Davoust

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Message par vétéran Davoust » Lun Sep 17, 2007 6:06 pm

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

Aujourd'hui ma compagnie reçut vingt soldats en renforts sous le commandement d'un sergent-major, il s étaient, mis à part le vieux sergent vétéran d'Austerlitz, tous des "Marie-Louises". Heuresment, nos caporaux, notamment l'extraverti caporal Juget, en firent rapidement des hommes. Ce renfort annonçait, l'ordre de charge, qui fut bientôt donné ...

Alors sous une pluie battante, à la baillonette, certain même sans armes, nous chargîmes furieusement. Les pieds dans la boue, le fleuve Kolocza derrière nous, chargîmes. Et le sang fusa, très vite les uniformes devinrent rouges et dans cette mêlée terrible, il me sembla avoir failli mourrir cent fois. Alors sonna l'ordre de retraite et avec de nombreuses pertes, nous retiriâmes.

Déjà, les hommes se jettaient à l'eau pour passer sur l'autre rive ou bien sur des barques de fortunes où les recueillait des membres du Génie.

Sanglante escarmouche, mais l'honneur était sauf : les Russes, faute de soldat non atteint de folie, ne purent exploiter cette occasion de nous anéantir.

La Liberté et l'Egalité vaincront !
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Message par vétéran Davoust » Dim Sep 23, 2007 10:21 am

Journal du Sous-Lieutenant Davoust

Une semaine avais passé depuis l'escarmouche du Fleuve Kolocza, la bataille se poursuivait inlassablement sans que les chefs des armées ne pense à demander une trêve. Les blessés, les mourrants et enfin les cadavres s'entassaient un peu partout. La plus part des uniformes étaient telment détruit que l'on ne pouvait pas deviner, sauf après un minutieux examen, si le mort était Bleu ou Vert.

La France tuait toute sa jeunesse dans cette boucherie. Le temps des grandes guerres et de la Gloire Impériale et révolu. La guerre vient de prendre une nouvelle tournure, nos anciens ennemis ont médités sur leurs défaites passées. L'Empereur ... Quel monstre sublime ... Il a mis à mort des millions de gens dans ces guerres incessantes qui ont tué l'Europe ... Mais sublime, car il est l'Enfant de la Révolution et que de son petit statut de soldat, comme nous autres, il est devenue le Maître de l'Europe et l'Empereur de la Nation qui la fait la plus puissante du Monde ...

Allons nous laisser les Aristocrates de l'Antique Esclavage nous remettre des chaînes plus solides que les précédentes ? Non !

Mon bataillon s'était rassemblé en arrière ligne le temps de combler les trous sanglant qui s'y était percés.

Une bataille se préparait, deux issues était possible : la Gloire ou la Mort !
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Message par vétéran Davoust » Mar Sep 25, 2007 6:06 pm

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Aujourd'hui une horrible bataille eut lieu. Mon bataillon, enfin rassemblé, c'était formé en carré au devant à fin de couvrir la réorganisation des unités qui était derrière ... Pour nous faire céder, l'équivalent de deux escadrons fut rassemblé par l'ennemi ... Des cosaques ... Des cavaliers hors-pair ... Armés de sabres, de lances et certains même de fusils, ils se formaient en ordre de bataille.

Au milieu du carré, moi, Oudinost et Bordinni avions les yeux fixés sur les cosaques. Soudain un ordre fusa, puis un coup de feu et un bruit de sabots. Des cris de guerre terrifiants retentirent, à me glacer le sang. Un clairon sonna, les Russes étaient sur nous. Je m'apprêtai à ordonner le tir, quand un sergent m'interrompit, pour me dire : " Pas tout de suite, mon Commandant ... Ils ne sont qu'à trente pas. "

Le temps qu'il le disent les voici à dix pas. J'hurlais alors : " Feu ! " , et ce même sergent qui m'avait empêcher de faire tirer, encore plus fort, lacha un tonitruant : " Merde !!!!!! ". Le choc fut violent, 150 fusils crachèrent la mort en libérant un impressionnant flot de fumée.

