Visite de la Tsarine au XXIIème Jägers

[vétéran Andrej ROUSTROPOV (Mat. 19134)]

Une fois le commandant introduit avec la Tsarine,le travail d'Andrej était loin d'être fini mais au moins,était-il atténué.Aussi,d'un rythme plus mesuré mais encore intense,il s'occupa des diverses affaires en cours pour le repas de ce soir qui devait réunir les principaux officiers du régiment et la Tsarine.Andrej était lui aussi invité de par son rôle,mais à vrai dire,il ne comptait pas véritablement s'y exposer,car il n'était encore qu'une nouvelle recrue du régiment et que ses camarades continuaient quelque peu à l'impressionner.

C'est au cours d'une de ses inspections qu'il rencontra le capitaine vladislav Miaskovski dont le goût modéré pour les fioritures était légendaire.Aussi,Andrej prit-il garde à laisser un peu de négligé dans son salut,même si ce fut difficile à accomplir pour lui.Ils échangèrent quelques paroles puis le capitaine repartit tandis qu'Andrej prenait note d'aller prévenir la Tsarine et le Comte.Puis,il repartit à ses multiples occupations.Accueillir une cour n'est jamais évident...

Alors qu'Andrej était dans l'antichambre,la journée étant bien avancée,les portes du petit salon s'ouvrirent et la Tsarine sortit de son entretien avec le commandant.S'inclinant devant elle,Andrej sut qu'il disposait désormais d'un peu de temps pour s'occuper de sa toilette pour ce soir.Désormais,tout devait être prêt.Avisant le Comte qui était resté dans le salon avec le commandant,Andrej les prévint du retard du capitaine Vladislav puis repartit dans ses appartements.Là bas l'attendaient un uniforme flambant neuf que l'on réserve uniquement pour des parades à la capitale.Faire preuve de tant de luxe si prêt du front mettait Andrej mal à l'aise lorsque l'on savait qu'à quelques pas des hommes n'avaient pas une chaussure à se mettre,mais il est des devoirs de cour auquel il ne faut pas couper.Soupirant,Andrej s'habilla pour la soirée prestement et alla faire un dernier tour de vérifications avant d'aller rejoindre le lieu de la réception.
Voyant que tout était bon,il passa aux appartements de la Tsarine où il s'enquit du moment où cette dernière apparaîtrait à ses invités.On lui répondit dans une bonne demi-heure,afin de laisser aux derniers invité l'occasion d'arriver.Andrej put alors se diriger vers le lieu de la réception.

Une fois arrivé là bas,il se rendit compte que les discussions commençaient à s'animer et que de nombreux rires se faisaient entendre.Pourtant,étrangement,ces rires étaient très différents de ceux des hommes sur le front.Ils étaient moins rocailleux,plus doux.Fronçant les sourcils de perpléxité,Andrej entra et découvrit rapidement le pourquoi de ce changement.Les officiers présents étaient en grande discussion avec les jolies dames de la suite de la Tsarine.Tout à son ouvrage,Andrej avait presqu'oublié leur existence!Mais maintenant qu'elles étaient si proche et si réelles,Andrej commença à se sentir mal à l'aise et à sentir une certaine rougeur poindre sur sa tête.Sa dernière discussion avec une femme était avec la sous-lieutenant Adina Cornea et cela ne s'était pas accompli pour le mieux!Se dirigeant ver le commandant en essayant de rester impassible,il lui murmura doucement:

"La Tsarine vous fait prévenir qu'elle arrivera dans une demi-hure afin de laisser le temps aux derniers arrivants de nous rejoindre."[/i]

[vétéran Tsarine (Mat. 21682)]

Soudainement, les portes du salon privé s'ouvrirent et un laquais annonça :

Son Altesse Elisabeth Alexïevna, Impératrice de Toute les Russies,

La Tsarine fit son entrée, suivie d'une dizaine de courtisane tandis que l'assemblée se divisait en deux pour lui laisser un large couloir et s'inclinait pour la saluer.

La Tsarine se dirigea vers le Commandant Viersky qu'elle salua d'un petit geste de tête.

