Pillage de la mine Valoski

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Pillage de la mine Valoski

Message par Sergei Volkonov » Mer Juil 23, 2008 11:04 pm

- 14 juillet, au soir.

Dans les lignes russes, un bataillon manoeuvre en préparation d'une opération dans les lignes adverses. But de l'opération : s'assurer un approvisionnement en or pour le régiment. Des ordres sont donnés, et les cavaliers partent en tête, repérer le terrain, suivis des deux compagnies de fusiliers et de la section de voltigeurs.

En tête du bataillon, le Major Volkonov mène ses troupes vers sa destination, qu'il espère non défendue. Après quelques heures de route, à travers les lignes ennemies, et le passage à gué d'une rivière, le bataillon - cuirassiers en tête - parvient à proximité de la mine Valoski. Hélàs, celle-ce est défendue par un escadron de lanciers . Cependant, les hommes, avides d'or, se lancent déjà à l'assaut de la mine. Après une charge des cuirassiers et une charge de la seconde compagnie de fusiliers, commandée par Grigori, le 19162ème escadron de lanciers français est mis en déroute, et quelques hommes sont faits prisonniers.

La mine est enfin libre de toute défense, et le 11928ème escadron de cuirassiers y pénètre, hissant le drapeau russe au sommet du bâtiment - comme la coutûme l'exige.

Commence alors la récupération d'un maximum de lingots d'or, malgré la proximité de quelques compagnies adverses. D'ailleurs, il ne faut pas longtemps pour que les premiers coups de feu retentissent ! Coup sur coup, trois salves touchent durement les fusiliers commandés par Boris. La compagnie qui stationnait en plaine, en couverture des cuirassiers, ne bronche pas, les hommes resserrent les rangs malgré les pertes, et restent en alerte. Dans le même temps, les cuirassiers sont engagés par une autre compagnie de fusiliers, la 11920ème de ligne d'après ce que les hommes peuvent voir. L'engagement se passe mal pour les Français, qui n'arrivent pas à ébranler les cavaliers. Les Français sont donc contraints de se retirer, et préfèrent tirer sur les cuirassiers - sans grand succès.

La nuit passe sans autre attaque, et quelques lingots sont récoltés.


- 15 juillet, au matin.

Quelques lingots partent en direction des lignes russes, grâce à quelques hommes déguisés en paysans. La matinée reste calme, les Français ne semblant pas en mesure de combattre. Les soldats russes, toujours en alerte, en profitent pour continuer le pillage de la mine, ou essayer de se reposer un peu avant de prochains combats.

L'après-midi s'annonce calme, mais ce calme est trompeur, car l'ennemi se lance à nouveau à l'attaque. Cette fois, la 13976ème compagnie de fusiliers se lance à l'attaque des cuirassiers dans la mine. Toujours sans succès, les cuirassiers tenant bon. Cependant, les pertes commencent à s'accumuler, et malgré quelques compagnies de cavalerie russes arrivées en renfort et détruites tout aussi rapidement, le 11928ème escadron de cuirassiers ne peut plus tenir bien longtemps.

Le soir, les Français se décident à y mettre plus de moyens, et après un tir d'un escadron de chasseurs français, la 5132ème compagnie de ligne française lance l'assaut décisif, qui met en déroute l'escadron de cuirassiers russes. Le Major Volkonov laisse donc ses hommes en déroute, pour rejoindre la compagnie de fusiliers commandée par son cousin Boris.

Peu de temps après, c'est au tour de la section de voltigeurs commandée par Viktor d'y passer, après un assaut violent de la 9164ème compagnie de fusiliers française. La mine tombe à nouveau entre les mains des Français, qui y hissent leur pavillon à nouveau.

Bonne nouvelle, des renforts russes sont arrivés : le bataillon du Major Blueman arrive à la rescousse !


- 16 juillet.

La journée est calme pour les restes du bataillon du Major Volkonov - le bataillon du Major Blueman attire la plupart des tirs français, pour une étrange raison qu'aucun des membres de la famille Volkonov n'arrive à comprendre. Ainsi, les deux compagnies de fusiliers - 7396 et 7397 èmes compagnies - tiennent bon jusqu'au soir, le meilleur moment pour passer à l'action.

Au soir, ordre est donné aux compagnies russes de manoeuvrer en vue de déloger la 5132ème compagnie de ligne française. Les troupes russes iront au contact, la cohésion des troupes française étant relativement faible. La bataille est terrible, mais après cinq attaques des troupes russes, la compagnie française est mise en déroute. Les fusiliers de Boris occupent désormais la mine, y hissant à nouveau le pavillon russe.

La contre-attaque française, cependant, ne tarde pas. Cinq salves, tirées par deux compagnies françaises, touchent les soldats russes, et ébranlent leur cohésion. Cependant, la mine a protégé les hommes, et les pertes restent faible. Soudain, la 11920ème compagnie de ligne se lance à l'assaut de la mine. Malgré ses efforts, les troupes russes tiennent le coup. D'après les éclaireurs, les compagnies ayant tiré ne sont autres que les 11919 et 11920 èmes de fusiliers, cette dernière compagnie s'étant même lancée à l'assaut.

Ordre est donné aux hommes de Boris de quitter la mine, laissant ainsi la place aux troupes de Grigori, qui passeront la nuit sans problème.


17 juillet, au matin.

Les Français repartent à l'attaque. Les fusiliers russes de la 7396ème compagnie sont finalement achevés par les grenadiers de la 231ème compagnie française, après avoir résisté à bon nombre d'attaques ennemies. Comme souvent, ce n'est généralement pas l'officier qui fait le gros du travail qui remporte les lauriers ...

Dans l'après-midi, c'est au tour de la dernière compagnie du bataillon Volkonov d'y passer. Après le tir d'une section de voltigeurs et deux engagements de la 12585ème compagnie de fusiliers, la retraîte est sonnée sur un air de débâcle, et les troupes russes se retirent vers leurs campements, laissant la mine aux Français.

Cette bataille aura coûté cher au bataillon Volkonov, mais l'or ramené aidera grandement l'approvisionnement des bataillons de l'Armée du Maréchal.
Général de Brigade du Génie

Chevalier de l'Ordre de Saint-Georges
Sergei Volkonov (Mat. 7396)
Général de brigade
Russe
 
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