Procès de l'officier styr (mat 29416)

Pour parler de tout mais surtout de rien

Modérateurs : Modérateurs français, Animateurs, Modérateurs russes

Message par vétéran Georges Pontmercy » Mar Juil 07, 2009 7:56 pm

Pontmercy sourit, et écrivit quelques lignes de plus. Ce procès n'était il donc qu'une mascarade, pour que personne ne vienne faire taire ce démagogue ? En tout cas, la gazette risquait fort de le présenter ainsi, entre les erreurs de témoignages et les discours dégoulinant de bon sentiments...

HRP/ laisse aux autres le temps de répondre, on pas forcément que ça à faire/HRP
"pontmercy ne cherche que le pouvoir. ce personnage n'a aucune limite dans son ambition aucune moralité. je prevois des jours tres sombre a la CDR si il continu a sevir. Avec L*** je les vois bien avoir conclue un pacte pour prendre le pouvoir a CDR"
Avatar de l’utilisateur
vétéran Georges Pontmercy (Mat. 12207)
Major
Français
 
Message(s) : 2265
Inscription : Mer Oct 03, 2007 7:24 pm
fiche

Message par vétéran Tchekov » Mar Juil 07, 2009 9:03 pm

Tchekov ayant lu le mot de son ancien commandant de régiment failli éclater de rire. Immédiatement, il brula à une chandelle la lettre pour faire disparaitre toute trace comprométante et dans la foulée, attrapa une des bouteilles qu'il regarda avec attention.

Vieille crapule de Nicolaï ! Non seulement tu es probablement l'un des meilleurs officiers de cette armée, mais en plus, tu es le meilleur négociant d'alcool de russie.

Il glissa le coffret sous son siège pour le protéger d'une rapine de ces maudits Franskis.

Il leva la main pour intimer le silence dans la salle et une fois le calme fait il dit

Lieutenant Neiviv1, je comprends votre réaction. Mais vous verrez d'ici quelques mois, lorsque l'expérience venant, que certains combats sont à comparer à ceux des preux chevaliers des temps jadis. Cela bien entendu ne concerne que quelques officiers parmi les Français, la majorité d'entre eux étant des soudards assoiffés de sang et de rapines.

A ces mots les officiers Français présents se mirent à hurler des insultes et certains sortaient leurs armes. Tchekov, très calmement fit un geste à l'un des huissier qui immédiatement fit ouvrir deux portes à chaque extrémités de la salle. Deux compagnies de grenadiers Russes entrèrent l'arme prête, la baionnette au canon.

Le calme revenu, Tchekov reprit

Messieur, il me semble le moment de se retirer pour le juge Bailly et moi. Nous serons accompagné du juge De Castillon, mon alter égo au sein de la justice Russe.

Tchekov regarda Jean Bailly, attendant son avis.
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
Garde de l'Ordre de Saint-Georges

Membre du régiment Baggovout.
Avatar de l’utilisateur
vétéran Tchekov (Mat. 10727)
Colonel
Russe
 
Message(s) : 2754
Inscription : Ven Août 24, 2007 5:22 pm
Localisation : Linselles (59)
fiche

Message par Didier Lacoste » Mar Juil 07, 2009 9:24 pm

le juge de castillon prit le pas derrière son confrère.
desormais, il avait son avis sur le jugement.
il lui restait à le confronter au jugement des autres juges.
Dernière édition par Didier Lacoste le Mar Juil 07, 2009 9:32 pm, édité 1 fois.
Image
Chevalier de l'Ordre de Saint-Georges. Médailles de la 1ere, 2e et 3e Campagne, Médaille du Mérite, Médaille de la Nation, Légion d'Honneur Russe.
Avatar de l’utilisateur
Didier Lacoste (Mat. 17979)
Général de brigade
Français
Animateur
 
Message(s) : 5014
Inscription : Jeu Fév 14, 2008 3:25 pm
Localisation : 84400 gargas / vaucluse
fiche

Message par Jean Bailly » Mar Juil 07, 2009 9:24 pm

Jean était assez dérangé par les manières mises en oeuvre pour sortir les officiers de la Grande Armée. Jean aurait pu demandé à ceux-ci de sortir tout simplement.

