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Message Publié : Mer Mars 28, 2007 3:59 pm
par vétéran Seigneur
Seigneur, se dit en entendant empereur, que sur un front, ça serait lui le premier à mourir et qu'ils rapporteraient sa tête au Tsar !

hrp : evidamment empereur c'est du RP ...
quoique ...

Message Publié : Mer Mars 28, 2007 5:07 pm
par vétéran Marzyaz
Marzyaz vit son adjudant, Joseph de Maistre, entrer dans la taverne avec un sourire satisfait.
Marzyaz savait ce que sa venue ici voulait dire: ils s'étaient tous les deux promis de ne prendre de repos qu'une fois leur devoir accompli.
Il se mis debout, droit, fier et leva son verre vers le grand philosophe monarchiste qu'il avait réussi à enrôler à ses côtés.


- Si tu es ici, mon ami, cela signifie que toi aussi, tu as fait montre de ton talent face aux bonapartistes: une compagnie a été anéantie sous tes armes!

Message Publié : Mer Mars 28, 2007 5:23 pm
par vétéran Imrahyl Roduryl
"Hourra! Une victoire de plus pour les Partisans du Lys!"

Puis se tournant vers empereur

"Sachez sombre bonapartiste ignare que, bien que nous portions l'uniforme russe, nos sommes français. Fiers de du passé monarchiste de la France, nous comptons bien permetre le retour des Bourbons sur le trône."

Message Publié : Mer Mars 28, 2007 9:35 pm
par Coignet
Le Sous-Lieutenant Coignet, fidèle Grognard de la Garde Impériale, était content d'entrer dans la taverne. Un peu de chaleur, un bon verre d'alcool (vu les temperatures polaires auxquels les hommes étaient exposées durant cette campagne qui n'en finissait pas, tout alcool ne pouvait être que bon, même cette immonde vodka) et quelques compagnons d'armes ne pouvaient que revivifier un homme. Même le fait de partager cet endroit avec des officiers ennemis ne pouvaient gâcher sa bonne humeur.

Les premiers "clients" de la taverne étaient des officiers russes parlant apparemment français. Avec honte, le sous-Lieutenant Coignet reconnut en eux des compatriotes.... mais des traitres, preferrant l'abjecte sang des Bourbons au fier peuple Français. Ces officiers fetaient leurs victoires avec grand bruit.

Dans un coin, Coignet reconnut le sous-Lieutenant Ticlem de Dare. Se présentant devant l'officier d'Etat-Major, il le salua.

- Bonjour Sous-Lieutenant, puis-je m'assoir à votre table ? Je n'ai guère envie de frayer avec ces Blancs traitres à la France ! Ils fêtent de façon trop bruyante leurs victoires mais ne disent rien de leurs défaites! Ce Marzyaz qui fait le paon devant ses compagnons, se garde bien de rapporter que sa compagnie a été anéantie par mes hommes, il y a deux jours. Et ce "Renard Blanc", que sa deuxième unité surnommée "Le Loup de Steppes" a également été mise en déroute hier soir par mon frêre d'armes Polonais, le Sous-Lieutenant Poniawtoski, allant jusqu'a abandonner son drapeau sur le champ de bataille! Non, ils font beaucoup trop de bruit pour être de vrais soldats. je vous offre un verre, Sous-Lieutenant, un verre entre vrais guerriers qui n'ont pas besoin de crier leurs victoires à tue-tête pour se rassurer!

Message Publié : Mer Mars 28, 2007 9:43 pm
par vétéran Antoine de Froiss
Le Sous-Lieutenant s'était abandonné depuis bien longtemps dans des rêveries, il où pensait encore à son Languedoc natal, au printemps qui revenait déjà, à la vie provençale qui semblait être un paradis à côté de cet enfer blanc. Il sembla s'éveiller lorsque l'Officier Coignet se présenta à lui. Il ne le connaissait pas, mais le port de l'uniforme suffisait amplement.

L'invitant d'un geste machinal de la main à prendre la chaise en face de lui, il l'écouta sans un mot, attendant que celui-ci termine. Il en profita pour regarder ces autres français parler de victoire sur les bonapartistes. S'il avait su qu'en plus d'une guerre contre l'Empire Russe il aurait à mener une guerre fratricide.