Elle s'installa à son côté et pris la parole :

Mesdames, Messieurs, c'est un plaisir pour moi que d'accueillir ce soir à ma table l'Etat Major du XXIIème Jägers. Je vous souhaite de passer une agréable soirée et de profiter du repas pour oublier un peu vos lourdes responsabilités. J'espère simplement que les bavardages des dames et demoiselles de ma cour ne vous étourdirons pas plus que le bruit de la mitraille... Elle sourit.

Après le repas nous aurons l'occasion de parler de la situation militaire dans le salon bleu où des cartes ont été disposées à notre attention grâce à la bienveillance du Lieutenant Roustropov dont je viens de signer le brevet de Lieutenant, félicitation à lui !

Anton pris à son tour la parole. Votre Altesse, au nom de mon Etat-Major, je vous remercie pour cette soirée qui s'annonce charmante et si vous le permettez je vais vous présentez nos officiers supérieur :
Tour à tour il présenta les Officiers présents qui claquèrent des talons et saluèrent la Tsarine :

Capitaine Vladislav Miaskovski, commandant de la Section de chasseurs à pied de Smolensk.

Capitaine Reeodonov, commandant de la Section de chasseurs à Pied de Novgorod, chancelier et actuel second du régiment.

Capitaine-Adjudant-Major Dokhturov, commandant de la section de Minsk

Capitaine-Adjudant-Major Erwin Von Botryche, second du régiment en congé.

Le Chef de bataillon Nathalie, nous rejoindra plus tard dans la soirée je l'espère.

Enfin le Chef de bataillon Rumph, membre de l'Etat-Major Impérial.La Tsarine salua et eut une brève conversation avec chacun des Officiers.

J'espère que le Chef de Bataillon Nathalie nous rejoindra car elle fut une de celle qui m'a convaincue de créer ce régiment et j'apprécie sa pugnacité et son franc-parlé.

Et bien, je crois que nous sommes attendu à table. La Tsarine suivie du Commandant Viersky et de l'ensemble des invités s'avancent et gagnent leur place respective.

En tête de table

La Tsarine avec à sa droite le Commandant Viersky et à sa gauche le Chef de bataillon Rumph

Côté gauche
Rumph
Baronne Anna Koradze
Dokhturov
Dlle Katerina Vergonov
Reeodonov
Comtesse Anastasia Bolkitchev
Roustropov

Côté droit
Anton Viersky
Comtesse Amalia Dirimev.
Erwin Von Botrÿche
Dlle Svetlana Norkonski
Comte Tchernitchev
Place réservée pour la Chef de bataillon Nathalie
Comtesse Iélena Menchikov

Une colonne de serviteurs s'avancèrent alors avec le premier plat et servirent à chacun un velouté de crustacé fumant... tandis que les échançons commencaient à remplir les verres de crystal de vins fins.

La Tsarine repris la parole et annonça : messieurs, j'ai le plaisir de vous annoncer que nous boirons ce soir des vins tirés de la réserve personnelle du Maréchal Davout que nos vaillantes troupes ont saisis lors de récents combats !

Elle leva son verre et porta alors un toast au XXIIème Jägers.

[vétéran nathalie (Mat. 1574)]

HRP/
Je n'ai pas le temps de faire du RP
nathalie

HRP/

[vétéran Anton Viersky (Mat. 13741)]

Anton se leva piqué au vif ! Officier Nathalie de la tenue je vous prie. Si vous avez des doléances il vous appartient de me les adre...

hrp déso Nath mais ici c'est RP pur. tu suis ou tu édite merci

[vétéran Tsarine (Mat. 21682)]

La Tsarine coupa le Commandant en plein milieu de sa phrase sur un ton sans appel.

Laissez Commandant, c'est ce genre d'attitude qui fait que le Chef de bataillon Nathalie tue plus de Français que les autres, elle parle comme elle se bat avec du tranchant !

Tout régiment à besoin aussi bien de sens de l'organisation et de la discipline que de coup de tête et de boutoirs.

S'adressant directement au Chef de bataillon Nathalie.

Officier Nathalie, voici singulière manière de faire oublier votre retard à ma table. Je serais très heureuse de connaître l'objet de vos doléances en fin de soirée et sachez que votre point de vue m'importe comme celui de chacun des Officiers à cette table.

