kalfenracktelpffsh 2/2Le reste de la nuit c'est plutôt bien passé si on met de côté le -12°C et les trentes centimètres de neige.
Le soleil se lève finalement sur une armée de bonhomme de neige, tous bien serrés les un contre les autres. Les renforts sont arrivés. Ça, c'est bien.
Mais maintenant que tout le monde s'est intercallé dans les intervalles, plus personne ne peut plus se déployer. Et ça c'est mauvais. Parce que maintenant les balles perdues qui ne frappent pas la première ligne finissent dans la deuxième juste derrière...
Et la un chef de section pète un câble, se lève au milieu des lignes et hurle :
Surpris par ce gueulard de bon matin, tous les régiments se realignent en moins de 2h. Bel exploit d'avoir fait manoeuvrer tout le monde pour un simple sergent.
Ca à quand meme de la gueule. On se fait tirer comme des lapins mais au moins ça ressemble de nouveau à une armée !
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Quelques heures et 500 morts plus tard, les officiers se sont enfin trouvés dans cette pagaille. Et la décision est sans appel. Soit on se replie. Soit on avance. Riposter aux tirs ne sert à rien. Pour un français tué ça nous coûte quatre russes en retour.
Et bizarrement bien que l'ordre soit une
charge généraleà la baïonnette contre des positions retranchées, personne ne proteste. Parce que tout le monde en a assez de prendre du plomb, d'avoir froid, et en plus on va manquer d'alcool.
Rappelé d'urgence en tête de colonne, Ivan de Novgorod se fraie un chemin sous les tirs ennemis
Vous avez été attaqué par Tic Tac Boum (mat 50791)Et s'ouvre une voie à la baïonnette depuis les bois jusqu'à la zone de combat
Vous avez chargé Jean-Gérard Lacuée (mat 42224) : 36 morts et 10 blessés
Vous avez engagé Jean-Gérard Lacuée (mat 42224) : 36 morts et 4 blessés
Vous avez anéanti la compagnie de Jean-Gérard Lacuée (mat 42224)L'assaut qui s'en suivra ne peut pas être décrit pour ménager les âmes sensibles.
Comment décrire cette pluie de tripes de conscrits de l'EMR qui arrose les vétérans, ces corps à corps dans les bâtiments où on s'embroche les uns un les autres pour une maison, pour une pièce, pour conquérir l'autre côté d'une table, pour voler un litre de vodka à un ami mort dans la neige...
Comment expliquer que des hommes valeureux dans chaque camp se fusillent à bout portant dans les ruelles, faisant des barricades de corps congelés là ou ils tombent en pile par paquets de cinquante. Non vraiment, dire qu'il y avait des cadavres partout c'est vraiment pas possible.
On va donc résumer ça en quelques images officielles à la place de trop de détails.
Un premier passage en force lance l'assaut général : Officier russe signalant qu'il vient de conquérir la cuisine de la troisième maison : ----------------------------------------
Vous avez engagé Jean-Pierre ARBOD (mat 52869) : 26 morts et 12 blessés
Vous avez engagé Jean-Pierre ARBOD (mat 52869) : 9 morts et 3 blessés
Vous avez anéanti la compagnie de Jean-Pierre ARBOD (mat 52869)au bowling on appelle ça un Spare de dégommer toutes les quilles en deux coups, oui oui y a pile les 50 voltigeurs !----------------------------------------
Rapidement repoussées, d'autres troupes montent à l'assaut au cri de "une place pour moi près du poêle à bois !"Vous avez anéanti la compagnie de Pillar Of Autumn (mat 50264)Compagnie russe après avoir couru 100 mètres à découvert : Même les cavaliers des deux camps, pourtant habitués aux grandes manœuvres en terrains ouverts, viennent s'etriper sous les fenêtres de la ville !
À une missive envoyée à mes propres cavaliers un coursier revient avec un papier à entête de l'HEM :
Cette compagnie a été anéantie par Jean-Charles (mat 47287)Mais finalement, un énorme renfort de cavalerie lourde française douche les ambitions russes. Face à 4 rangs de soldats russe retranchés et près de
dix compagnies de cuirassiers, il est devenu illusoire d'espérer emporter la ville.
Peu de temps après, la ville est abandonnée à l'ennemi et peu de russes purent en ressortir entiers.
Mon bataillon tout aussi décimé que les autres ne passera pas à travers les gouttes. Trois compagnies sur quatre réduites en quelques heures à moins du quart des effectifs habituels...
Français ! Soyez en sûr ! Nous reviendrons !