Le sang des porcs bonapartistes a coulé!

[Coignet (Mat. 1250)]

La porte s'ouvre sur une estafette française. Le soldat semble surpris de voir des officiers russes et français presents dans le même établissement. Son visage se durcit d'autant plus quand il entend certains officiers du Tsar parler français. Apercevant, son officier, il se précipite devant le sous-Lieutenant Coignet, en prenant bien garde d'ignorer les deux officiers immigrés.

-" Mon Lieutenant, un message de l'adjudant François."

L'estafette sort un pli de son sac et le tend à son officier. Coignet prend le pli, le dépli et commence sa lecture. Un léger sourire apparait sur ses lèvres.

- "Monsieur Imrahyl, je crains que les foudres de votre régiment aient trop tardés à me frapper."

Se tournant vers joseph de Maistre, l'officier français enchaina.

- "Quand à vous Messire De Maistre, je pense qu'il serait bon que vous retourniez à votre commandement, ou plutôt, à ce qu'il en reste.... puisque j'apprends à l'instant que mon fidèle adjudant a mis en déroute votre unité. Voulez-vous de plus amples informations sur cet évenement ? " demanda-t-il en tendant le courrier qu'il venait de recevoir à l'officier Emigré.

- "Les troupes du Sous-Lieutenant Polonais Poniatowski auraient même tiré une salve en l'air dans leur joie de voir votre compagnie fuir le champ de bataille."

[Coignet (Mat. 1250)]

Les paroles du Sous-Lieutenant Coignet semblaient avoir jeté un froid dans la salle.

Les officiers du régiment des Partisans du Lys semblaient assommés par les propos de l'officier Bonapartiste. Aucune réponse ne lui étant donnée, Coignet se tourna vers le tavernier.

- " Alors Alexander, elle vient cette bouteille de vodka? Mettez moi un troisième verre pour cette brave estafette! Lieutenant De Dare, on le prend ce verre ? Je pense que ces officiers "russes" en ont assez pour ce soir!"

Le Sous-Lieutenant Coignet se réinstalla sans un regard pour les officiers Blancs et pris les verres et la bouteille des mains du tavernier qui se précipitaient. Puis il commença a servir trois verres, le premier qu'il mis en face de la place du sous-Lieutenant de Dare, et un deuxième qu'il donna a l'estafette qui venait de lui apporter l'excellente nouvelle.

Se relevant une fois les trois verres pleins, il porta un toast.

-" Messieurs, Vive l'Empereur et vive la France!"

[vétéran Antoine de Froiss (Mat. 878)]

Levant son verre, le Sous-Lieutenant de Dare salua le 'toast' porté pour l'Empire. Il fallait dire que depuis quelques temps, la ferveur du début des combats commençait à s'estomper de part et d'autre, comme si un gel sibérien s'engouffrait peu à peu dans l'esprit des officiers. D'ailleurs, cette taverne était bien souvent vide, les Officiers préférant rester avec leurs hommes dans le froid et la neige plutôt que dans ce petit coin chaud qui leur était en grande partie réservé.

En revenant à ses petites affaires

" Les français venant ici commencent à se faire bien rares, je suis par ailleurs surpris de vous voir ici, je ne crois pas vous avoir déjà aperçu traîner alentour. Mais cela ne fait rien, bien au contraire ! Je préfère boire avec vous plutôt que rester seul dans mon coin à écouter ces vantardises inutiles. "

[vétéran Imrahyl Roduryl (Mat. 1505)]

Du tréfond de son cerveau embrumé par les nombreux toasts portés, Imrahyl ne déchiffra que les "vive la France" sans même pouvoir en déterminer la provenance. Il se léva alors chancellant, il brandit son verre et dit:

" Pour la France et pour le Lys!"

Il vida son verre d'une traite puis il s'affala sur sa chaise. Les Russes le regardèrent d'un mauvais yeux. Son cousin Piotr qui était resté discrèt ejusque làt avait bu avec plus de modération, pris alors les choses en main.

