Davoust

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Message par vétéran Davoust » Sam Nov 10, 2007 11:26 am

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

Aujourd'hui, notre régiment furt affecté à la réserve et nous avons perdus les Russes de vue ... Ils ont reculés. Sans doute pour aller chercher des renforts et reenir gonflés à bloque, hors nous n'avons pas cette possibilité ... Une tempête de neige s'est déclenchée, emportant quinze d'entre nous, perdus ou morts de froid ...
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Message par vétéran Davoust » Dim Nov 11, 2007 3:09 pm

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

La neige a cessé de tomber et le blanc qui a recouvert tout, même le sang et les cadavres, donne une impression de néant. Le blanc partout. Il nous fait griller en réflechissant les rayons solaires, nous noie nos vêtement en fondant et le vent nous glace pour un nouveau cycle, où la vie ne tient qu'à un fil ...

L'adjudant-chef de Chisse, me seconde efficacement et Oudinost et moi avons joint nos bataillon de façon à opposer une forte résistance à l'ennemi et au Froid. Les hommes garde un semblant de moral, mais au fond tous pense qu'ils mourront par le typhus, la gangrène ou par le Froid. En effet, les Russes ne nous engagent plus telment et nous même essayons plus de résister plutôt que de nous battre. Pourquoi sommes nous ici ? Je ne le sais même plus.

Aujourd'hui la Mort a emportée douze d'entre nous. Certains soldats se couvrent petit à petit de bubons verdâtres ... Le typhus ...
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Message par vétéran Davoust » Mer Nov 14, 2007 7:37 pm

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

Les nuagezs noirs qui nous empêchent désormais de différencier le jour et la nuit, ont aujourd'hui repris leur intense bombardement de flocons qui a tué depuis hier une quinzaine de jeune gens. Notre équipement est insufisant ... Un vieux sergent qui avai connu l'Egypte, m'a parlé du fait qu'en Egypte, ils étaient mal équipés, car ils avaient trop de vêtements et de marériel. Quelle ironie ... Aujoud'hui nous sommes trop peu habillé, certains sont presque nus ! Et sous équipés, les gibernes sont presque vide et nous manquons de poudre ... Nous avons engagés les Russes qui se sont reculés, mais ont regagnés un fortin que nous assiégons depuis bientôt douze longues heures. Nos pertes s'élèvent à une trentaine de soldats, mais alors que j'écris, des renforts viennent d'arriver avec des canons ... La nuit tombe cepandant et le Froid va sans doute faire de nouvelles victimes ...
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Message par vétéran Davoust » Sam Nov 17, 2007 11:28 am

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

Aujourd'hui, l'épais voile nuageux s'est percé et nous a fait comprendre l'ampleur du massacre. Nous avons pri le fortin, mais celui-ci était vide de tout ... Maigre consolation, nous avons fait une cinquantaine prisonniers, dont deux officiers ... Sur nos sept-cent braves engagés dans ce siège, deux-cent-quarante-et-un sont décédés. De Chisse a fait état de un barils de poudre, trois tonnelets de vodka, sans doute empoisonnés d'après lui et deux récipient d'un "borscht", nourriture faîte à base tout et n'importe quoi, mais là encore, il semble que les Russes est pissé dessus ...

Nous sommes restés une journée dans le fortin pour attendre Deschristaux, qui est arrivé avec cinq-cents âmes en renfort ... Il n'est pas resté bien longtemps, c'est un administrateur, pas un soldat. C'est donc à la tête de près de mille homes que je partis rejoindre la place que la missive du général Moyer qui a repris dans sa brigade notre 56e m'avais attribué. Nous dormirons ce soir en forêt, dans un bois, demain sans doute de nouveaux affrontements aurront lieu. Quel gachis. Des morts, des morts, toujours la Mort ! Combien de temps lui échapperons nous ?
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Message par vétéran Davoust » Lun Nov 19, 2007 7:31 pm

