Le face à face !

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Le face à face !

Message par vétéran Astore Cavallini » Ven Oct 26, 2007 12:08 pm

HRP/

La chronique qui va suivre est réservée aux personnages des joueurs, qui incarnent des officiers français membre des "Autumnois", ou des chefs de guerre cosaques mambre du "1er régiment de Cosaques".

Pourtant nous ne sommes pas complètement réacs... enfin les joueurs cosaques en tout cas... je ne me prononcerai pas pour les joueurs "autumnois"...:mrgreen:
Bref, si l'un de vous souhaite participer à la chronique qui va suivre, il lui faut au préalable en demander l'autorisation à NEY (Autumnois) et moi-même (cosaque). L'accord de l'un ET de l'autre est de rigueur.

Le style est libre :
- Récit
- Dialogues (entre PNJs et PJs par exemple)
- Echanges (entre Autumnois et cosaques, ou russes et français)
- Monologues
- etc...

Rien ne vous empêche en fin de post RP, d'ajouter une annotation HRP, afin d'expliquer ceci ou celà, ou de rigoler un peu, ou d'y mettre un petit clin d'oeil... à condition toutefois que vos écrits HRP ne soient pas plus importants que votre récit RP, il va sans dire.

Toutefois, Maître Yoda dirait aussi :
- Les smiley, tu dois proscrire.
- D'insultes envers un joueur, tu dois t'abstenir.
- De façon inopportune, tu ne dois pas intervenir.
- Ton chien, tu ne dois pas battre!

Et vous savez quoi? Je suis d'accord avec Maître Yoda... :humm:

Bonne lecture et à vos claviers...;)
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Message par vétéran Astore Cavallini » Ven Oct 26, 2007 12:09 pm

Printemps 1812 :


Répondant à l'appel du Tsar, les peuples cosaques en arme de toutes les Russies s'étaient portés vers l'ouest, vers les troupes bonapartistes qui sans relâche, marchaient sur Saint-Pétersbourg la belle, et Moscou la grande, sans que personne ne puisse les arrêter.

D'abord, marchant dans le flot ininterrompu des milices moujiks, les cosaques tentèrent de se regouper. Ils arrivaient du Dniepr, d'Oural, du Terek, de Sibérie, ou d'ailleurs encore... Ils parvinrent à se fédérer sous les murs du "Palais du Tsar", à l'est du pays. Ils étaient encore peu nombreux, mais déjà, ils devraient affronter un ennemi qu'ils apprendraient à connaître au fil du temps.

Les "Autumnois"...! Car c'était bien eux, qui majoritairement, menaçaient le palais impérial. Ils avaient forcé le passage, et s'engouffraient dans la brèche formée par des russes en pleine déroute. Les "Autumnois" menaçèrent alors le Tsar, Alexandre Ier, qui pour la première fois, se voyait menacé, lui et sa famille, dans sa magnifique retraite dorée. Les remparts de la cité, issus d'un âge sombre, n'auraient pas tenus longtemps devant la résolution des "Autumnois"... et pourtant...

L'Etat-Major russe, soucieux de préserver la sécurité de la famille impériale des Romanov, y envoya de prodigieux renforts: l'"Armée du Tsar" d'abord, les "culs-blancs retournés" qui se sont regroupés sous la bannière des "Partisans du Lys", d'innombrables milices venues des quatre coins du pays, et les cosaques obéissant à une Rada en formation. Tous unis, ils continrent l'assaut "autumnois", et le repoussèrent, vaille qui vaille, toujours plus loin au nord, puis vers l'ouest, bottant le cul aux troupes du "petit corse à la panse bedonnante".

Enfin, dans un formidable élan vengeur, tous les cosaques se lancèrent en avant, pour réaliser une percée dans les positions françaises parfaitement tenues. Cela se passait au début de cette dernière saison, un été bien timide. Les lieux au nord, dans une passe encadrée de deux massifs montagneux, étaient fermés à l'ouest par un petit fleuve. Le but de la manoeuvre était de surprendre l'ennemi franski, et de le refouler au-delà du cour d'eau, afin d'établir une bonne défense avec peu d'effectifs.

L'assaut mené par les cosaques fut couronné d'un franc succès! Appuyé par les troupes russes, les cosaques s'engouffrèrent dans la passe et gagnèrent prêt de dix lieues en une poignée de jours, laissant à un adversaire à bout de souffle, amputé de prêt de la moitié de ses effectifs, et dont la moitié des troupes sur le front était entassée dans des "hôpitaux-mouroirs" de fortune, le seul choix de la retraite.

C'est ici que les Cosaques gagnèrent le droit de fonder leur régiment. L'Etat-Major, et le Tsar lui-même dit-on, fut tellement reconnaissant de ce haut fait d'arme, que les autorités civiles et impériales de Saint-Pétersbourg donnèrent à cette passe le nom de la "Passe des Cosaques"... Les "Autumnois" en conservent surement encore le douloureux souvenir.

