un nouveau régiment, une nouvelle taverne

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Message par vétéran Brialmont » Jeu Mai 06, 2010 11:21 am

Brialmont se tourna vers Vavaa et l'invita à laisser tomber.

Certains sont apparemment plus intéresser à se faire mousser en compagnie de leur bataillon, et ce malgré les demandes de leur camarade, que d'entrer dans cette taverne et de boire un coup en l'honneur du Xeme CA.

Il servit un verre à Vavaa de la bouteille qu'il venait de commander et ils trinquèrent ensemble. Quand l'adjudant du Colonel Bouchu entra dans la taverne pour annoncer la mauvaise nouvelle, Brialmont, qui était à la même table que le colonel, eu du mal à croire ce que l'adjudant venait de dire. Difficile d'imaginer qui aurait pu tuer un tel officier.

Une fois le recueillement de Bouchu terminer auprès du corps d'Erik Baff, Brialmont se leva en invitant Vavaa à faire de même, et se dirigea vers l'entrée de la Taverne ou se tenait Bouchu.


Sachez mon colonel que je comprends votre douleur et que je suis là si vous avez besoin d'aide.

Il salua le Colonel, fit demi tour et s'éloigna de la taverne pour retrouver son cheval, afin de retourner sur le front. En se rendant vers sa monture, il croisa Von Richthofen, le regarda droit dans les yeux et continua sa route en ne lui adressant ni salut, ni paroles.
Major Brialmont
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Message par vétéran vavaaa » Jeu Mai 06, 2010 11:50 am

vavaaa avait suivi Brialmont jusqu'au colonel Bouchu

Colonel, je vais retourner au camps, j'ai besoin d'être seul un instant trop de mort pour une journée, mais si vous avait besoin de moi, je suis à vos ordres.

Il salua Bouchu, et se rapprocha de la table, mit son manteau, et but son verre

à erik, dit-il dans un souffle

messieurs, je vous salue, gapowen je suis sur que vue les circonstances, vous ne m'en tiendrais pas rigueur

Il sortit sans un autre mots, En sortant, il vit les grenadiers ainsi que le bataillon de von Richtofen, il l'ignora lui ainsi que son bataillon
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Message par vétéran Bouchu » Jeu Mai 06, 2010 2:57 pm

je remerciai silencieusement les officiers qui venaient rendre hommage a Erik... mais je ne pouvais plus
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Message par vétéran Bouchu » Jeu Mai 06, 2010 5:32 pm

Les officiers qui avaient pu se déplacer étaient la recueillis autour du corps sans vie d'Erik Baff... Quelques officiers d'autres régiments étaient également présent. tous n'avaient pas pu être présent



Messieurs, nous sommes ici réunis pour rendre hommage a notre frère d'armes, je vous invite a vous exprimer pour lui rendre hommage sans rancœur, ni animosité... je clôturai cette veille funèbre par une éloge funèbre.
Enfin nous escorterons notre ami a notre campement et j'ai affrété un convoi pour que son corps rejoigne sa famille et sa terre natale pour qui il a donne sa vie.
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Message par vétéran vavaaa » Jeu Mai 06, 2010 6:33 pm

Journal de l'officier surnommé vavaaa


Entrée 132, 6 mai 1812

Aujourd'hui, un héros français, connu pour son arrogance et sa sympathie, a été tué, pourquoi est-il mort? Pourquoi est-il mort, loin de son pays, sur ces vastes et froides plaines, la question me hante, pourquoi? Pour une idée? Pour la liberté? Pour l'empereur? Pourquoi tous ces hommes, sont-ils mort? Pourtant l'ardeur est toujours là, cette ardeur qui pousse les hommes en avant, bravant le froid, la pluie, le feu des canons, quelle est cette ardeur qui me pousse en avant, quel est cette haine? Pourquoi fessons-nous ça? Pourquoi nous battons-nous? Pourquoi suis-je ici, à écouter la pluie tomber, pourquoi j'écris ces lignes? Pourquoi... pourquoi ce héros Français a du laisser ça vie? Pourquoi la mort la t-elle pris lui? Toutes ces questions, et aucunes réponses, enfin, la nuit tombe, et la flamme de la bougie commence à décliner, pourtant je n'ai pas sommeil, pire, je n'arrive pas à répondre à ces questions, ni même a les oublier. Pourtant nous sommes en guerre, de dur bataille m'attendent, je dois dormir un peu, du moins me reposer, pour Erik...
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Message par vétéran Georges Pontmercy » Jeu Mai 06, 2010 8:11 pm

Venu à l'annonce de la mort d'un camarade, Georges se tenait coi aux premiers instants de la cérémonie. Il se rappelait de la première fois qu'il avait entendu parler de Baff.

C'était courant octobre 1813. Le IIIème Corps d'Armée se battait pour tenir son fortin à l'ouest de Mohilev, et tentait d'avancer sur la ville de Borisov. Un Sous-Lieutenant sorti de nulle part s'était présenté dans les quartiers de l'Etat Major, arborant au côté une sacoche bourrée de documents pris à l'ennemi. Ce n'était même pas un voleur, ou un traitre, c'était juste un filou qui s'était fait enrôler par un régiment russe à cause d'une bourde stupide d'un gradé ennemi.
Uniformes pour toute sa compagnie, quartier général libre d'accès... Le Sous-Lieutenant n'avait fait que se servir, amenant plans et outils de cartographie à ses chefs avant d'intégrer le régiment des Autunnois.

