Défi des Pavlov lancé aux Cosaques.

[vétéran Vladislav Serov (Mat. 17186)]

La taverne était déjà en proie aux flammes lorsque celles-ci atteignirent les stocks de vodka de l'aubergiste situés dans la cave. Une gigantesque flamme bleue se projeta alors jusqu'aux cieux, la neige fondit tout autour de la taverne alors que la fournaise se déchainait et, quelques instants plus tard, le bâtiment s'écroula avec un bruit de tonnerre. Bientôt seuls des décombres fumants indiquaient l'emplacement de la taverne. Les cosaques pouvaient désormais compter deux tavernes détruites à leur actif...

Dans les deux camps, tous les combattants en avaient pris très cher. Ded Masaï avait fait des ravages en semant le chaos dans la taverne, mais les Cosaques regroupés faillirent avoir raison de lui. Plusieurs cordes déchirées pendaient de son corps, sa tête et son torse étaient couverts de meurtrissures et d'égratinures. Il soufflait comme un buffle, épuisé par l'effort.
Serov chargé violemment par Berner von Pommern récupérait encore de ses blessures et de l'ivresse, il se relevait péniblement en frottant sa machoire douloureuse.
Kurzlag, Argna et tous les autres Grenadiers ayant participé à la bataille arboraient également bleus, nez cassés et dents en moins.

Les Cosaques n'étaient pas en reste, Vitali avait été quasiment réduit en bouillie par Ded, son visage était couleur de betterave, il avait du mal à respirait et dans sa tête résonnait encore le choc de son crâne contre celui d'Andreas. Les brulures superficielles qui le couvraient n'arrangeaient pas les choses...De nombreux autres Cosaques avaient aussi été atteints par les flammes, imbibés d'alcool comme ils étaient, ils y étaient beaucoup plus vulnérables que des russes incapables de tenir plus de trois bouteilles de vodka d'affilée...

A présent les adversaires se faisaient face, prêts à en découdre et en même temps déjà bien amochis et épuisés par la bagarre. Les minutes passaient pendant que personne n'osait faire le premier pas. Soudain Ded Masaï rompit le silence:
VODKA? beugla-t-il en brandissant le dernier tonneau survivant des réserves de la taverne, rescarpé on ne sait comment. Le géant arborait un large sourire et tendait le tonneau à Vitali.

[vétéran Lev Goldstein (Mat. 4355)]

Dès le début du combat, Lev esquiva les chaises volant à travers la taverne ainsi que les maniérés pavlov.
Il se dirigea vers la sortie et une fois dehors appela ses hommes en faction.

VOlez les chevaux de ces enflures de Pavlov, puis mettez le feu à l'écurie!

Yakov lui demanda alors: que ferons nous de ces chevaux, nous en avons plus qu'il ne faut?

Nous les mangerons, répondit Lev dans un ricannement glacial.

Alors que ces hommes s'éxécutez Vitali fit son apparition à l'entrée de la taverne, il était dans un sale état...
Il demanda à Lev d'envoyer du renfort.

Lev désigna alors 5 de ces hommes, les plus terribles qui soient:
-Boris, Piotr, Bouboulshka,Petit Yvan, Berbatov avec moi!

Suivant leurs hetman les cosaques du don plongèrent dans une taverne en ruine où la confusion du combat était accentué par la fumée qui commençait à provenir des écuries.

[vétéran Nicolas Dimitriev (Mat. 15780)]

nicolas dimitriev occupé à frapper tous ceux qui étaient à portée se calma lorsque le feu se propagea, il dit à ses seconds de partir, il alla vers l'écurie en feu. il vit un cosaque occupé à regarder son cheval d'un air affamé. Nicolas Dimitriev sortit son pistolet et il le pointa vers le cosaque, ses seconds firent de même. tous les cosaques se retournèrent. nicolas et ses seconds étaient à un contre quatre

messieur, vous pouvez mangé tous les chevaux que vous voulez tant que vous ne mangez pas le mien. Je ne suis pas pavlov donc se cheval ne vous concerne pas

le cosaque un peu déçu ne sut que dire et il rendit le cheval, mais les autres cosaques semblaient un peu nerveux

un seul faux mouvement et je tire, je pense qu'il est inutile de se battre

les seconds prirent aussi leurs chevaux. ils partirent tous vers leur camp. avant de partir, nicolas dimitriev dit à l'adresse des cosaques

merci de nous avoir rendu nos chevaux et bon appétit

il partit jusqu'à son camp sans aucun incident

[vétéran Boyard Sergueï (Mat. 17134)]

Sergueï était devant la taverne... Il était en retard. Son supérieur, Sérov, l'avait averti de passer à la taverne où il risquait d'y avoir du grabuge.
Il était donc à cheval avec ses principaux officiers subalternes, et il s'apprétait à déposer les chevaux dans l'écurie, alors qu'il semblait y avoir de l'animation dans le tripot.