Pourtant, l'histoire entre ces deux régiments n'en était qu'à son commencement. Un été pluvieux venait de commencer, et de longs et pénibles combats sanglants allaient déchirer les hommes des deux camps.


----

HRP/
Je remonte à l'origine du régiment des cosaques, plus récente que celle des "Autumnois". C'est impoli de commencer par raconter une déroute ou une défaite des "Autumnois", mais notre "naissance" débute avec celle-ci...;)
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Message par vétéran NEY » Dim Oct 28, 2007 8:26 am

Printemps 1811 - Autun -

Les meilleurs des fils d'autun, vieille cité gallo romaines - s'étaient levés et assemblés en compagnie pour combattre les russes, descendant de ces tartares et de ces huns là dont les os reposés depuis 1200 devant les murs de l'antique muraille.
Courant par monts et par vaux, brulant les étapes, volant de villes en villes. Ces enfants de France, burent le Rhin, dispersérent le Danube, boutant la Vistule, asséchérent le Dniepr par le feu de leurs Ames.

Printemps 1812 - Moscou -
Les mannes guerriéres de leurs anciens leur rappelant les soufrances endurés voilà si longtemps. Le coeur battant, habitaient d'une îre terirble, rrmés de leur fugue, fiers de leurs jeunesse, ils boutérent les Cosaques jusque dans les culs de basse fosse des murailles de Moscou.

Alexander Ier, dit le poltron, éffrayé par la mâle constance des autuns, se terra dans la plus porofnde crypte de son palais et priant les icones, ordanna de jeter alors ces meilleures troupes dans la mélée. Laissant ces meilleurs généraux dirigés l'armée.
Si le courage était égal des 2 cotés, le commandement ne l'était pas. Les courageux francais furent repoussés malgrés une vaillante résistance. Qui ne perdit pas un frére, un ami, un compagnon dans la retraite précipitée ordonnait par l'état major.
Sur 30 compagnies, seules 10 repassérent le petit morvan, est trés peu en état de se battre.

Hiver 1812 - Moscou Encore -

La vengeance au lévres, nous revoilà à la sortie du Petit Morvan ! Nous ne sommes plus des enfants, nos visages sont tannés par le soleil, nos vétements laissent apparaître des cicatrices, nous sommes devenus des vétérans. Et sous le commadement de Marbot, de Ney le Sanglant et Bouchou La Justice. Nous nous gagnerons !!! A nous la gloire !!!
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Message par vétéran Astore Cavallini » Mar Oct 30, 2007 1:50 am

Octobre 1812.

La plaine des "Hauts pâturages" est gelée. Dans un ordre parfait, les "Autumnois", et des détachements de divers régiments, ont adopté la formation dite des carrés. Trois blocs parfaits dans un alignement impeccable. Marbot tient le centre. Bouchu occupe l'aile gauche, et Ney se charge du flanc droit.

En cette matinée hivernale, un vent glacial souffle dans la vallée. Les soldats de la "Garde du Tsar", à flanc de montagne et dans la plaine, avance sur le champs de bataille. Les cosaques font de même, dans un silence religieux. Les morts en sursis vont au devant de leur destin. La cavalerie russe fait mouvement derrière les soldats du Tsar, et se positionne au centre. Une nouvelle journée en enfer allait lentement s'égrainer pour les hommes des deux camps.

Les combats de ces dernières semaines dans cette région, avaient été désastreux pour les troupes impériales. La route interminable pour rejoindre le front, l'épuisement, l'intendance russe quasi inexistante, des combats quotidiens sans pouvoir obtenir un tant soit peu de repos, autant de raisons qui ont contraint les russes et cosaques à reculer, sans cesse, sans pouvoir contrer un ennemi rodé qui avait acquis de l'expérience depuis Austerlitz.



"_ Tovaritch! hurla un chef de guerre cosaque aux hommes de sa sotnias. Qui voudra manger aux vêpres, à la table du "petit corse"?

_ Moi...! Moi...! hurlèrent des centaines de cosaques.

_ J'lui arracherait ses parties génitales et je m'en délecterait avec une sauce au lait de yack caillé, cria l'un d'eux.

_ Il faudrait toi même que tu en aies, Grygory, ironisa son camarade!

_ Moi je me ventrouillerai entre les cuisses de son impératrice, hurla un autre.

_ Il faudrait aussi que tu en aies!!! Ha Ha Ha..."


Les rires et quolibets gras fusèrent de toute part. Malgré la fatigue, les blessures, et l'inégalité des combats, les cosaques trouvaient toujours des raisons de s'amuser. Certains vieux soldats turcs et tatares qui eurent par le passé affronté les cosaques, se disaient toujours hantés par le souvenir de leur cavalerie au galop, de leur fureur bestiale au combat, de leur soif de sang, mais surtout de leurs rires, même lorsqu'ils fauchaient les têtes au coeur de la mêlée.
Le chef de guerre reprit la parole...



