Mess de l'armée du maréchal

[vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)]

Quand Nicolaï Karamazov entra dans la taverne, il était plutôt bien accompagné...

Un sifflet s'éleva d'une des tables :

- hé Commandant, c'est votre nouvelle compagnie de gardes ? C'est pour de la défense rapprochée ? Ha! ha! ha!

Sur le champ de bataille, il ne se serait jamais adressé à son commandant ainsi, mais dans la taverne, l'ambiance était bon enfant, et ce genre de familiarité était toléré. Karamazov se tourna avec un air goguenard vers l'homme qui l'apostrophait :

- attention à ce que tu dis, malheureux, le juge Tchekov en a envoyé en prison pour moins que ça. Manque de respect envers un gradé... et envers la charmante compagnie que je lui ai amené pour fêter son passage de grade. Ce n'est pas tous les jours, qu'on passe Major.

- ha oui, et apparemment, vous ne saviez pas s'il préférait les blondes, les brunes ou les rousses, il aura donc le choix.

- tout à fait. Ha... ça me rappelle la taverne du bon vieux Michel Foster. J'y ai fait les 400 coups quand j'étais encore Lieutenant. Et les promotions se fêtaient dignement. Comme aujourd'hui.

Mesdemoiselles, il ne tient qu'à vous d'égayer le quotidien de ces braves soldats. Et si vous en voyez un en robe, c'est notre juge Tchekov, soignez le bien.

Et toi soldat, va donc porter cette invitation au régiment Baggovout, ça t'apprendra à manquer de respect à notre service de santé.

Bon alors, il est où ce Tchekov ?

[vétéran argna (Mat. 18028)]

Putain quelle nuit de merde se disait argna, la température avait encore chuté cete nuit et l'hiver n'avait pas encore commençé.
Heureusement, demain avait lieu la charge sur ces foutus français.

Un sourire carnassier, se dessinait sur son visage à la pensée de ses chers hussards chargeant les français bien gras.

La batisse éclairé devant lui, semblait être le mess de l'armée du maréchal.
Le messager qui était venu plus tôt, avec l'invitation conviant les baggovout lui avait aussi fourni un plan.

Il avait hésité à s'y rendre ne sachant s'il s'agissait d'un rixe entre régiment ou d'une invitation cordiale.
Le souvenir de la bataille rangée d 'il y a quelques mois contre les cosaques, lui revenait à l'esprit.

Au moins, une chose était sur c'est qu'il serait au chaud.

Hum il y a des gardes à la porte c'est pas bon signe ça

Il se dirigea vers une étable et y installa sa monture.
Aprés avoir vérifier que son destrier ne manquerait de rien. Il se rendit, lentement vers l'entrée de l'établissement.

Quelques instant plus tard, il franchit la porte.
Aprés avoir saluer les occupants du mess d'un Bonjour messieurs, dames et avoir vu qu'il n'y avait dans l'assistance aucune tête familière.
Il se dirigea, du pas assuré de l'homme qui écume les tavernes des environs, vers le comptoir.

Et maintenant, j'ai plus qu'a attendre.
Ou il commanda un énorme pichet de .....café. une fois le bock en main, il se dirigea vers un coin délaissé prés du feu.

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Tchekov était assis au fond de la salle. Les deux coudes posés sur la table et la tête appuyée sur les mains, il réflechissait, malgré les verres qu'il avait bu ! Ces dernières semaines avait été rudes, mais la promotion reçue hier du Tsar était une belle satisfaction.

Soudain, il entendu du bruit dans la salle. De nombreux officiers s'étaient levés à l'entrée d'un officier, entouré de plusieurs jeunes femmes. Un peu géné par la fumée, Tchekov eu du mal à reconnaitre son commandant Nicolaï Karamazov. Le vieux était mieux entouré que d'habitude. Cela le changeait de ses frères !

Tchekov se leva lentement, la vodka lui interdissait d'aller plus vite.

Bonjourrrrr commandant ! Vous v'la bien entouré ce soir

[vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)]

- Ha le voici
Allez-y les poulettes, le ** major ** Tchekov est cousu d'or
Tchekov, je t'amène de la compagnie

A ces mots, une jolie infirmière blonde (que même Euzkadiev, qui pourtant fuyait comme la peste tout ce qui concernait le corps médical, n'aurait pas renié) vint s'assoir sur les genoux de Tchekov et lui passa un bras autour du cou.
- Major, on m'a dit que vous étiez un homme très influent auprès de l'Etat-Major, et même du Tsar. Est-il vrai que vous lui avez écrit des poèmes pour reconquérir le coeur de la Tsarine qui lorgnait sur un jeune officier Jägers ?