En voyant les cosaques sortir en trombe de l'écurie, à cheval, emportant avec eux les autres chevaux de l'écurie.

Ils avaient l'air terribles, et semblaient tels des démons infernaux, salivant (aussi bien les chevaux que leurs cavaliers ), riant, criant...

Sergueï prit alors son fusil et tira sur un des cavaliers. Le coup ne fit pas mouche. Le cosaque,dans un numéro de haute voltige , sétait couché sur un des flancs de son cheval.

Sergueï de rage hurla à Vladlavodka:

-Adjudant ! Allez dire à tous les pavlovs dans la taverne que ces damnés cosaques s'enfuient avec les chevaux

Le boyard, avec les 3 hommes qu'il lui restaient, se mit en chasse, prét à traquer les ravisseurs affamés...

[vétéran andreï jenkov (Mat. 17081)]

quant andreï se reveille du coup de bouteille de argna, il sentit une chaleure etouffante et sut que la taverne etait en flamme. Mais ce qui l'inquieta le plus c'etait l'endroit où il se trouvait, au fond de la taverne pres des baril de vodka et de poudre de contrebande du tenancier. Une les flammes s'approcher des tonneaux et l'esprit enbrouillé il ne remarqua pas que c'etait du shnaps, le cosaque vit avec stuppeur le feu grandir encore plus.
Se croyant perdus il courrut a travers les flammes pour sortir du bar. Lorsqu'il reussit ses bottes etait fichus, il n'avait plus de moustaches et etait noir de suif.
les autres cosaques eclaterent de rire
" eh les gars au lieu de rire allez voler les chevaux ! moi pendant ce temps je vais chercher serov et agna !"
mais il ne les retrouva pas et jeta son devolu sur le nobliau sergueï. il sortit son sabre, trancha le chapeau du boyard, ainsi que les attaches de sa culotte d'officier. C'est donc un homme cul nus qui se prit un violent coup de genoux dans l'entre jambe.
"nous, voler des chevaux ?! c'est pas notre style, je dirais que ce sont des requisition non prevues durée indeterminée et a but lucratif "

[vétéran Kurzlag (Mat. 17308)]

Kurzlag prit en main la bouteille tendu par Habra et en but quelques gorgées

MOUARFFF!!! Quelle est ce délicieux breuvage, arrache bien la gorge quand même.

Kurzlag vit alors les Cosaques s'emparer des cheveux de ses camarades et les voyant s'éloigner avec.

Arf mes camarades devront rentrer à pied ce soir, personnellement je n'utilise jamais de chevaux, je n'en voit pas l'utilité tant que je ne commanderais pas de cavaliers et vu que notre campement n'est pas très loin.

Puis se tournant vers Habramovitch

Allez venez donc finir la soirée à l'autre taverne avec moi, je suis sur que un bon remontant et quelques serveuses nous ferait du bien après cette petite soirée de détente.

[vétéran Fedor Fes (Mat. 8591)]

Tandis que les chevaux des grenadiers étaient mis à l'abri par des hommes de Lev, Boris Liakoutine et ses hommes et restaient embusqués.

Le désordre était à son comble autour de la taverne en feu. Par les fenètres, au travers des murs brûlés, et même par le toît des hommes sortaient de partout pour sauver leurs vies. Pendant ce temps, des troupes continuaient de se jeter dans le brasier pour participer à la soirée coups de poings organisée par les Pavlov.

La fumée continuait à s'épaissir. La taverne était en feu, l'écurie était en feu.