Ministre Tchekov,

Est-il nécessaire que vos grenadiers interviennent là où les officiers de la Grande Armée peuvent prendre l'initiative d'obéir à une simple requête ?

Je pense que tout ceci n'est pas nécessaire. Ainsi je demanderais à tout officier de la Grande Armée de rejoindre leurs fronts respectifs et de laisser l'issue de ce procès entre les mains des autorités compétentes, Russes et de l'Empire.

Le Juge de la Grande Armée, Vice Prévôt de la Gendarmerie Impériale serra le poing pour éviter un tremblement. Il gouterait assurément du breuvage du Ministre Tchekov, mais à la fin de ce procès. Il devait rester lucide et sur de lui.

Je suis prêt à vous suivre. C'est par vos actes d'aujourd'hui que l'Armée de Russie sera respectée pour ses préceptes de droiture.
Colonel Jean Bailly
IIe Bataillon de Gendarmerie Impériale
"Valeur et Discipline"

Image
Image
Avatar de l’utilisateur
Jean Bailly (Mat. 1169)
Colonel
Français
 
Message(s) : 2272
Inscription : Sam Fév 03, 2007 1:44 am
fiche

Message par Leto » Mer Juil 08, 2009 7:40 am

Avant que les juges ne sorte, Leto, d'un simple signe opina du chef a l'intention de deux de ses hommes, ceux ci s'empressèrent d'obéir. Fort de leur carrure a faire palir la plus part des hommes présent, ils se placèrent derrière Neiviv, autant pour le proteger que pour lui eviter de continuer dans cette voie. d'une autre signe tout aussi discret il fit comprendre aux juges qui etaint dans l'entrebaillement entre la grande salle et la remise qu'ils s'appretaient a rejoindre, qu'ils pouvaient et devaient poursuivre. sans s'occuper d'autre choses. et de concentrer toute leurs attentions sur le procès. ils revinrent donc prendre place.
Dehors en toute discrétion les choses se passaient différemment. Letobourg etait cerné. et personne dans l'auberge ne s'en doutait. L'affaire a coup sûr se compliquerait.
:mrgreen:
Celui qui ne fait peur aux loups s'expose aux loups.
Avatar de l’utilisateur
Leto (Mat. 46)
Général de brigade
Russe
Animateur
 
Message(s) : 9151
Inscription : Dim Jan 21, 2007 1:20 am
Localisation : Animation
fiche

Message par vétéran Neiviv1 » Mer Juil 08, 2009 1:41 pm

Le Lieutenant se retrouvait dans la mesure où personne ne semblait vouloir le comprendre.
On lui parlait de combats de chevaliers de l'ancien temps, mais il ne fallait pas vivre dans le passé, même si certaine choses nous retenait dans le notre.
A peine on lui répondait qu'une compagnie entière de grenadiers venait calmer les esprits français.
L'Ukrainien prenait cette intervention pour une action de lâcheté, pensant que le ministre avait peur pour sa pauvre vie et ses bouteilles.
Mais sitôt le monde calmer, les juges prire congés pour délibérer.
Neiviv1 rageait intérieurement, et aurait bien voulu avoir pris au moins son pistolets pour tirer l'un de ses pleutres, mais ses adjudants le calmèrent.
Il regarda alors l'un des accusateurs, le Colonel Leto qui venait d'envoyer deux de ses hommes lui coller aux bottes.
Il prit presque ceci comme de la part du gradé une mesure de sécurité pour son vieux croupion gâtés par le luxe, le pouvoir et la boisson, et demanda à Garnik de bien vouloir faire attention à ses 2 malotrus, bien qu'il n'eut pas peur de les faire s'en allez par lui-même.
Dernière édition par vétéran Neiviv1 le Jeu Juil 09, 2009 2:16 pm, édité 1 fois.
Image
Sans peur et sans émotions.
Le plus indépendant des enrégimentés.
Avatar de l’utilisateur
vétéran Neiviv1 (Mat. 27773)
Lieutenant
Russe
 