Bon, Tchekov était en de bonnes mains, il n'y avait plus qu'à attendre le reste des invités, et on allait s'amuser ce soir.
- Tavernier, montez donc quelques tonnelets de la cave, j'attends des invités.
- Et qui va me payer tout ça ?
- Le dernier qui restera à cuver demain matin ! ha! ha! ha! Allez, voici quand même un acompte
Karamazov jeta une bourse remplie d'espèces sonnantes et trébuchantes.
Puis apercevant, un uniforme (encore) inhabituel dans cette taverne, il se dirigea vers le nouveau venu
- Ah voici notre premier invité. Je me présente: Nicolaï Karamazov, commandant de l'armée du maréchal.
J'ai pensé qu'après de longues journées de marches, c'était la moindre des choses d'accueillir de nouveaux compagnons d'armes.
Soyez ici comme chez vous

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Tchekov fût un peu surpris del'impudence de la jeune donzelle. Mais par égard pour sa beauté, il enleva doucement le bras qu'elle avait placé autour de son cou et la releva.

Mademoiselle, votre beauté est grande, mais ne vous donne pas tous les droits. Vous me demandiez si j'avais fait des poèmes pour le Tsar, c'est excact. Mais ces derniers temps, ils portent plus sur la guerre que sur l'amour. Voici le dernier, qui est dédié aux Français.

A qu'il est doux de les voir venir tout en bleu
Et de savoir qu'ils ne sont pas tous si peureux

Pourtant bien souvent au premier bruit de fusil
leurs habits bien souvent en bas sont tout jaunis

C'est pourtant avec plaisir qu'on les accueille
Avec l'espoir que bien vite la mort ne les cueille

Et qu'elle joie pour nous quand on les mitraille
de voir bien haut et loin sortir leurs entrailles

Tchekov fît une pause voyant la jeune infirmière blémir.

Je vois que mon poème ne vous inspire guere. Je le comprends bien . Il ne sieds pas à votre beauté. Ceux de l'amour pourraient mieux vous convenir. Allez donc voir notre commandant, il vous réconfortera mieux que je ne veux le faire.

La demoiselle, déçue s'éloigna de Tchekov et s'approcha du commandant Karamazov. Elle lui parla dans l'oreille. Nul ne pu entendre ce qu'elle dit, mais tous virent le commandant rougir jusqu'aux oreilles.

Tchekov attrapa alors son verre et le leva.

Mon commandant, officiers de l'armée du maréchal, je porte un toast aux Français que nous tueront dans les jours à venir.

Et il vida son verre au milieu des hourras.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

de castillon ayanr reçu l'invitation de l'AM, pour les soldats du baggovout, entra dans la taverne.

posant son manteau au dossier d'une chaise,

il se dirigea ensuite vers Nicolaï Karamazov, chef du régiment de l'AM.

mes respect nicolaï, je viens présenter mes félicitations à mon ami tchekov.

est-il en état? j'ai eu loisir de partager moultes soirées avec lui, et nous sommes tous deux des veterants du move "vodka".

beaucoup de travail, peu de repos et trop de notre breuvage national.

les baggovout arrivent, d'ici lundi, le gros de nos forces seront en position de faire mal aux français et par la même, de vous aider.

mes respects, je vois tchekov au fond de la salle et j'ai hâte de le saluer.

[Bolchoï Medved (Mat. 20891)]

Arrivé devant la porte du mess, Bolchoï Medved entendit de l'intérieur une vive ambiance. Cris, chants, rires, tout indiquait qu'il y avait une jolie fête en cours. Prenant quelques secondes pour ajuster son nouvel uniforme aux épaulettes de Capitaine Adjudant-Major et pour lisser sa longue moustache, Bolchoï Medved pénétrat dans la taverne.

En effet, le mess était remplit de joie.
Un escadron de très jolies femmes tournait autour du commandant Karamazov, en riant et en lui déposant des baisers sur les joues. Le Major Tchekov devisait en compagnie d'un de ses collègue juge a la cour de justice tout en vidant leur bouteille de vodka. D'autres officiers chantaient autour d'une balalaïka, tandis que les plus grâcieux dansaient sur un rythme endiablé.
De nombreux invités d'autres régiments apportaient une touche de couleur, complétant ce tableau d'allégresse.

Bolchoï Medved déposat son manteau et se frayat un chemin jusqu'au comptoir, regardant passer une jolie fille, saluant un compagnon d'armes. Un coup d'oeil a gauche et un autre a droite, le tavernier est introuvable. Plutôt que d'attendre indéfiniment son retour, Bolchoï Medved saisit une bouteille. Accoudé au comptoir, regardant ses collègues officiers s'amuser, il sirotait sa vodka en souriant, se laissant peu a peu griser par l'alcool et la fête.