[Pokotylo (Mat. 7147)]

Biroulia Madskyi s'approcha de The Trooper, qui était assis paisiblement à boire son thé.
Il apportait un petit sachet.
Interloqué, le britannique lui demanda:
"Yes, c'est à quel sujet?"
(sluurp!)
Réponse de Biroulia:
"Notre Hetman ayant remarqué que vous buviez du thé a pensé à vous en offrir un sachet de sa réserve personnelle."
Etonné et honoré à la fois, The-Trooper répondit:
"Voilà qui est bien étrange. Je m'attendais à recevoir des baffes mais pas un cadeau de cosaques.
Et d'où vient ce thé?"
Biroulia répondit."Notre Hetman le fait venir de très loin au delà des steppes et des montagnes. Il s'agit du thé le plus noirs qui existe en orient. C'est pas pour les mauviette. Il a pensé que clea compenserait la perte de votre cheval que ses hommes viennent de vous emprunter. Nous espérons que celà ne vous dérange pas."
Intrigué, et sans perdre contenance, The-Trooper pris une poignées de feuilles qu'il mit infuser dans le reste d'eau chaude dont il disposait.
Il replit deux gamelles avec le breuvage.
Il prit les deux récipients, ce pencha pour éviter un tabouret volant (celui-ci alla finir sa course sur la tête de Pokotylo)... et tendit un des deux récipients à Biroulia:
"Vous boirez bien une tasse avec moi."
Biroulia, qui n'avait pas trop l'habitude des bonne manières, pris la gamelle d'un air gauche, tentat de lever le petit doigt en buvant, avalla une gorgée, et dit:
"Oui, pas mal en effet!"
The-Trooper, qui avait bu en même temps, sembla changer de couleur. Il devint violet, puis mauve, puis rouge, puis rose, puis deux larmes coulèrent sur son visages stoïque et imperturbable d'engliche de la haute, et il dit, calmement, après avoir toussé deux ou trois fois:
"Khoff, khofff!!! Hhhhrum!....Indeed, c'est pas fait pour les mauviettes!, My dear!"
Biroulia se mit à rire:
"Ahaaa, ces anglais! toujours dignes!"
Sur ce, il frappa sur l'épaule du buveur de thé qui, pas encore remis de ses premières sensations avec le thé Vitalien, piqua du nez dans la neige, et eut un peu moins l'air digne.

[vétéran argna (Mat. 18028)]

La neige était froide cela permit à argna de déssouler et de retrouver ses esprits. La taverne flambait mais des hommes se battaient encore dedans. Une voix se fit entendre
"Nein, nicht man hat nicht Vetements gesagt" argna put voir une forme nu volé au travers de la porte de la taverne.c'était le prussien ce dernier, tomba la tête la première sur une souche d'arbre. Argna se précipita vers lui non pas pour lui porter un coup en lâche. Mais pour s'enquérir de son état tant le choc lui avait paru violent. "vous allez bien" demanda t'il ""Nein, ma tête me fait mal".
Une bouteille vola aqrgna essaya de la saisir au vol mais il l'a rata de peu. Celle ci tomba un peu plus loin.
"tant pis, on va boire un coup " proposa t'il à Berner von Pommern.

[vétéran andreï jenkov (Mat. 17081)]

mais il n'eut pas le temps d'aller plus loin, un gorgeon de vodka s'abattit sur son crane et il s'affala sur le sol.

"_Désolé de te l'enlever mais ça me demangait depuis qu'il m'avait fait la même chose.
_bof, c'est pas grave, je comprend fort bien andreï.

sur ce le cosaque se detourna du prussien et dit a ces hommes :
"bon j'crois qu'on merite un peu de repos "

[Andreas Hofer (Mat. 9938)]

Depuis qu'il avait été cogné contre Vitali, Andreas se trouvait dans un état un peu second, l'environnement dansait un peu mais cela ne lui empêcha pas d'envoyer valser deux ou trois russes par la suite, dont un qui traversa la solide porte de chêne (un peu ravagée par de précédents chocs et les flammes qui commençaient à l'attaquer).
Après ces événements, il alla s'asseoir à une chaise et, récupérant tous les projectiles possibles, se contenta de faire quelques lancers parfois forts adroits, parfois très malheureux.
Il profita du moment de repos pour se remémorer le combat qui avait eu lieu et comment il s'était déroulé:

Pour le tyrolien, cela avait commencé par une chaise subtilement glissée pour ralentir l'adversaire de son Hetman, puis ce fut l'anglais, The Trooper, qui alla valser sur Serov sous les efforts conjugués d'Andreas et de Berner.
Après, tout se déroula très vite, Andreas n'eut que le temps de se retourner pour inviter ses adjudants Specbaker (le diable de feu), Haspinger (le prêtre à la croix massive) et Hormayr (le noble cavalier, un peu imbu de sa personne) à rentrer dans la danse.
Lorsqu'il se retourna, il se trouva devant un mur de chairs et de muscles qui venait de gifler Berner et semblait s'intéresser à lui, le traitant de paysan, il lui répondit alors, après avoir reçu le knout en plein visage:
_Je n'ai rien d'un paysan ni d'un bûcheron, je suis aubergiste de mon état et ancien régent du Tyrol (pour une année seulement, enfin bon)!