Message(s) : 35
Inscription : Dim Nov 09, 2008 1:59 pm
fiche

Message par vétéran Tchekov » Mer Juil 08, 2009 8:54 pm

Le juge Tchekov avait précédé les deux autres juges dans une salle voisine. Le plus grand calme y régnait. Seul deux huissiers étaient présents, préparant des boissons et une collation pour les trois hommes.

Après s'être assis, Tchekov pris une feuille et rageusement rédigea un billet


Monsieur,

Votre outrecuidance et votre non connaissance des us et coutume de la diplomatie mets en cause tant l'honneur de notre armée que celui de notre tsar et la vie de nombreux hommes.

En d'autre lieu, malgré la différence d'age qui nous sépare, je vous aurais calmé d'un soufflet et vous aurais volontier corrigé sur le pré ! Heureusement pour vous, le généralissime Leto a veillé sur votre vie !

Veillez à ne plus reproduire cela !

Major Tchekov.


Il appela un huissier et lui remettant le biller cacheté lui dit

Portez immédiatement ceci au lieutenant Neiviv1. Et laissez nous seuls pour les délibérations.

Restés seuls les trois hommes commençèrent à deviser tranquillement sur le contenu du procès. Chacun était assis, un verre confortablement installé dans la main, une bouteille d'un liquide resemblant à de l'eau à coté et des plats de charcuterie à disposition. L'estomac enfin garni, les choses sérieuses commençèrent.

Après deux heures d'échanges parfois virulents, ils semblaient enfin arriver à un accord. Tchekov mettait la dernière main à un texte qu'il fit relire aux deux autres juges. Chacun paraphant finalement le document.

Les trois juges sortirent et se retrouvèrent dans la salle principale. Toujours autant garnie qu'à leur sortie.

Le ministre de la justice Russe s'installa sur l'estrade et ayant vérifié que tout était calme et les gardes aux aguets, il pris la parole.


Officiers des armée Françaises et Russes, comme vous le savez, nous sommes ici pour juger le chef de bataillon Styr et le capitaine adjudant major Nonhovito. Ces deux hommes sont accusés d'avoir au mépris des accords passés entre les deux armées et communiqués à tous, intérrompu le duel entre les colonel Marbot et Leto, en attaquant Marbot.

Nous étions trois pour juger, le juge Français Jean Bailly, juge suprême de l'armée Française, le juge de Castillon et moi-même. Nous sommes tombés d'accord.

La première question était : Ces officiers ont ils interrompu le duel ? Il y a été répondu positivement pour les deux hommes. En effet, même si Styr n'est intervenu qu'en second, son action à définitivement mis fin au duel.

Tchekov à ces mots sourit largement, en pensant que cela avait probablement aussi mis fin à la virilité du colonel Marbot.

La seconde question était : Ces officiers sont-ils coupable de trahison de leur serment d'officier et de non respect du code de l'honneur ? A cette seconde question, il est répondu positivement pour l'officier Nonhovito, et négativement pour Styr.

Aussi, avons nous décidé de condamner l'officier Nonhovito à la mort. Il sera remis aux Français pour être fusillé. Pour l'officier Styr, la peine est de vingt coups de fouet. Peine elle aussi exécutée par les Français. Attention, ces vingt coups de fouet ne devront pas entrainer la mort de l'officier et ne devront pas l'estropier, sinon, un officier Français de grade équivalent devra être remis aux Russes pour subir la même peine.

