Mess de l'armée du maréchal

[Bolchoï Medved (Mat. 20891)]

Se frayant un chemin au milieu de tous les officiers réunis, Bolchoi Medved, arrive a la table couverte de cartes.

Un salut réglementaire, les talons qui claquent, Medved s'installe parmi les galons et les medailles qui tintent autour de la table:

Mon bataillon sera reuni dans 48 heures. Ma première compagnie n'est plus qu'a une étape du point de rendez-vous.

Il y a un gouffre entre les cours dispensés a l'academie de guerre et les réalités du commandement au front. Medved se trouvait la parmi des officiers expérimentés et devant une opération qui demande une grande attention dans la préparation et dans l'éxécution, il avait les oreilles et les yeux grands ouverts et ne manquait aucune parole. Il savait qu'il aurait a faire bonne figure dans l'action qui allait arriver, il voulait prouver aux officiers présent qui est digne de confiance. Mais la reconnaissance ne se trouve que sur le champ de bataille et non pas dans une taverne...

[cagilov (Mat. 13495)]

Cagilov pressait le pas pour rejoindre le mess de l'Armée du Maréchal quand il apercu non loin de la Igor qui avait la tete dans le canivot vomissant toute la vodka que le tavernier lui avait donner a boire

voila qui t'apprendra soulard a boire de cette vodka de contrebande que cela te serve de lecon ah..ah..ah

il entra dans la taverne puis se dirigea a la table ou etait réunis les plus importants officiers de l'AM il se mit au garde a vous et les salua

Pardonnez mon retard messieurs mais j'ai eu toute les peines du monde a remobiliser mes troupes a reprendre les armes.J'ai du pour cela leur promettre l'arrivée iminente de leur paye mais vous savez comme moi que ce n'est pas pour si tot ca a marché pour cette fois mais que vais je devoir inventer de plus la prochaine fois je ne sais plus que fairedit il l'air déconfit

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Entre Cagilov. Nous ne sommes pas encore au complet. Serguï sortira sa carte quand tous seront présent.

D'ici là, prends une bouteille de vodka et une assiette.

Pour tes hommes, ne t'inquiettes pas, d'ici peux, nous aurons accumulé assez d'or pour rattraper toutes les soldes en retard du régiment.

[cagilov (Mat. 13495)]

_Merci Chef!

en entendant les mots prononcer par son supérieur,Cagilov parut rassuré, confiant meme.Il se mit a table et se versa un verre de vodka qu'il avala d'un trait avant de s'enfourné son assiette...

[Sergei Volkonov (Mat. 7396)]

*Après que tous les officiers du régiments se soient rassemblés dans la salle, le Major Volkonov se leva, se dirigea vers la petite table où il avait posé ses documents, qu'il récupéra pour les déplier sur la grande table, nettoyée et disposée au centre de la pièce. Après avoir invité tous les officiers à s'approcher, il prit la parole :*

"Mes amis, l'Etat-Major de notre Nation refuse toujours de répondre à nos demandes et à nos besoins. Peu importe, nous allons nous servir nous-mêmes ! Nous allons trouver de l'or, en promettre une bonne part à nos hommes, et stocker le reste pour les besoins futurs de notre régiment.

Sans doute vous demandez-vous où nous allons pouvoir trouver cet or ? La réponse est simple ! Vous souvenez-vous de la mine Valoski, perdue par notre Nation il y a peu ? Elle est à présent assez loin dans les lignes ennemies, bien que des bataillons russes s'en approchent. Nous allons nous y rendre, et récupérer le plus d'or possible ! Nos hommes, à qui nous aurons promis une part, se batteront jusqu'au bout afin d'en rapporter un maximum ! La soif de l'or motive bien des folies, chez les hommes, et nous en tirerons avantage !

Messieurs, nous allons monter une opération secrète et illégale aux yeux de l'Etat-Major Impérial, en vue de prendre ce qui nous revient de droit !"