Il voulu lui rendre la monnaie de sa pièce mais un autre russe l'avait pris à partie et quelques coups bien placés suffirent à le dérouter et lui faire perdre pied.
Il se lança alors dans la mélée, roulant avec le géant Serov, cognant Kurzlag, buvant quelques coups et lançant des chaises ou des russes, jusqu'au moment où il fut sonné contre Vitali et s'affala contre le sol.
La taverne avait été enflammée par de nombreux cosaques, Andreas ne s'en apperçu que lorsque son hetman alerta tout le monde du danger.
Il se retourna vers Speckbaker et le vit, armé d'une torche enflammée, donner des coups aux russes voisins.
Après quelques temps, il se décida à sortir de la taverne enflammée, soutenu par Haspinger et Hormayr, ses jambes étant un peu meutries.
Les quatre tyroliens allèrent s'affaler un peu plus loin dans la neige, et se contentèrent d'observer le spectacle:
Ici un russe proposait à boire à un cosaque, là s'était l'inverse, et là, ah un russe qui vole, il y a encore des poches de résistance.

Un peu plus loin, une ombre grattait furieusement contre le sol, en poussant soit des grognements soit des couinnements ponctués de petites flammes. Andreas se tourna vers ses compagnons et leur demanda:
_Pour moi, ces émotions m'ont creusé, je crois qu'il y a là-bas un Sanglier qui s'ébat joyeusement, qui pour m'accompagner?
Speckbaker, Haspinger et Hormayr acceptèrent la proposition avec joie, et, délaissant les pavlovs et les cosaques, allèrent à la chasse de ce qu'ils croyaient être un sanglier, mais qui allait s'avérer être leur Hetman Vitali qui se secouait sur le sol dans le but de supprimer tout départ d'incendie sur sa personne.

[vétéran Astore Cavallini (Mat. 1475)]

"Pavlovs" et cosaques contemplaient la taverne en proie aux flammes. Des volutes de fumée noire venaient chatouiller le ciel gris. Le tavernier était tombé sur ses genoux et pleurait le visage caché entre ses mains. Russes et cosaques étaient satisfaits de cette bonne bagarre. Beaucoup saignaient, avaient le visage tuméfié, sans parler des hématomes qui couvraient leurs corps endoloris, et les quelques côtes et os qui avaient du se briser ça et là, tant les combats avaient été rudes.

Vitali enleva délicatement son manteau de fourrure à demi-consumé. Sans l'intervention des cosaques d'Habramovitch et de Goldstein, il ne serait surement plus de ce monde. Ses côtes cassées le firent souffrir quand il laissa choir son manteau à terre. L'établissement en flammes procurait suffisamment de chaleur pour réchauffer chacun.

Un groupe de cosaques qui n'avait pas pris part au combat, s'était enfui avec les montures des officiers "Pavlov", pour se mettre à l'abri dans les collines. Ces chevaux seraient embarqués en mer d'Azov, pour être plus tard revendus à un bon prix aux turcs ou aux géorgiens. Nul ne semblait vouloir s'expliquer la-dessus. Chacun était bien trop épuisé et brisé pour remettre ça. L'heure était à la détente, et à la réconciliation autour de quelques verres de vodka.


"_ Ma foi! commença Vitali en crachant une dent. Ca aura été une belle bagarre! Mes os s'en souviendront longtemps encore. C'était presque aussi terrible que face au IIIème CORPS, les fusils et shaska en moins. Il ne fait aucun doute que les "Pavlov" ont gagné ce défi, grâce à l'invincibilité de votre champion. Pardonnez-nous pour vos tentes et vos chevaux, c'est un juste paiement en retour... héhéhéhé...

_ VODKA! avait hurlé Den Masaï, en tendant un tonneau à Vitali."


Le cosaque fut d'abord surpris, et s'apprêtait à se défendre. Lorsqu'il vit le tonneau de vodka, il fut aussitôt rassuré. Il jaugea son adversaire, qui malgré tous les cosaques qu'il eut à affronter, n'avait jamais cessé de tenir debout tout en frappant à qui mieux mieux. Serov venait derrière, l'oeil poché, les vêtements déchirés. Pour un noble, il s'était rudement bien battu également.


"_ J'accepte volontiers, Masai! Mon gosier est aussi sec que le "bonnet à poils" de la "Grande Catherine" dans ses vieux jours! HA HA HA...!"