C'était Erik Baff, dont le culot, la morgue et le cran étaient par la suite devenus une marque de fabrique. Plein d'ironie, incompris, il était mort au front et conspué dans les bureaux.

Georges n'avait jamais combattu aux côtés d'Erik Baff. Il ne prit pas la parole, se contentant d'assister, muet, aux marques d'affection de ses amis.
"pontmercy ne cherche que le pouvoir. ce personnage n'a aucune limite dans son ambition aucune moralité. je prevois des jours tres sombre a la CDR si il continu a sevir. Avec L*** je les vois bien avoir conclue un pacte pour prendre le pouvoir a CDR"
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Message par vétéran Maëlys » Jeu Mai 06, 2010 8:42 pm

Avant le départ de ses compagnons d'armes et de son défunt ami pour le campement, le Lieutenant Maëlys arriva tel une ombre dans les ténèbres sur son cheval. L'essoufflement de la pauvre bête montra à quel point il n'avait pas pris le temps de changer de monture aux différents relais. Il était trop pressé pour cela. Cet officier n'était certes pas très loquace en tant normal, il était cependant toujours présent quand il s'agissait de ses frères d'armes, dans les meilleurs comme dans les pires moment.

Mon Colonel!! Désolé du retard, j'arrive du front. J'ai laissé ma compagnie au soin de mon adjudant et enfourché mon cheval dès que j'ai appris...Je ne pouvais être absent en pareil moment...je connais les liens que vous entreteniez avec le Major.

Sur ces mots, l'officier Maëlys se glissa derrière le Colonel, et marcha en compagnie de ses frères, pour accompagner dans cette ultime marche leur illustre frère de l'Armée du Rhin!!
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Message par gapowen » Jeu Mai 06, 2010 10:56 pm

gapowen était resté silencieux...avait acquiescé les paroles de vaava et s'était tu. Il se rappelait de vieilles scène quand, encore, erik et lui servait dans le même régiment. il sa leva, et, l'air sombre, allait déposé sa petite bouteille d'alcool très fort sr la table, en but quelques petites gorgées, et laissa la bouteille dans la poche de christo, en lui soufflant

c'était de ceux que je préférais, un type de valeur. je te laisse ceci, je ne sais si cela pourra aussi bien t'aider que cela aide mes hommes

se retournant vers les grenadiers, toujours présent

Rentrez messieurs, ce serait inapproprié de rester et vous voyez bien que la taverne n'est plus un lieu où des soldats devrait rester, mais bien des amis, des connaissances du défunt, je rentre moi aussi.

puis demandant à ses adjudants JOJO et panthalons de l'aider à monter sur cheval, partit au trot avec ses 2 sous officiers de valeurs.

-JO, tu annoncera à houdart la nouvelle d'accord?
-oui très bien mon capitaine
-toi panthalons tu retourne à Paris, tu en a assez fait pour un moment, tu m'as demandé une permission, tu l'as
-je la prendrai dans 2 jour alors, mon capitaine.
-comme tu le veux

et déjà les 3 silhouettes devenaient méconnaissables et lointaine.
___
il faut avoir la force pour changer les chose,la souplesse pour se plier aux contrainte qui ne peuvent être changer,et la sagesse pour déterminer si les choses sont changeable ou non.
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Message par juan » Jeu Mai 06, 2010 11:00 pm

Arrivé à la lisière de la forêt, le major juan, escorté par son plus fidèle cuirassier, s'arreta brusquement à la vue des torches d'entrées de la taverne. Ce dernier, inquiet, lui demanda :

- Que se passe-t-il Major?

Après plusieurs minutes de silence, son compagnon lui posa la main sur l'épaule

- Major... Ne devrions nous pas rejoindre les autres à l'intérieur?
- Je ne suis pas sure de vouloir rentrer.
- Je sais que cela ne doit pas être évident pour vous.
- En effet, Erik est arrivé en même temps que moi sur le front russe, et nous avons fini nos classes ensemble.

Les deux hommes finir par avancer jusqu'a la porte de la taverne après être decendu de leurs monture. Une fois à l'intérieur, juan vit au fond de la pièce Bouchu et les autres membres de son régiment. Tous étaient la ou presque, leurs visages blêmes éclairés par les lueurs de la veillée. Il fit signe a son compagnons de s'approcher et lui chuchota.

- Va me chercher Bouchu et demande lui de sortir, je l'attend dehors.
- Major ... votre sortie risque d'être remarquée
- Je sais, mais fais ce que je te dit.

Puis il sorti, les jambes chancelantes. Une fois dehors, il se perdit a penser a voie haute

- Front de merde. Il me prend tous et ... relevant le tête juste avant de rentrer dans Chaudard
- Pardonnez moi Chaudard, je ne vous avez pas vu.