*Tous les hommes étaient stupéfaits qu'une telle idée puisse être envisagée. Effectuer une telle action, envers et contre tous, risquait de les mener devant la Cour Martiale. Et pourtant, les fonds et l'équipement détournés n'avaient toujours pas été retrouvés, le coupable n'était toujours pas démasqué, et l'enquête n'avançait pas, supplantée par une autre affaire concernant un vol d'or cosaque - affaire somme toute assez proche.*

"Messieurs, rapprochez-vous. Voici par où nous allons passer. Nos rapports d'éclaireurs y signalent une faible présence ennemie, nous pourrons donc traverser sans peine. Ensuite, nous devrons liquider les défenseurs de la mine, puis en prendre le contrôle, et enfin la vider. Tout l'or que nous pourrons récupérer servira notre Régiment. Nous pourrons acheter le matériel qui nous fait défaut, payer et nourrir nos hommes, et nous procurer de la vraie vodka !

Tchekov, cependant, je tiens toujours à connaître les responsables du détournement de notre approvisionnement. Il s'agit certainement d'un bureaucrate véreux, proche de l'Etat-Major Impérial ou du Tsar. Je tiens toujours à ce que justice soit faite, même si nous parvenons à nous fournir par nous-même."

*Sur la carte, on pouvait voir le chemin tracé et l'objectif à atteindre. Ca et là, on pouvait appercevoir les positions de troupes ennemies repérées par les éclaireurs. Cependant, les alentours de la mine étaient inconnus, et tous ignoraient si la mine serait ou non défendue.*

"Messieurs, j'espère pouvoir vous compter parmi les braves qui se battront pour récupérer cet or. Ne me promettez rien maintenant, agissez !"

[vétéran cfxnapo (Mat. 7123)]

Un homme débarqua en trombe dans le mess. Il avait l'air essouflé, l'uniforme sale et plein de trous et de sang.
Regardant les officiers réunis devant la table, il se fixa au garde à vous, quand il aperçut le Capitaine CFxNapo

Mon capitaine, j'ai un message urgent à vous transmettre de la part d'un de vos commandants.

Il tendit alors un morceau de papier, qui, doit on le reconnaître, n'était pas de toute fraîcheur.

Une fois le papier remis, il s'excusa pour le dérangement et repartit aussi vite qu'il était arrivé.

CFxNapo déroula le papier, le regarda, et le tendit à ses amis.

http://enax.e3b.org/screenshot.php?id=c4438e1f3743d1a03d13ff790d0e78b6

Messieurs, l'heure est grave ....

[Sergei Volkonov (Mat. 7396)]

"Messieurs, l'opération débute. Je pars en tête, vous me rejoindrez ... ou non. Bonne chance à tous, et que l'or coule à flots !"

*A ces mots, le Major quitta la taverne, et rejoigna son bataillon, qu'il allait mener à la mine Valoski ...*


[HRP] Ceci se déroule évidemment chronologiquement avant l'intervention de Cfxnapo. [/HRP]

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Tchekov entra dans le mess. Voila plusieurs jours qu'il n'avait pas pu venir à cause de ces procès à répétition. Igor avait disparu, personne en vu dans le mess. Seul le tavernier. Pour une fois, celui-ci avait nettoyé les lieux et avait aéré. Enfin, le mess ressemblait à un lieu agréable et plus à un bouge.

Alors tavernier tu es seul. Mes amis sont partis se battre.

J'ai de bonne nouvelles pour eux. C'est bête qu'ils ne soient pas là. Donne moi une bouteille de vodka et apporte de moi de la charcuterie ! J'ai besoin de me restaurer.

Tchekov s'assit à la première table et commença à manger ce que le tavernier apporta.

[vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)]

Le soleil était déjà bas sur l'horizon, quand on vit arriver une petite troupe de cuirassiers.
Le géant Igor à moitié avachi, sous le double effet du soleil et d'une bonne dose de vodka, eut soudain une décharge d'adrénaline et laissa échapper un juron :

oh put... le Commandant qui revient...
M... les bouteilles !

