par vétéran Davoust » Lun Juil 30, 2007 4:43 pm
Journal du Sous-Lieutenant Davoust
Partit en permission spécial du 14 au 26 Juillet 1812 pour la santé de ma soeur qui est décédée avant mon arrivée, je suis allé me morfondre dans une auberge. Désormais, il ne me reste aucun parent et je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour la Gloire, l'Honneur et la Patrie ... Alors que je me morfondais dans mon auberge, un jeune clochard vînt s'asseoir à côté de moi et me murmura :
"Ca va pas fort mon général ? - Que veux-tu canaille, lui ai-je répondu. - Pourquoi-vous le dirai-je, le silence est d'or, Voltaire. - Est-ce pour me parler philosophie que tu es venu t'asseoir ici ? Pars ! - La véritable raison de ma venue est le fait que j'ai faim et je viens manger habituellement à cette table."
Après un long silence, il me dit : " Dîtes ... Vous partez pas pour la Russie ? - Ma soeur est décédée alors je suis partit en permission. - Mes sincères condoléances ... - Merci. - Et là vous repartez ? - Oui, je n'ai plus de famille ... Il ne me reste plus qu'a mourrir au combat et à être envoyé dans la fosse commune avec un maximum de chance. - Pouvez-vous m'emmener avec vous ? Non parce que moi j'aurrais bien envie d'aller en Russie ... - Pour vous faire tuer ? - Non, ça c'est votre idée, je désire voir un autre pays avec d'autre mentalités. - D'autres mentalités ? - Voyez-vous nous autres européens avons eu les humanistes, les Lumières ect ... Pas les Russes aussi je me demandais comment pensent-ils ... - Tu m'a l'air bien instruit pour un crève la faim. - Olà un peu de resect ! Je me suis volontairement à la rue et il me semble que si votre fortune se compte en franc, la mienne se compte en esprit et j'ai l'air ma foi bien plus heureux que vous ! - D'accord clochard, quel est ton nom ? Que je n'est plus à user ce sobriquet. - Je n'en ai point, du moins plus. Appelle moi tel que tu le voudras. - D'accord, clochard, je t'emmène avec moi. - Vous inquiétez pas je mange peu. "
Et c'est ainsi qu'en tant que mon aide de camp, Clochard vînt avec moi en Russie. Arrivé là-bas il me faussa compagnie et j'en fut bien heureux, j'espèrait qu'il ne tombe sur aucune des deux armées qui tels deux Titans se battaient dans une lutte fantastique.
De retour sur le front Moncey qui m'avait remplacé lors de mon absence m'apprit que la 6370e avait était mis en déroute et que la 6369e demeuré introuvable.
Diantre, l'affaire n'était pas mince ! 200 hommes disparus ! Je partit à cheval sur le champ et parcouru la morne contrée du champ de bataille. Un déserteur, m'apprit en échange de la vie sauve qu'ils étaient capturés dans un bois à une bonne vingtaine de kilomètres au Sud de son affection. Je rassemblais la 6370e et partis à l'assaut de la prison. La bataille fut sanglante et la 6370e reçut le surnom de "Compagnie du Suicide". Malgrès les pertes je récupérais mes hommes et libérais 2 autres compagnies prisonnières. La 6370e retournit recevoir des renforts au camp, pendant la 6369e partit, moi en tête, rattraper le retard perdu.
Ces soldats ont désormais une grande soif de gloire ! Tremblez soldats Russes me revoilà !
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vétéran Davoust le Jeu Août 30, 2007 12:15 pm, édité 2 fois.