par vétéran Fedor Fes » Dim Avr 06, 2008 6:20 pm
Fedor Fes dans une autre salle cuvait des kilo de vodka près de la cheminée en éructant de temps en temps des "Et à la sambté des..." avant de replonger dans les bras d'une morphée tourbillonante.
Autant Igor Czasniki appréciait son chef de guerre avec qui il avait rompu ses chaines pour rejoindre l'armée cosaque, autant il respectait ses choix et partageait son alcolisme galopant, autant il était choqué de voir son chef de guerre discuter avec des maitres, des aristocrates, des affameurs et des grands propriétaires. En fait d'une manière général, il exécrait tous les russes. Les nobles, les popes, et même les serfs qui acceptaient leur condition pour eux-même et pour leur fils et filles.
Quand Igor Czasniki entendit dire que les grenadiers de Pavlov lançait un défi aux cosaques à la Taverne et insultait leurs virilités, il distribua quelques vigoureuses tapes et se mis en route avec sa sotnia.
La bande cosaque sur les petits chevaux suivit une longue route vers l'ouest et après quelques vestres, les cavaliers se glissèrent silencieusement dans les sous-bois.
Igor se tourna vers ses hommes et leur lança de la vodka
- ECOUTEZ, tas de viandars ! Ecoutez donc ceci... Les Pavlov disent que nos chibres non pas de vigueur.
- OOOOOOOOOOO !
- Les Pavlov mettent les cosaques au défi à la taverne.
- AAAAAAAAAAAAAA !
- Ils y sont rassemblés en nombre pour assister à un duel d'aristocrate.
- ...
- Voilà pourquoi nous sommes ici.
- EEEEEEEEEEEEEE !
- Derrière ce bois, ce trouve leur campement désert.
- AAAAAAAAAAAAAA !
- Laissez leurs chevaux, ils n'en ont pas ou ne valent rien.
- Oooooooooooooooo ...
- BRULER LES TENTES DE CES CHIENS
- AAAAAAAAAAAAAA !
- JE NE VEUX QU'IL NE RESTE QU'UN TAS DE CENDRES ET QUE LEURS CULS BLANCS GÈLENT !
- HOURRA !
- SILENCE et en avant.
Sur un geste, les cosaques d'Igor sortir des sous bois et s'élançèrent sur les arrières du campement, par le sud.
D'abord silencieux dans le crépuscule, ils prirent de la vitesse et de l'élan, et d'autant plus d'assurance que le campement n'était en effet que peu gardé ici et se mirent à crier en nombre emporté par la rage et la vodka.
Dans les bruyants HOURRA, les cosaques bousculèrent les sentinelles et s'emparènt de brandons qu'ils lancèrent aussitôt sur les toiles.
Le feu pris rapidement et se propagea de tentes en tentes.
Quelques coups de feu claquèrent tandis que des grenadiers présents, tant bien que mal, réagissaient à l'attaque.
Déjà, les vandales se dispersaient rapidement et se rassemblaient à l'abri sur leur point de départ en riant grassement. Chacun avait en plus ramenait un petit souvenir personnel de l'expédition.
Derrière eux, la nuit était éclairé par les lueurs de l'incendie.
- Allez ! Allons à présent boire un coup à la taverne pour voir nos amis.
Libre comme un cosaque.