"_ Je sais que vous avez beaucoup donné jusque là. Je constate votre état d'épuisement, je connais votre douleur pour avoir perdu un frère ou un ami dans ces derniers combats. Mais je sais aussi que vous êtes des cosaques, et qu'en tant que tel, vous ne connaissez ni la peur, ni la souffrance. Nous sommes cosaques, et bien plus encore que pour la Russie ou le Tsar, nous nous battons pour nos familles et leur liberté! Ce soir, le sol sera rouge du sang de nos ennemis!!!

_ Hourra...!!! Hourra...!!!"


Un peu partout à l'est des "Hauts-pâturages", les cris retentirent de milliers de poitrails cosaques... La clameur perdurait et sonna la charge sur l'ennemi qui restait stoïque. Les officiers de la "Garde du Tsar" firent avancer leurs compagnies au pas, dans la plaine en rangs serrés. Les trois premiers rangs finirent par ce mettre en position, et les premières salves raisonnèrent dans la vallée.

Les milliers de cosaques eux, couraient sus à l'ennemi, et soudain, ils changèrent de direction! Ils fonçaient maintenant vers la forêt de résineux au nord-est. Les combats faisaient rage dans la plaine, et les premiers cosaques s'engouffraient dans les bois sous les tirs de français surpris. Ils s'enfonçaient maintenant vers le nord et gagnèrent plusieurs lieues. La Rada avait donné ses derniers ordres.
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Message par vétéran Astore Cavallini » Dim Nov 11, 2007 4:40 pm

Fin du mois d'octobre 1812.


Toute la journée, des hordes de cosaques se sont élancés dans les sombres forêts. Malgré le froid mordant, malgré l'état d'épuisement des combattants, les nombreux blessés, les effectifs des unités réduites à peau de chagrin, les hardis cosaques se lançaient dans la mêlée, chargeant les positions des "Autumnois". Toute la journée, de sanglants corps à corps éclataient ça et là, harcelant et engageant les compagnies françaises. Les "Autumnois" ne savaient où donner de la tête. Certaines compagnies choisirent de combattre voyant ces guerriers hagards, d'autres se repliaient après avoir tiré quelques salves, ne sachant trop où se placer. Les pertes cosaques étaient énormes, mais les franskis reculaient ou tombaient raides morts sur le sol gelé.
Dès le premier jour de l'assaut, les cosaques avaient gagné deux lieues sur l'ennemi.

L'aube du jour suivant vit une nouvelle charge des guerriers du Tsar. Les "Autumnois" avaient reçu des renforts durant la nuit. Cela n'empêcha pas les Zaporogues de foncer sus à l'ennemi, sans relâche. Ceux-ci comptaient sur la fragilité des nerfs des "Autumnois", mais également sur les troupes russes dans la plaine plus à l'ouest, qui devaient se lancer en même temps que la cavalerie sur le dispositif bonapartiste. Les cris de rage, les détonations des salves, les hurlements des hommes à l'assaut, les plaintes des agonisants, les baïonnettes et sabres s'entrechoquant, raisonnèrent dans la forêt, de l'aube jusqu'au crépuscule. Encore une fois, les cosaques avaient laissé plusieurs centaines de morts sur le terrain, et les "Autumnois" avaient encore reculé...

Au troisième jour, les cosaques étaient à bout de souffle. Plus de la moitié de leurs hommes étaient en convalescence, portés disparus, ou bien morts! Les "Autumnois" avaient encore reçu des renforts, et ceux des cosaques étaient encore loin. C'était à peine si ce soutien providentiel avait atteint les faubourgs de la cité du "Palais du Tsar". Pire que tout, les chefs de guerre apportèrent une fâcheuse nouvelle à leurs cosaques, ce qui acheva de briser leur moral...

La cavalerie du Tsar ne s'était pas élancée au travers des lignes françaises comme il était prévu.
Les troupes russes dans la plaine n'avait pas davantage avancé sur l'ennemi, se contentant de reculer après avoir craché une ou deux salves.

Les cosaques eurent l'amer sentiment d'avoir été sacrifiés, abandonnés à leur sort par l'Etat-Major, et peut-être même par le Tsar en personne.

Dans la sombre forêt qui fut le théâtre de courts mais violents combats, désormais, s'entendait la chorale macabre des corbeaux qui se régalaient de la chair tendre de milliers de cadavres cosaques et en nombre bien moindre, français.

