tu deja revé que tu volais ?
_euh oui m'sieur
_aléluia, ce jour est arrivé"

le garçon comprenant le dessein du cosaque tenta de s'enfuir, en vain. andreï l'attrapa et l'envoya dans les jambes de ded masaï juste avant que celui ci n'assene un violent coup de coude a vitali. L'hetman remercia de la main l'instigateur de ce qui ne restera pas dans l'histoire comme le premier vol d'un russe.
" tu remercieras apres lui avoir tranché les valseuses", dit il en designant ded"
voyant trooper qui se relevait il sourit, tandis qu'il lui ecrasa la main et lui donna un violent coup de genoux dans les cotes, ce qui le refit tomber. Il lui versa ensuite le contenus d'une assiette survivante de bortsh sur le crane.
"hum, la bonne cuisine de ma grand-mère"

il rattrapa du bras la serveuse epleurée par ce qui ce passait ici
"alors, on s'ennuie ?"

[vétéran Fedor Fes (Mat. 8591)]

Fedor après de longues secondes de réflexion s'était lancé dans la mélée. Attiré par le gros Pavlov porteur de banc, il glissa le manche de sa fourche entre ses jambes et se servi d'une pyramide de trois corps sans connnaissance pour faire levier.

Alors qu'il voulait sauter à pieds joints sur les dents de la fourche, son taux d'alcoolémie fit trébucher son équilibre précaire et il roula dans les jambes de son camarade Igor. Csanivski tomba lourdement sur la balançoire à trois piques.

Le manche parti aussi sec dans l'entrejambe de Ded Masaï.

[vétéran Vladislav Serov (Mat. 17186)]

Ded Masaï était entouré de partout il se faisait attaquer par les moyens les plus ingénieux qui soient. Le cosaque qui lui fut projeté dans les jambes faillit lui faire perdre l'équilibre; la fourche de Fedor lui infligea une douleur insupportable. En poussant un cri de bête il projeta son banc qui balaya au passage plusieurs cosaques vers un mur. Les lampes à huile qui y étaient suspendues volèrent en éclats et l'huile enflammée commença à se répandre, ses flammèches dévoraient les serviettes et léchaient les poutres de bois...Puis Ded s'empara de ses deux agresseurs et s'en servant comme de massues se fraya un chemin vers la sortie et s'assit dans la neige près de l'entrée pour soulager sa douleur insupportable...

Serov voyant ses amis pris à partie courut vers eux mais au dernier moment trébucha contre un cosaque et s'étala sur le sol face contre terre...

[vétéran argna (Mat. 18028)]

"Besoin d'un coup de main, mon ami "s'exprima argna envers serov ; il accompagna ses paroles d'un coup de pied latéral en plein dans la tempe d'andrei qui envoya le paysan au tapis pour de bon
"pas trés résistant ces cosaques. " .
ces derniers, l'esprit trop imbibés de vodka avaient négligés un fait important. S'ils avaient put incendiés plus tôt, les tentes sans surveillance des pavlov.
Ils avaient commis l'erreur de ne pas se demander où pouvaient bien être ces hommes. l'auberge se remplit tel un raz de marée de grenadier pavlov; il en sortait de partout la donne venait de changer de main. "foutons ces bouseux dehors camarades" beugla kuzlag joignant le geste à la parole.

[vétéran The_Trooper (Mat. 17189)]

Trooper qui cracha un peu de sang, récupéra une rasade de vodka pour nettoyer ca, et se remis sur ses pieds. La nature désordonnée du combat le désolait un peu. Il avait perdu de vue son adversaire prussien, ce qui l'empêchait de déterminer qui avait remporté leur match.

- Argna vous arrivez juste à temps, nous vous avons laissés quelques cosaques.