Vitali prit le tonneau, en ôta le bouchon de liège, grimaça de douleur lorsqu'il porta le fut à sa bouche, et se désaltéra de plusieurs gorgées qui dégoulinèrent le long de sa chemise rugueuse.



"_ Venez tous, camarades... Russes ou cosaques! J'ai sauvé de cette fournaise deux beaux chapons encore embrochés! Approchez, je vais en découper plusieurs morceaux. Nous avons tous besoin de reprendre des forces!"


Dégainant son couteau, Vitali coupa plusieurs tranches d'une viande blanche et bien cuite qu'il distribua à la volée. Se faisant, il se retournant vers Den.


"_ Tu es un solide gaillard, Den Masai. Dis-moi! Tu ne serais pas un peu épris de liberté par hasard? Tu sais que les cosaques seraient prêt à t'accueillir? A toi les richesses, les femmes, et les belles bagarres!"


Devant l'air abasourdi du colosse, Vitali circonspect se tourna vers Vladislav Serov.


"_ Dis-moi par hasard... ton moujik... Il ne serait pas à vendre?"

[vétéran Vladislav Serov (Mat. 17186)]

La tension retomba très vite lorsque la distribution de vodka et de nourriture commença. Russes et Cosaques, oubliant le combat féroce qui venait de les opposer, s'approchaient de Ded Masaï et de Vitali pour recevoir leur ration. Bientôt, tout le monde bavardait gaiement autour de ce feu de camp gigantesque que constituait à présent l'auberge...Seul le tenancier de cette dernière semblait en proie au désespoir jusqu'à ce que Serov ne lui donne, en passant, une épaisse liasse de billets en lui conseillant à l'avenir de stocker la vodka séparément des autres denrées...

Serov s'approcha de Vitali et prit une tranche de volaille. Il boitait et semblait mal en point mais semblait de très bonne humeur.
"Je dois dire, camarade, que mes suppositions à l'égard des cosaques se sont révélées en grande partie fausses. Vous avez prouvé à mes yeux que les Cosaques ne ressentent pas la peur. Finalement je dois avouer que contrairement à ce que je pensais jusqu'à présent, la noblesse russe n'a pas le monopole de la témérité...et vous ne manquez pas d'ingéniosité non plus même si l'éducation vous fait défaut(Serov lorgna la fourche qui avait servi à mettre Ded Masaï hors de combat). "

Lorsqu'il entendit la demande du Cosaque Serov sourit.
"Je ne crois pas que Ded Masaï aimerait la vie des Cosaques. Malgré son immense force et endurance, il a l'âme d'un enfant. Au village, il passe son temps dans les prés, à regarder les nuages étendu dans l'herbe, ou alors il fabrique en bois des jouets pour les petits enfants. Il s'acquitte de tous ses devoirs, y compris de celui de combattre l'envahisseur, ce qui explique sa présence au front, mais je vois bien que son âme n'y est pas. Non, Ded Masaï ne se sentirait pas chez lui parmi les Cosaques...

Mais ce n'est pas pour autant que nous ne combattrons jamais ensemble! En effet je crois que nous pouvons nous faire confiance pour ce qui est des actions communes sur le front, et si nous avons la chance un jour de nous retrouver côte à côte je crois que nous pourrons faire de grandes choses."

Et Serov tendit sa main blanche, parfumée, aux ongles parfaitement taillés vers le cosaque.

[vétéran Kurzlag (Mat. 17308)]

Kurzlag attrapa un morceau de viande à la volée, tout en admirant la taverne et en attendant la réponse de Habra.

Il n'y a pas à dire, ce fut une bonne bagarre, même une très bonne, je me suis bien amusée quoique que j'en garderais quelques souvenirs.

Kurzlag toucha ses membres douloureux, ils mettraient longtemps avant de redevenir en bon état

[vétéran Habramovitch (Mat. 4958)]

Habramovitch se toucha "les parties" pour s'assurer que ce qui restait, était encore là. Un ses cosaques lui apporta de quoi se restaurer puis il répondit Kurzlag

-je vais d'abords penser a soigner quelques "souvenirs" de cette rencontre puis sans nul doute que nous finirons tôt ou tard a partager un verre dans une taverne.

voyant la bouteille dans les main du jeune Russe

-tu peux garder cette bouteille, c'est le gérant qui régale AHAHAHAHAHAHAAH

Habra tapota l'épaule du Russe puis partie en direction de ses camardes