Franck Tuihart

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Franck Tuihart

Message par vétéran Timéon Tidus » Mar Oct 02, 2007 7:25 pm

Franck était un meurtrier... enfaite il était même un tueur, un tueur à gage, payé pour apporter la mort au autres, pour être clair: il était soldat. Mais Franck ne faisait pas qu'apporter la mort à ses ennemis mais aussi à ses amis pour de l'argent, car Franck n'était pas que soldat mais aussi officier.
Mais en ce moment Franck n'était rien de tout cela: il était perdu.

Franck Tuihart était chef de la 2ème compagnie de ligne du 145 ème bataillon du II ème corps d'armée de l'Armée française.: 200 hommes en arme, des durs à cuire, vétérans de nombreux combats. Mai maintenant ils étaient plus qu'une vingtaine de silhouette dans le noir derrière Franck, couvert de boue, en haillon, mais fusil à la main et la détermination gravé sur les visages.

La nuit tombait et ils n'avaient toujours pas trouvé d'abris alors qu'ils n'auraient même pas dut être là: ils se trouvaient en plein milieu du territoire russe en plein milieu de la campagne de russie, à quelques kilomètre de leur propre camps...


(hrp: la suite arrive j'ai pas le temps ce soir)
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Message par vétéran Timéon Tidus » Mer Oct 03, 2007 6:53 pm

Franck secoua la tête pour oublier ses pensées morbides et se reconcentra sur ce qui l'entourait.
Franck et ses hommes se trouvaient à la lisière d'un petit bois à quelques mètres d'un champs carbonisé sous les fourrè à l'affut du moindre bruit. Il faisait nuit noir et ils avaient du mal à voir plus loin que quelques mètres et se reposaient entièrement sur le son. Les nuages de pluie masquaient la lune et il pleuvait régulièrement des averses soutenues qui les avaient trempé jusqu'à l'os. La crasse qu'était devenue le sol produisait des bruit de succion à chacun de leur pas et Franck redoutait que ce bruit énervant qui lu apparaissait si bruyant puisse causer leur découverte. Soudain le feuillage à coté de Franck tressaillit et Franck se saisit rapidement de son sabre , mais il reconnus instantanément la silhouette de son meilleur éclaireur, le soldat Pierre Cress, surnommé l'oeil. L'oeil se faufila entre les branchages et vint se poster à coté de Franck pour lui faire son rapport.


"Les alentours ont l'air sûr, aucun russe à plus de un kilomètre à la ronde je dirais, mais on est jamais sûr. chuchota l'oeil

-Un abris dans les environs? lui demanda Franck

-Une ferme en ruine à 500 mètre au nord ouest je n'ai pas eu le temps de l'inspecter, mais elle à l'air in habité.

-Bien ça sera toujours mieux que de se geler à mort ici. Franck fit signe au survivant de sa compagnie de se remettre en formation de marche, ordre qui fut suivit de soupir et juron.

"On rejoint un abris à 500 m les gars encore un effort et on y est. L'oeil on te suit, évitez de faire trop de bruit on est jamais trop prudent. A ces mots les visages des soldats reprirent quelques couleurs surtout à la mention d'un abris, tout abris aussi loin qu'il était, état mieux que d'attendre ici dans le froid, à geler en attendant que l'eau de pluie sorte de vos guêtres.
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Message par vétéran Timéon Tidus » Ven Oct 05, 2007 8:29 pm

Kristoph Zabreazki s'arrêta et essuya l'eau de pluie qui lui rentrait dans les yeux et qui le gênait pour voir dans la nuit. Les hommes derrière Zabreazki, qui se mouvaient comme lui sans aucun bruit, s'arrêtèrent immédiatement et se mirent en position d'observation.

Kristoph profita de cette pause involontaire pour sortir sa carte et vérifier si il se trouvait bien là où il voulait être. Parfait, la proie se dirigeait dans le sens inverse du front.
Zabreazki rangea rapidement la carte pour ne pas la tremper, l'obtenir avait couté assez de vie pour ne pas la gâcher. Il fit signe à ses soldats, la 45ème compagnie de voltigeur du III ème Corps d'Armée spécialisé dans l'infiltration et la traque, de le suivre.
Kristoph était fier de ses hommes qu'il avait entrainé durement pour arriver à une maitrise parfaite de leur environnement.

Ils étaient les meilleurs et dans quelques temps ils auraient une nouvelle victoire à ce raconter au coin du feu: l'annihilation d'une compagnie française en déroute perdu derrière les lignes russe, Zabreazki pensait déjà à la mort de ses mangeur de grenouille avec impatience....
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Message par vétéran Timéon Tidus » Sam Oct 06, 2007 4:39 pm

Franck faillit s'étaler par terre en entrant dans la ferme en ruine en trébuchant sur une poutre calciner. Il murmura un juron et se rattrapa. L'oeil entra derrière lui sans aucun bruit et disparu dans l'ombre. Le reste des survivants entra péniblement et alla s'assoir sur les tas de pierre sec. Franck inspecta la pièce où ils se trouvaient: quelques poutre gisaient au sol mais le gros du toit était intact, manifestement les gens qui avait voulus mettre le feu à cette ferme s'y était mal pris. A par les flaques sous les trous dans le plafond la pièce était sèche: un bon abris pour la nuit.
L'oeil réapparu et et fit signe que la ferme était sûr. Franck se retourna vers ses hommes et leur dit:


"On reste ici pour la nuit les gars. Faites moi un feu et regardons ce qui nous reste en provision."

