Sur le bord du fleuve

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Sur le bord du fleuve

Message par Lepine » Sam Juin 28, 2008 6:04 pm

Vers 16 h 00, ce 28 juin de chaque côté du fleuve dans des nuages de poussières les armées de chaque camps faisaient mouvement. La Rikow chargée des pluies précédentes renvoyait des reflets multicolores essaimée d'étincelles que le soleil égrenait à sa surface comme une écharpe de lumière qui s'effilochait en lanières. Sur la rive Russe, la compagnie du Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin mettait sous un soleil de plomb, des radeaux à l'eau, des embarcations de fortune, faites de débris divers, de portes de fonds de chariots en ruine et de troncs coupés à la hâte dans les bosquets environnants .
La compagnie au complet serrée comme des sardines sur les quelques embarcations essayait tant bien que mal de planter les longues perches afin de maintenir les radeaux en position.

Sur la rive française deux officiers français scrutaient l'œil collé sur la lorgnette de leurs longues-vue la campagne du côté ouest vers la mine de la mine Ostrovla, la monture du Capitaine Vincent St Claire leva la tête pour chasser des mouches qui la tourmentait, une partie de celle-ci éclata sous l'impact d'un coup de feu, l'adjudant Raphael Wolf de 12586 ème cie de la Gendarmerie Impériale le visage éclaboussé de sang, vit la bête s'effondrer sur le côté tandis que son cavalier le Capitaine Vincent St Claire officier de son bataillon était précipité à terre, une jambe et un étrier en l'air et les mains tirant des rênes devenues brutalement inertes.

Il nu pas le temps de réaliser et de prononcer un mot à son officier supérieur, sa compagnie bataillon était attaqué...
Cette première balle fut aussitôt suivie d'un concert de détonations, pendant que leurs camarades retenait les radeaux, les autres hommes commandés par le capitaine russe se mettaient à tirer sur les compagnies françaises les plus proches.

La compagnie avait essuyée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire une première salve.
Un fantassins de la 12586 éme compagnie française en avant garde se retrouva fauché, partit en arrière tandis que ses compagnons s'écroulait autour de lui...
Une deuxième salve fut lâchée. Peu avant 16.00 h la compagnie de l'adjudant Raphael Wolf (mat 12586) avait subie de lourdes pertes, elle se replia pour faire le bilan, ces hommes étaient enragés, ce ne fut que sur ordre qu'ils acceptèrent de se replier.

Des nuages de fumée blanche se matérialisaient partout : dans des fourrés une silhouette bleue épaula l'officier russe mais un des hommes se précipita devant lui pour faire pivoter l'embarcation la balle l'atteignit seulement à la cuisse, lâchant sa perche un instant le soldat se précipita pour aider son officier, le radeau failli chavirer dans les remous de la rivière , au même instant en face les français ripostaient deux compagnies du même régiment venant prêter main forte à leurs camarades prirent position le long des berges boueuses
Pierre Monzenat
Le bataillon du Lieutenant Pierre Monzenat (mat 14206) et celle de l'adjudant Martin Ducresse (mat 14207) lâchaient sur les assaillants russes trois terribles salves.

Les hommes du Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin n'eurent que le temps de ramer avec les crosses de leurs fusils pour faire échouer leurs esquifs.

Non loin de là les hommes de la compagnie de l'adjudant Yvanoff se précipite, à leurs secours.
- Ce sont des gendarmes ! a mort la Gendarmerie ! s'écrie le jeune tambour Vasillivicht.
Le sabre à la main l'adjudant entraîne dans son sillage ses hommes lançant une charge sur la masse de fantassins qui se forme sur la berge, mais le temps d'épauler leurs fusils, celle-ci se repli, il donne l'ordre de reposer les armes, à peine a t'il donner cet ordre qu'une seconde compagnie arrive en face, cette fois sur place il donne l'ordre de tirer sur la compagnie française Martin Ducresse (mat.14207) par deux fois la compagnie tire une cinquantaine d'hommes s'écroulent en deux vagues successives, les hommes tiraient de toutes part de chaque côté ce n'était que furie, les coups faisaient mouche à chaque fois, puis ce fut le silence, chaque bataillon disparut comme il était venus les hommes descendus des radeaux mal en point n'eurent que la fuite pour salut les valides aidant les plus amochés.