"Allez, mon cousin. Je crois que tu t'est fait suffisament remarquer aujourd'hui. Rentrons au camp."

Il joingnit le geste à la parole et fit se lever Imrahyl. Imrahyl se laissa faire de mauvaise grâce en grommelant des propos inconpréhensible. Puis ils se dirigèrent vers la porte, Piotr soutenant Imrahyl. Piotr lacha en sortant de la Taverne :

"Tachons de trouve un moyen pour que nos hommes ne te voit pas dans cet état."

[Miroslav Poniatowski (Mat. 211)]

Le major Poniatowski se trouvait dans la salle en compagnie de l'un de ses adjudants... Il fit signe à celui-ci de se renseigner sur l'identité de l'officier français.

L'adjudant se leva pour revenir quelques minutes après souffler aux oreilles de son major les mots suivants :

Il s'agit du sous lieutenant Coignet.

Miroslav prononça :

Merci adjudant!



HRP : confusion^^!

[vétéran Rossignol (Mat. 230)]

L'officier Oscar Francois de Jarjayeavait cavalé toute la journée. Il décida de s'arreter dans le bouiboui bien connu d'un de ses chefs de bataillon.Il poussa la porte et se dirigea directement le comptoir la tçete basse de phonte et de peur d'être reconnu par d'autres officiers francais!

Tavernier, un bourbon s'il vous plait et une chambre

[vétéran Rossignol (Mat. 230)]

Rossignol bu d'une traite son verre et s'adossa au comptoir.

tiens, des francais qui ne me sont pas inconnu se mélangeant aux simples pantins du Tzar. si ces paysans savaient ce que cache le tzar derriere cette campagne

[Poniatowsky (Mat. 1271)]

Les heures, les jours et les nuits de combats avaient été longs et rudes.

Depuis le départ de la Vistule, les troupes polonaises, qui avaient ralliées la cause de sa grande soeur la France, n'avaient pas été épargnées des combats menés contre l'obscurantisme des grandes monarchies européennes et notamment contre la Russie , oppresseur de son pays.

Le Lieutenant Poniatowsky, après de longs mois de combats décida par cette nuit bien fraîche de prendre un verre en l'honneur de ses soldats, de leur courage, de leur abnégation à défendre la cause de leur mère patrie.

"Tavernier, une bouteille de vodka!"

Ce denier pris donc derrière lui la bouteille tant souhaitée par l’officier français.

« non pas celle que tu réserves aux russes mais celle que tu caches sous ton comptoir!
Oui ! la zubrowka !, fierté de mon peuple »

La bouteille de vodka polonaises lui fût donc remise, à grand regrets, tant le tavernier connaissait la qualité de cette boisson, dont il n’avait que peu de bouteilles.

Tout en le payant, le lieutenant Poniatowsky scrutait la salle des yeux pour apercevoir ceux qu’il avait combattu, défait ou ne tarderait pas à faire plier sous les coups meutriers de ses salves.
Sa joie commençait à se faire plus morne quand son regard croisa des uniformes français ; sous sa moustache, apparu alors, un sourire de bonheur de retrouver ceux aux côtés desquels il combattait.

« Messieurs puis je me joindre à vous et vous proposer de ma vodka polonaise ? » demanda t-il dans un français avec accent, qui ne pouvait que dénoter son origine.

Au même moment, un de ses adjoints passa la porte de la taverne et s’enquit de son supérieur. Le Lieutenant Poniatowsky pris alors connaissance de ce qu’on venait lui apporter. Il rédigea aussitôt une missive à faire porter à ses troupes. L’heure était au ralliement.