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Voyant son ami Bolchoï accoudé seul au bar, Tchekov dit à De Castillon.

Venez Didier, je vais vous présenter un jeune homme qui promet.

Il pris son ami le juge par le bras et l'emmena au bar. Au passage, il en profita pour attraper un flacon de vodka et remplit son verre et celui des deux hommes.

Alors Bolchoï, vous me semblez bien réveur ! Est-ce la présence de ces jolies femmes qui vous rends timide ? Cela vous change. Je vous présente le juge De Castillon.

Les deux hommes se saluèrent.

Allons trinquons à cette soirée qui s'annonce agréable. Je me demande si notre cher Karamazov saura se dépétrer de ces femmes. Elles semblent bien attachées à lui.

Les trois hommes vidèrent leurs verres simultanément en criant

Au major Karamazov.

[vétéran Kristov illianov (Mat. 9253)]

Un cavalier vint apporter une missive à la taverne, elle était signée de Kristov.

Chers camarades,

Désolé de ne pas être avec vous ce soir mais mon bataillon étant à la pointe de l'assaut dans les rues de la ville d'Inspank, je ne peux quitter mes troupes ce soir.
Les combats sont rudes. Le massacre opéré par mes troupes à la date d'avant-hier a attiré sur mes positions des troupes d'élites Françaises et de haut gradés ennemis.
J'espère être avec vous prochainement. Le Tsar ne m'a toujours pas récompensé de mes efforts en me nommant Major de l'Armée Russe. La prise de Inspank sera mon ultime test je pense. A défaut de descendre des tonneaux de vodka je vous offrirais une montagne de corps ennemis aux portes de la ville.

Bien à vous .. Chef de bataillon Kristov Illianov.

[vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)]

Le Major Karamazov était en train de ** réconforter ** la jeune demoiselle que ce bougre de Tchekov avait effrayé et voyait avec plaisir ses hommes prendre du bon temps. Les efforts de ses troupes payaient, et beaucoup de ses officiers prenaient du galon. C'était bon signe, et cela méritait bien une petite fiesta.

Apparemment le juge De Castillon était ravi d'avoir été muté sur le même front que son ami Tchekov, et fidèles à leurs habitudes, ils flirtaient avec dame vodka.

Karamazov leva son verre quand il entendit son nom
- oh Nicolaï mon chou, tu ne vas quand même pas aller rejoindre ces trois la-bas. Regarde, ils ne pensent qu'à boire... Et puis ce Tchekov, brrrr, il m'a fait froid dans le dos.
- Ah oui, depuis qu'il n'y a plus de présence féminine au palais de justice, il est devenu un peu sauvage. ça me préoccupe. Va donc chercher ta copine Ivana, on va essayer autrement de le dérider.

On se mit à comploter à la table du Commandant. Puis la dénommée Ivana se dirigea vers le bar, prit une pose guerrière et déclama :

Français, si tu le vois dans les plaines,
le regard noir et plein de haine,

il te faut tous tes péchés renier,
car c'est le jour du jugement dernier

si tu vois le juge Tchekov
tu ne reviendras pas sain et sauf

Ayant réussi à capter le regard de Tchekov, elle reprit:

ses seules maitresses sont la guerre et la vodka
il n'a même pas un regard pour moi, pauvre Ivana

Mes charmes seront-ils vains
pour séduire ce brillant écrivain ?

C'est alors que le Major Karamazov se leva de sa table et s'exclama:

Voyons Major Tchekov, n'avez vous pas le coeur touché par tant de poésie ? Laissez-là votre bouteille et occupez vous de la demoiselle. Elle risquerait de porter plainte pour manque de combattivité au front. Ha Ha Ha !!!

Tous les regards se tournèrent vers Tchekov se demandant comment il alllait s'en tirer ....

[Sergei Volkonov (Mat. 7396)]

*Dehors, un martèlement de sabots se fit entendre, de plus en plus fort à mesure que les chevaux s'approchaient de la taverne. Un clairon se fit entendre, et un groupe de cinquante cuirassiers, en tenue d'apparât, s'arrêta devant la taverne de l'Armée du Maréchal. Soudain, une voix particulièrement forte lança :*

"Major Tchekov ! Sacrénom de nom, j'espère que tu n'as pas déjà vidé toutes les réserves de vodka ? Quoiqu'il en soit, mes hommes sont venus te saluer, en l'honneur de ta promotion ! Et compte sur eux pour t'aider à vider les tonneaux de la taverne, hahaha !"