Messieurs, pour ces deux condamnations, il n'y aura pas d'appel.
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
Garde de l'Ordre de Saint-Georges

Membre du régiment Baggovout.
Avatar de l’utilisateur
vétéran Tchekov (Mat. 10727)
Colonel
Russe
 
Message(s) : 2754
Inscription : Ven Août 24, 2007 5:22 pm
Localisation : Linselles (59)
fiche

Message par styr » Mer Juil 08, 2009 10:29 pm

A la fin du prononcé du jugement Styr ajouta

"Les russes, c'est comme la crème : les plus fouettés sont les meilleurs"
Avatar de l’utilisateur
styr (Mat. 29416)
Colonel
Russe
 
Message(s) : 52
Inscription : Jeu Déc 25, 2008 10:16 pm
fiche

Message par Jean Bailly » Mer Juil 08, 2009 11:16 pm

HRP/ NE PAS PRENDRE EN COMPTE, J'AI ETE TROP VITE :)
JE LE LAISSE POUR L'INSTANT.

NORMALEMENT, A CE MOMENT LA, JE SUIS TOUJOURS DANS L'AUBERGE A LA FIN DU PROCES./HRP

Jean n'avait pas œuvré pour la Grande Armée, il avait œuvré pour les soldats blessés ou morts dans ce duel et pour l'officier, son ami, Marbot.

Le Ministre Tchekov était un homme étrange, quelque peu sadique, mais un homme perspicace et très compétent.
Le silence, qui régnait, avait quelque chose de déroutant, les officiers de la Grande Armée n'étant plus présents. Quelque chose de terrible aurait pu se passer si les Cosaques avaient décidé de participer à la "réunion" dans cette auberge de campagne.

L'odeur d'alcool et de fumée d'un lendemain de soirée se mêlait au sentiment de crasse qui pouvait ressortir de l'humidité ambiante des tables et du sol souillé par les verres et bouteilles renversées lorsque les soldats Russes entrèrent pour faire sortir les officiers de la Grande Armée.
Quoiqu'il advint, dés lors qu'il ordonna aux Gendarmes d'accompagner l'officier Styr et de s'occuper du transfert de l'officier Nonhovito, il put saisir la fraîcheur du vent apportée par la nuit Russe.

Il détestait cette guerre, il détestait ce qu'il était... et pourtant il continuait là où d'autres avaient abandonné.