Immédiatement les soldats s'affairèrent avec leurs sacs mettant en commun les provisions et deux soldats entassèrent du bois pour faire un feu. Queslques minutes plus tard le feu crépitait et tout les soldats c'étaient réunis autour de celui ci pour se réchauffer. Franck Détacha sa ceinture avec son sabre au fourreau et la posa à coté des fusils adossés à un mur, mais garda son pistolet car Franck était quelqu'un de très prudent.
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Message par vétéran Timéon Tidus » Sam Oct 06, 2007 5:00 pm

Zabreazki était penché au dessus d'une marque de pas dans la boue. In n'y avait aucun doute, cette marque était celle d'un soldat français. Kristoph grimaça en longeant les contour grossier des marques de la botte, bientôt il aurait la tête de ce mangeur de grenouille au bout de son sabre. Duovos, son adjudant se posta derrière lui et souffla:

"D'ici demain soir nous les auront rattraper."

- Je veux les voir mort Duovos, je veux les voir morts demain soir au plus tard. répondit Zabreazki et se releva en épaulant son fusil. La chasse continuait et Kristophe n'allait pas lâcher sa proie si facilement même si la pluie commençait à effacer les traces de pas des français.
La petite troupe repartit en courant à travers la forêt sans bruit, des ombres entre les arbres.
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Message par vétéran Timéon Tidus » Ven Oct 12, 2007 4:22 pm

Au même moment dans le camps français à quelques kilomètres de là.


Le colonel Heras entra dans la grange abandonné qui était devenue l'enfer sur terre depuis que les français l'avaient occupé: soit un hôpital de campagne. L'odeur du sang et de la mort était suspendue sur toute l'horrible scène qui avait lieu devant lui. Des dizaines et des dizaines de couchettes improvisé toutes occupés par un ou plusieurs soldats plus ou moins blésées criant ou gémissant à différent degrés.
Heras Passa le plus rapidement possible entre les amas de corps brisés mais ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil à chacun d'entre eux. Le malaise dans son coeur ne cessait d'augmenter à la vue de toute ces vies brisés. Là gisait un hommes sans bras qui gémissait sans arrêt alors que les bandages insalubre se teintaient de rouge, ici un homme défigurer avait cesser de bouger après une série de spasme violant, surement la mort l'avait emporté et Heras pensa secrètement que cela valait mieux pour lui vue son état. Un homme au visage blanc comme neige avec un bras en lambeau, perdant du sang qui allait tremper la couverture d'un corps qui ne pouvait plus refermer de vie vue l'état du crâne dépassant sous la couverture , attendait qu'un médecin la prenne en charge pour l'opération. Heras fut obligé de passer à coté du coin des opérations et mal grès son habitude de la guerre sur le champs de bataille il faillit vomir à la vue de la boucherie innommable qui était perpétrer en ces lieux. L'homme opéré criait sans interruption alors qu'un médecin couvert de sang lui coupait la jambe à la scie.

Heras trouva enfin l'homme qu'il cherchait, celui chez qui on l'avait envoyé: le médecin en chef de cette "hôpital" , le docteur Paban. Heras s'approcha du docteur occupé à recouvrir plusieurs cadavre boursoufflé de linges qui avaient une fois blanc. Paban entendit Heras arriver et après un rapide coups d'oeil sur ses galons dit:


"Que puis-je faire pour vous colonel? Je n'ai pas beaucoup de temps, vous voyez que vous donnez beaucoup de travail...

-Hélas c'est la guerre mr. Je suis à la recherche d'un officier de la 2ème compagnie de ligne du 145 ème bataillon du II ème corps d'armée j'ai entendu dire que vous aviez des soldats de cette compagnie ici.

-Possible nous avons des hommes de toutes les compagnies par ici.

-Je cherche le Lieutenant Franck Tuihart...

-Aucune idée si il est ici ou si il est déjà mort. A la vitesse ou les soldats meurt ici et à la vitesse ou on nous amène de nouveau cas je n'ai pas le temps d'apprendre tout les noms par coeur, de plus que la majorité ont perdu leur plaquettes. Rien que hier j'ai enterré une douzaine de soldats dont je ne rappel même pas le nom ou le visage dont un qui ne se souvenait même pas de son nom tellement le plomb lui avait arraché de cervelle et vous pouvez être sur que ce soir j'en aurait enterré au moins deux fois plus avec toutes ces maladies qui trainent avec ce temps. Peut être que votre Tuihart est ici mais peut être pas, ça se trouve kje l'ai enterré hier... Il vous faudra attendre que lui vienne vous chercher où vous perdrez votre temps.

