Journal d’une jeune recru

[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

Maman,

Si ce livre te parvient ca veut dire que je suis mort au combat. On est aujourd’hui le 4 juillet, ma convocation pour aller me battre au front est arrive il y a plusieurs semaines. Hier j’ai fêté mon 16 anniversaire, tu te rappelles maman, l’atmosphère n’y était pas vraiment en fête vu ma convocation.
Pour que tu puisse savoir tout ce qui s’est passe au tour de moi et en moi depuis que je t’avais quitte et avant de mourir j’ai décidé de commencer a écrire ce livre.
J’espère que tu n’auras jamais à lire ce livre.

Je t’aime,
Ton fils

Jouri Gosperitov

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[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

4 juillet,

Je viens d’arriver au camps d’entrainement, on est environs 1000 personnes et j’ai constaté qu’il n’y a que des jeunes personnes.
Aujourd’hui j’ai aussi reçu mon uniforme et mon fusil, j’ai tiré mon premier coup de feu et a vrai dire je ne risque pas de tuer quelqu’un, même a 10 mètres de moi. Je vais devoir m’entrainer si je veux survivre cette guerre. Le fait que je sache lire et écrire me donne un avantage, j’ai reçu le grade de corporal, malgré mon jeune âge.
Tout les jours on voit des gens partir qui doivent rejoindre le front. A ce que j’ai entendu ca dépends du nombre de morts qui tombe la journée même, nous ne formerons pas un nouveau bataillon mais nous allons rejoindre un unité existante.
A vrai dire je garde le courage pour le moment.
Je suis très fatigue, ce fut une rude journée. Demain je vais devoir me réveiller tôt et donc je ne vais pas écrire trop aujourd’hui. Je te promet de t’envoyer une lettre demain.


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[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

Camp d’entrainement Russe Le 5 juillet


Cher maman,

Je t’envoie cette lettre pour te donner de mes nouvelles et de te rassurer. Je suis bien arrive au camp d’entrainement et l’ambiance y est bonne, comme tu as déjà du l’entendre les Russes avancent et gagnent du terrain sur les français. Je suis arrive au centre qui envoient des recrus dans des bataillons déjà existante pour remplacer les blesses, je ne risque donc pas d’arriver dans un bataillon non expérimenté qui nous envoie a la mort. Je garde bonne espoir et espère que toi aussi tu le fais. Comment sont les nouvelles a la maison ? J’espère que chez vous aussi tout va bien.

Je t’aime,
Ton fils
Jouri Gosperitov

PS : tu me pardonnera les lettres courtes que je t’envoie mais les lettres coutent cher et je ne sais pas payer plus pour le moment, j’espère pouvoir te donner plus de nouvelle plus tard.

[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

5 juillet,

Les entrainements continuent, de plus en plus dur, ils veulent faire de nous ‘des hommes’, du moins si je survit cette entrainement. Je suis épuisé, j’ai entendu que moi et mes camarades devront peut être déjà rejoindre le front demain, c’est pour cela qui durcissent les entrainement en espérons que nous soyons prêt. L’idée de déjà devoir aller au front me fait peur, je sais que je ne suis pas prêt
.
Je t’ai envoyé une lettre aujourd’hui. J’espère que tu l’as bien reçu.
Malgré ce que je t’ai raconté dans ma lettre tout ne va pas si bien, les Russes reculent et il y a beaucoup de morts. Mais tu dois savoir que si je te ment pour le moment c’est pour pas que tu te fasse des soucis inutile.

Je vois que ma lettre est arrive au service anti-espionnage, un vieux sergent qui a perdu sa jambe au combat, qui lit toutes les lettres envoyé par les recrus pour empêcher qu’il y ait de l’information intéressante pour l’ennemi. Enfin ma lettre ne devrait pas poser de problèmes, j’y ai fait attention en écrivant.

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Le 6 juillet,

Ma crainte fut réalité en effet je suis en chemin vers le bataillon que je vais devoir rejoindre. Je ne suis pas prêt, je suis fatigué et je dois y arriver pour ce soir. Ce qui nous oblige a faire tout le trajet en marche forcée. Je dois rejoindre le 721ieme bataillon, sous le commandement du lieutenant Endov. Je ne sais pas a quoi m’attendre, j’espère juste que je ne vais pas directement atterrir en première ligne. Bon je dois continuer mon trajet là, si je ne veux pas déjà être en retard.

Le 6 juillet au soir,

Je suis arrive au bataillon il y a environs une heure, le moral du bataillon est bonne a ce qui parais. Personnellement je ne suis pas au top, je viens d’arriver dans un bataillon qui a décidé de défendre un territoire conquis pas les russes il y a un mois environs. Du coup je me trouve en première ligne, prêt a être tue a la première attaque française.
J’ai parle avec certaines personnes, j’ai entendu que mon chef est un alcoolique, le lieutenant Endov, Fahrim Endov est un alcoolique qui passe plus de temps dans les tavernes que près de ses hommes. Je sens que je ne vais pas bien dormir ce soir.

