Publié : Sam Jan 18, 2014 11:36 pm
Tu rigoles ! T'as lu la dernière Gazette !
ça ne te dis rien ?
Je restais donc un long moment, contrainte et forcée (c'était souvent le cas de le dire) avec les Kasaks de Vitali. Mon salut vint lors d'une étape en ville. Cela faisait un moment que le Voisko semait la terreur dans les territoires du nord. Ils avaient contraint une grande ville, en chassant les forces françaises. Mon nouveau maître me quitta quelques heures, trop content de trouver une taverne à démonter et quelques chèvres encore fraîches à monter.
Déjouant la surveillance plus qu'avinée de mes geôliers, je quittais les écuries au petit trot afin de ne pas éveiller les soupçons. Arrivée dans les faubourgs, je m'apprêtais à accélérer le pas, ragaillardie par le vent de la steppe dans ma crinière.
Lorsque tout à coup je tombais nez à museau avec un jeune soldat tsariste qui avait l'air aussi fuyard que moi : un déserteur !
ça ne te dis rien ?