Les cosaques désorientés s'enfuirent, mais leur commandant les ramena, 150 fusils venus remplacé les premiers firent à leur tour firent feu. La fumée était aveuglante et l'odeur acre du sang se faisait sentir. Les cosaques nous tournèrent autour et les balles des fusils semèrent de nouveau la mort. 5, 10, 20 fois cette scène se reproduisit et les Russes inlassablement revenait en trouvant nos canons rechargés. Si ils arrivaient au contact, c'en était fait de nous finalement, après de nombreuses pertes, les cosaques s'enfuirent sous les hurlements des officiers Russe.

Il y eu un moment de silence puis les cris de près de quatre-cents soldats retentirent hurlant : "Vive l'Empereur ! Vive la France !"

Quelle ivresse ce fut alors, mais je rassemblais les soldats fous de joie d'être sortis de l'Enfer du combat. Malheuresement, les cosaques avaient tout de même tués quelques hommes avec les rares armes à feu qu'ils possédaient.

Je pris alors avec moi, les blessés et une petite force d'une cinquantaine de soldats, puis nous nous planquâmes dans la forêt en attendant des renforts ou un chariot pour évacuer les blessés graves ...

A peine les blessés commençait à partir, que l'Infanterie de ligne Russe se faisait apercevoir. Le couraeux Oudinost me lança alors : " Mon commandant, je m'occupe de cette racaille là ! Allez évacuer les malchanceux ! " Exténué, je lui laissai volontier ce plaisir. De loin j'apperçut quelques coup de feus échangés, les Russe se replièrent.

Déjà se profilait les renforts promis, des troupes Bleus arrivaient, les braves allait pouvoir se reposer ...
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Message par vétéran Davoust » Sam Sep 29, 2007 10:16 am

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L'aridité du soleil qui succéda aux averses que vous avions reçu était intennable. Il n'y avait pas de temps dans ce pays. Les commandants se battaient pour obtenir un placement en forêt, certains désobéissez même aux ordres ...

Les rares nuages que nous voyons nous faisaient bondirent et crier de joie, mais quand celui-ci s'en allai au loin sans nous laisser la moindre goutte, le moral des toupes était miné. Sans eau, les plaies étaient difficilement sopignable et le corps des médecins ne pouvait rien faire. On aurait dit qu'ils étaient des décorations. Comme si quelque enjolivement était possible, dans cette plaine parcourue par la mort. Le sang rendait l'herbe rouge voir marron et la coagulation de ce sang rendait l'herbe cassante.

Les fusils ce sont tus : personne, Russe comme Français n'avait la force de tenir ces cracheurs de morts. Les endormis mourraient soit de la sécheresse par des coups de chaleur, ou bien par les maraudeurs qui les égorgeaient, les pillaient et laisser des cadavres nus sur la plaine brûlante.

Faute d'effectifs, Oudinost est parti reformer une compagnie ... Je n'a plus eu de nouvelles de lui ... Bordinni restait impassible, mais malgrès cela, on voyait qu'il souffrait lui aussi. Quand soudain, alors que le jour tombait, une masse grisâtre et nuageuse est venue du lointain. Un bruit de tonnerre, la pluie tombe et des deux camps sorte des cris de joies, on se désabille, pour profiter pleinemet de ce magique instant, les sergents chante des chansons. La joie était telle qu'on eu pu croire à la fin de la guerre.

Une estafette est venu me transmettre un message d'Oudinost, les renforts arrivent ! Malgrès l'ivresse générale, j'envoyais les Adjudants et le Caporaux calmer ce petit monde et les sommer de ce remettre en ordre de bataille. Un porte étendard à cheval parcourait norte Brigade ... L'attaque ne saurrait tarder ...

Demain la poudre aura séché et les combats recommenceront de plus belle.

Vive la France !
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Message par vétéran Davoust » Dim Sep 30, 2007 5:34 pm

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Aujourd'hui les combats ce sont poursuivis mais dans une tactique plus classique en est fait les deux front ce sont espacés, comme deux danseurs, et les salves meutrières ont repris ...