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[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

Le 7 juillet

Je viens de tirer mes premiers coups de fusil, j’ai visé un bataillon français, un ancien dans le bataillon dit qu’ils comptent environs une dizaine de morts et un peu moins de blesses. Je ne sais même pas si mon coup a touche un français. Aurais-je tué aujourd’hui la première personne de ma vie? Pour le moment je survis, le bataillon n’a pas encore encaissé de salve ennemi. Par contre la compagnie de l’adjudant au lieutenant Endov s’est prise plein de salves, il se serait pris 4 à 5 salves. Ayant 30-40 morts et un peu moins de blessés. Les rumeurs vont vite sur le front.

Le moral est meilleur que hier, apparemment le lieutenant Endov a pris la bonne décision. Les troupes gardent le moral, Endov doit savoir ce qu’il fait. Le fait de voir la confiance des troupes en son chef me redonne un peu de moral. J’ai entendu que le lieutenant avait avec son 722iéme bataillon une petite 10aine de victoires pour 2 défaites, apparemment je ne suis pas tombé si mal que ca. J’espère que cette série de victoires va continuer et qu’on ne va pas trop se faire attaquer.

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[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

721ieme bataillon

Maman,

La première semaine est fini, âpres tout on y est pas si mal que ca a l’armée. Peut-être un jour je saurais y faire carrière pour que savez être fier de moi. Ne t’en fais pas je prie tous les jours dieu pour que vous n’ayez pas trop de problèmes.

Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit mais on ma affecté au bataillon au Lieutenant Endov, un homme compétent qui ne perds jamais une bataille. Tu peux être confiant, je ne vais pas mourir d’aussi tôt.
Je ne sais pas chez toi mais ici il fait très beau pour le temps de l’année, je me rappelle il y a quelques années ou nous étions encore tous au tour du feu. Ici il fait encore assez chaud pour ne pas devoir allumer un feu.

Comme tu l’entends tout va bien avec moi et je suis heureux d’être ici. J’espère que vous ne vous faites pas trop de soucis pour moi. Puis j’espère aussi que tout va bien chez vous.

Beaucoup d’amour,
Ton fils.

[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

Le 9 juillet

Dans quel pétrin est on arrive maintenant, on ne peut pas allumer de feux et il n’a jamais fait aussi froid en ce temps de l’an. Je commence sérieusement a douter au capacité de notre lieutenant. C’est un officier comme les autres, il s’en fout de ses hommes. 10 morts n’est rien pour lui vu qu’il sait en redemander aux camps d’entrainement. Il serait prêt a tous nous envoyer a la mort pour gagner un peu de crainte parmi les ennemis. A ce que j’entends les hommes au tour de moi on tient déjà un peu plus d’une semaine en première ligne, tout en repliant comme dis dans les communiques de l’état major aux soldats.

Ces communiques ne sont pas toujours vrai, parfois ils envoient des mensonges aux soldats pour qu’ils gardent le moral, mais crois moi, d’où je suis-je vois plus qu’assez pour savoir juger de ces communiques.

J’ai commence à décompter jusqu'à la date ou je peux rentrer a la maison, encore 51 semaines. Si je tiens debout jusqu'à cette date.
J’ai entendu que seul 15% y arrivent, 25 % reviennent plus tôt a la maison du a une blessure de guerre, tel la perte d’une jambe. Je ne crois pas devoir t’expliquer ce qui se passe avec les autres.

Je t’aime,
Ton fils.
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[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

Le 10 juillet,

Les combats font rage, les français avancent et les morts tombent au tour de moi, des amis des connaissances ou encore des hommes que j’avais déjà vu mais jamais parlé avec. Tous mort pour la cause Russe, mais le Tsar a-t-il le droit d’envoyer ses citoyens a la mort pour défendre un territoire.
Je perds mon moral en voyant tous ces morts, la plupart n’ayant même pas eu le temps de vivre assez longtemps pour passez les 20 ans.
Tu sais au plus que je réfléchis sur ce que je suis en train de faire au plus de dégout que j’ai de moi-même. J’ai sans doute déjà tué des hommes, et même si ils ne font pas partie de notre pays, de quel droit puis-je leur enlever la vie. Je sais que si je ne les tue pas ce sera moi qui meurs, mais ma vie vaut-elle plus que la leur. Pourquoi n’avais-je pas le courage de dire non, parce qu’ils me fusillent si je ne deviens pas soldat. Peut être aurait t’il était mieux ainsi.
Les nuits sont longues et ca me donne beaucoup de temps de réfléchir, parfois j’aimerais mieux ne plus penser.

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[vétéran Fahrim Endov (Mat. 722)]

15 juillet,

Le lieutenant Endov a reçu le commandement d’une unité de voltigeurs, vu que je sais écrire et que je ne dessine pas si mal (à ce qui parais) je peux le suivre. La compagnie est bien plus petite et le moral semble bon. J’ai vu quelques vieux dans la compagnie, ça me donne courage pour survivre.
Je pars en route vers la nouvelle compagnie, en route un adjudant à monsieur Endov va m’expliquer ce qu’est le boulot d’un voltigeur.

15 juillet au soir,

Je suis moins confiant d’un coup. Nous, les voltigeurs avons comme but d’harceler l’ennemi et de dessiner des plans des positions ennemis. Ce n’est pas un boulot qui se passe derrière les lignes amies. A ce qui parais plusieurs compagnies de voltigeurs se sont déjà sacrifie dans les lignes ennemi dans le passé rien que pour connaître l’emplacement des ennemis…
J’espère que le lieutenant sait ce qu’il fait.

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