Un garde Corse

[vétéran Pascal Paoli (Mat. 7008)]

Pascal Paoli usé par les durs combats de ces dernière semaines, se rend en taverne pour se reposé un peu.
Il s’assoit, demande un verre en posant sa bouteille de Myrte sur la Table.

Il se sert vide d’un trait les deux premier verres, puis, se sert un troisième et marque une pause.
Il à en tête le terribles images d’hommes blessés, mourants, se vidant de leur sang.
Tous ces hommes qu’ils connaissaient et qui ne reverrons jamais leur pays.

Cela fait plusieurs semaines qu’il menait auprès des ses frères d’armes d’appres combats pour la prise de SMOLENSK.
Combien d’heures avait il passé dans les forêts de la Joukova ?
Combien de temps à planifier, organiser…
Combien de charges mener et subis ? Combiens de salves coordonnées ?

Il connait chacun de ses hommes. Tous sont Corses comme lui.
Il songe à son pays…
Il à dans les yeux les images d’un ciel bleu… de relief escarpé… et la mer. La mer qu’il aime tant… si limpide, si belle…
Puis lui vient à l’esprit les douleurs des familles déchirer par la morts de leur fils, de leur pères… de leur époux.

L’officier Paoli, sorts un pendentif représentant son île. C’est un cadeaux de sa femme…. Que fait elle ? il lui écris régulièrement. Il lui envoie aussi la rente d’officier que lui octroie la grande armée…
Avant de descendre son troisième verre il dit à haute voie

E viva Napoleone !!!

Il repose sont verre et dirige son regarde vers la porte qui s'ouvre...

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

Et là, apparu un jeune recrue, le sous lieutenant Paul Chaudard, qui venait tout juste d'arriver sur le front avec ses volontaires toulousains.

Il venait dans la taverne écouter les paroles des vétérans de la Grande Armée et de l'Armée du Consulat, il était encore trop jeune lorsque Napoléon gravit les marches du pouvoir une à une.

Ce jeune sous officier était encore dans les champs de son père, il y a peu de temps, et lors d'un recrutement fait par des officiers ayant participé à Austerlitz et autres grandes victoires de notre Empereur, il décida de s'engager contre l'avis de sa famille.

Il fit ses classes à Toulouse, ville qui n'avait jamais eu l'occasion de voir, trop occupé à travailler la terre. Il reçut une éducation, il connu la vie en groupe, on lui appris le maniement des armes, les cours de strétgie et de tactiques...

Mais tout ça ce n'était que de la théorie et il attendait avec impatience la pratique!

Lorsqu'il a entendu une rumeur, l'armée cherche des hommes pour combattre la Russie, il ne fit qu'un pas avec ses compagnons de classe et partirent en direction de ce front.

Et il y a une semaine, il était en première ligne avec ces jeunes camarades, finit la théorie!
Il comprit que la pratique ne permettait aucune erreur, et lors de cette escarmouche, il perdu nombre de ses jeunes camardes.

Certes, il venait écouter les anciens avec leurs histoires de conquête mais il venait surtout oublier ces morts qui le hanteraient toute sa vie.

"Une bouteille de cette fameuse Vodka Tavernier, j'ai des choses à effacer de ma mémoire!"

[vétéran Arghentur (Mat. 13306)]

Arghentur qui revenait d'une longue permission entra dans la taverne aprés être passé voir ses hommes et l'Etat Major du 8e RI

-Tavernier vodka !!!