Guerre et Sentiments

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Guerre et Sentiments

Message par dada » Dim Sep 25, 2016 8:13 pm

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Cette 1er série de messages est le report d'un RP en messages privés entre Darya et moi. Ce RP se poursuivra ensuite.

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Le fortin ennemi venait d'être détruit, le général était d'une humeur exceptionnelle, comme il n'en avait pas ressenti depuis bien longtemps. Organise une grande fête pour tous les officiers ayant participé de prêt ou de loin à cette belle victoire.

dada à de nombreux officiers russes :
Non doudiou ca se fête ça ! Ce doit être le 4ème fortin dont je participe à la destruction, c'est rare comme évènement.

dada fait venir un convoi de chariot plein de vodka et multiples eaux de vie de 20 ans d'âge ou plus (empruntées discrètement dans la cave d'abondance de Nikolaïkov).

TOURNÉE GÉNÉRALE A TOUS VOS HOMMES QUI ONT PROTÉGÉ LES SAPEURS ET CANONS SANS FAILLIR ! A LA SANTÉ DU TSAR ET DE LA TSARINE !

bois cul sec une choppe de mirabelle 1793

ET MAINTENANT ON LEUR SAUTE DANS LA BOUCHE ET ON LEUR PIÉTINE LA LANGUE ! EEEN AVAAANT !


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Darya :
*rit du discours de Dada et picole sans bouder son plaisir*


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Cette fête mémorable laissa une trace de fierté et de pointes plantées dans toutes les têtes des Russes.

Dada n'avait que rarement croisé Darya même si il connaissait sa réputation d'officier depuis longtemps. A l'occasion de cette fête il découvre la fraîcheur de son rire et prend conscience de sa beauté, ainsi que sa finesse d'esprit malgré la griserie.

Dés le lendemain le général décide de postuler au Génie du Tsar pour tenter de se rapprocher d'elle. Envoi une missive au commandant du génie et à son second (donc Darya ...)


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Bonjour Commandant,

Ayant toujours aimé sapé des ponts ou des fortins et étant secrètement amoureux du Major Darya, j'aimerais rejoindre votre régiment pour mes vieux jours.

Mes miliciens et cavaliers viennent de passer indépendants et sont en 1ère ligne pour retourner à la tente des indépendants et pouvoir ressortir mon canon peu expérimenté.

Aussi j'aimerais savoir si ma candidature vous intéresse, au complet (1 sapeur, 1 canon de 4, 2 infanteries).

Cela serait pour moi l'occasion d'un renouveau au sein de l'armée de notre Sainte Russie. J'ai conscience du côté ingrat de la tâche de sapeur.

Vous devrez m'instruire sur les particularités du métier de constructeur (fortin, limite pour les ponts ...)

Dans l'espoir de votre accord,

dada

ps : Au flûte j'ai mis le Major Darya en copie, je suis grillé ^^


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Darya répond en tant que second du régiment :

Ce serait un honneur Général Dada, je n'attends même pas que Le chef vous réponde -parce qu'il dort toute la journée et qu'il dira oui de toute façon- pour vous dire un grand "Oui".

La bisette,
Darya


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bonjour Major Darya,

c'est entendu, j’attends que mon canon soit sortit et je postule.

La bisette c'est une invitation ? Votre cœur est-il déjà prit, ou accepteriez-vous de me faire l'honneur d'être ma cavalière au prochain bal des officiers ? J'espère que notre légère différence d'âge ne vous effraiera pas.

Dans l'attente fébrile d'une réponse,

dada

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Général Dada,

Je viens d'accepter l'intégration de vos compagnies. Je suis ravie de votre arrivée au Génie du Tsar et j'accepte également votre invitation au prochain bal des officiers, ce qu'on appelle "faire d'une pierre deux coups".
La bisette je la fais à ceux que j'apprécie -toutes les coutumes françaises ne sont pas à jeter- mais j'adore danser et je me doute que vous également.
Depuis la mort de mon mari, le fils de Vitali, je n'ai plus eu cette chance de pouvoir valser et la différence d'âge ne m'importe pas.

Cependant, ne pensez-vous pas que Lulu sera jalouse ?

Darya

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Chère Darya,

Pour la Grosse Lulu, c'est pour motiver les hommes, si vous l'aviez déjà rencontré vous comprendriez mon manque d’attrait. La petite vertu n'est pas mon style, mais le verbiage et la harangue des troupes oui.

Adorer danser n'est peut-être pas le mot juste car je suis un peu pataud, mais avec vous ce sera un grand plaisir, je vais réviser mes bases. Mais peut-être accepteriez-vous de me faire redécouvrir ce plaisir.

