Les chroniques de Novgorod
Publié : Ven Sep 02, 2016 2:11 pm
Le bataillon de Novgorod commença sa carrière dans les armées cosaques. Tradition familiale oblige. Un fils de cosaques se doit d'être cosaque. Mais le bataillon gagna en expérience surtout suite à de sévères raclées. Par deux fois il fallut reformer entièrement tout le bataillon tant les pertes étaient sévères. C'est ainsi chez les cosaques, la gloire se mérite. Et pour l'instant le bataillon ne méritait même pas... de se voir remettre des chevals. Oui je sais on dit chevaux mais un cosaque ça parle comme ça veut.
Après plusieurs semaines de marches harrassantes, de privations et d'escarmouches, le bataillon tomba par surprise sur des français en repli et captura deux drapeaux. Ce n'était pas encore une action d'éclat mais le bataillon devenait une vraie force de combat. Et c'est ainsi que commencèrent les chroniques de Novgorod.
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Le 18 août alors que j'étais en patrouille au moulin Tulsea nous sommes tombés sur une avant garde française.
Le moulin avait été pris presque sans combats après la volée de bois - et les volées de plomb - que les français avaient pris en huits jours de poursuite. Je préparais donc mes 400 hommes qui changerent les pierres a fusils, verifierent la poudre, et burent pratiquement toute leur vodka. Personne n'était sur d'être la le lendemain et personne ne voulait laisser sa part aux autres tiens!
mes troupes étant prêtes le lendemain je décidais d'envoyer mes deux companies (tout mon bataillon) a l'assaut.
La première compagnie attaqua sans plus tarder. L'ennemi avait des uniformes dépareillés, pas de baïonnettes, -voir pour certains pas de fusils- et avait l'air de sortir d'une marche forcée. Une milice un peu usée en somme. Elle ne resista que très peu.
Malgré tout l'ennemi ne s'effondra pas complètement.
Enhardi par cette demi-victoire mon autre compagnie attaqua a son tour mais l'ennemi était cette fois ci une milice qui aurait presque pu passer pour une infanterie de ligne. Les hommes se tenaient en belles rangées compactes et resisterent fort bien.
cette désagréable surprise m'obligea a hurler sur mes hommes pour leur donner courage (et leur botter un peu le cul aussi). Leur laissant six heures de repos - très relatif au contact de l'ennemi - je leur ordonnais une nouvelle attaque au matin.
Ma premiere compagnie hurla et se jeta a nouveau sur l'ennemi vacillant qui rompit la ligne et fuya en pleine déroute.
galvanisée par mon discours glorieux ma deuxième compagnie se jeta par trois fois sur la seconde unité ennemie qui cette fois ci céda peu a peu sous la pression.
L'ennemi tenait a peine la ligne tant ses morts étaient nombreux mais il refusa de flancher.
J'ordonnais alors a ma première compagnie qui flanquait a présent les français de me fusiller tout ca avant qu'ils ne se reforment. La salves fit des degats ravageurs et la ligne française céda dans toute sa longueur.
cette fois ci l'ennemi laissa sur place armes et bagages et rompit le combat.
Mon bataillon se replia en bon ordre après deux victoires.
Mes hommes compterent environ
150 morts français sur le champ de bataille et environs 70 blessés furent évacués par les français.
Nos pertes etaient au total de 28 morts et 20 blessés légers - même plein de plomb un cosaque blessé est un blessé léger -
Et cela me permet également de passer Lieutenant et d'obtenir une citation a l'ordre de St-Georges pour fait d'armes !
Maintenant il allait falloir défendre le moulin. Et le garder!
Après plusieurs semaines de marches harrassantes, de privations et d'escarmouches, le bataillon tomba par surprise sur des français en repli et captura deux drapeaux. Ce n'était pas encore une action d'éclat mais le bataillon devenait une vraie force de combat. Et c'est ainsi que commencèrent les chroniques de Novgorod.
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Le 18 août alors que j'étais en patrouille au moulin Tulsea nous sommes tombés sur une avant garde française.
Le moulin avait été pris presque sans combats après la volée de bois - et les volées de plomb - que les français avaient pris en huits jours de poursuite. Je préparais donc mes 400 hommes qui changerent les pierres a fusils, verifierent la poudre, et burent pratiquement toute leur vodka. Personne n'était sur d'être la le lendemain et personne ne voulait laisser sa part aux autres tiens!
mes troupes étant prêtes le lendemain je décidais d'envoyer mes deux companies (tout mon bataillon) a l'assaut.
La première compagnie attaqua sans plus tarder. L'ennemi avait des uniformes dépareillés, pas de baïonnettes, -voir pour certains pas de fusils- et avait l'air de sortir d'une marche forcée. Une milice un peu usée en somme. Elle ne resista que très peu.
Malgré tout l'ennemi ne s'effondra pas complètement.
Enhardi par cette demi-victoire mon autre compagnie attaqua a son tour mais l'ennemi était cette fois ci une milice qui aurait presque pu passer pour une infanterie de ligne. Les hommes se tenaient en belles rangées compactes et resisterent fort bien.
cette désagréable surprise m'obligea a hurler sur mes hommes pour leur donner courage (et leur botter un peu le cul aussi). Leur laissant six heures de repos - très relatif au contact de l'ennemi - je leur ordonnais une nouvelle attaque au matin.
Ma premiere compagnie hurla et se jeta a nouveau sur l'ennemi vacillant qui rompit la ligne et fuya en pleine déroute.
galvanisée par mon discours glorieux ma deuxième compagnie se jeta par trois fois sur la seconde unité ennemie qui cette fois ci céda peu a peu sous la pression.
L'ennemi tenait a peine la ligne tant ses morts étaient nombreux mais il refusa de flancher.
J'ordonnais alors a ma première compagnie qui flanquait a présent les français de me fusiller tout ca avant qu'ils ne se reforment. La salves fit des degats ravageurs et la ligne française céda dans toute sa longueur.
cette fois ci l'ennemi laissa sur place armes et bagages et rompit le combat.
Mon bataillon se replia en bon ordre après deux victoires.
Mes hommes compterent environ
150 morts français sur le champ de bataille et environs 70 blessés furent évacués par les français.
Nos pertes etaient au total de 28 morts et 20 blessés légers - même plein de plomb un cosaque blessé est un blessé léger -
Et cela me permet également de passer Lieutenant et d'obtenir une citation a l'ordre de St-Georges pour fait d'armes !
Maintenant il allait falloir défendre le moulin. Et le garder!