Le colonel Tchekov entra dans la taverne. Il avait un air un peu inquiet. Immédiatement la porte passée, il commença à scruter la salle, cherchant visiblement quelqu'un.
Croisant le regard de son généralissime, il le salua et enfin son regard s'arreta sur un homme. Le colonel Rouscoff. D'un pas décidé, il s'en approcha et au fur et à mesure son visage s'assombrissait et il marmonait.
Didier m'avait donc dit vrai. Comment as-il réussi à absorber toutes ces bouteilles. Même moi, je n'y arriverait pas. Il tient plus de la bête que de l'homme.
Ou alors, c'est qu'il a du sang cossack ?
Arrivant près de Rouscoff, il posa sa main sur son épaule.
Commandant, réveillez vous. Nous avons besoin de vous.
L'homme ne bougeait pas d'un pouce. On entendait simplement un long ronflement. Il cuvait !
Je n'arriverais jamais à le porter. déjà à jeun, il doit peser deux fois mon poids ! Mais gonflé comme une outre à vodka ! Et bien soit.
Tchekov attrapa une bouteille à demi-pleine sur la table et commença à boire, directement au goulot. Après une longue rasade, il s'essuya les lèvres avec sa manche.
Merci commandant de m'avoir abreuvé.