Trooper essayait de reprendre son souffle, mais la partie s'annonçait serrée car les cosaques avaient répondu en nombre à leur défi. Les sortir de la taverne serait comme enlevé les morpions d'une toison d'une cantinière française

[Pokotylo (Mat. 7147)]

Bogdan, qui était passé par la fenêtre, atterri dans une congère épaisse et fut réveillé par le contact froid de la neige.
Aussitôt, les hommes que Pokotylo et les autres chefs de guerre avaient laissé dehors se précipitèrent pour le relever.
Un jeune cosaque hirsute lui demanda:
"Eh bien, il semblerait que vous vous amusiez bien! Quand c'est qu'on pourra se joindre à vous?"
Bogdan , s'ébrouant, répondit:
"D'accord, que quelques-un d'entre vous aillent prêter main forte à leurs chefs!"
Il n'avait pas fini sa phrase qu'une dizaine d'entre eux s'étaient précipités sur la porte. Voyant tout ce groupe disparaître dans la Taverne, Bogdan cria:
"j'ai dis quelques-un!!!"
"combien c'est quelques-un?"dit un vieux cosaques à la moustache grise.
"4 ou 5!"
Immédiatement, 5 autres cosaques se précipitèrent dans la Taverne.
Le bruit qui émanait du lieu commençait à devenir assourdissant.
Bogdan, sentant que celà allait bientôt déborder, rassembla les cosaques présents dehors, leur dit alors:
"Camarades. Ne vous inquiètez pas! Je sens que bientôt, je ne serai pas le seul à devoir sortir par la fenêtre, ou par ailleurs.
Tenez-vous prêts à les recevoir!"
Les cosaques se disposèrent de part et d'autres des ouvertures. quelques-un grimpèrent sur la corniche au-dessus de la porte.
D'autres tendirent des cordes près de la porte.

Quelle ne fut pas leur surprise en voyant sortir en premier le plus gros morceau de viande russe que la terre ait porté. DedMasaï en personne sortit en hurlant de la Taverne, une fourche plantée entre es jambes.
Aussitôt, les cosaques tendirent les cordes, ce qui eut pour effet de faire basculer le géant la tête la première dans un tas de neige.
Ne lui laissant pas le temps de réagir, les hommes positionnés sur le toit sautèrent sur son dos.
Ses muscles étaient tellement tendu qu'un des cosaques se foulla la cheville en atterrissant.
Un segent de la Sotnia de Boris Liatoukine réagit:
"Bogdan, quand même, c'est pas juste de l'attaquer à 10 contre 1!"
Le gifflant, Bogdan répondit:
"Andouille, c'est la guerre! Y'a que le résultat qui compte"
Le géant étant manifestement trop sonné pour réagir dans l'immédiat, les opportinistes cosaques l'entourèrent de quelques cordes trouvées dans l'écurie.
"Tu crois que ça suffira?"
"Ch'ais pas, on fait avec ce qu'on a."
"Oui mais s'il se réveille?"
"On s'en fout, il ne nosu a pas vu. Allons nous mêler aux autres!"
"T'as raison, il fait plus chaud à l'intérieur, allons-y!"
Les cosaques restant entrèrent alors dans la Taverne. L'un d'eux cependant, s'étalla à terre, frappé en plein crâne par une bouteille volante.
"He, attendez au moins que je sois entré!"

[vétéran Berner von Pommern (Mat. 6865)]

Les évènements avaient été plutôt rapides et n'avaient guère laissé le temps à Berner von Pommern de se ressaisir. Le russe l'avait ganté et son honneur d'officier ne pouvait le supporter. Assurément, il garderait un tant soit peu d'énergie pour tancer ce freluquet. Se moquer ainsi de la Prusse, alors que c'est une prussienne qui a fait la Russie d'aujourd'hui, c'en était trop pour son orgueil de Prussien.
Mais pour le moment, la bagarre était générale et après avoir évité et donné quelques coups, il repéra son anglais préféré. Sa manière de se battre était quelque peu nouvelle pour lui. Il en avait bien entendu parler par son ami Karl von Schwerin qui avait voyagé en Angleterre avant d'intégrer l'Académie militaire de Berlin, mais qu'importe! Même si le sabre et le tir au pistolet étaient ses points forts, il s'agissait de s'adapter à tous les champs de bataille.
Se saisissant d'un tonnelet à moitié vide, il interpella l'anglais:

Votre manière, Monsieur, est peut être très académique dans votre pays, mais pour moi, cela ressemble à un ballet de l'opéra de Milan. Vous feriez bien d'arrêter de gesticuler ainsi et attrapez donc cela.