Etait-il besoin de rappeler que l'Empereur était loin et que la force des arguments de la présence de la Grande Armée en ces terres s'amenuisait de jours en jours ? Jean n'avait touché à une goutte depuis des lustres et il en souffrait encore et encore, sa main se mettant à trembler, ses yeux se fermant sous la démangeaison aigu du manque.
Fourrant sa main dans sa poche recousue le jour précédent le procès, il tapota la flasque du Ministre Tchekov du bout du pousse... Non pas encore, il avait encore à faire.

~~~~~~

La brume envahissait les dessous de bois, les lueurs des torches faisant vaciller les ombres tels d'immenses spectres suivant la source de lumière au milieu de cette sombre nuit.
Les fusils sur l'épaule, le cliquetis des chaînes rompant avec la monotonie des fourrages piétinés, personne ne souriait.

La Grande Armée n'avait pas besoin de savourer une exécution et l'Armée Russe n'avait besoin de voir l'un des leurs se faire fusiller, sans qu'ils ne puissent rien n'y faire. D'autres l'auraient souhaité, afin d'attiser les divisions au sein de l'armée ennemie, telle notre cher Empereur l'aima à le faire lorsqu'il était encore en Russie ou dans l'Est Européen, mais Jean n'était pas cet homme. Faible ? Peut être, ou alors traitait-il seulement l'ennemi comme une victime d'une guerre qu'ils n'avaient souhaité, tout simplement... Paysans, badauds, soulards, les Russes subissaient le pouvoir de la noblesse Russe, tout comme nos gars n'avaient pas forcément eu le choix.
L'humidité des mousses et lichens permit aux esprits de respirer les souvenirs de leurs "chez eux" pendant la marche alors que le prisonnier ne pouvait en profiter pleinement, évitant de trébucher et glisser sur les racines glissantes.

Enfin un officier arrêta les quelques Gendarmes, tandis que le Juge, le visage maladif et les cheveux humides plaqués sur les temps, ayant lui même fait la marche, s'avançait vers le prisonnier et lui parla dans un Russe correct.


Officier Nonhovito,

Souhaitez-vous un dernier verre ?

L'officier Duval montra au Juge une pile de lettre et quelques objets, qu'il remit soigneusement dans un sac.

Nous disposons des affaires que vous souhaitez faire parvenir à vos proches. Nous les transfèrerons à l'officier de votre bataillon, le 29283e Irrégulier, aussi tôt que possible.

Lui laissant quelques temps pour répondre et pour lui même, l'officier Duval regarda le soleil se lever au loin et fit signe à Jean qu'il était l'heure.
En ces moments, toutes choses paraissent délicates et simples. Chaque geste et oeuvre des Gendarmes reste silencieux et éphémère et ce, même pour l'ennemi. Les Gendarmes avaient eux aussi vu la mort et la haine atteignait des sommets entre les deux armées, mais le respect et la discipline étaient des éléments propres à cette élite de la Grande Armée.

Dos à un tronc d'arbre, un bandeau noir avait été proposé à l'officier Russe.
Derrière lui, la forêt laissait place à une plaine majestueuse où l'on devinait au loin un conflit démesuré. Les nuages sillonnant le ciel violacé prenaient des teintes rosées alors que le soleil était sur le point de se lever.

Les fusils furent portées en joue.

De minces lambeaux de fumée s'échappaient des chaumières d'un village voisin, épargné par la bataille et les oiseaux commençaient leur orchestre tandis que les insectes se faisaient plus silencieux.
Le sabre levé, l'officier Duval regarda l'officier Russe debout face à la dizaine de Gendarmes aligné, Jean regardait impassible, le coeur serré.

Le vent se leva et souffla dans la plaine, l'herbe se courbant telle une vague dans un océan de vert et de jaune. Le soleil perça au loin la croute terrestre et envahit les feuillages des arbres.
Les genoux touchèrent terre, les oiseaux s'envolant vers le ciel.

~~~~~~

L'officier Styr devait être fouetté vingt fois pour le déshonneur engendré à sa propre armée. Sa propre armée n'avait souhaité se salir les mains et éviter d'empirer le sentiment d'abandon qui résulterait de la sentence et que l'officier Styr ne serait peut être pas à même de comprendre.

L'officier Marbot était convié à la Polotsk dans un quartier qui était désaffecté en ce jour. Il n'était pas nécessaire de disposer d'un témoin Russe. Le respect de la sentence serait visible.

Vingt coups de fouet était une sentence lourde. Aucun homme ne réussissait à braver autant de coups sans broncher... Une sentence à la hauteur des victimes de la folie des Colonels Leto et Marbot ? Ce monde était décidément bien étrange...
Dernière édition par Jean Bailly le Jeu Juil 09, 2009 1:29 pm, édité 1 fois.
Colonel Jean Bailly
IIe Bataillon de Gendarmerie Impériale
"Valeur et Discipline"

Image
Image
Avatar de l’utilisateur
Jean Bailly (Mat. 1169)
Colonel
Français
 
Message(s) : 2272
Inscription : Sam Fév 03, 2007 1:44 am
fiche

Message par vétéran frog » Jeu Juil 09, 2009 7:56 am

Un cavalier aux couleurs de la garde Préobrjensky arriva à toute allure pour porter une missive de la plus haute importance aux juge Tchekov et Bailly.
Il transmit les lettres aux aides de camp de chacun des concernés ainsi qu'une bouteille de la meilleure vodka qui soit.