Il s'appuya contre le mur de la taverne en attenant la sortie de Bouchu
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Message par vétéran Bouchu » Jeu Mai 06, 2010 11:06 pm

Je me demandai ce que Juan voulait, agace je sortais tout de même...

Qu'il y a t'il Juan ? tu crois que c'est le moment ?
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Message par juan » Jeu Mai 06, 2010 11:26 pm

Voyant Bouchu sortir brusquement, Juan releva la tête et sentit l'énervement de celui-ci

Non, ce n'est pas le moment et je le sait bien. Seulement a qui d'autre que toi veux tu que je m'adresse pour te faire par de ma décision.

Il enchaina rapidement après avoir vu le visage de Bouchu devenir plus pale qu'un linceul

Je ne veux pas voir le corps d'Erik... Je m'y refuse. Non seulement cela serais au dessus de mes forces, mais je veux garder le souvenir d'un compagnons joyeux, aimant l'ironie et la dérision.
De voir son corps meurtri ne m'aidera surement pas a surmonter cette épreuve...
De cela je voulais m'en excuser auprès de toi, son meilleur ami.
Je reste devant la taverne en cas de besion.

Puis reprenant un peu d'aplomb

Je te garanti qu'un hommage officiel lui sera rendu par le régiment, je m'y engage personnelement et je pense pouvoir parler pour Tommy.
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Message par vétéran Bouchu » Jeu Mai 06, 2010 11:43 pm

Excuse moi de m'être emporte... je suis un peu sur les nerfs. Je comprends tout le monde ne réagit pas de la même manière... Tommy, s'est excuse de ne pas venir une réunion importante...Mais le second du régiment est la et notre amis commun doit être comble de l'endroit ou il nous regarde...

j'y retourne

je lui tapa sur l'épaule pour le réconforter
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Message par vétéran Robert Surcouf » Jeu Mai 06, 2010 11:46 pm

Décidément, cette campagne était une hécatombe. Après avoir perdu son frère dont le corps n'avait toujours pas été retrouvé, un hussard annonçait en ce jour funeste une nouvelle disparition. Erik était tombé. Robert ne put se faire à cette idée. Il réunit ses aides de camps et se mit en route pour le Sud. Il partait seul avec une petite escorte. Ses hommes le rejoindraient plus tard.

La route fut longue, mais il rejoint la taverne où le corps du héros avait été déposé pour que chacun puisse lui porter les derniers honneurs. Robert n'avait pas l'âme à prononcer un discours. Il se contenta donc de saluer l'assemblée présente, et de trouver une place où s'asseoir après avoir poser un regard sur la dépouille du défunt la gorge serrée.

La France perdait un grand soldat... le Rhin un ami...
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Message par vétéran Bouchu » Ven Mai 07, 2010 1:27 am

je rentrai dans la taverne et poursuivit la cérémonie...

Je remercie Georges Pontmercy chef du III eme corps, l'officier Gapoween representant ce soir l'ex regiment des autunnois et membre du X eme régiment et Chaudard ex membre du IV eme faisant parti aujourd'hui du III eme corps. Le Major Joe et le colonel Tommy sont malheureusement absent du fait qu'ils sont au quartier général pour effectuer la passation de pouvoir au sein de notre régiment. Ils doivent a l'heure ou je vous parle être au courant du décès de notre frère d'armes, le Major Erik Baff.

Je l'ai connu et recrute lorsque j'étais encore commandant du régiment des autunnois, le major Juan a effectue ses classes avec Erik et il ne souhaite pas participer a l'éloge funèbre... il est trop affecte.
je me souviens de cet intrépide sous lieutenant a la langue bien pendu qui comme l'a rappelé Georges a par une action d'éclat demandant beaucoup de culot récupéré des informations capitales lors de la dernière campagne.
Il avait déjà l'étoffe d'un futur grand officier. Sa tête fut d'ailleurs mis a prix pour ce fait d'armes.

Erik a ensuite était un officier courageux n'hésitant pas a se porter en première ligne pour galvaniser les troupes et couvrir ses amis en difficultés...

Cependant, il n'est plus et git ici devant nous... Nous allons respecter une minute de silence pour nous recueillir avant de le mettre en bière et le rendre a sa famille

Erik tu nous manques déjà et ta mort va laisser un grand vide dans notre régiment.



Le silence se fit...

puis il fut mis en bière et on referma sons cercueil de plomb décoré des armoiries de l'Armée du Rhin. On y déposa le drapeau du régiment
je fit signe a quatre solides grognards de s'emparer du cercueil...
Je sorti rejoindre Juan et lui fit une accolade

voila c'est fini...
le cortège se forma et je fis signe au tambour de se préparer...

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un bataillon de cuirassier présentait les honneurs, leurs doigts tremblaient en tenant leurs sabres

Rigodon d'honneur !!!!

http://napoleon-1er.ifrance.com/ressources/reveil.wav

Le cortège escorta la dépouille de notre ami au campement ou l'attendait un chariot qui le ramènerai chez lui, dans sa famille pour être enterré avec ces aïeux...
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