Il lui jeta dans les bras le tonnelet. Légèrement déséquilibré par son poids, l'anglais mit un pied en arrière pour se rétablir. Dans le même temps, Berner von Pommern s'était saisi d'un crochet dont se servait le tavernier pour remonter ses tonnelets de la cave. Muni d'un long manche, il lui permit de saisir le pied d'appui de l'anglais par la cheville et d'un coup sec tira pour le déséquilibrer.
L'infortunée danseuse s'étala de tout son long et sa tête vint heurter violemment le sol. A moitié inconscient, l'anglais releva la tête pour tenter de se relever et se retrouva assommé par le tonnelet qui termina sa chute en se fracassant sur son crâne.
Andreas, en connaisseur, avait apprécié la manœuvre:

Bien joué Friedrich, mais fait gaffe quand même à la marchandise. Il restait encore quelques litres. Mais au moins, ils ne sont pas perdus pour tout le monde...

ajouta t'il désignant l'anglais dont la tête baignait dans l'alcool. Berner von Pommern chercha Serov du regard. Un jour, il relèverait son défi, mais pour l'heure, il s'agissait de lui faire passer l'envie d'être né. Il était en compagnie d'un nouveau venu. Faisant signe de la tête à Andreas en direction des deux russes, les deux hommes s'en approchèrent juste au moment où ils se satisfaisaient d'avoir rendu la monnaie de sa pièce à Jenkov. Friedrich et Andreas tapotèrent gentiment l'épaule de leurs hôtes, qui surpris se retournèrent sans réfléchir. Les deux russes reçurent alors chacun une formidable droite en pleine mâchoire. Argna fut littéralement projeté sous le coup d'Andreas le bucheron en dehors de la taverne, brisant la porte au passage. Le comité de réception cosaque eut tôt fait de s'en saisir et le dépouiller tel un jeune élève officier la première nuit à l'Académie.
Serov pour sa part recula de quelques pas. Berner von Pommern n'avait pas la force physique de Vitali ou d'Andreas, mais il savait se battre et tout Capitaine qu'il était, il ne laissait pas sa part aux chiens.

Vous avez le bonjour de la Prusse, mon mignon.

Le russe, trop imbibé par l'alcool, tardait à récupérer. C'était au moins un avantage pour les cosaques. Tellement habitués ou plutôt imbibés de vodka qu'ils étaient, ils pouvaient garder l'esprit clair un minimum. Enfin toujours plus que les Pavlov. Habra avait décidément raison, la noblesse russe avait vraiment des manières efféminés...
Friedrich en profita pour lui asséner un coup de pied mémorable qui à coup sûr devait empêcher toute progéniture pour longtemps. Il ponctua:

Ca, c'est de la part de Katarina die Grosse... Vous, un féru d'histoire et de connaissance, devez certainement vous rappeler de qui il s'agit...

Serov se tordait de douleur agenouillé au sol. Berner von Pommern décida de battre le fer tant qu'il était chaud. Il avait appris cela à l'âge de 12 ans, lorsqu'il se promenait au village et visitait le maître de forge. Il asséna donc un nouveau coup de pied dans la machoire du russe, coup qui le fit basculer en arrière à demi conscient.

Et ça, c'est de la part du Franz Berner von Pommern, Colonel du 1. Régiment d'Infanterie de Poméranie et tombé à Iena.

Berner von Pommern s'était surpris à se déchainer sur ce pauvre russe. Mais les mots qu'il avait prononcé un peu plus tôt dans la soirée l'avaient profondément blessé. Il ne pouvait laisser la mémoire de son père salie par un jeune puceau imberbe et magnièré. Avec Andreas, ils prirent Serov par l'épaule et le fond du pantalon et l'envoyèrent se rafraichir les idées à l'extérieur avec son ami Argna.