Messieurs les juges,

Je me permet de vous écrire en ma qualité de gouverneur de la ville de LetoBourg et de représentant de la garde Préobrajensky. Par cette lettre je viens vous signifier le mécontentement et l'incompréhension des hommes de mon régiment face au traitement qui doit être infligé à l'un des leurs. En effet vous reconnaissez vous même que le Chef de bataillon Styr n'a commis aucune violation du code de l'honneur ou de celui des officiers. Cependant vous le condamner à l'humiliation de se voir fouetter alors qu'il n'est coupable de rien. N'y a t-il point la une contradiction dans vos propos ?
De plus vous avez déja condamné un homme à la peine capitale, avez-vous une telle soif de sang que vous vouliez encore en faire couler d'avantage? N'y en a t-il pas suffisament sur le champ de bataille?

Je me dois aussi de vous signaler qu'au sein de la garde Préobrajensky l'indignation eest grande et nombreux sont ceux qui proposent des mesures radicales comme rebaptiser la ville de LetoBourg en StyrGrad ou bien encore refuser que pour chaque coup de fouet l'une de nos companies ne combatte pas les francais pendant une semaine. Je ne vous cite la que quelques une des propositions que je qualifierais d'originales mais qui pourrait tout de même être fort génante.

Personnellement je ne suis pas pour des mesures aussi radicales, aussi j'ai une proposition à vous faire.
En substitution de la peine prononcée je vous demande de condamner l'officier Styr à un mois de service des mourrants et des blessés ainsi que du nettoyage de la salle ou officie nos chirurgiens. Une tache qui n'est pas des plus gratifiantes pour un homme mais des plus éprouvantes.
De plus, pour ce qui est des dommages subit par le colonel Marbot, la garde Préobrajensky s'engage à libérer 50 prisonniers francais et à verser la somme de 50 pièces d'or pour le régiment de ce dernier. De plus si cela ne suffit, nous lui offrons un approvisonnement illimité de la meilleure vodka de toute la Sibérie.

J'espère sincèrement que vous ferez preuve de compassion et que votre sens de l'honneur ne viendra pas vous aveugler.

Cordialement.

Major Frog,
Gouverneur de LetoBourg,
Commandant de la première section préobrajensky.
Dernière édition par vétéran frog le Jeu Juil 09, 2009 10:41 am, édité 1 fois.
Major Frog,
Gouverneur militaire de LetoBourg
Commandant de la première section.

Pour La Sainte Russie qu'elle demeure éternelle !
Avatar de l’utilisateur
vétéran frog (Mat. 11658)
Major
Russe
 
Message(s) : 109
Inscription : Mer Sep 19, 2007 10:25 am
fiche

Message par vétéran Neiviv1 » Jeu Juil 09, 2009 8:17 am

Neiviv1 était resté là, à attendre que ces monstres effectue leur jugement.

Monsieur,

Votre outrecuidance et votre non connaissance des us et coutume de la diplomatie mets en cause tant l'honneur de notre armée que celui de notre tsar et la vie de nombreux hommes.

En d'autre lieu, malgré la différence d'age qui nous sépare, je vous aurais calmé d'un soufflet et vous aurais volontier corrigé sur le pré ! Heureusement pour vous, le généralissime Leto a veillé sur votre vie !

Veillez à ne plus reproduire cela !

Major Tchekov.


Le Lieutenant venait de reçevoir ceci de la part d'un hussier, qu'il aurait bien volontiers frapper si ses 2 adjudants ne l'avaient pas retenu.Et il fallait en plus qu'il remercie le grand Leto, l'instigateur du procès.

Après que le Major et les 2 juges soient revenu, il prononcèrent le verdict:
La mort pour l'un, vingt coups de fouet pour l'autre.
Ceci était des plus injustes pour ces deux hommes pour l'avais de l'Ukrainien, car même un voleur de bétail ne méritait pas pire.
Il roula en boule la lettre du ministre, la jeta à terre et cracha dessus à la vue de tous avant de sortir suivit par ses hommes, et serrant les poings.
Ce qu'il l'avait le plus mit en rage, c'est le "Messieurs, pour ces deux condamnations, il n'y aura pas d'appel."
Il aurait voulu allez lui même donner vingts coups de fouet au Major buvant comme un trou sans fond.
Image
Sans peur et sans émotions.
Le plus indépendant des enrégimentés.
Avatar de l’utilisateur
vétéran Neiviv1 (Mat. 27773)
Lieutenant
Russe
 