Journal du Sous-Lieuteant Davoust

Les affrontements d'aujourd'hui n'ont pas été conséquent ... La neige tombe de temps et le Froid est partout ... Nous avons cepandant réussi à sortir du bois et comme les Russes ne cherchaient pas le combat, nous avons traversés la Kolocza. De Chisse me seconde efficacement, c'est un bon garçon dévoué la tache, la bonne humeur et l'endurance qu'il montre au milieu de toutes ces épreuves sont très utiles au régiment entier. Sans lui je me serrais bien fait exploser le cervelet. Les conditions sont trop mauvaises ... Nous aurrions du passer l'hiver à Smolensk tant qu'il en était encore temps ... Il ne nous reste plus que deux solutions : vaincre ou mourrir. Malgrès cela je ne peux que compatir pour les Russes que nous envahissons, dont nous brulons les maisons ... Mais les ordres sont les ordres et soit dit en passant, que ces écrits que j'espère qu'ils survivrnt soit le témoin que moi vivant, mes hommes ne pillerons, ne causeront aucun mal à toute population civile !

Sans cette guerre arrivée à cause des avocats et créanciers Anglais, j'aurrais pu être aux cotés des miens lorsqu'ils dépérissaient ... Maudits soit ces fichus rosbeef ! Ah ils nous turront à coups de biftons !

Si jamais ce journal devait tombé entre le mains de qui que ce soit, que son lecteur soit témoin que le Commandant Pierre Guy Davoust, Sous-Lieutenant au Troisième Corps fut un bn soldat, un bon Français et un bon être humain !
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Message par vétéran Davoust » Mer Déc 05, 2007 5:21 pm

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

Le 56e a été définitivement anéanti après avoir été décimé par le Froid, une troupe de cosaques nous sont tombés dessus, en pleine nuit, alors que nous survivions, errant dans la plaine gelée. Ils nous ont massacré sans aucune pitié, ivres de vodka ... Une balle vînt se loger dans mon épaule et je cru la fin quand un cavalier m'asséna un coup de sabre à mon bras. Ils ont laissé les cadavres avant de s'éloigner ... J'étais destiné à mourrir lentement, mangé par les charognards, transpersé par le froid et consumé par la douleur ... Pendant un temps indéfini qui vit l'aube se lever, je mourrais. Regardant le ciel ... Sans nul autre choix d'ailleurs, j'étais resté là pendant très longtemps. Lorsque le soleil fut à son zénith, des éclaireurs français vienrent sur les lieux. Descendant de cheval, ils commencèrent à vérifier si tout était bien mort. Arrivé à moi, je commençais à me débattre avec les jambes et la tête pour leur signaler que j'étais bien en vie. Ils me priren et m'amenèrent dans une ces maisons d'horreur. Je m'étais ensuite endormi pendant je ne sais combien de temps. Je fus réveillé brusquement par une intense douleur, on m'ôtait la balle qui était logé dans mon épaule. Je hurlais de douleur. Il voulurent me couper le bras pour être sûr que je n'avais pas la gangrène ou le typhus, je me débattit et finalement ils me laissèrent tomber et me couchèrent dans un coin après m'avoir panser. L'horreur, le dégout, je vomis plusieurs fois et après une semaine, le spectacle de l'hopital de campagne m'avais mortifié. Je réussis miraculeusement à guérir et pus me lever une semaine plus tard. Les champs de batailles, la maladie, la mort; par une incompréhensible chance, j'avais survécut. Mais le pire était à venir, et quand je vînt me présenter et me mettre à disposition du premier Colonel que je voyais, celui exprima de l'étonnement en entendant mon nom. Il me demanda si j'étais bien le Commandant Davoust, mort en avant-garde, que répondis que oui et il me dit alors ces mots :
"Commandant, vous pouvez vous vanter d'être célèbre, car on parle de vous dans les veillées, de celui qui perdit ses hommes et mourrut par son manque de compétence, même le Maréchal a entendu parler de vous. Si j'étais à votre place, je me tirais une balle dans la tête ... Quoique non, les munitions commencent à manquer, je ne sais comment vous avez suvécut et m'enfiche pas mal, mais si j'étais vous je partirais dans le blizzard pour mourir !"
Et sur ce il me laissa anéanti ... J'avais dévoué mon corps et mon âme à la Nation et l'Empereur et voilà que désormais on me traitait de lâche et d'incompétent. Finalement je me mis à errer en quête de la mort ...
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