Allez donc vous rafraichir les idées, Monsieur...

dit il en ponctuant ce dernier mot de tout le dédain qu'il pouvait lui témoigner.

[vétéran Fedor Fes (Mat. 8591)]

A l'extérieur, les cosaques voyaient bien qu'une fête se déroulait à l'intérieur selon leurs plus pures traditions et tous brûlaient d'y participer.

Boris Liatoukine, dit le "Capitaine", intima pourtant, de sa voix calme et monocorde, la consigne formelle :

- Ne bougez pas.

Pas un n'aurait dérogé à la consigne, plutôt négocier avec le diable en personne avant de désobéir au "Capitaine"

[vétéran Astore Cavallini (Mat. 1475)]

Avec tout l'alcool qui avait été déversé dans la bagarre, à terre ou sur les tables qui tenaient encore debout, le feu ne manquait pas de combustible. Il se répandait comme une traînée de poudre, avalant tout ce qui pourrait lui servir à rassasier son appétit. L'aubergiste s'époumonait en s'arrachant les cheveux de la tête.


"_ Pas mon aubeeeeeeerge! Pitié Messires... C'est un établissement respectaaaaaaable!

_ Ce sont les "Pavlov" qui invitent, aubergiste! hurla Vitali en se relevant. Vois-ça avec eux pour l'addition!"


Les yeux du cosaque étaient pochés. Il n'y voyait plus grand chose. Une vive douleur sur le flanc droit lui indiqua qu'il devait avoir deux ou trois côtes cassées. A vrai dire, il avait mal un peu partout. Il devina plus qu'il ne vit, le feu qui brûlait dans l'âtre. Soudain, il s'y dirigea, et se saisit de la broche où deux chapons mijotaient tout doucement. Il le brandit comme une arme, et se retourna à la recherche de Ded Masai. C'était étrange... l'auberge semblait s'illuminer de partout, le craquement des flammes semblant gagner en intensité et couvrant les hurlements des hommes ainsi que le bruit des combats féroces.


"_ Allez, Ded Masai! Vient te frotter à moi si tu l'oses! Où es-tu mon mignon! Je te laisse une dernière chance de te rendre!"


Vitali peinait à se tenir sur ses jambes. Lorsque Ded Masai l'avait saisi par le col et le haut de son pantalon, pour le faire glisser sur le comptoir, il avait cru sa dernière heure arrivée quand sa course eut fini dans un tonneau que sa tête éventra. Recouvert de vodka, Vitali réalisa soudain que si l'auberge flambait comme ce devait être le cas, il serait le premier à s'embraser comme une torche humaine. Le fier cosaque prit peur...


"_ Camarades! Camarades! hurla Vitali... Retraite!!! Prenez tout ce qui peut être sauvé et battez en retraite!!!"


Vitali prit ses jambes à son coup vers la sortir, tenant les deux chapons plantés d'une broche. A sa grande terreur, il vit que la porte en chêne entrebaillée était léchée par les flammes. Prenant son courage à deux mains, il la défonça, mais s'embrasa aussitôt. Poussant des hurlements de dément, Vitali termina sa course dans la neige. Les cosaques d'Habramovitch et Lev Goldstein posés en faction se précipitèrent sur leur hetman et le recouvrirent de neige pour éteindre le feu.

Vitali se releva, sauf! Il tenait toujours la broche entre ses mains. A sa grande surprise, il vit qu'une demi-douzaine de cosaques se ruaient sur Den Masai, et tentaient de le renverser. Celui-ci se battait comme un fauve, cognant, frappant, martelant, assommant... Les cosaques revenaient toujours à la charge mais ne parvenaient pas à ébranler le monstre, qui pourtant, commençait à donner des signes de fatigue.


"_ Cosaques! Suivez-moi! A dix, nous devrions bien finir par l'abattre! ais attention! C'est un combat "à la loyale"! Pas de coup sous la ceinture... sauf si c'est nécessaire! On y va!!!!!!"