Message(s) : 35
Inscription : Dim Nov 09, 2008 1:59 pm
fiche

Message par vétéran Vladimir Pozniako » Jeu Juil 09, 2009 8:36 am

Une forte odeur se fit tout à coup sentir dans la pièce. Deux cosaques, Vladimir Pozniakob et Andrev Rösenrùsky, venait d'entrer, chacun d'eux avec une bouteille de vodka. Ils restèrent au fond et observèrent la tournure des évènements, espérant qu'une bagarre générale allait éclater.
N'importe quoi cette justice...
Image
Avatar de l’utilisateur
vétéran Vladimir Pozniako (Mat. 33953)
Sous-Lieutenant
Russe
 
Message(s) : 284
Inscription : Jeu Juin 18, 2009 7:18 am
fiche

Message par vétéran Golradir » Jeu Juil 09, 2009 8:54 am

Golradir, qui passé comme par hasard devant le bâtiment ou avez lieu le procès, entra dedans. Il vit un procès ! ... Il se rappelai de ce procès entendu dans les journaux, ou partout dans les villes.

Il vit au loin de la salle Vladimir Pozniatokob, et lui proposa une bouteille de vodka, une rare bouteillequ'il as trouvé dans une ville abandonnés. elle était vraiment excellente.

-" Bonjour vladimir, veut tu gouter de cette vodka ?? Elle et extrêmement forte, de la pure !

Il pris place a coté des deux cosaques, et lui aussi attendit une bagarre général.
Image
Avatar de l’utilisateur
vétéran Golradir (Mat. 33956)
Sous-Lieutenant
Russe
 
Message(s) : 301
Inscription : Jeu Juin 18, 2009 8:53 am
fiche

Message par Jean Bailly » Jeu Juil 09, 2009 8:56 am

Une bagarre générale entre Russes assurément. Aucun officier de la Grande Armée n'était présent dans l'auberge...
Colonel Jean Bailly
IIe Bataillon de Gendarmerie Impériale
"Valeur et Discipline"

Image
Image
Avatar de l’utilisateur
Jean Bailly (Mat. 1169)
Colonel
Français
 
Message(s) : 2272
Inscription : Sam Fév 03, 2007 1:44 am
fiche

Message par Leto » Jeu Juil 09, 2009 10:19 am

Dehors, une partie de la troupe, qui avait encerclée Letobourg, s'approchait a présent du centre ville,au milieu d'eux se tenait les gendarmes, le juge Jean Bailly, les officiers Bouchu, Lejeune, Guila, et quelques autres officiers Français, tous désarmé. suivaient derrière Styr et Nonhovito qui avait echappé a la peine capital de justesse. les quelques derniers franc vennaient de sortir. voyant de plus en plus de russes et de cosaques dans l'établissement.

la Porte de l'auberge, s'ouvrit, Un officier du tsar, entra, salua, réglementairement et fit mander le ministre.
Tout les russes sans exception ou presque sortir sur la place. écarquillèrent leurs yeux. Devant eux désarmé dans leur uniforme d'officier des hautes personnalités de l'armée française étaient prisonnier


- Monsieur le Ministre, conformément à vos instructions. nous avons procéder a l'arrestation de ces gens.
- Le sang a t'il été versé ?
- Non Monsieur le Ministre.
- Parfait, mener les à l'église et vérrouiller les portes. j'ai quelques courrier a faire et j'irais leur parler.
:mrgreen:
Celui qui ne fait peur aux loups s'expose aux loups.
Avatar de l’utilisateur
Leto (Mat. 46)
Général de brigade
Russe
Animateur
 
Message(s) : 9151
Inscription : Dim Jan 21, 2007 1:20 am
Localisation : Animation
fiche

PrécédentSuivant

Retour vers Taverne

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 11 invité(s)

cron