*A ces mots, la porte de la taverne s'ouvrit, et tous purent appercevoir le Major Volkonov, récemment remis d'une blessure à la tête, glânée au combat, et sa troupes de cuirassiers, en ligne parfaite. Soudain, sur un geste du Major, les chevaux voltèrent, et partirent au galop dans la direction opposée à la taverne, avant de se scinder en deux groupes, l'un tournant à gauche, l'autre à droite, et revinrent ensuite se placer derrière leur commandant, en une nouvelle ligne.*

"Messieurs, ça ira comme ça, je crois que nous avons assez aplânis la terre. Pied à terre, trouvez un abris pour vos montures - et la mienne par la même occasion - et venez boire à la santé d'un brave ! Nous reprendrons plus tard la route du front, ce soir, c'est la fête !"

*A son frère Grigori, il demanda :*

"Ca manque de musique, par ici ... essaye de me dégotter de derrière les fayots une petite troupe musicale - peu importe qui ils sont, tu peux très bien me ramener des cosaques, des moujiks ou des musiciens de la Cour. Ou même des trois si tu veux hahaha !"

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

de castillon entra dans la taverne et se dirigea directement vers tchekov et Nicolaï Karamazov.

messieurs, plusieurs baggovout sont où vont rejoindre la tente, mais ce soir suite à un zerk avec rouskoff, à 20H10,

les officiers roub ignol, mat: 230
rossignol, mat: 243
tart ignol, mat 232
Adjudant de De Bruay, mat 23315
sergeil, mat 13976)



sont RIP.

je vais rejoindre la tente, mais heureux.
rouskoff sera du même avis, c'est lui qui est responsable des infirmières.

le ménage va commencer.

les frères des pavlov commencent à prendre leurs marques.

[vétéran Tchekov (Mat. 10727)]

Tchekov, voyant toute cette agitation se leva et attrapa son verre.

Amis, je bois à la santé de ces français renvoyé ad patres par nos bons amis Boggovout, et disant cela il vida un premier verre

Amis, je bois à la santé de notre ami Serguï que j'ai cru mort et que je retrouve ici bien vivant, et disant cela il attrapa un second verre qu'il vida.

Amis, je bois à la santé de la belle Ivana, ses paroles sont du miel et ses yeux des émeraudes. Et disant cela il attrapa un nouveau verre et le vida.

Il s'approcha alors de la table du commandant Karamazov et de ses compagnes. Il s'assit à coté de la belle et doucement lui dit

Madame, ce soir quand je serais au front,
A vous je penserais sans vous faire affront.

Mais, votre jeunesse est trop lointaine pour moi,
aussi, maintenant, je ne peux sans émoi,

Penser à celle que je laisse seule et si loin,
Celle sans je ne serait point

L'homme et l'officier que devant vous vous avez
Et oui, celle dont je parle est mon aimée.

A ces mots Tchekov se leva, l'air un peu triste. Il s'éloigna de ces tables enjouées ou les jeunes officiers s'amussaient, buvaient et chantaient. Il attrapa difficilement sa pelisse et s'approcha de la porte. Une dernière fois, il se retourna et un peu vouté, il sortit.

[vétéran Anton Viersky (Mat. 13741)]

En sortant il se heurta à un Officier bien pressé un tonnelet sous le bras...

Oh faut regarder où tu va l'ami !

L'ami leva la tête et fut bien surpris de découvrir Tchekov !

Ah çà par exemple le Major tout frais et tout neuf enfin presque !

Félicitation pour ton avancement!

J'apportais un petit tonnelet de d'alcool de poire dont tu me diras des nouvelles ! mais tu ne part pas déjà ?

[cagilov (Mat. 13495)]

Alors que la fête battait son plein dans la taverne, a l'extérieur dans la froidure de l'hiver le Capitaine Cagilov approchait de l'établissement emmitouflé dans son manteau, sur le seuil de la porte il croisa Tchekov et Viersky qui discutaient


-Tiens, tiens mais qui vois je ? Mais c'est Tchekov!!! je te cherchais partout, j'aurai du me douter que tu étais ici.Alors comme ca a ce qu'il parait tu as été promu ? comme quoi ca sert de cirer les guêtres du Tsar en lui offrant son sabre hahaha /hrp/http://www.campagne-de-russie.com/forum/viewtopic.php?p=76984#76984/hrp/

Puis Cagilov se retourna vers Viersky et le salua

-Mes respects Capitaine,vous ramenez la un tonnelet pour feter la libération d'Inspanck ? Bon,allons ne restons pas la mes amis,entrons il fait bien plus chaud a l'intérieur et allons fêter toutes ces bonnes nouvelles.