J'ignorais pour votre mari, toute mes condoléances sans doute tardives. J'ai également perdu mon épouse à l'accouchement de ma petite dernière, ma tigresse Katina "la rose blanche" dont malheureusement je n'ai plus de nouvelle depuis quelques mois, pas plus que ses 2 frères Dokhturov et Didier Super depuis bien plus longtemps, ils semblent tous avoir été victimes de cette terrible guerre.

J'espère les retrouver un jour, il est vrai que les missives ont du mal à transiter de front en front ces derniers temps.

Et bien la bisette alors,

dada


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Cher Dada,

Merci pour vos condoléances, mais en effet la disparition de mon mari est bien lointaine désormais, avant même que son père ne décida de repartir au pays se spécialiser dans l'élevage intensif de chèvres.

J'ai bien connu votre fille Katina, qui était seconde de l'EMR quand j'y suis arrivée. Vitali en était le commandant à l'époque. Outre que je l'appréciais énormément en tant que camarade, elle a été celle qui m'a appris tout ce que je sais, tandis que le vieux cosaque nous apprenait la bravoure... car cela s'apprend, j'étais assez timorée à l'époque.

Ensuite, quand j'ai rejoint le Kazak Voïsko, j'ai combattu aux côtés de votre fils, éminemment sympathique et valeureux.
Finalement, c'est vous que je connais le moins, sauf de réputation, qui est grande... vous êtes assez impressionnant il faut l'avouer.
Pas connu Didier Super, qui a un nom magnifique.

Pour la danse, cela devrait bien se passer, je suis très confiante et compte vous mettre à l'aise que vous ne vous sauviez pas tout de suite : pour une fois que j'ai un partenaire !

La bisette,
Darya


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Ma chère Darya,

Il est vrai que les cosaques ont un goût prononcé pour les chèvres, je n'ai jamais compris pourquoi. (hrp/rigole en écrivant cela/hrp)

Alors si vous avez connu Katina ma tigresse et qu'elle vous a formé, vous devez être une redoutable combattante !

Qu'elle ai été votre proche camarade, puis Dokhturov, alors que je ne les voyais plus me touche profondément. Pourrez-vous me raconter les derniers temps passés à leurs côtés quand nous nous rencontrerons ? Je pourrais également vous raconter quelques histoires ou anecdotes sur eux.

Mon plus grand fou-rire a été quand Didier mon aîné a chargé et capturé ses propres voltigeurs avec ses propres cuirassiers ! Il ne s'en était pas venté le coquin, mais un père fini toujours par tout découvrir.

Ils me manquent grandement et j'espère qu'il ne leur est pas arrivé grand malheur, je garderais espoir aussi longtemps que besoin.

Et pour la bravoure, elle coule naturellement dans les veines de notre famille, vous avez du le constater avec mes enfants, car mon père inconnu en était un de Cosaque justement, ma défunte mère n'a jamais voulu me dire qui il était mais quand j'y pense peut-être aurais-je du poser la question à ce vieux bouc de Vitali, ou à son père ...

La bravoure est une valeur essentielle pour un officier, heureux que Vitali vous l'ai transmis, elle est le reflet de l'image qu'un officier donne de lui-même, à ses compatriotes comme à ses ennemis. Certains de nos ennemis sont moqués dans nos rangs car ils se cachent, quelle que soit leur efficacité.

Pour ma réputation ne faîtes pas attention, c'est sans doute cette fameuse bravoure, mais aussi mon côté sanguinaire et optimiseur qui l'a construite, je n'aime pas que mes hommes ne fassent pas leur maximum.

Je suis surpris de vous impressionner, je ne suis qu'un homme comme un autre, un peu durci par les années de guerre il est vrai. Et sachez que je le suis tout autant, pour d'autres raisons que j'espère réussir à vous exprimer ultérieurement.

Des médailles l'on m'en a décerné bien trop et elles sont bien lourdes à porter, des officiers plus discrets mais tout aussi indispensables les auraient autant mérité.

Finalement la seule dont je suis fier est celle décernée par nos ennemis, il parait que je les terrorisais à une époque (C'est moins vrai aujourd'hui, mon efficacité baisse avec les années).

Puis-je avoir l'honneur de vous rendre visite demain soir afin de prendre mon premier cours de danse ?

La bisette,

dada


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Cher Dada,

Mes sapeurs ayant rencontré des difficultés dans la forêt ce jour, je ne vous réponds que maintenant. Ils sont parfois comme une poule qui aurait trouvé un couteau et je me dois de les guider vers le bon arbre (oui, je sais, cela interroge sur leurs capacités).

