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ôde à la Fratrie Cosaques/Opoltchénie

Message Publié : Jeu Mai 08, 2008 1:54 pm
par dada
ôde à la Fratrie Cosaques / Opoltchénie

Nous sommes Frères car issus de la même Veine, issu du Peuple. Frères car nous nous battons ensemble, pas l'un à côté de l'autre ... mais mélangés, l'un POUR l'autre !

Nous sommes l'Opoltchénie, Paysans, Ouvriers et Marchands, nous sommes le Peuple, nous sommes la Terre. Ces pourritures ont foulé nos cultures, ils vont le regretter, ils vont en pleurer car nous sommes ENERVES !

Vous êtes les Cosaques, les Nomades des Steppes. Vous êtes le vent qui polénise notre blé, le vent Cinglant qui fait couler le Sang. Vous êtes la Liberté qu'ils croyaient contrôler, mais aucun obstacle ne peut vous ARRETER !

Après la Boucherie de la Bonie nous voici à nouveau réunis. Ensemble nous sommes invincibles, ensemble nous sommes ...

LE CAUCHEMARD DE L'ENNEMI !

Message Publié : Dim Mai 18, 2008 2:08 pm
par vétéran Astore Cavallini
Le IIIème Corpsd'armée bonapartiste avait concentré toutes ses troupes sur cette étroite plaine, engoncée entre les montagnes du Serpent, et la douce "Diévouchka" qui s'écoulait paisiblement du nord au sud. Il s'en était fallu de très peu, pour que les cosaques enlèvent la Mine Sirkova... mais s'était sans compter sur la ferme résolution du Bonaparte que d'exploiter les richesses de ces cavités.

Composé de nombreux vétérans, haranguant la bleusaille sur le champs de bataille, n'hésitant pas à bivouaquer à portée de tir des fusils des troupes du Tsar, le IIIème Corps avait regagné du terrain, et sécurisé le périmètre sud de la mine.

Pendant ce laps de temps où les "culs-blancs" se lançait dans cette puissante offensive, officiers de l'Opoltchénie, et Chefs de Guerre du Kazak Voisko, échangeaient messages et informations en envoyant de part et d'autre nombre d'estafettes.

Le "Haut Etat-Major" n'était pas sur place, paysans opoltchènes et ruffians cosaques s'entendraient pour leur Sainte-Mère Russie!


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Ceux de "l'Opoltchénie" étaient composés de paysans, gaillards simples et solides. Leur survie dépendait de leur travail de la terre ou bien des bêtes qu'ils élevaient. Si une menace venait à perturber cet équilibre précaire comme une meute de loups ou une bande de malandrins en maraude, ils n'avaient d'autre alternative pour la survie de leurs familles que de se parer de leur meilleur fourche, et d'aller défier la mort en éradiquant cette menace. Il en allait donc de même face aux hordes bonapartiste, livrant combat comme des bêtes acculées luttant pour leur survie.

Ceux du "Kazak Voisko" rassemblait les cosaques, tatars, bohémiens ou encore les réfugiés autrichiens ou prussiens. Ils étaient paysans-soldats, voleurs, marins, éleveurs, assassins, vagabonds ou aristocrates déchus de leurs droits. Pour un bon nombre, ils n'ont toujours connu que les guerres, les révoltes, les rapines et razzias sur les côtes ou villages isolés. En dehors de leurs élevages et cultures, leur identité ne subsiste que par ces guerres perpétuelles qui font leur sinistre réputation.

Les chefs de ces deux factions si dissemblables se sont pourtant réunis, et entendus sur un objectif commun. Les hommes qu'ils commandaient n'avaient plus rien à perdre, tout au plus leur misérable existence! Ils n'auraient pas peur d'affronter l'impie corse.