Je vous prie de bien vouloir prendre place, votre arrivée va ravir le Comte Tchernitchev qui désespérait de vous voir arriver et se lamentait de voir votre chaise vide.

Le Comte acquiessa, se leva, salua respectueusement la fougueuse Chef de bataillon en lui retirant sa chaise pour qu'elle puisse s'assoir plus commodément.

Le Capitaine Miaskovski assistait à cette scène avec un regard sombre...

[vladislav Miaskovski (Mat. 11922)]

Le Capitaine vladislav Miaskovski regardait la scène d’un œil noir depuis peu après son entrée dans la salle.

Pourtant il était venu fière d’annoncer son dévouement a la Tsarine et heureux de lui faire part des premiers tir d’artillerie du 22ème régiment de Jägers.

Cependant en quelques minutes, après avoir écouté les propos du chef de bataillon nathalie, un nuage noir a assombri son enthousiasme.
De plus, il constata l’absence de chaise prévue pour sa personne.

Il s’avança vers sa légitime souveraine et se mis au garde a vous.

Madame,

En les circonstances, je suis au regret de ne plus pouvoir vous servir dans les meilleures conditions.
Je prends donc congés et vous ferais parvenir au plus tôt tous les documents et récompenses inhérentes à mon activité au sein de votre régiment.

Je suis désolé de vous annoncer cela brutalement, mais ma sincérité envers vous m’oblige a ne pas attendre.

Salut la mère de la sainte Russie, se retourne souhaite bonne chance au commandant du 22ème régiment de Jägers

Regarde les dames de la cour et dit :

Mesdames, je serais bien rester avec vous car je subodore de votre conversation et aussi abondante et intéressante que vos poitrines.

Exécute un demi-tours qui aura fait pâlir un officier de la garde personnelle du Tsar et s’éloigne de l’assembler.

[vétéran Tsarine (Mat. 21682)]

L'assemblée commenta bruyamment la déclaration du capitaine et les incidents à répétition qui émaillaient cette soirée qui se voulait festive.

La Tsarine se leva et darda un regard noir en direction du Capitaine.

Laissant un léger moment de silence le temps que le calme revienne. Le Comte Tchernitchev qui la connaissait bien sentait l'orage venir et gardait la tête basse se contentant d'un hum hum.

La Tsarine pris enfin la parole d'une voix calme et ferme :

Capitaine Miaskovski, je ne vous ai pas donné la permission de vous retirer.

J'ignore ce qui justifie vos propos mais je tiens à vous rappeler deux choses :

La première est qu'une démission doit être acceptée pour sortir son effet et que cet accord vous n'en disposez point.

Dans l'hypothèse où vous auriez l'outrecuidance de vouloir vous en passer, je vous rappelle qu'une telle attitude est assimilable à une désertion. Il est inutile de rappeler à un Prévôt quelle est la peine applicable à la désertion en temps de guerre. Le ton était sec, cassant comme les balles d'un peloton d'exécution.

La seconde est de vous rappeler que vous êtes un Officier de l'Armée impériale Russe et qu'à ce titre il est des règles de courtoisies élémentaires à conserver en présence de Dames et Demoiselles de la bonne société. Je vous inviterais à cet égard à vous renseigner sur les pratiques de Versaille auprès du Chef de Batailllon Rumph.

Aussi Capitaine asseyez vous à la place qui vous revient et qui constitue la seule chaise vide même si elle est au nom de Rourstropov. J'imagine que dans la précipitation de ce dîner de campagne il y a eu maldonne sur les noms. Le lieutenant n'étant pas de l'Etat Major du Régiment et étant en service vous concevrez aisément que cette place ne lui était pas réservée.

Enfin Commandant Viersky, j'attend demain matin un rapport expliquant les raisons de l'attitude de ces deux officiers de valeur. Ceci est de votre responsabilité.Elle se rassit à sa place en souhaitant bon appétit. Entamant sans attendre une conversation avec l'Officier Rumph au sujet de l'équipement des carosses à Versaille.