Cepandant de bonnes nouvelles sont arrivés, Oudinost a réuni une nouvelle compagnie bien fraîche. De plus il me rapporte qu'on lui a fourni de nouveau fusils et que des vétérans sont venus grossirent les rangs de la "Compagnie du Suicide" !

J'ai parlé avec les sergents, ils me disent que le moral des troupes est maussade. Tudieu, il était vrai que depuis un moment la combativité des hommes en avait pris un coup. Pour certains, sensible au le mal du pays, me disaient les sergents, se laissaient mourrir ...

Je n'allais pas laissé cet esprit venir m'embêter ! Alors d'un coup je sortis de ma tente et je fis entonner par les caporaux et ce que je savais ga lurrons, la Marseillaise. Ce chant magique réveilla les hommes et c'est en chantant que la 6369e compagnie de ligne, partit tirer sur les Russes. Derrière une motte de terre que nous avions surnommé le Fort-de-la-Motte, nous tirions sur les Verts. Pendant une demi-heure un feu nourri vînt tourmentter les Russes qui ripostaient farouchement.

Mais vu que le combat était indécis, les Verts commencèrent à avancer, baillonettes aux canons, ils étaient plus nombreux et nous étions avancés un peu trop loin de nos lignes. Aussi, nous reculâmes. Voyant que nous rentrions vers les nôtres et après avoir compté les leurs ils virent qu'ils ne faisaient pas le poids et se retirèrent. Le combat avait fait près de huit blessés chez nous et Bordinni me dit qu'il estimait les pertes adverses à environ une quinzaine de victimes ...

Bon combat qui raviva la flamme du Bataillon.
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Message par vétéran Davoust » Ven Oct 05, 2007 7:32 pm

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La Mort est partout sur le front ... Les cadavres recouvrent entièrement les plaines et remplissent les bois ... L'atmosphère est irrespirable, les cris des blessés, souvent mourants, jette une mélancolie sur la compagnie. Dans les combats précédents plus d'une cinquantaine de braves soldats sont morts, trente-et-un sont blessés et une vingtaine portés disparus, sans doute trois-quart d'entre eux sont des déserteurs ... Le reste de la troupe est plongé dans une nostalgie dépressive ... Oudinost m'a fait parvenir un message comme quoi des saboteurs Russes, ont fait sauté le chariot de munitions, de vivres et d'eau de vie qu'ils étaient censés apportés emportant avec eux une trentaine de braves gens, deux tiers blessé ... Pour ne pas découragés les troupes. Je ne leur en ai pas parlé, mais déjà certains caporaux se doutent de la détresse dans laquelle nous sommes.

Bordinni est mort, emporté par les baillonettes russes. Les quelques éclaireurs que j'ai envoyés m'ont confirmé ce que je craignait. Nous nous étions éloignés du régiment et étions isolés, seule contre cinq ... Même si nous tenions, le manque de munitions, de pain et d'eau de vie se faisait sentir.

Mon nouvel aide de camp que je dus désigner, était un provençal. Un certain Sergent Lumivier ...
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Message par vétéran Davoust » Sam Oct 06, 2007 10:11 am

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Aujourd'hui les Russes nous attaqués plusieurs fois toujours par des salves puissantes, cepandant mal appuyées. Cachés derrière les arbres nous attendions. Quand soudain, alors qu'ils apprêtaient à charger à la baillonettes des ccris et un roulement de tambours fit entendre. Le premier batailon de mon régiment arrivait. A ce signal nous avons empoignés nos armes et foncés sur l'ennemi, prit en deux points les Russes se retirèrent et avec mon homologue, le commandant Rainquinyer, nous reformâmes la ligne du 56e Régiment de ligniers. Avec les couleurs de la France, les aigles de l'Empereur et les étendards du Troisième Corps, nous reformions une ligne solide. Bien que mles pertes soit importantes, plus ieurs chariots de ravitaillement venait d'arriver et le moral des troupes revînt avec les vivres et l'Eau-de-vie ...

