Guilhem de Labastide arriva à la tombée de la nuit vers le lieu de ralliement que devaient rejoindre ses escadrons à l'Est de Paris. L'un des plus fidèles adjudant de son frère Joachim le fier Hussard Jean Sarrazin, l'attendait avec deux escadrons d'hussards... à pied, le manque de chevaux pour Leipzig se faisait sentir. Peu importe, faisons route sur Leipzig lança le sous-lieutenant, nous n'avons pas le temps de chercher des chevaux.
Arrivé en Saxe sur le théâtre des opérations, ils arrivèrent sur les "arrières français" le directeur de la prison française conseilla à Labastide d'habiller ses hommes en uniforme russe avec ceux des prisonniers et ceux jetés par les cosaques lors de bivouacs bien arrosés dans le secteur car plus personne ne savait ou se situait la ligne de front, les geoliers auraient vus plus souvent passer des russes et autres cosaques autour de leur prison que les français. Celui ci expliqua au sous lieutenant qu'il fut stupéfait d'observer les cosaques faire des dessins en observant les geôles vides françaises. Ces infâmes pestiférés auraient donc le goût pour l'art?
Qu'à cela ne tienne, première chose s'avancer au centre des hostilités, et surtout...trouver rapidement des uniformes français sur les cadavres en pagaille avant de se faire repérer par les verts.