" Sous-Lieutenant, j'accepte votre invitation. Appelez donc Alexander, il me connaît à force de venir flâner ici avant de rejoindre les locaux de l'Etat-Major. "

Posant son regard sur l'officier, un fin sourire s'étira sur ses lèvres marquées par les gélures.

" Beaucoup de bruit pour rien, en effet. Mais laissons-les parler, je préfère l'action à l'oration, c'est là que nous voyons les grands hommes contrairement aux grandes bouches. "

Il se rappela soudainement d'un sous-officier à l'école militaire, qui voulait toujours avoir le dernier mot sur la tactique à employer en combat, mais qui n'arrivait jamais à rien dans la cour avec ses quelques soldats.

" C'est beaucoup parler pour ne rien dire... Il faut s'en habituer. Hum... Veuillez m'excuser mais je ne me suis pas présenté à vous, Officier Clément de Dare, 878° Compagnie de Gendarmerie. Et vous, officier ? "

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 6:06 am
par Coignet
- "Sous-Lieutenant Coignet, de la Garde Impériale", répondit-il, tout en s'inclinant devant son compagnon d'armes. Puis, s'installant sur la chaise que lui avait désigné Ticlem de Dare, Coignet fit un geste envers le tavernier

- Puisque Alexander il y a ..... Alexander, aménes-nous une bouteille de cet immonde boisson que tu appelles alcool et qui n'a pour seule vertu que de réchauffer le ventre d'un homme par ce froid glacial, et deux verres.

Tout en parlant, le jeune oficier sortit un napoléon-or de sa bourse et la posa sur la table.

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 8:35 am
par vétéran Imrahyl Roduryl
Depuis l'arrivée de Coignet, desmurmures parcourrait le groupe de Partisans du Lys installé dans la Taverne. Imrahyl s'avança vers la table des Français et s'adressa à Coignet:

"Ainsi c'est vous qui avez mis à mal notre ami Marzyaz et sont bataillon. Sachez que par cet acte vous vous êtes attiré les foudres de notre régiment. ne douter pas que vous êtes dés lors un objectif prioritaire pour nous. Je ne serais que vous conseiller d'à présent éviter les fronts où le tsar jugera bon de nous envoyer"

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 8:40 am
par vétéran Viesse De Marmont
Buanaparte entra dans la taverne, et alla s'assoir a la table des francais, tout en regardant Imrahyl

-Tavernier, boisson pour tout le monde

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 10:00 am
par vétéran Marzyaz
Marzyaz se leva rejoindre Imrahyl face à la table des Français.

- Laissez-les parler de leurs victoires. Nous qui sommes ici, tous, nous avons mérité le respect pour nos faits d'arme. Je ne tiens pas rigueur à Coignet de son attaque fatidique. Je savais ce que risquais ma compagnie en partant combattre à la mêlée. Tout ce qui compte est que j'aie pu jouer un rôle décisif dans cette guerre. Après ma charge, je me suis fait encercler par de valeureux hommes et je savais que je ne pourrais résister longtemps. La guerre est ainsi faite de victoires et de défaites. Seul compte l'honneur!

Joseph de Maistre si joignit à son ami

- L'honneur de combattre jusqu'à la mort pour le triomphe de Dieu, celui également de refuser de tuer un homme sans ses armes comme vous l'avez fait pour l'exécution abjecte de Louis XVI, celui de savoir obéir! Les grands hommes sont ceux qui respectent leurs supérieurs de sang en se montrant les meilleurs dans ce service comme nous le faisons maintenant Marzyaz, moi-même et tous les Partisans du Lys. L'honneur d'accepter son rang. Votre révolution qui s'étend jusqu'à la sainte terre de la belle Russie est une honte pour tout le peuple français!

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 10:21 am
par Coignet
Coignet se leva de son siège pour repondre aux deux officiers Emigrés qui venaient de l'apostropher.

-" Je ne crains pas les foudres de votre régiment! Vous me trouverez toujours sur la route de l'obscurantisme, que ce soit celui de votre Louis Capet ou de ce "Tsar de toutes les Russies" qui tient son peuple encore plus bas que votre Capet ne tenait le notre! Et contrairement a vous, je ne fête pas mes victoires avec inconvenance.