Oudinost m'a fait parvenir un rapport comme quoi il approchait. Bien, tout allait mieux maintenant. Restait cepandant la Guerre et les Russes, mais nous vaincrons.

Vive l'Empereur ! Vive la France !
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Message par vétéran Davoust » Jeu Oct 11, 2007 5:37 pm

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Aujourd'hui fut un jour épouventable autant pour moi que pour les hommes. Le moral a pati de la dernière attaque Russe. Trois escadrons Russes nous ont chargés ... Les uns après les autres ... Sur les 167 hommes qui me resatait de valides 61 sont blessés, 23 disparus et 33 sont morts. Une hécatombe ... Un massacre sanglant ... J'ai visité la grange où les médecins (les seuls du front) exerçait leur ... il n'y a pas de mot assez horrible pour définir ce qui s'y passait. L'atmosphère était affreuse l'odeur de la mort et de l'agonie s'y sentait encore plus que sur les champs batailles, les cris des mourrants rendaient l'air lourd et certain s'étaient tous simplement arrêter de vivre. La boucherie était tel que l'on ne pouvait reconnaître ce qui était humain ou pas ... Certains, couverts de bubons verts (une bonne partie) déperissaient dans des cris agonisant. Le spectacle d'ensemble était atroce. Le sang ... Partout ... La mort ...

Quand j'étais sorti, j'étais blanc. Une lente folie s'emparait de moi ...
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Message par vétéran Davoust » Mar Oct 16, 2007 6:24 pm

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Les batailles sont attroces. Les Russes se battent férocement et les enfants de la liberté et de l'égalité sont bien mals menés. Hier encore, les Russes ont balancés des papiers, écris en français, qui était une pure propagande, demandant aux soldats de se mutiner ... Certains semblèrent interessés par les paroles du sergent qui lisait à voix haute. L'Empereur qui a eu vent du problème a rédigé une proclamation qui me plaît de restituer ici.


" Soldats du Troisième corps, on vous insulte ! On ose mettre en doute votre courage ! Soldats du Troisième corps ! Seriez-vous des laches ? Non ! Vous êtes des braves ! Le Russe vous insulte en se battant avec du papier ? Allons soldats ! Allez-vous laisser embêter par ces ens là ? Non ! Baïonnettes aux canons ! Montrez ce que dont les Français sont capables ! Entendez-vous le chant du Départ ? "

Les hommes, stimulés par la voix magiques de l'Empereur ont hurlés des vivats si terribles que les Russes croyèrent à une attaque ! La victoire en chantant nous ouvre la barrière, l'Egalité guide de nos pas, et du Nord au Midi, la trompette guerrière à sonnez l'heure des combats ! Tremblez ennemis de la France !

Vive l'Empereur !
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Message par vétéran Davoust » Dim Oct 21, 2007 10:19 am

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Il fait nuit au moment où j'écris ... Le Froid s'est installé comme un douleureux compagnon et désormais en plus des Verts, nous avions à nous battre pour ne pas mourir de de cette glaciale flamme qui s'infiltrait partout ... Le vent la transportait, jusque dans nos capotes les chaudes ... Ce brasier nous faisait littéralement mourir ... De plus certains disent avoir apperçut des nuages gris ... Gris de pluie, de grêle ou de neige ? La Mort était si active, que l'on ne pouvait plus dormir pour ne pas mourir dans notre sommeil. A cela s'ajoutait une disette, souvent secondée par une période de famine : nous ne mangions plus que des pommes de terre avariées, les rares racines comestibles que nous trouvions, des fois même de l'herbe, car nous n'avions rien d'autres.

