Vers 16 h 00, ce 28 juin de chaque côté du fleuve dans des nuages de poussières les armées de chaque camps faisaient mouvement. La Rikow chargée des pluies précédentes renvoyait des reflets multicolores essaimée d'étincelles que le soleil égrenait à sa surface comme une écharpe de lumière qui s'effilochait en lanières. Sur la rive Russe, la compagnie du Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin mettait sous un soleil de plomb, des radeaux à l'eau, des embarcations de fortune, faites de débris divers, de portes de fonds de chariots en ruine et de troncs coupés à la hâte dans les bosquets environnants .
La compagnie au complet serrée comme des sardines sur les quelques embarcations essayait tant bien que mal de planter les longues perches afin de maintenir les radeaux en position.
Sur la rive française deux officiers français scrutaient l'œil collé sur la lorgnette de leurs longues-vue la campagne du côté ouest vers la mine de la mine Ostrovla, la monture du Capitaine Vincent St Claire leva la tête pour chasser des mouches qui la tourmentait, une partie de celle-ci éclata sous l'impact d'un coup de feu, l'adjudant Raphael Wolf de 12586 ème cie de la Gendarmerie Impériale le visage éclaboussé de sang, vit la bête s'effondrer sur le côté tandis que son cavalier le Capitaine Vincent St Claire officier de son bataillon était précipité à terre, une jambe et un étrier en l'air et les mains tirant des rênes devenues brutalement inertes.
Il nu pas le temps de réaliser et de prononcer un mot à son officier supérieur, sa compagnie bataillon était attaqué...
Cette première balle fut aussitôt suivie d'un concert de détonations, pendant que leurs camarades retenait les radeaux, les autres hommes commandés par le capitaine russe se mettaient à tirer sur les compagnies françaises les plus proches.
La compagnie avait essuyée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire une première salve.
Un fantassins de la 12586 éme compagnie française en avant garde se retrouva fauché, partit en arrière tandis que ses compagnons s'écroulait autour de lui...
Une deuxième salve fut lâchée. Peu avant 16.00 h la compagnie de l'adjudant Raphael Wolf (mat 12586) avait subie de lourdes pertes, elle se replia pour faire le bilan, ces hommes étaient enragés, ce ne fut que sur ordre qu'ils acceptèrent de se replier.
Des nuages de fumée blanche se matérialisaient partout : dans des fourrés une silhouette bleue épaula l'officier russe mais un des hommes se précipita devant lui pour faire pivoter l'embarcation la balle l'atteignit seulement à la cuisse, lâchant sa perche un instant le soldat se précipita pour aider son officier, le radeau failli chavirer dans les remous de la rivière , au même instant en face les français ripostaient deux compagnies du même régiment venant prêter main forte à leurs camarades prirent position le long des berges boueuses
Pierre Monzenat
Le bataillon du Lieutenant Pierre Monzenat (mat 14206) et celle de l'adjudant Martin Ducresse (mat 14207) lâchaient sur les assaillants russes trois terribles salves.
Les hommes du Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin n'eurent que le temps de ramer avec les crosses de leurs fusils pour faire échouer leurs esquifs.
Non loin de là les hommes de la compagnie de l'adjudant Yvanoff se précipite, à leurs secours.
- Ce sont des gendarmes ! a mort la Gendarmerie ! s'écrie le jeune tambour Vasillivicht.
Le sabre à la main l'adjudant entraîne dans son sillage ses hommes lançant une charge sur la masse de fantassins qui se forme sur la berge, mais le temps d'épauler leurs fusils, celle-ci se repli, il donne l'ordre de reposer les armes, à peine a t'il donner cet ordre qu'une seconde compagnie arrive en face, cette fois sur place il donne l'ordre de tirer sur la compagnie française Martin Ducresse (mat.14207) par deux fois la compagnie tire une cinquantaine d'hommes s'écroulent en deux vagues successives, les hommes tiraient de toutes part de chaque côté ce n'était que furie, les coups faisaient mouche à chaque fois, puis ce fut le silence, chaque bataillon disparut comme il était venus les hommes descendus des radeaux mal en point n'eurent que la fuite pour salut les valides aidant les plus amochés.
L'adjudant Yvanoff enleva son bicorne noir bordé de doré, balayant les mèches châtains de sa chevelures trempées d'un revers de manche, il scruta les rives ennemies maintenant hors de portée les français laissaient sur place quelques dizaines de morts balayés par les quatre salves russes.
Il resta un long moment sur les alentours de la rive en compagnies d'une foule de blessés partout ce n'était que gémissement et râles et les supplications se mêlaient aux roulements des tambours et de la canonnade au loin.
Il se replia à son tour rageant de n'avoir eu le temps de faire appel aux voltigeurs du bataillon, mais les compagnies ennemies tels des essaims d'abeilles avaient si vite agi qu'il n'avait guère eu le temps de faire appel à eux, il chercha l'officier Vassili, pour lui faire part de son regret, une attaque jointe aurait permis une meilleure offensive, mais il apprit par les hommes de sa compagnie que celui-ci avait succombé à sa blessure.
Il retourna sous sa tente rédiger un rapport au Chef de bataillon Lepine commandant son bataillon. Alors qu'il donnait à une estafette du Régiment du Tsar sa missive, il apprit la terrible nouvelle !
Les hommes démoralisés c'était fait surprendre par ceux la même qu'il avait attaqué une heure plus tôt.
Cinquante trois minutes plus tard une attaque surprise menée par Raphael Wolf avait anéantie la compagnie de Vassili Potemkin (mat.14376).
à 15:50 les russes de la 14376 eme Cie du régiment du Tsar approchent
à 15:52 premier tir français, Pierre Monzenat mat.14206 sur le Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin mat.14376
à 15:53 première salve des français, Martin Ducresse mat.14207. sur le Capitaine Vassili Potemkin
à 15:53 seconde salve de la compagnie française, Martin Ducresse mat.14207
à 15:53 première salve russe de la Cie Yvanoff mat.4203 sur la Cie Martin Ducresse mat.14207
à 15:53 second tir sur la Cie Martin Ducresse (mat 14207) par la Cie Yvanoff mat.4203
à 15:57 tir de la compagnie russe Vassili Potemkin mat. 14376 sur la Cie Raphael Wolf mat.12586
à 15:57 deuxième tir russe de la 14376 eme Cie sur la Cie Raphael Wolf mat.12586
à 16:54 deux compagnies françaises mettent pieds à l'eau commandée par Raphael Wolf mat.12586 et Vincent St Claire mat. 12585
à 16:55 la compagnie russe mat. 14376 a été attaqué par Vincent St Claire mat.12585
à 16:56 Cette compagnie a été attaqué une par Raphael Wolf mat. 12586
à 16:56 Cette compagnie a été anéantie par Raphael Wolf mat. 12586
En moins d'une heure six compagnies avaient échangés des tirs meurtriers ;
Les russes avait attaqué deux compagnies françaises.
- Martin Ducresse mat.14207 deux salves par l'adjudant Yvanoff mat. 4203
- Raphael Wolf mat. 12586 deux salves par le Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin mat.14376
Les français une compagnie russe
La 14376 ème Cie du Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin.
- Raphael Wolf mat.12586 (une salve)
- Vincent St Claire mat. 12585 (une salve)
- Martin Ducresse mat. 14207 (deux salves)
- Pierre Monzenat (mat. 14206 (une salve)
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HRP les Compagnies présentes sur ce secteur restreint peuvent poster leurs versions des faits.