Il balança rapidement dans un bruit de verre brisé quelques cadavres de bouteilles derrière une meule de foin, épousseta son uniforme, et en essayant de se donner la meilleure contenance possible s'efforça de se mettre au garde à vous.
Nicolaï Karamazov descendit de cheval, escorté de sa garde rapprochée. Apercevant le géant Igor, il dit pour ses hommes :

Apparemment c'est ici.

Igor était un peu nerveux. Des gouttes de sueur commençait à perler sur son front. Il présenta les armes, ce qui eut pour effet de faire éclater de rire la petite troupe qui venait d'arriver.

On m'avait dit que même la vodka était venu à manquer. Je crois qu'il y a encore des réserves, fit Karamazov.
Puis s'adressant à Igor : Soldat, posez moi donc cette fourche. Je crois que votre fusil est plutôt là-bas près de cette bouteille !
Et occupez-vous des chevaux avant que je vous envoie au trou !

La petite troupe poussa la porte de la taverne

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Tchekov s'était assoupi. L'attente de ses compagnons avait été longue et il avait bu un peu trop. Les trois flacons vides sur la table le prouvait.

Entendant la porte s'ouvrir, il releva la tête. Appercevant son commandant, le Major Karamazov, il blanchit.

Il pensat "Mon dieu, il ne manquait plus que lui. Que vais-je pouvoir lui dire ? Et bien sur je suis seul. Ce lacheur de Volkonov n'est évidement pas là. C'est moi qui prendrait pour tous."

Il se leva et se plaça au garde à vous.

Mes respects commandant, bienvenue au mess de l'armée du maréchal. Je suis venu me reposer ici entre deux audiences au tribunal. Vous avez peut-être entendu parler de l'affaire qui nous y préoccupe ?

[vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)]

Repos, Tchekov !

On m'a dit que vous aviez déniché une auberge pour les gars du régiment. C'est donc bien vrai.
Ma foi, ça tombe bien : j'arrive de Moscou et le dernier jour de route a été long ; j'ai besoin de me restaurer.

Aubergiste! Sers nous donc à manger !

Karamazov s'installa à la table de Tchekov

Je vous trouve un peu pâle monsieur le juge. C'est cet affaire de l'or des cosaques qui vous préoccupe ? C'est arrivé jusqu'à Moscou. Le Tsar a piqué une colère noire en apprenant cet affaire. Pensez donc ! Nos armées perdent du terrain, les caisses de l'empire sont au plus mal, et voilà maintenant qu'il y a des sombres affaires de caisse noire. Les cosaques grognent et la Garde elle-même est éclaboussée. Il ne manquerait plus qu'une révolution!
Croyez-moi, cette affaire sent mauvais, très mauvais. Passez donc maintenant le bébé à la Haute Cour. Tenez si vous voulez, je vous mets en permission. D'ailleurs vous êtes fatigués, ça se voit.

Karamazov prit le bras de Tchekov et parla plus bas pour que les mots ne s'ébruitent pas.
Dites-moi, j'espère que pas une pièce d'or détournée n'a servi à payer cette auberge, Tchekov....

[Sergei Volkonov (Mat. 7396)]

*Le Major Volkonov revenait du front, où il avait laissé son escadron pour la nuit, et se dirigea vers la taverne qui servait de quartier général à l'AM. Arrivé devant la porte, il vit Igor, fourche à la main et fusil planté dans une botte de foin, surplombant quelques débris de verre.*

"Igor, qu'est-ce que ça signifie ? Tu t'es reconverti en moujik ? Fais-moi le plaisir de récupérer ton fusil et de lâcher cette fourche, la guerre n'est pas finie. Mais, au fait, tu ne ronfles plus ? Etonnant ... en attendant, écarte-toi un peu, que je puisse rentrer."

*Le colosse marmonna quelques paroles incompréhensibles, et laissa le passage au Major, qui entra dans la taverne, et se dirigea négligeamment vers un fauteuil dans le fond de la salle. S'installant, il fit un signe au tavernier, qui alla directement chercher une bouteille et un verre propre.*

"Bon, d'accord ... cette mine est plus coriace que prévu, mais au moins, on a pu ramener quelques lingots ... hum, il n'y en aura sûrement pas assez pour tout le monde ... faisons les comptes ...." *commença-t-il à marmonner, quand soudain il apperçut son Commandant, de retour de Moscou.