L'adjudant Yvanoff enleva son bicorne noir bordé de doré, balayant les mèches châtains de sa chevelures trempées d'un revers de manche, il scruta les rives ennemies maintenant hors de portée les français laissaient sur place quelques dizaines de morts balayés par les quatre salves russes.
Il resta un long moment sur les alentours de la rive en compagnies d'une foule de blessés partout ce n'était que gémissement et râles et les supplications se mêlaient aux roulements des tambours et de la canonnade au loin.

Il se replia à son tour rageant de n'avoir eu le temps de faire appel aux voltigeurs du bataillon, mais les compagnies ennemies tels des essaims d'abeilles avaient si vite agi qu'il n'avait guère eu le temps de faire appel à eux, il chercha l'officier Vassili, pour lui faire part de son regret, une attaque jointe aurait permis une meilleure offensive, mais il apprit par les hommes de sa compagnie que celui-ci avait succombé à sa blessure.
Il retourna sous sa tente rédiger un rapport au Chef de bataillon Lepine commandant son bataillon. Alors qu'il donnait à une estafette du Régiment du Tsar sa missive, il apprit la terrible nouvelle !
Les hommes démoralisés c'était fait surprendre par ceux la même qu'il avait attaqué une heure plus tôt.
Cinquante trois minutes plus tard une attaque surprise menée par Raphael Wolf avait anéantie la compagnie de Vassili Potemkin (mat.14376).

à 15:50 les russes de la 14376 eme Cie du régiment du Tsar approchent
à 15:52 premier tir français, Pierre Monzenat mat.14206 sur le Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin mat.14376
à 15:53 première salve des français, Martin Ducresse mat.14207. sur le Capitaine Vassili Potemkin
à 15:53 seconde salve de la compagnie française, Martin Ducresse mat.14207
à 15:53 première salve russe de la Cie Yvanoff mat.4203 sur la Cie Martin Ducresse mat.14207
à 15:53 second tir sur la Cie Martin Ducresse (mat 14207) par la Cie Yvanoff mat.4203
à 15:57 tir de la compagnie russe Vassili Potemkin mat. 14376 sur la Cie Raphael Wolf mat.12586
à 15:57 deuxième tir russe de la 14376 eme Cie sur la Cie Raphael Wolf mat.12586
à 16:54 deux compagnies françaises mettent pieds à l'eau commandée par Raphael Wolf mat.12586 et Vincent St Claire mat. 12585
à 16:55 la compagnie russe mat. 14376 a été attaqué par Vincent St Claire mat.12585
à 16:56 Cette compagnie a été attaqué une par Raphael Wolf mat. 12586
à 16:56 Cette compagnie a été anéantie par Raphael Wolf mat. 12586

En moins d'une heure six compagnies avaient échangés des tirs meurtriers ;

Les russes avait attaqué deux compagnies françaises.

- Martin Ducresse mat.14207 deux salves par l'adjudant Yvanoff mat. 4203
- Raphael Wolf mat. 12586 deux salves par le Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin mat.14376

Les français une compagnie russe
La 14376 ème Cie du Capitaine adjudant-major Vassili Potemkin.

- Raphael Wolf mat.12586 (une salve)
- Vincent St Claire mat. 12585 (une salve)
- Martin Ducresse mat. 14207 (deux salves)
- Pierre Monzenat (mat. 14206 (une salve)


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HRP les Compagnies présentes sur ce secteur restreint peuvent poster leurs versions des faits.
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Message par vétéran Vincent St Claire » Sam Juin 28, 2008 7:58 pm

Vincent se tenait sur son cheval, longue vue à l'œil, à coté de lui son fidèle adjudant Raphaël Wolf. Il avait été appelé d'urgence et avait accouru au triple galop.

S'essuyant la boue, qui avait giclé jusque sur lui à cause de la vitesse effréné imposé au destrier, du visage rapidement avec un mouchoir puis remis la longue vue à l'œil. Il pouvait voir les camps russes de l'Armée du Tsar déjà présent la veille, il pouvait distinctement voir le drapeau de la 1058° de grenadier du Chef de Bataillon DaMounov, entre autre. Mais ce fut les barques remplis de russes flottantes à quelques mètres de la berge et manœuvré par de longues perches qui attirèrent son regard.