[vétéran Anton Viersky (Mat. 13741)]

Certainement votre Altesse....
Anton jeta un regard désapprobateur à Vladislav et à Nathalie avant d'entamer une discussion avec sa voisine qui l'intérrogeait sur le caractère effrayant des combats au corps à corps...

A ce sujet Madame, je dois relayer votre question au CAM Dokhturov spécialiste du corps à corps. Dokhturov avez vous peur au moment d'engager une melée, pourriez-vous expliquer ce que vous ressenter au moment de l'engagement ?

[vétéran Reeodonov (Mat. 13049)]

Reeodonov qui picorait dans son assiette répondant ça et la aux questionnements de ses deux voisines, leva un sourcil devant les différentes passent d'armes de Nathalie et Vladimir. Il se fit encore plus petit si cela était possible, trop content que l'attention soit reportés sur leurs personnes. Apparemment, eux non plus n'étaient pas à l'aise ici car ils avaient perdus très rapidement leur sang froid. Pour Vladimir, cela ne l'étonnait pas plus que ça avec la pression qu'il s'était mis pour couver son canon ... Reeodonov lui avait bien fait quelques petites blagues comme lui scier un essieu mais c'etait resté raisonnable.

Il regarda à sa droite et à sa gauche, ce qu'il voyait était irréel, à quelques lieux d'ici, la bataille faisait rage et les franskis avançaient ... mais dans cet endroit c'était le calme plat, Reeodonov entendait un orchestre jouer tout doucement depuis la pièce à côté et tous les recoins de la pièce étaient illimunés ce qui donnait une ambiance festive au diner et sereine ... apparemment, cela tapait plutot sur les nerfs de ses camarades jagers ...

Il tapota la petite boite se trouvant dans sa poche, se trouvant ridicule d'avoir voulu apporter un petit cadeau à la Tsarine, comme si les insignes militaires d'un officier franskis inconnu pouvait l'interresser ... à part lui-même, il se demande si quelqu'un d'autre que lui pouvait être interressé par sa prise. Apparemment, il était devenu fétichiste, sûrement à cause d'Anton avec sa collection de bottes ... Mais pourquoi avait il eu l'idée de l'offrir à la Tsarine, au départ celui lui avait paru naturel mais maintenant cela le faisait sourire. Sa voisine lui répondit par un sourire ... certainement croyant que son geste lui était destiné, visiblement la soirée se passait bien pour lui, chacune de ses gaffes étaient apparemment perçue comme des mondanités ... tout allait pour le mieux, il se détendit un peu.

Il faut dire que ces derniers jours avaient été mouvementé, avec l'exécution de l'officier Gogol pour outrage à la Tsarine (entre autre) ... il regarda alors du coin de l'oeil, l'officier Rumph cible de la polémique et commença à le détailler alors que celui-ci parlait de gauche et de droite sans, lui sembla-t-il, s'en appercevoir. Visiblement, celui-ci semblait extrêmement à l'aise dans ce genre de réunion, peut être que les réunions de l'état major étaient toutes comme celle-ci se demanda-t-il ... enfin ... pensa-t-il... je me demande pourquoi l'officier Gogol pouvait bien penser que la Tsarine avait un faible pour lui, franchement ... non vraiment ... aucune chance ... même en cherchant bien, il ne ressemblait pas à grand chose ... s'entendant penser, Reeodonov rougit de honte ... si c'est cela le mieux qu'il ait à penser c'est vraiment qu'il était fatigué ou alors il avait trop bu. il se redressa et inspira un grand coup de manière silencieuse ... sa voisine, lui adressa à nouveau un sourire pensant probablement qu'il montrait ses muscles ... il faillit en éclater de rire ... c'est alors qu'elle pouffa et qu'il comprit qu'elle se moquait gentiment de lui ... il lui retourna un sourire penaud puis laissa à nouveau son regard se porter sur la Tsarine et son entourage ... Elle était en grande discussion avait Anton ... tiens s'il y avait quelqu'un à surveiller, c'était plutôt lui ... il était bien trop proche d'elle ... il se demanda si Tchekov avait été invité, si celui-ci ne l'aurait pas trainé pour haute trahison devant la cours de justice ... il reprit alors un verre de ce délicieux blanc ... au moins, il aurait une excuse pour penser n'importe quoi maintenant ...