Sur ces mots Paban laissa Heras planté là les bottes souillé par le sang et pas plus avancé qu'avant. La tâche s'annonçaient ardus pour retrouver se fichue Tuihart.
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Message par vétéran Timéon Tidus » Mar Oct 16, 2007 8:15 pm

Franck massait ses jambes meurtris par les heures entières passées à la bataille puis à la fuite dans un territoire inconnus. Ses bottes lui avaient arraché la peau sur le coté de ses pieds et chaque mouvement lui faisait un mal d'enfer. Franck repensa à la terrible péripétie qui l'avait amené dans cette ferme abandonné.


La journée avait pourtant bien commencé, réveille au première lueur, branle bas le combat, chant de guerre et acclamations, et enfin l'enfer... La bataille avait eu lieu près d'une forêt à à peu près 5 km d'où ils se trouvaient d'après Franck. La pluie avait presque cesser pour laisser place au vent glaciale et à des nappes d'eau en suspension dans l'air. Les rangs russes et français c'étaient rencontré vers 12 h non loin de la lisière et salve sur salve les combats commencèrent. Comme à leur habitude ses hommes avaient frappé fort et vite sans subirent beaucoup de pertes en retour et avait réussis à prendre le coté droit russe et d'occuper la lisière. La bataille était une victoire éclatante jusqu'à l'arrivée de ses maudits russes depuis la forêt.
Franck s'en voulait encore de son immense erreur: d'avoir omis le danger potentiel de la forêt, trop concentré à organiser la mise en pièce des bataillon de volontaires russes mal encadré qui se lançait désespérément contre leur ligne. Finalement son erreur avait couté la vie de presque tout ses soldats, et le reste était réunis avec lui dans cette pièce insalubre, trempé et exténué.
Les russes étaient apparus juste derrière eux: plusieurs compagnies de voltigeurs, et une compagnie de hussard. Les premières minutes furent un carnage innommable. Les voltigeurs dispersèrent les lignes des deux compagnies de Franck par une série de salves dévastatrices et les hussards se taillèrent un chemin sanglant jusqu'à l'adjudant de Franck qui fut taillé en morceaux tendis qu'il tentait vainement de remettre de l'ordre dans la ligne de bataille pour faire face au nouvelle ennemies.
finalement Franck parvint à rassembler assez de soldats autour de lui pour contre attaquer et ils avaient ensemble encerclé les hussards qui ne s'attendait pas à une réaction aussi rapide. Ils tentèrent encore de sortir du piège mais au terme d'un corps à corps sanglant tout les cavaliers furent désarçonnés ou abattus. Franck couvert de sang avait ramassé le sabre du chef ennemis, un capitaine adjudant major, d'après les galons et le pointa en direction des voltigeurs. Ses hommes se jetèrent immédiatement en avant et Franck jeta rapidement un coup d'oeil au reste de la bataille avant de les suivre: la situation était très mauvaise ;l'autre flanc avait aussi subit les attaques de plusieurs compagnies de hussards et lanciers et se repliais, le centre avait reculé sous l'impulsion russe laissant Franck seul encerclé. Tant pis se, dit Franck, on s'occupe déjà de ses maudits voltigeurs.
La charge qui suivit fut un bain de sang. Plus de la moitié des hommes de Franck furent abattus par les voltigeurs à l'abri dans les sous bois tirant salve sur salve. Franck ne voyais plus rien entre la pluie qui avait recommencé de tomber, et la fumée de la poudre et les gerbes de sang qui teintait momentanément la bruine de rouge autour de lui, tout, autour de lui était un véritable enfer... Et puis vint le corps à corps. Le carnage dans les sous bois fut incroyable, les deux camps se livrant un combats sans merci, de troupes d'élite à troupe d'élite. Avant même de s'en avoir rendu compte Franck était déjà en plein milieu de l'effroyable spectacle et y jouai un rôle centrale. En plus d'occire russe après russe qui se présentait devant lui à coups de mouliné de sabre il criait des encouragement à ses hommes, sans toutefois être sur qu'il l'entendraient.
Finalement après je ne sait combien de temps à hacher en morceaux du russes Franck se retrouva avec quelques uns de ses hommes à plusieurs centaines de mètres dans la forêt. L'oeil son éclaireur fétiche lui cria que les russes avaient submergé nos lignes et que la bataille était fichue et qu'il fallait s'enfoncer dans la forêt si on voulais échapper au russes. Franck l'écouta sans réfléchir tellement sa confiance en son éclaireur était grande et ils partirent en courant dans la forêt.

Et maintenant ils étaient tous réunis autour de ce feu à attendre de pouvoir dormir...
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