Tout a été résolu ce soir, et, même s'il est tard, je vous attendrais toute la soirée pour cette première leçon de danse. Mon bivouac n'est pas très éloigné du vôtre, vous entendrez sans doute la Balalaïka de Bekir, mon fidèle aide de camp, pour vous guider.

Je serais ravie de parler avec vous de vos enfants. Comme vous j'espère que nous les reverrons prochainement.

Comme il se doit, j'ai aussi ouvert une très bonne bouteille de vodka, empruntée à titre définitif dans la cave itinérante de Moleskine. C'est LE grand spécialiste de ce breuvage dans notre armée et également mon plus vieil ami... mis à part mon cousin Even que je connais depuis l'enfance.

Le temps que je change de tenue pour en mettre une plus propice à la danse, vous aurez reçu cette lettre. Piotr mon coursier est très rapide.

A très bientôt,

Darya


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attend depuis quelques heures en uniforme de cérémonie, faisant des aller et retour impatient dans son bivouac, très fébrile.

Reçoit la dernière missive de Dame Darya tardivement, met 3 secondes à monter sur son destrier et file à brides abattues comme un adolescent rejoignant son premier amour, à 2 vesdres, retrouver Dame Darya dans son bivouac dans la forêt. Se présente au garde du bivouac.


"Bonjour, je suis le général dada pour Dame Darya, elle doit me donner un cours de danse. Merci de m'annoncer, j'attendrais à l'entrée le temps qu'il faudra".

les yeux du garde s'écarquillent, il file à l'intérieur, fébrile à son tour

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*Darya avait fait évacuer la plus grande tente et le pauvre Piotr s'était retrouvé à balayer la terre battue pour tenter de donner au sol l'aspect d'un parquet de bal... autant dire que la tâche était difficile.

Bekir accordait sa balalaïka et discutait avec Darya des morceaux qu'il jouerait ce soir-là, il semblait bouder mais ce n'était que sa mine la plus réjouie. Il aimait prendre le temps de jouer et cela même quand la guerre faisait rage plus au Sud à Braïlia.

Soudainement le garde surgit sous la tente essoufflé, il avait dû ne faire qu'une dizaine de mètres pourtant.*


- "Merci Vassili, je vais chercher moi-même le général."

*Elle traversa la tente d'un pas déjà dansant, toute contente d'avoir trouvé un partenaire. Les rumeurs disait que la Lulu était restée sur Campina. Malgré ce qu'en disait le général, Darya se méfiait de cette égérie dadaesque.
Pour l'occasion, elle avait ressorti de sa malle, une longue robe simple, d'un joli velours pourpre... complètement passée de mode si elle était allée au bal à Moscou ou St Petersburg, mais sur le front, dans une clairière où l'on entendait au loin les tirs des canons, elle lui allait à ravir.


les mains tendues vers lui, la russe s'avança vers le général multi-médaillé

"Quel plaisir mon Général, contente que vous ayez pu venir alors que je vous ai confirmé si tard. Venez donc sur la piste de danse... mais attendez, désirez-vous un godet de vodka avant de commencer la leçon ?"


La jeune femme s'était avancée sous la tente après avoir réquisitionné le bras de l'officier, elle se retourna vers lui, attendant sa réponse
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Re: Guerre et Sentiments

Message par dada » Sam Oct 08, 2016 7:55 pm

Pas très à l'aise, avance à l'intérieur de la tente de Darya. Si il y avait eu un tapis il se serait surement pris les pieds dedans, mais le sol était suffisamment propre et de niveau pour éviter un malheureux accident.

Entre dans la tente, voit du coin de l'oeil un homme avec une Balalaïka se rappelant ce qui attend ses pieds, ses neurones et ses oreilles, et écarquille les yeux comme une chouette hulotte en voyant Darya si ravissante, se met à bafouiller, à béguailler


"Toutout le pplaisir est ppour moi Dame DDarya, cette rove vous ba à ravir, elle mme rapppelle la mmode de ma jjeunesse ...Heu non ce n'est pas cce qque je voulais ddire enfin bon vvous le pprenderez pas mal j'espère, vvous êtes vvraiment très bbelle vous savez, on pperd l'hatibude au ffront ... apppelez moi donc dada si cca ne vous dédérange pas, avec les années les titrtes m'écrochrent les zo-zoreilles.

Pour un petit ggodet de vvvvokda ma foi je ne ddis pas non, il m'aidera sans ddoute à me ddétendre un peu ..."


A conscience de sa maladresse verbale sans pouvoir la contrôler, les yeux brillants et un grand sourire niais
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