[vladislav Miaskovski (Mat. 11922)]

Le capitaine stoppa net sa sortie dès qu’il entendit le bruit d’une chaise que l’on repousse durement.

Se retournant, il écouta les propos de la Tsarine.

Tout en l’écoutant, il se dit :

Peu d’hommes vivants ont eu l’affront de lui parler sur ce ton, même quand il était jeune soldat dans le régiment de Pierre de Bagration sur les terres d’Autriche.

Surtout après la retraite de son armée contre les régiments 4 fois supérieure en nombre des officiers français Murat et Soult. Il se rappela que la moitie du régiment était tombée, mais que sa réputation de guerrier teigneux était née.

Il y a 8 ans de cela déjà, que le temps passe vite.

Comment ça, la cour martial…..
La Tsarine était elle sérieuse ?
Il en doutait, comment pouvait elle faire exécuté un officier quelques jours après lui avoir décerner la floche du mois de Mai ?!!

Cependant il était peu judicieux de mettre la Tsarine dans une situation difficile et de toute façon il faisait parti des hommes qui choisiront l’heure et le lieu de leur mort.

Ce choix était fait depuis longtemps, respectablement grand père à 60 ans ou glorieusement sur le champ de bataille.

Pesant le pour et le contre, il décida que ce soir il ne risquerait qu’une bonne crise d’estomac ou de chopper une syphilis.

Le capitaine entrepris de rejoindre la table et prenant soins de ne pas regarder la Tsarine ou Anton, tous deux n’y verrait que de la désapprobation et une grande rage.

Une fois assis, il se servit un verre de blanc et dit à la comtesse qui le regardait avec une petite inquiétude :

Ne nous inquiétez pas comtesse, les seules cadavres que je ferai ce soir sont rempli de ce nectar a base de raisin.
Cependant, la seule chose qui pourrait m’en empêcher c’est votre vertu…….

[Carcome Lego (Mat. 15443)]

Dokhturov était resté silencieux, presque invisible au vu de ces tensions...
Il se pencha vers la baronne qui était à côté de lui et essaya de la faire sourire en lui racontant une anecdote qu'il voulait amusante...Dès qu'il eu fini, il pouffa de rire discrètement et voyant que cela ne faisait pas rire la baronne et que plusieurs regards s'étaient tournés vers lui, il simula un raclement de gorge et devint tout rouge...
Il ne parla plus alors que la situation empirait entre la Tsarine et Vladislav...

Il attendit et observa, se demandant si il était réellement à sa place...

Puis Anton se tourna vers lui, il devint inquiet...

Le commandant voulait apperement que la langue sans cesse en mouvement de Dokhturov le sauve d'une autre question délicate et cette idée le fit sourire...


-Je me ferais un plaisir et un honneur de vous exposer mon point de vue sur la question!Merci commandant de m'offrir une occasion telle que celle ci!



Dokhturov se leva et commença son "exposé", oubliant volontairement les troubles qui se produisaient et n'osant pas regarder la Tsarine de crainte que sa colère ne retombe sur lui...

-Tout d'abord, je pense que je commencerais par dire que pour un engagement davantage que pour de simples échanges de tirs, le plus important est le mental!
Voyez vous, le plus important pour espérer avoir de grandes chances de réussites, c'est d'avoir la foi, mais également la peur! Je vais m'expliquer sur ces deux points hâtivement pour ne pas être endormant.

La foi d'un homme est très importante car elle lui permet de contrôler sa peur, d'avoir un esprit de sacrifice et de corps avec ses camarades, et cela fait sa force!
Il sait pourquoi il se bat et se bat donc de toutes ses forces!

Petit exemple: les français ne comprennent pas pourquoi leur petit empereur les as amenés si loin de chez eux, dans le froid, la faim alors qu'il a "réussi" à asservir une grande partie de l'Europe...En conséquence, ses armées fuient largement plus vite que les nôtres et quand ils voient les russes charger, ils sont désorganisés!