"Quel compagnie Raphaël ? " interrogea-t-il rapidement son adjudant.

-Aucune idée, on à rien vue d'ici, pourrait être une des compagnies de "Le Pine" ou comment il s'appelle on l'a beaucoup vu dans les parages avec ces adjudants...

Vincent jeta à nouveau un coups d'œil sur les russes qui venaient de s'arrêter en plein milieu de la rivière. "Etrange" songea Vincent, pendant que les russes n'avançaient plus. Puis soudain il comprit... Il se retourna vers son adjudant mais il était déjà trop tard, les premier coup de feu éclatèrent.

Soudainement le monde fit un demi-tour sur lui même alors que Vincent se retrouva jeté au sol, à moitié démonté, et recouvert de fine gouttelettes de sang. Vincent essaya de comprendre mais tout alla très vite. Le bruit de tir et le râlement des morts cependant accompagnèrent ces vaines tentative de se libéré du poids de son cheval, a parement mortellement blessé mais pas encore au bout de sa souffrance. Puis le bruit cessa et le poids du cheval vint à disparaitre alors que cinq gendarmes trimaient pour déplacer le corps du cheval qui venait de rendre l'âme. Vincent parvint à se relever et s'essuya me visage et contempla la scène autour de lui, d'autres tirs commencèrent à crépiter autour d'eux. Des morts et des blessés de la 12 586° de gendarmerie recouvraient la berge. Cherchant des yeux Wolf il le trouva entrain d'hurler après son sergent chef pour faire arriver les infirmiers et reculer les soldats. Vincent lui frappa sur l'épaule et lui dit:


"Raphaël sort tes hommes de là, on se regroupe au campement, fait passer le mot à tes hommes que on les fait payer ce soir, le moral ne doit pas baisser à cause de cet incident. !"

-Pas de problèmes Capitaine ! Les hommes sont prêt à faire payer ces enfoirés de l'Armée du Tsar ! Ils vont voir de qu'elle bois on se chauffe à la 12 586° !


Un caporal accourus et remis la longue vue à Vincent en disant:

Capitaine, les hommes du Lieutenant Monzenat sont en route, d'après ce qu'on à vue, ils comptent surement rendre la pareil aux russes !

Vincent put en effet voir non loin les rangs du Lieutenant Monzenat avancer sur la berge, en ordre de bataille, en ligne prêt à délivrer le feu de l'enfer sur les russes embarqués.

Vincent porta son regard sur les russes se repliant face à la menace puis sur la berge opposée, où à son grand étonnement une autre compagnie russe se déploya exactement au même moment que celles du Lieutenant de Gendarmerie. Vincent sachant ce qui allait arrivé cria aux hommes alentours.


"RECULER, RECULER, ça va cracher du plomb dans pas longtemps on se replis !!! "

Les gendarmes s'effectuèrent rapidement tirant les blessés derrière eux, abandonnant temporairement les morts, les vivants étant plus importants, tout en criant des insultes par dessus la rivière.

"ENFOI... DE RUSKOFF...... !!! ARMEE DU TSAR ON T'A DÉJÀ EU, ON T'AURA ENCORE....... !!!!"

La 12 586° arriva juste à temps hors champs de tir, lorsque les salves se succédèrent. Le nuage de poudre créé par les salves répétées masqua, par manque de vent, la rivière et au bout de quelques minutes, toute possibilité de voir les pertes ennemis ou l'ennemi lui même avait disparus. Ce court répits permis aux deux camps de se replier et penser ces plaies.




Une heure plus tard....


St Claire pouvait voir les lignes de la compagnies russe qui avait traversé il y'a une heure. Ils s'étaient manifestement arrêté pour soigner leur blessés non loin de la rivière, la contre offensive aussi rapide du Lieutenant Monzenat avait manifestement ébranlé leur moral, alors que celui du XIV° Bataillon de Gendarmerie était au beau fie, et l'humeur à la vengeance.

Sa propre compagnie se déploya rapidement les russes, n'avaient pas eu le temps de les voir arriver. La salve lâchée fut violente et les victimes nombreuses, mais les russes 'étaient pas encore disposés à fuir.