[vétéran Habramovitch (Mat. 4958)]

le feu prenait place... les flammes dansaient ici et là au grès des Hurlements, des noms d'oiseaux et autres... Allongé de nouveau sur la serveuse il lui indiqua la sortie

-tu ferais mieux de te carapater d'ici ma jolie si tu veux pas finir en saucisse grillé! HAHAHAHAH

la jeune femme pris ses jambes a son coup par la porte... Dehors la bagarre se poursuivait et dedans le feu progressais. Habra secoua sa tête pour reprendre un peu plus ses esprits. Il vit Vitali sortir en prenant feu, les renforts Russe, les renforts Cosaques. En des termes dès plus simple c'était un vrai bordel qui n'allait pas tarder a s'embraser!! il aperçu son rival dans cette bagarre kuzlag enchainer les coups sur chaque cosaques qui passaient a porter tout en encaissant les retours de bâton des hommes attaqué.

Habra se leva, renifla, se dirigea vers le comptoir au le feu commençait a prendre. Ni une ni deux, il passa derrière, fouilla et y trouva un petit sac de pieces

-ça c'est pas perdu pour tout le monde

il pris dans ses bras quelques bouteilles "intacte" et chargea vers la sortie la plus proche,en beuglant

BARREZ VOUS!!

tandis que le comptoir avait pris totalement feu depuis que Vitali l'avait parcouru de long en large...

kuzlag le voyant courir, cria

-on se fait la malle?! cul terreux!

Habra, changea de trajectoire pour venir percuter de plein fouet le Russe. Les 2 hommes passèrent a leur tours par la fenêtre cassée et retombèrent dans la neige en brisant 1 des bouteilles.
Au même moment, une poutre portant les bougies s'écrasa au sol a l'endroit même ou les 2 hommes s'étaient percuté....

Les 2 hommes se redressèrent sur leur fesse et assis, ils contemplèrent les débris...
Habra ouvris l'une de ses bouteilles et s'en envoya une forte dose dans la gueule et tendis une autre vers kuzlag tout en fixant se qui aurait pu les tuer. Habra dit

-nom d'une couille, mourir écraser par cette merde m'aurait fortement dérangeais

Autour d'eux la bagarre avait continuer mais cela ne semblait pas les déranger pour le moment

[vétéran The_Trooper (Mat. 17189)]

Trooper avait de plus en plus l'esprit dans le brouillard, les quelques coup malheureux qu'il avait reçus s'ajoutaient aux brumes d'alcool et à la chaleur du brasier. Voyant que la plupart de ses comparses sortaient volontairement ou non de la taverne, il pris dans un ulitme effort de lucidité le tonnelet que lui avait sympathiquement envoyé Berner, certes avec ces manières un peu rustre d'officier prussien, et s'engagea vers la sortie

Dehors, l'air était réchauffé par les flammes dévorant l'établissement. Trooper se trouva une souche, déposa le tonnelet à terre. En fouillant dans sa poche il ressorti ce qui restait de son cigare, l'alluma et enflamma la vodka. Sur son brasero improvisé, il posa une assiette. Il détacha sa gamelle, la rempli de plusieurs poignées de neige si possible non souillé et posa le tout sur son brasero. Une fois que l'eau fut portée à ébullition, il pris les miettes de feuilles de thé qui lui restait, les versa dans la gamelle ainsi que le contenu d'une flasque mystérieuse. il s'installa confortablement contre un arbre, sirota son breuvage, tira quelques bouffées de son cigare et observa l'agitation autour de lui

- A la santé des Pavlovsky et des cosaques qui nous auront divertis !

Ses idées devenaient de plus en plus confuse, des cosaques pour la plupart nu avec le poil roussi batifolaient dans la neige. Des pavlovs semblaient mélées à leurs jeux mais Trooper ne distinguait plus que des formes mouvantes et floues. Avant de sombrer définitivement, il eu la réponse à une question qu'il s'était posé lorsqu'il avait croisé pour la première fois des cosaques. Il s'était toujours demandé si à force de passer leur vie à cheval, ils avaient les couilles plates ...