Ensuite la peur selon moi révèle une grande force quand elle est utilisée à bon escient! Je vous mentirais en vous disant que je ne connais pas la peur, tout homme la connait appert si il est fou...
Seulement, au moment de l'engagement, et c'est là le rôle le plus important des officiers, c'est d'arriver à transformer la peur de leurs hommes en haine envers l'ennemi et en chance de survie!
A partir de là, on mènera une troupe déterminée et prête à tout pour son pays et sa majesté!
C'est ce qui fait que un engagement au corps à corps peut réussir ou échouer.

En conclusion, selon moi, mieux vaut des hommes qui meurt baïonnette au canon en abattant l'ennemi à l'arme blanche que d'attendre patiemment de recevoir du plomb, il n'y a alors aucun honneur à la mort, ce que recherche tout soldat.

Merci de votre attention!

Puis il se rassit, content de son discours et observa les diverses réactions...

[vladislav Miaskovski (Mat. 11922)]

L’officier Roustropov entra discrètement dans la pièce un billet à la main.
Il se dirigea vers l’officier Miaskovski.

Après avoir remercier l’officier Roustropov, Miaskovski pris connaissance du document.

Une fois terminé, il se leva droit comme un I et attendit que la Tsarine comprenne qu’il avait quelque chose a lui dire.

La perspicacité de la première dame de Russie lui permit de ne pas attendre bien longtemps.

Madame ce billet m’informe qu’il est temps pour moi de prendre congés pour incompétence, couardise et déshonneur au combat.
Je n’ai donc plus ma place dans votre régiment car je ne conçois pas pouvoir combattre aux cotés de soldats qui pense cela.

Je suis conscient que je vais à l’ encontre de vos directives, au risque de passer devant un peloton d’exécution, mais c’est pour le bien de votre régiment je vous l’assure.

Si vous le permettez, je vais maintenant me retirer et donner des ordres a mes hommes pour les diriger sur un autre front.

[vétéran Andrej ROUSTROPOV (Mat. 19134)]

Le nouveau Lieutenant ROUSTROPOV avait ce soir fort à faire.Il n'avait pas ménagé sa peine pour la soirée et tout lui pemettait d'espérer que la Tsarine soit satisfaite.Mais alors que commençait le dîner,des signes avant coureur d'un certain malaise se firent visible avant que n'éclates un violent échange verbal.Apparemment,ses camarades Jägers n'avaient pas eu l'occasion de rencontrer du beau monde depuis un moment et ce calme et ce luxe si proche des combats devaient leur taper sur les nerfs.
Ne sachant trop quoi faire,Andrej se tint coi,prêt à réagir à la moindre injonction de la Tsarine ou du commandant.Les propos qui se tenaient dans cette pièce avaient quelque chose d'irréel.Le pauvre lieutenant sentit qu'un grand malaise agitait les officiers,mais menaçait surtout la cohésion du régiment tout entier!
L'échange devint houleux,nécessitant l'intervention de la Première Dame de Russie et Andrej vit fondre ses espérances sur une soirée tranquilleet réussie,surtout lorsqu'il se rendit compte qu'on avait échangé son nom avec celui du capitaine.Il se promit d'aller lui faire ses excuses de n'avoir su mieux surveiller les moujiks responsables des étiquettes.
Si les officiers désarmèrent après l'intervention de la Tsarine,leurs visages exprimaient un profond mécontentement et les gloussements des dames de compagnies peinaient à détendre l'atmosphère.Andrej fit alors signe au majordome pour qu'entre les plats et son camarade Dokhturov se mit en devoir d'égayer la table.On pouvait encore espérer que le dîner redémarre.

Andrej commençait à peine à retrouver confiance qu'on vint l'enquérir à propos d'un messager.Intrigué,il alla voir et on lui remit un pli pour le capitaine Vladislav.Comme c'est chose courante,surtout en temps de guerre et que ce pli semblait porter à la lumière des chandelles les armes du régiment,Andrej ne se méfia pas et le porta directement à son supérieur,lui présentant par là même ses excuses pour l'erreur d'étiquettage.Puis,il retourna à ses occupations d'ordonnance.Ce ne fut que de courte durée,le capitaine Vladislav reprit la parole.