Une bien maigre consolation toutefois... au cours des jours qui suivirent, les "Autumnois" cédèrent du terrain aux troupes russes en plaine.
La forteresse du "petit corse" était toute proche... Mais si le Tsar voulait espérer la détruire, il faudrait pour se faire l'atteindre avant que ses remparts ne soient totalement levés, et bien avant, vaincre les "Autumnois" qui s'avéraient être de terribles adversaires.
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Message par Andreas Hofer » Lun Déc 17, 2007 8:01 pm

Chaaaaaargez!!!!!!!!

Les cuirassiers s'élançèrent sur les compagnies russes complètement terrifiées. Andreas les voyait s'avancer irrésistiblement, tels une horde de Bisons enragés (les bisons d'Europes, plus gros que leurs cousins d'Amérique).

-Soooooldats! Formez le carré! Et plus vite!

Les ordres partaient vite mais étaient exécutés très lentement, au grand dan d'Andreas qui voyait les cavaliers s'apporcher trop vite et trop nombreux à son goût.
Le carré fut formé a temps.


-Soooldats! Feu à volonté!

Une détonation éclata, sortant des rangs des volontaires du Tyrol. Quelques cavaliers tombèrent, à vrai dire deux seulement.
Il ne restait plus qu'à subir la charge.


-Baïïïonnette au canon!!!

Andreas tira son épée et arma son pistolet. Il était prêt mais ses soldats l'étaient-ils aussi?

-Venez messieurs les français, venez, je suis là.

Le choc fut rude, les rangs de l'infanterie russe fauchés par les cuirassiers. Andreas fit tomber un cavalier, celui-ci, se redressant, sortit son sabre et ils commençèrent à ferrailler.
Pendant son duel, Andreas jetait des coups d'oeils sur le champ de bataille et voyait ce qu'il ne voulait pas voir: ses soldats fuyant l'ennemi, abandonnant armes, bagages et blessés sur le terrain.
Soudain un coup le fit tomber à terre. L'homme s'arrêta devant lui et lui lança:


-Relevez-vous, je ne peux pas vous occire dans cette position.

Mais Andreas, malgré sa bonne volonté, ne put se relever, alors l'homme se fit plus insistant.

-Relevez-vous! Relevez-vous! Relevez-vous! Re...

...LEVES-TOI!!!!

-Hein quoi, qu'est-ce qui se passe!?

-Enfin vous vous réveillez.

Ce n'était qu'un rêve...

-Ah, euh, oui, et que me voulez-vous?

-On vient d'annoncer la déroute de Karl Mack, lors de son replis. Il s'est fait chargé par les cuirassiers d'El Kébir, il n'a rien pu faire.

-Tiens donc, ça me rappelle quelque chose.

-Quoi mon lieutenant?

-Rien, rien. Bon et bien je vengerai mon adjudant, el Kébir n'a qu'à bien se tenir

Il faut quand même que je me calme, je me mets à défier tous les grands, il n'en restera plus pour les amis cosaques.
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Message par Andreas Hofer » Sam Déc 29, 2007 12:15 pm

_Un courrier pour votre officier!

Le cavalier était entré dans notre campement comme une tornade.
Notre Lieutenant était en train de prendre son déjeuner (Du Bortsch avec un peu de vodka pour le moral) et dû sortir du repas plus tôt que prévu.


Andreas s'approcha alors du messager et lui demanda:

_Qu'est-ce que vous m'apportez de si important?

_Un ordre de notre Hetman, tenez!

Aussitôt, il tendit un plis cacheté qu'Andreas ouvrit et lu attentivement. Au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture, ses yeux s'enflammèrent et un sourire se profila sur son visage.
On allait avoir de la bagarre.


Andreas se tourna alors vers le cavalier et lui dit:

_Vous pouvez dire au Capitaine Viatchelsa que nous en abatteront le plus possible! Et qu'il est fort probable qu'une compagnie se trouve dans une situation désespérée.

Après le déjeuner, nous reçûmes un ordre de route et le Lieutenant Hofer dirigea le départ, nous devions nous approcher au plus près d'une compagnie française que nous connaissions très bien pour l'avoir déjà combattue et défaite: La 996ème de ligne, du régiment des Autunnois.

Une fois arrivés auprès de la compagnie ennemie, Andreas nous ordonna de faire feu sur les français. Quelques hommes tombèrent mais le moral n'en fut pas pour autant affecté.
Ce n'était qu'une mise en bouche, le lendemain allait être plus sanglant...


(Extrait du journal de bord d'un caporal de la compagnie du Lieutenant Andreas Hofer, en date du 21 Décmbre 1812).

[Le lendemain, le 22 Décembre 1812, la compagnie du Sous-lieutenant Hofer ordonnait la charge contre la 996ème de Kléber, cette dernière allait subir deux charges et perdre 56 hommes avant d'être mise en déroute. Puis cela allait être le tour de la compagnie d'Andreas Hofer d'être défaite après d'âpres combats].
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