A ce moment là la 12 586° d'infanterie de Wolf qui avait subit des pertes une heure plus tôt s'élança. Les gendarmes s'avancèrent plusieurs mètres dans l'eau peu profonde pour se rapprocher et gagner en précisions. En face les russes essayaient de rassembler leur matériels et de se replier, mais c'était trop tard. La salve frappa les russes peu préparé, et fit un carnage. Le reste des hommes de la compagnie pris les jambes à son cou et disparut par dessus la crête, peu avaient encore le courage de tirer et aucune balle russe ne trouva de cible.

Vincent, à pied car ayant perdu ça monture plus tôt dans l'après midi, lança l'ordre du replis et les rang gendarme reculèrent en bonne ordre et sous les cris de joie la 12 585° et 12 586° regagnèrent leur campement.
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Message par Lepine » Sam Juin 28, 2008 10:57 pm

Tard dans la soirée alors que le ciel commençait à s'assombrir une estafette arriva au camp du Chef de bataillon Lepine. Il chercha le commandant du bataillon.
Alors qu'il donnait des consignes aux officiers concernant les nouvelles recrues l' estafette du Régiment du Tsar la missive à la main, qui venait de trouver enfin le commandant Lepine, sans autre formalité le salua et lui tendit le parchemin, le regard grave, sans un mot, le sergent qui avait parcouru des verstes ventre à terre avait le visage balafré comme une chemise vingt fois rapiécé.
Au garde à vous impassible il attendait les ordres, Lepine lu la missive envoyée par son adjudant il apprit la terrible nouvelle !
Son regard se posa un instant sur le soldat trempé, blond paille , tassé sur lui même, les jambes arquées, des yeux très bleus, il paraissait sans doute plus vieux que son âge...

Lepine lâcha ses ordres

- Allez vous réchauffer, et s'adressant aux hommes présent
- que l'on lui donne une soupe de la vodka que l'on soigne son cheval !

S'adossant à un arbre il avait besoin de réfléchir, il connaissait pour avoir échanger du plomb ces officiers français, leurs valeurs au combat.
Une douleur sur le coté comme pour se faire rappeler à lui, si cela était nécessaire lui déforma le visage, et serrant les poing oui je les connais pensa t'il...

Les images se succédaient c'était il y avait peu, Lepine était resté un long moment allongé dans l'herbe à moitié mort après avoir subi de lourdes attaques, il se revoyait les rangs de sa compagnie dévastée après de rudes combat, les gendarmes autour de lui chevauchant sabrant à tout va sa compagnie en déroute, les infirmiers, puis la grange allongé sur un lit de paille, les jardins de sa propriété, Anouska sa nourrice, ce soleil qui l'éblouissait cet homme tablier blanc qui s'approchait de lui puis le vide ; le trou noir !

Il avait repris connaissance deux jours plus tard son amie Kethoun penchée au dessus de lui avait sourit elle était la encore ce soir silencieuse attendant patiemment que Lepine sorte de ses pensées...

Il leva la tête la regarda l'air de rien mais elle le connaissait trop bien

- Des soucis ?
- Non .... heu oui, je doit réfléchir excuse moi !


Puis se ravisant il lui tendit la missive, Kethoun qui en prit connaissance.

- Tu l'aimait bien n'est ce pas ? Mais ces compagnies, !
S'écria t'elle ce sont ceux qui t'on...
Kethoun ne finissant pas sa phrase, croisa le regard noir de son compagnon d'armes.

Lepine lui coupa la parole comme si elle avait rien dit.

- Oui c'était un valeureux combattant, viens dans ma tente on doit préparer nos opérations, tu les connais c'est pas des enfants de chœur, et d'être aussi loin des compagnies me mine et ton avis ne sera pas superflu et je veux que mes ordres arrive la bas avant l'aube.

Kethoun entra dans la tente à la suite de son chef néanmoins ami, les jours prochain aurait le goût de sang, elle le connaissait depuis l'enfance. C'était par pure sentiment personnel plus que patriotique qu'elle l'avait suivi lors des premiers jours de mobilisation d'abord volontaire comme simple soldat dans la milice en quelques mois elle avait montré un tel courage que les échelons avait été gravis au même rythme que la confiance de ses hommes et des compagnons d'armes pourtant peu habitués à voir des femmes officiers.

Pourtant il y en avait un certains nombres dans les régiments jamais il n'avait été fait allusion à leur condition il était vrai qu'elles savait se faire respecter aussi bien devant un tonnelet de vodka que devant un sabre. Jamais leur bravoure ne fut mis en doute, bien au contraire.

