Gallifet prenait un peu de repos après des jours et des jours de combats, de marche et de soins...
Depuis son incorporation il n'avait vu de combats aussi acharnés que dans les rues de Mohilev. La victoire française sur cette ville russe se payait cher. La débauche d'énergie de part et d'autre était impressionnante, chaque pavé, chaque mur, chaque maison donnait lieu à un déchaînement de poudre et de sang.
Seule consolation, le respect de l'ennemi... ces combats étaient d'une rare correction, si l'on peut dire, et parfaitement dans l'esprit et l'engagement militaire. Gallifet savait reconnaître de valeureux et courageux adversaires qui, comme lui, ne baissaient pas les bras.
Que de gâchis se disait il aussi...