Les combats se font rares : Russes comme Français nous n'arrivons plus à tenir nos fusils ou bien nos sabres ... Il n'y a pas de mots asser horrible pour définir le calvaire que nous vivons, en plus le Colonel est mort, avec lui tous mes espoirs de promotion.
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Message par vétéran Davoust » Mer Oct 24, 2007 3:40 pm

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Après trois jour à résister contre les attaques quasi permanentes des Russes, mon bataillon dut reculer. Le froid se fait sentir et les positions que nous occupons depuis trop longtemps, se sont épuisées de leurs ressources. Les Russes semblent être plus nombreux, je ne pense pas que nous tiendrons éternelment. Aujourd'hui, Rainquayer est mort. Les débris du 56e de ligne sont sous mon commandement et je pense que sur les fiers 2000 soldats que nous comptions arrivé ici, seul 700 doivent êtres encore à peu près valides. Sous la pression donc, je fis reculer les restes du 56e.

Dans la boue, les souliers des soldats, quand ils en ont, s'humidifient et les pieds sont gravement atteint. Alors que nous marchions combien de fois ai-je entendu, le lourd impact, d'un corps à demi vivant que les pattes ne pouvaient plus supporter ...
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Message par vétéran Davoust » Lun Nov 05, 2007 9:52 am

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Je fus blessé lors de la retraite par un escadron de cosaque, qui avait profité de la panique pour charger mon unité désoeuvré ... A mon retour, la neige que je voyais du fond de la Grange qui servait d'Hopital à tout le front, j'avais apperçu des flocons et le Chirugien-Major qui s'occupait de moi m'avait apprit que la neige avait commencé à tombé. Au froid sec et impitoyable succédé le Froid humide gelé et pervers qui s'infiltrait, par son humidité, partout et les bottes de mes soldats ue je revoyais étaient gonflées d'eau et la neige poudreuse qui tombait et se déposer blanchissait les moustaches et barbes des soldats qui avait perdus, oubliés ou qui n'avaient simplement la force de tenir, un rasoir. Bien que l'herbe verte fut visible, le blanc la recouvrait peu à peu et un sergent m'appris, à ma sortie de la Grange, que des blocs de glaces commençaient à apparaître sur les cours d'eau ...

Alors que je retrouvais le 56e je fus consterné par la perte que générait le Froid ; sur les presque six-cents soldats que j'avais laissé, seulement deux-cent étaient encore vivant ... Je dis bien vivant, car la moitié était constitué de se que l'on commençait à appeler des bonhommes de neiges ... Les poussières du 56e étaient dans la réserve et nus attendions les renforts du Colonel en second Deschristaux ... On nous avait romis des capotes imperméable et un renforts mille-cinq-cent braves ! Mais moi_même en discutant avec des Italiens qui souffrait particulirement du mauvais temps et de la neige, je savais que ce n'était qu'un mythe destiné à garder le moral des troupes ...
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Message par vétéran Davoust » Mar Nov 06, 2007 10:58 am

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Message par vétéran Davoust » Mar Nov 06, 2007 11:01 am

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Aujourd'hui est un jour béni : les renforts sont arrivés et Deschristaux amène avec cela deux chariots de munitions dee victuailles et de bonne eau-de-vie. Aujourd'hui je fus également témoin de la lacheté des Russes qui avait envoyé des prospectus visant à démoraliser nos braves. Ah les bouffons, cela n'a fait qu'exicter notre combativité ! A la tête de cinq-cents hommes me voilà de retour sur le front, où la neige est rouge et où des membres sortent gelés de la poudreuse, nous avons pris joyeusement nos positions et le moral est au plus haut. Que les Russes craignent nos balles et nos baillonettes ! Car l'eau-de-vie coule à flot et c'est le sabre haut que je m'apprête à donner la charge ! Vive l'Empereur !
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Message par vétéran Davoust » Jeu Nov 08, 2007 6:43 pm

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Je suis dégouté ... Nos glorieuses charges qui nous ont coûté bien une vingtaine d'hommes comparés à une perte ennemie estimée à soixante-dix soldats, après avoir brâvé vingt fois la mort, le seul résultat que nous ayons est que nous avons du avancer maximum de seulement cinquante pieds ...

La guerre, le sang , la violence, partout ... La neige qui nous recouvre désormais entièrement est tachetée de rouge. Les cadavres disparaissent, sous des mètres de poudreuse ...

L'Enfer Blanc nous engloutit peu à peu ...
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