Lepine se pencha sur une carte de mauvaise qualité rongée par l'humidité pointant le doigt sur la carte il lui dit :
- C'est ici que l'on va porter un coup ! sur ce terrain propice aux attaques quels sont les forces disponibles Kethoun ?

- Toutes sont disponibles sauf ceux présent ici au camp et en garnison, il nous faudra bien trois jours pour y aller.
- Tant pis envoie vite ce message je veux pas le laisser le temps à ces franskis de continuer leurs travail...
- Note ceci à l'attention de la première section...


Et Kethoun trempa sa plume dans l'encrier et commença à écrire sous la dictée de son Chef à la lueur des chandelles à la flamme tremblante plantées dans un chandelier d'argent , elle essayait d'écrire aussi vite qu'il lui dictait , c'était un flots de paroles interrompue par de courtes périodes.

Sous cette lune de miel déchirée par des dentelles de nuages gris anthracites, on pouvait voir en ombre chinoises à travers la toile Lepine traversant la tente de long en large ; il était en pleine action prévoyant chaque détail....
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Message par Lepine » Dim Juin 29, 2008 11:29 am

Tels que l'avait prévu Lepine ces hommes c'était positionné sur le bord des rives au bon matin. Un hussard de la 18829 éme escouade de la 4 eme Brigade avait fait le chemin dès la fin des opérations, il avait donné à son chef de bataillon le Capitaine adjudant-major Kethoun son rapport, trop loin pour participer aux opérations les Hussards de Kethoun avait servis de liaison entre toutes les compagnies.

Kethoun déplia le parchemin, Lepine réfléchissait sans la quitter des yeux, il avait besoin de Kethoun, car celle-ci l'aidait à garder les pieds sur terre. En échange, il lui apportait l'excitation enivrante des velléités de changements et l'ampleur des Grands Projets. En somme, ils trouvaient ensemble un équilibre entre rêves et réalité, équilibre qu'ils ne parvenaient pas à atteindre chacun séparément. Plusieurs années de guerre avaient consolidé cette amitié, ils s'étaient mutuellement sauvé la vie. Cette complicité était d'autant plus forte qu'ils avait grandis dans le même village leurs statut social si différent n'avait jamais été un obstacle pour eux depuis leurs enfance, puis à l'adolescence Lepine était partis loin dans la grande ville à son retour il avait découvert une jeune fille toute différente de celle qu'il avait quitté deux années plus tôt.

Kethoun se montrait en tout point l'inverse : pragmatique, débrouillarde et au bon sens ancré dans le quotidien.

- Alors, voici les résultats que tu attendait, une partie de l'armée la 12585 ème Compagnie du Régiment de Gendarmerie Impériale, engagée hier, campait près de l'île il était séparé du de nos compagnies de ligne que par une promenade sur la rivière, mais la marche fut plus longue que prévu à cause de encombrements causés par les convois d'artillerie et les abords marécageux. Attaquer en mêlée aurait été suicidaire pour nos hommes.

Lepine attisa du bout dune brindille le feu qui commençait à fumer, il le savait la pluie durant la nuit avait rien arrangé, avec la poudre humide les salves avait du être moins meurtrières...

- Nos adjudants on préféré roquer pour se protégé, mais il l'ont fait de telle sorte qu'ils bloque par Ia même nos adversaires et reprenne l'initiative. Désolé mes Hussards arrive seulement, la route était longue par les petits bois pour mes cavaliers il on pu que voir les français du Capitaine Vincent St Claire se replier avec leurs blessés.
La compagnie attaqué conjointement par mes deux compagnies de ligne et les tiennes les ont salement amochés mais comme tu le savait ce sont des durs ; On estime les pertes ennemis à 70 hommes.


Lepine se voyait contraint d'attendre l'assaut des Français, les plans avait été suivi mais les français tenaient bon. Il est vrai cependant qu'il se préparait à les recevoir de pied ferme, accumulant le retranchements du côté de la rivière, sa brigade étant on complet cette fois.
Comme à leurs habitude, ils se levèrent tous les deux pour aller s'entraîner plus loin près des bosquet, croiser le fer les détendrait, ensuite ils irait voir leurs hommes...
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Lepine (Mat. 4202)
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