Ce qu'il dit en fit tomber la machoire du lieutenant.Si les officiers de valeurs du régiment se mettaient à le quitter,probablement qu'il y en avait qui devaient en rire profondément.C'étaient les franzkis qui seraient satisfaits,d'autant que si le front craquait trop vite,se serait la Tsarine qu'ils réussiraient à capturer.

Il se rapprocha néanmoins de la sortie.Si le commandant le jugeait bon,le lieutnant irait chercher la garde afin de stopper par la force si nécessaire le capitainte dans sa décision brutale et qu'Andrej trouvait irréfléchie.

HRP:Ceci dans le cadre strictement RP.^

[vétéran Tsarine (Mat. 21682)]

La situation des Jägers était devenue critique. Ils reculaient depuis des semaines subissant des pertes innombrables. Les corps portant les insignes Oranges aux armes de la Tsarine s’amassaient dans les plaines de l’est sans que l'on ait encore le temps de les enterrer.

Cette situation avait de gràve répercutions sur le moral et l’humeur des hommes et des officiers. Certains en étaient venus à se quereller ouvertement provoquant démissions et désorganisation jusqu’à la table de son Altesse la Tsarine.

Dans cette situation les festivités prévues autour de la visite de la prestigieuse marraine du régiment avaient été interrompues.

La Tsarine avait eu de longues réunions de travail avec le Commandant Viersky et les principaux officiers du régiment.

Elle alla même jusqu’à visiter le front incognito sous la protection rapprochée du Capitaine Kipik et du Lieutenant Roustropov.

Après une ultime et longue réunion de travail, un certain nombre de mesures radicales furent adoptées.

A l’aube de ce 23 juin 1813, un appel général du régiment fut sonné.

Les hommes se précipitèrent à pas lent (fini d’accourir enthousiaste) vers le rassemblement, les uniformes étaient défaits, troués ensanglantés. Les regards durs et cernés par les efforts et les sacrifices endurés.

Malgré tout la discipline des Jägers refit surface et le carré fut formé, les bannières usées des bataillons claquaient au vent.

Un spectacle inattendu s’offrit alors aux Jägers. Au lieu du Commandant Viersky, ce fut la Tsarine qui fit son entrée dans le carré. Le Commandant Viersky était derrière elle ainsi que le Capitaine Miaskovski.

Mais ce qui laissa les Jägers pentois, bouche-bées c’est que la Tsarine était en uniforme de Jägers. Certains avaient même eu peine à la reconnaître.

Après un ultime roulement des tambours, un silence long et profond se fit.

C’est le moment que choisi l’impératrice pour prendre la parole d’une voix claire et forte.

Valeureux combattants du XXIIème Jägers

Mon cœur saigne de voir tant des vôtres manquer à l’appel aujourd’hui.
Mon cœur saigne de voir les franzkis avancer malgré vos efforts acharnés.

Ma joie est grande de voir la valeur des combattants de ce régiment.
Ma joie est grande de vous voir remonter au front coûte que coûté avec opignatreté malgré les épreuves.

Ma colère gronde lorsque je vois que quelques uns ou unes sèment la discorde ou ne bougent pas d’une semelle malgré les appels de leurs chefs de section.

En plein accord avec le commandement du régiment, un certain nombre de décisions ont été prise que je vais maintenant vous communiquer.

La première est particulièrement importante. Le Commandant Viersky a remis entre mes mains son brevet de Commandant du Régiment souhaitant pouvoir reprendre un commandement plus effectifs au combat à la tête du 6ème bataillon de Jägers voire d’une section.

J’ai accepté sa requête et le remercie pour les mois de commandement qu’il a si bien assumé et je sais que le régiment pourra encore compter sur lui.

Ceci dit, j’ai décidé de remettre le commandement du Régiment au Capitaine Vladislav Miaskovski qui par ses qualités d’Officier et d’organisateur saura reprendre le flambeau avec brio.

Après un instant de murmure à l’annonce de ce changement à la tête du régiment, les hommes se mirent à scander les prénoms des deux officiers Anton Anton Anton ! Vlad Vlad Vlad !