Par mes propos, je souligne juste la différence entre les aristocrates imbus d'eux-même et imperméable aux souffrances de leurs propres hommes que vous êtes et l'humble officier que je suis. Que faites vous ici, "Nobles Officiers", à trinquer et faire la fête alors que vos hommes gisent sur le champ de bataille là ou les miens les ont occis? Ne venez pas me parlez d'Honneur, Monsieur, qui avez chargé au mépris de la vie de vos hommes pour une once ridicule de Gloire éphèmere!

Quand a vous Monsieur Imrahyl, ne vous inquietez pas, nous nous retrouverons sur le champ de bataille, et "toute cible prioritaire que je suis a vos yeux", je vous montrerai comment se bat un vrai soldat!"

Aprés cette tirade, l'officier français se tourna vers son compagnon de table.
- "Veuillez me pardonner, Sous-Lieutenant Ticlem de Dare, de troubler ainsi votre repos. si vous le désirez, je continuerais cette discussion avec ces "gentilhommes" à une autre table, mais pour me faire pardonner, je vous offre à boire."

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 10:25 am
par vétéran Viesse De Marmont
L'officier Buanaparte pris a son tour la parole

Un pour tous, tous pour un, si vous voulez attaquer Coignet, vous devrez aussi affrontez l'armée francaise, alors battez-nous sur le champ de battaille au lieu de vous soulez, vos hommes ont besoin d'officiers, ou ils vont encore battre en retraite.

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 12:16 pm
par Davout
le general droussart rigolais a pleine gorge apres cette envolé lirique

hahahahahah cher royaliste, je ne sais pas actuelement ou vous etes mais soyez assuré que la BI se ferra une joie de vous montré la force des revolutionaire, sur ce je vous laisse vous gossez de vos faux exploits, hahahahahah

puis s'adressant aux officier francais


messieurs mes honneurs, je vous souhaite bon courage pour affronter le froid, les russes et les royaliste ne sont que des fourmie pour nos grande et large botte.

le general drousart partie rejoindre la compagnie de l'empereur qui tenait fermement position dans la ville

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 1:10 pm
par vétéran Antoine de Froiss
Tout s'était soudainement emballé. Il suffit de quelques secondes pour voir ameuté autour de la table tous les grognards de la taverne. L'Officier d'Etat-Major qui désirait trouver là un peu de repos et de tranquillité ne fut pas gâté, mais l'on ne saura pas si c'était à cause des franco-russe ou de l'apostrophe de quelque officier à son égard.

Laissant les joutes verbales avoir lieu sans en prendre réellement acte, il réfléchissait malgré le brouhaha, pour n'en ressortir que bien après le départ du Général Droussart. La question de l'Officier Coignet resta sans réponse, mais ce mutisme ne voulait pas pour autant dire qu'il le rejetait, bien au contraire.


" Nous réglerons tout ceci plus tard, si vous le voulez bien. Messieurs les Royalistes allez vous abreuver de votre victoire sur une artillerie dans votre coin, et laissez-nous donc nous reposer en paix, si tant est que vous ayez un peu de tenue, mais étant de riches notables, je pense que vous connaissez les bonnes manières. "

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 5:45 pm
par vétéran Seigneur
Seigneur se leva.

-Monsieur, nous sommes ici dans notre taverne ! Elle est en terre Russe mais grâce à un accord c'est devenu une terre neutre ... Mais ne nous chassez pas de notre territoire !

Seigneur se rassit .
-Ha c'est Français, tous les même !

Message Publié : Jeu Mars 29, 2007 5:50 pm
par vétéran Antoine de Froiss
Le sourire cynique d'un homme plein de sournoiserie, ornait le visage de l'Officier. Si les paroles du franco-russes ne lui avaient pas été personnellement adressées, il n'en aurait pas pris connaissance, mais le voyant faire, il ne put s'empêcher de lui répondre.

" Votre taverne a trouvé par un commun accord un tavernier prussien, par ailleurs, vous qui parlez de votre taverne, en étant français, vous voulez dire qu'elle appartient à Notre Empereur Napoléon Ier ?

Soit, soit, fort bien, j'en prends note. Sachez cependant, Officier, que bien que vous ayez le droit d'agir en ces lieux, quelques règles pourraient être appliquées. Sommes-nous venus troubler votre petite beuverie après la capture d'un simple artillerie alors que vous perdez du terrain partout sur le champ de bataille ? Non, car au moins nous avons un semblant de respect pour vous. "

Prenant son verre de vin, il le leva en direction de Seigneur, comme pour le provoquer.