« Pardon Messieurs, mais avant tout les ordres ; ceci étant fait, ma proposition tient toujours et je ne serais que ravi de partager cette bouteille avec vous et boire à la santé de ces « français » blancs tués aux combats ! »

[vétéran Antoine de Froiss (Mat. 878)]

Le Lieutenant de Dare n'avait pas eu l'occasion de venir à la Taverne de Zimmer depuis bien longtemps. En fait, depuis qu'il avait arrêté la dernière bataille de comptoir. Entouré de ses deux adjudants et de quelques autres gendarmes dont certains étaient du Bureau Logistique et Cartographique, il invita bien chaleureusement l'Officier Poniatowsky.

" Lieutenant, il n'est point question de boire à la santé d'un peuple mais bien à la santé de l'Europe et à celle de l'Empire car elles-deux ne doivent plus faire qu'une pour que la paix soit ainsi recouvrée. "

Faisant amener un siège supplémentaire à la taverne, certains des hommes se levèrent puis après avoir salué les officiers restés assis. Avant de voir s'excuser l'Officier polonais, Clément lui annonça un sourire aux lèvres.

" Vous ne les avez pas fait fuir bien au contraire. Le bruit a couru que vous aviez réussi à repousser les russes des marécages et les gendarmes de mon bataillon n'en sont pas restés insensibles ! "

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

En passant dans la rue, mon regard fut attiré par ce message accroché au mur : Le sang des Porcs bonapartistes a coulé
Ne connaissant pas encore cet endroit que je trouvais déjà sympathique je décide alors de pousser la porte et entrer.
Quel surprise ! Clément de Dare et Poniatowsky assis à une table et buvant de la vodka !
Toujours aussi provocateur je m'avançais d'un air fier et sur de moi vers ces deux officiers bonapartistes sans perdre de vue la fameuse bouteille de vodka qui me faisait envie, une polonaise.
Le bon jour messieurs, je vois que Monsieur poniatwsky n'a pas oublié ses origines malgré cet uniforme qui ne vous met pas en valeur. lui lançais-je d'un ton narquois. S'il est vrai que comme vous j'ai choisi le camps opposé à ma patrie d'origine ce n'est que pour y revenir avec les honneurs et la fierté d'avoir remis sur le trône notre bon roi !
Quant à Monsieur de dare avec un nom à particule, ne craignez vous pas de vous faire décapiter par les révolutionnaires ?

[vétéran Antoine de Froiss (Mat. 878)]

Sans doute fusse l'idiotie qui mena ce royaliste jusqu'à Clément. Pierre-Marie et Antoine portèrent la main sur leur arme, mais leur supérieur leur fit signe de se calmer. Il affichait un large sourire, visiblement amusé par l'intervention inopportune.

" Je vois que je suis connu des russes ou du moins, de ceux se battant dans l'armée du Tsar, mais à l'inverse je n'en connais que peu d'Officier. Veuillez m'excuser d'une telle ignorance mais pourriez-vous vous présenter décemment ? "

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

S'il est vrai que monsieur de dare est tristement connu pour ces faits d'armes contre mes frères de Russie, je n'ai pas encore eu l'honneur de vous trouver au combat et vous faire ainsi connaitre mon nom.
Je suis sur cependant que vous ne l'oublierais plus jamais le jour ou vous croiserez ma bannière des partisans du lys et mon blason du 1RHP.
Mon nom, je l'ai changé afin d'éviter d'éventuelles représailles des porcs bonapartistes qui gouvernent mon pays, La France !
J'ai rejoints les partisans du lys afin de vous faire regretter votre engagement envers l'empereur !
Le poing fermé sur mon sabre, je guettais le moindre geste des officiers Français qui c'étaient tus pour nous écouter.

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

cette fois, le dare c'était tu. Il ne savait que dire et tentait de se rappeler où il avait pu me voire. Sans doute ne se souvenait il pas, la fois où il était venu chez nous, les Russes. Nouveau alors, je n'avais pas osé m'immiscer à la conversation entre lui et seigneur, Imrahyl et renard entre autres mais je ne l'avais pas laché du regard pensant qu'un jour j'aurais l'occasion de lui faire payer par le fer son affront !