D'un bond, il se leva, se dirigea vers lui et le salua.*

"Tiens, Nicolaï ! Quelle bonne surprise ! Quelles nouvelles de Moscou ? La route était bonne ?"

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Tchekov était soulagé du ton employé par son commandant. Peut-être n'avait-il rien appris de ce qui s'était passé ici. En plus, Serguï venait d'arriver. Avec l'or en plus. Il fallait maintenant qu'il se débrouille pour récupérer les lingots qui revenaient à ses hommes.

Tavernier apporte nous aussi à boire. Ce n'est pas tous les jours que nous fêtons le retour de notre commandant.

Il est vrai commadant que ce procès est une véritable épreuve. Non seulement il traine en longueur, mais en plus, nous devons faire en permanence attention à nos paroles. Nous avons demandé l'intervention de la haute court de justice. Mais pensez-vous ! Ils ne veulent pas prendre de risque.

Faisant semblant d'appercevoir Serguï

Ah Serguï, viens te joindre à nous. Aubergiste, apporte un couvert et un vert de plus pour notre ami.

En plus commandant, les combats ont été terribles. Comme vous le savez, nos soldes ne sont plus payées depuis plusieurs mois. Les hommes commencent à râler sérieusement. Je commence à craindre des défections si nous ne trouvons pas un moyen. Si seulement, nous mettions la main sur les traîtres qui spolient notre Tsar !

Il ajouta en baissant le ton avant que Serguï ne s'assoit.

Non, mon commandant, je n'y ai aucune responsabilité. D'après mes informations, il faut remonter plus haut dans la hiérarchie pour trouver les coupables.

[vétéran cfxnapo (Mat. 7123)]

CFxNapo arriva devant l'auberge faisant office de mess, où il trouva Igor, quoique encore imbibé d'alcool, debout avec un fusil à l'épaule.

Sacrebleu, tu as du avoir une frousse énorme pour être au garde à vous de cette manière Igor.

Puis, ignorant le géant, il entra d'un coup dans le mess.

Mes amis, j'ai une grande nouvelle.
Je vais bientôt pouvoir mettre de nouveau à disposition une unité de cavalerie et une compagnie de ligne pour ...

C'est à ce moment que le capitaine remarqua la présence du commandant.
L'air gêné, comme coupable d'en avoir déjà trop dit, il se mit au garde à vous et le salua.

Mes respects commandant, cela fait plaisir de vous revoir parmi nous. Comment trouvez vous notre nouveau mess ?

[vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)]

Ce mess est pas mal, pas mal du tout. Bon ça manque un peu de jolies filles, et toutes les serveuses ont du poil aux pattes, mais ça, je sais pourquoi : c'est ce cher Tchekov, s'il ne s'était pas engagé dans l'armée, il se serait fait moine ! Des fois je regrette la taverne de mon ami Michel Foster...

Tchekov voulut protester, mais Karamazov continua

Je sais, Tchekov que les soldes ne sont plus payées depuis quelques mois.
Et les nouvelles de Moscou ne sont pas bonnes, mes amis. Le Tsar a prévu de régulariser la situation fin août. Enfin, au mieux..., si vous voyez ce que je veux dire.

Cependant, je ne reviens pas tout à fait les mains vides. J'ai assuré le plus important : que nous soyons ravitaillés. Un convoi logistique devrait arriver ce week-end. Et quand je parle de ravitaillement, c'est de la poudre, mais aussi de grosses quantités de bortch (oui, je sais pour le bortch...)... et de vodka.
Bref, ça aidera à faire passer la pilule auprès des hommes. Et si on peut leur trouver quelques paysannes, partager les prises sur les compagnies ennemies, ils penseront à autre chose qu'à leur solde...
Vous voyez d'autres solutions, vous ?

Karamazov n'était visiblement pas (encore) au courant de ce qu'avaient tramé ses officiers