Sur un geste de la Tsarine le silence revint.

J’ai maintenant le pénible devoir de vous annoncer :

Qu’il a été mis un terme à la période d’intégration des Ss-Lieutenant Adina Cornéa et Nonhov qui ne pourront intégrer le régiment définitivement par manque d’activité.

Que je viens de retirer le brevet de commandement du Ss-Lieutenant Azzak pour le même déplorable motif.

Que je demande à chacun de veiller à son engagement et à son activité au sein du régiment. Par sa nature les Jägers doivent être disponibles pour assumer leurs missions spécifiques avec rapidité et efficacité. Il n’est pas exclu que d’autres renvois interviennent dans les semaines à venir même parmi des Officiers chevronnés. Nous espérons que cela ne s’avère pas nécessaire.

Heureusement ces cas sont rares. J’ai ainsi le plaisir d’appeler ici :

Le Lieutenant Zark, Le Lieutenant Bero et le Ss-Lieutenant Guillaumevitch.

Messieurs vous êtes de jeunes officiers dont la conduite au front est digne d’éloge. Vous avez démontré avoir les qualités nécessaires pour faire partie des cadres de ce régiment et cela au moment où la situation du front était difficile c’est d’autant plus méritoire !

Je vous décerne donc vos brevets de commandement d’un bataillon de Jägers avec les droits au port du titre, à la solde et à la pension que cela comporte.

Lieutenant Zark est muté du 26ème bataillon de Jägers au 11ème et breveté auprès de ce bataillon.



Lieutenant Bero est muté du 23ème bataillon de Jägers au 5ème et breveté auprès de ce bataillon.



Le Ss-Lieutenant Guillaumevitch est muté du 27ème bataillon de Jägers au 19ème et breveté auprès de ce bataillon.



Les trois Officiers reçurent leurs brevets en criant Tsarine Nous voici ! cri repris en cœur par l’ensemble du régiment dans un grondement sourd.
[i][b]
Maintenant qu’on apporte mon présent :

Un chariot s’avança lourdement chargé. Le Comte Tchernitchev suivait le chariot mais s’en détacha pour apporter respectueusement à la Tsarine un objet effilé et brillant.

Jägers ! pour vous récompenser de votre bravoure je vous fais ce petit présent. Elle leva l’objet au dessus de sa tête et tous purent alors voir qu’il s’agissait d’une baïllonnette.

Pour chacun d’entre vous une baillonnette neuve à mes armes et avec la devise du régiment gravée. Elles ont été ouvragées dans les meilleurs ateliers de St Pétersbourg : J’espère que vous saurez en faire bon usage ! En plus des uniformes neufs vous serons distribués pour que les ennemis de notre mère Russie sachent que les Jägers reviennent plus fort que jamais !

Les baillonnettes rutilantes étaient maintenant distribuées et les hommes les avaient maintenant au bout des fusils qu’ils faisaient s’entrechoquer dans un bruit métallique assourdissant.

Jägers que Dieu vous ait en sa Sainte-Garde !

Anton Viersky prit alors la parole.

Messieurs ce fut un honneur pour moi que de commander ce régiment que j’ai vu naître. Mais sans vous un régiment n’est rien ! Jägers merci ! et vive notre Tsarine et le Commandant Miaskovski !
Il va de soi que la Taverne vous attend !

Le tumulte fut indescriptible…

[vladislav Miaskovski (Mat. 11922)]

Après avoir attendu que le calme revienne parmi les hommes de la Tsarine, le Capitaine vladislav Miaskovski avança au devant des troupes.

Soldats, officier je profite de l’occasion, pour remercier les compagnons qui m’ont demandé de prendre le commandement de ce régiment.
Je remercie Anton Viersky qui ma chaudement recommandé.
Je sais que beaucoup l’estime pour ses compétences de diplomatie et d’analyste, je n’ai pas la prétention d’avoir ces compétences mais j’espère avoir d’autres qualités qui me permettront de mener à bien les taches qui m’incombent.

Se tourne vers la Tsarine.

Madame, j’espère être digne de la confiance que vous me témoignez.

S’incline solennellement dans un silence de mort.