La Campagne de Russie

Imrahyl entra dans la Taverne la mine sombre, il alla directement s'intaller dans un coin calme en lançant:
"Tavernier! Donne moi ce que tu as de plus fort!"

A peine servi, il vida son verre d'un traite et en commanda un second. Il réalisait à présent la véritable nature de la guerre. Il avait oublié ses réves de gloire. Aucun honneur ne se gagnait dans la guerre, on y gagnait que peine et souffrance. Pire ! En tant qu'officier il était responsable des souffrances causés à ses hommes.

Le renard blanc s'approcha de son compagnon. Lui aussi avait perdu des hommes, lui aussi était passé par ces moments de solitude et d'envie de se perdre dans la boisson.

Ami, ne désespérez pas. Vous et vos hommes souffrez comme jamais jusqu'à présent : le froid, les blessures, la maladie, la mort !

Pensez à l'idéal qui vous a fait venir jusqu'ici. Renoncerez vous ? Vos hommes veulent ils renoncer et rentrer dans une France qui demeure sous le joug du petit Corse ?

Relevez vous, faites face à vos responsabilités. La victoire ne dépend que de notre motivation à tous !

Venez, repartons au combat.

Déprimez vous Imrahyl ?

Non,je ne veut rien Tavernier,merci.

Alexander était le propriétaire de cette auberge bien avant que l'Empereur lance sa campagne en Russie. Il s'était adapté à la situation depuis et avait appris à baragouiner le francais, pourtant prussien d'originie. Il accueille désormais tout soldat à son comptoir, tant qu'il se tient bien.

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Voyant l'officier lui réclamer son alcool le plus fort, il commença à fouiller dans ses bouteilles d'alcool arrangé.

Ah, tenez soldat, goûtez ça !

Tendant une bouteille contenant un liquide jaune à l'aspect visqueux.

La voix du vieux guerrier réconfortante du vieux guerrier remonta le moral d'Imrahyl. Mais la voix amicale de cet officier plus encore, c'éatait la première fois depuis qu'ils avaient intégré l'armée, que l'un d'eux se montrait amicale. Imrahyl espérait que c'était le signe d'un évolution de l'état d'état russe vis à vis des Partisans du Lys.

"Ami Russe, ne vous inquiétez pas. Je eneffet eu une passage de découragement face à la réalité de la guerre et en réalisant toutes ces vies qui dépendait de moi. Mais notre mystérieux ami a su me rappeler pour quelle grande cause nous nous battions et quels étaient mes responsabilités vis à vis de ces hommes qui se battent pour moi. Et je crois qu'avec des hommes tel que vous à mes cotés, mes amis. Je n'être pas le droit de me laisser aller au desespoir. Permettez moi de vous prendre tous deux pour modèle et ainsi pouvoir accomplir mon devoir jusqu'au bout."

Sur ces mots, Il pris le verre servit par le tavernier et le vide net. Il en eu le souffle brutalement coupé. Une fois ça respiration reprise, il articula à grande peine en montrant le verre vide:

"Qu'est-ce c'était?"

"Voila bien un égoiste de Royaliste, un noble sans coeur et aveuglé par sa propre image. Un narcisse hypocrite qui n'a que son bonheur en tête.

Bien sur, la guerre est horrible, et si l'anglais n'inondait pas les cours d'Europe d'argent pour faire la guerre à la France, toutes ces souffrances n'auraient pas lieu d'être. Mais tant que des hommes sans honneur et dont le seul soucis est d'assurer leur confort personnel seront sur cette terre alors les souffrances des peuples continueront sans relâche.

Les deux camps souffrent mille morts et plus de souffrances encore. Ceux qui tombent sous les balles, les boulets ou le sabre sont les mêmes quels que soient leurs uniformes : ce sont des frères que les puissants opposent pour leurs plaisirs, leurs caprices et leur avidité, qu'ils soient rois, empereurs ou tsars.

Alors cesse de pleurer petit noble, tes scrupules et ta culpabilité disparaitront vite lorsque tu auras regagné tes salons de bal et tes alcoves d'intrigues.

Peut être regagneras tu un jour les terres que tes ancêtres ont gagnées par leur glaive et par le sang des oprimés mais sache qu'une époque nouvelle a débuté où les gens de ton rang font déjà partie du passé.

Les français ont goûté à la liberté et ils feront tout pour le retrouver et ce n'est pas un geignard dans ton genre qui leur fera obstacle !"

L'homme qui venait de s'adresser à l'officier royaliste était enveloppé dans un manteau gris, sa tête était ceinte d'un casque d'acier surmonté d'un cimier doré d'où partait une crinière noire. Le vent et la neige virevoltaient autours de lui mais sa monture restait impassible face aux éléments déchainés. Sur une pression imperceptible des talons de son cavalier, le cheval noir tourna bride et se dirigea d'un pas léger vers les lignes française, disparaissant tel un spectre dans le blizard russe...

Nous verons bientot qui sont les geignards, Monsieur. Mais je n'attends pas d'un vulgaire roturier qu'il me comprenne. Retournez donc à vos champs!

Cher Imrahyl, ne répondez pas aux provocations de cet homme. Ses amis ont gagné une bataille en france et, de fait, il pense avoir gagné la guerre.

Retournons plutôt rejoindre nos hommes, la guerre nous attend !

Mon sous lieutenant a raison!!!A la guerre allons tuer du francais

Oui! Nos hommes nous attendent! Quand à uer des français, je préfère employer le terme bonapartiste. Car tous les français ne sont pas partisan du Petit Corseet tous ses partisans ne sontr pas français.