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La ligne Bleue [Ville 83-46]

Message Publié : Mer Mars 07, 2007 6:56 pm
par vétéran Louis Vasserot
La conquête de la ville fut aisée tant la résistance russe ne se montra pas à la hauteur de sa réputation. En quelques jours d'escarmouche à peine, le drapeau français flottait sur le cloché de l'église et la ville était placée sous contrôle et protection de l'armée de Napoléon.

Les soldats s'affairaient ici et là, dans la bonne humeur, à consolider les défenses et à se préparer au retour des tsaristes. Amassant vivres et munitions, ils étaient plus que jamais prêts à livrer bataille. Les plus jeunes semblaient avoir le trac mais ils furent très vite rassurés par l’apparente décontraction de leurs ainés.

Le VIe Corps d'armée établit deux postes de commandement, l'un au Nord de la rive et l'autre au Sud de façon à ce que les tacticiens puissent répondre présents et délivrer leurs ordres dans les plus brefs délais. Gouvion Saint Cyr passa en revu l’ensemble des combattants du régiment avant de rejoindre les officiers et de leur donner les dernières consignes et recommandations.

Message Publié : Mer Mars 07, 2007 7:52 pm
par vétéran Louis Vasserot
L’attente fut longue mais le résultat à la hauteur puisqu’après quelques jours de répit, l’horizon grouillait de soldats russes venus en découdre avec la Grande Armée. Des insultes puis des rires gras émanèrent des rangs français à l’approche des barbares qui, portant fièrement leurs drapeaux, forcèrent l’allure avant de finalement s’arrêter à plusieurs centaines de mètres de nos premières défenses.

Les quelques civils encore présents en ville furent autoritairement invités à quitter leurs demeures pour rejoindre les campements du Génie et de la Logistique, plus en retrait.

Suivant scrupuleusement les ordres de leurs officiers, les combattants français se mirent presqu’immédiatement en position, s’installant dans les maisons laissées libres après le départ de leurs habitants. Les barricades, les palissades et les tranchées n’étaient pas dignes de Vauban, elles ne freineront pas longtemps l’ennemi, mais les balles et les baïonnettes françaises les arrêteront !