Bulletins de la Garde Impériale, Campagne de la Vénitienne

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletins rédigés par des officiers de la Garde Impériale lors de la Campagne de la Vénitienne (Janvier 1812 - Mars 1813)

Bulletin de la Garde Impériale N°1

10 avril de l'An 1812

Officiers de la Grande Armée.

aprés trois jours de combats à la sortie du goulet au sud de la ville principale, ou nous affrontons les deux Régiments russes Armée du Tsar et Armée du Maréchal, la situation est largement à notre avantage.

En trois jours, nous avons mis en déroute huit compagnies russes (la 1268ème (Cénarius), la 41ème (Nayo_2), la 1302ème (Vasiliev Gun) la 1190ème (Drobska), la 1647ème (Shevardnadze), la 1379ème (Duc Lebowski), la 1104ème (Ivanov) et la 945ème (Igor d Osgor) pour une seule compagnie Française (adjudant de Stink) n'appartenant même pas à la Garde impériale, bien que beaucoup d'entre vous aient également subi de lourdes pertes dans leurs compagnies. Nous n'avons également reculé que de quelques mètres que nous leur avons donc fait payer au prix fort.

Je vous félicite pour ce combat rondement mené. Je vous invite donc a continuer sur le même rythme, en vous relayant en première ligne.

Messieurs, l'Empereur ne peux qu'être fiers de vous!

Vive l'Empereur et vive la France

Lieutenant Coignet

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletin de la Garde Impériale N°2

22 avril de l'An 1812

Officiers de la Grande Armée.

Les combats durent maintenant depuis 15 jours à la sortie du défilé. Une partie des unités françaises ayant été mises en difficulté a Rouge Roche se sont jointes a nous depuis le 18 avril. Les unités russes qui les poursuivaient se sont donc heurtés a notre flanc droit déjà douloureusement exposés.

Néanmoins, aprés ces 15 jours de combat, la Garde Impériale et les unités l'accompagnant sur ce front peuvent être fiers de leurs résultats : 36 compagnies d'infanterie de ligne ainsi que 3 escadrons de cavalerie mis en déroute, pour seulement 9 unités françaises détruites. Et nous tenons toujours nos positions. Mais le combat va s'intensifier avec l'ouverture de ce second front et notre tâche se compliquer.

Mais nous sommes des officiers de la Garde Impériale et nous savons ou se trouve notre devoir!

Messieurs, faites que l'Empereur ne puisse qu'être fier de nous tous!

Vive l'Empereur et vive la France

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletin de la Garde Impériale n°3

29 avril de l'An 1812

Officiers de la Grande Armée.

La nature des combats menés depuis une semaine a grandement changé. La large supériorité numérique des russes a finalement fait la décision. Si les troupes russes sortant du défilé n'ont que somme toute faiblement progressé, l'arrivée en masse du Régiment des Grognards du Tsar au sud a fait penché la balance. Ce front, tenu par les survivants épuisés de Rouge Roche et quelques unités de la Garde Impériale et des unités indépendantes combattants à leurs côtés depuis le début du mois s'est effondré en deux jours. Dés le 24 avril de l'an 1812 au soir, un ordre de repli était donné. Mais les unités russes ont empêché nos troupes de retraiter en bon ordre, transformant ce repli en débacle. Entre le 22 et le 29 avril, c'est 9 compagnies de ligne, 1 escadron de cavalerie et une compagnie de voltigeurs français supplémentaires qui ont été mis en déroute. Dans le même temps, nos troupes ont quand même détruit 6 compagnies de ligne russes, 1 escadron de cavalerie et une compagnie de voltigeurs supplémentaires.

La bataille du Guet est désormais finie. Elle aura coûté aux russes en 24 jours de combat 42 compagnies d'infanterie de ligne, 4 escadrons de cavalerie, 1 compagnie de voltigeurs et 2 drapeaux : ceux des 1688ème et 1584ème compagnies russes pris respectivement par l'adjudant de Poniatowsky et le Sous-Lieutenant Atronore. Pour notre part, nous avons perdu 18 compagnies d'infanterie de ligne, un escadron de cavalerie et une compagnie de voltigeurs et le seul drapeau perdu sur le champ de bataille a été récupéré par l'adjudant Michel Legrand avant que les russes ne s'en empare. Mais surtout, nous avons fait perdre un précieux temps à l'Etat-Major russe, permettant aux troupes françaises au Nord de bien lancer leur propre offensive.

Mais le combat n'est pas fini. Si la bataille du Guet est terminée, celle pour la défense de la ville ne fait que commencer. Le cours de cette bataille sera déterminant pour la suite de la campagne. Si la Garde Impériale flanche, c'est l'offensive française au nord qui est condamnée.

Nous savons ou est notre devoir.

Vive l'Empereur!

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletin de la Garde Impériale n°4

4 juin de l'An 1812

Officiers de la Grande Armée,

Durant ce mois de mai 1812, la Garde Impériale, étirée sur un large front, a sû montrer différentes facettes de ses capacités. Inférieure en nombre partout, elle a démontrer, dans la défense de la Vénitienne, une volonté et une ténacité exceptionnelle. Grâce également à l'arrivée de compagnies menées par de jeunes Sous-Lieutenants et aux troupes du Génie Impérial, elle a tenue sans faillir une ville importante que les russes cherchaient a reconquérir de force. Même si les russes se sont emparées de l'Eglise à plusieurs reprises, ils ne l'ont jamais tenue solidement.

Plus au sud, les troupes rassemblées autour des Grenadiers de la Garde Impériale menés par le Major Renzo ont empêchés les forces russes de traverser la rivière à la suite de la retraite précipitée résultant de la fin de la bataille du Guet, permettant aux renforts et au IIIème Corps de combler le trou.

Enfin, au centre de ce front, sur l'îlot dit "des Gendarmes", le Lieutenant puis Capitaine Adjudant-major Poniatoswky a su, avec l'aide de quelques compagnies de jeunes Sous-Lieutenants tel Albert le Mun ou du Lieutenant Ferdinand Guibon nouvellement intégrés à la Garde Impériale et aux troupes de la Gendarmerie Impériale du Lieutenant François Comté, menée de belles contre-offensives qui ont suffisament retardés les russes pour les empêcher de faire une percée dans nos lignes.

Grâce à ces différentes actions, éprouvantes pour tous, mais combien inestimables pour l'Armée toute entière, le front ne s'est pas effondré et l'Armée Française peut maintenant repartir à l'attaque.

Aprés avoir excellée dans la défense et les offensives limitées, il est temps de montrer à tous que la Garde Impériale est encore plus redoutable lorsque elle attaque à outrance!

Pour l'Empereur et pour la France!

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletin de la Garde Impériale N°5

30 juin de l'An 1812
Officiers de la Grande Armée,

La Garde Impériale, grâce à ses soldats, a inscrit ces derniers jours une nouvelle page de Gloire à son histoire. Profitant de l'offensive menée par le Régiment des Autunnois en direction du Palais du Tsar qui a forcé l'Etat-major Russe à bouleverser son dispositif, les troupes commandées par le Capitaine Adjudant-major Poniatowsky se sont emparés sans coup férir de l'îlot des Gendarmes dans un premier temps, puis ont réussi la difficile traversée de la rivière pour prendre position sur la rive Est, tenue par un fort contingent ennemi. Cette action d'éclat a eu un double résultat.

Les troupes russes dans cette zone ayant été rapidement mise en déroute, nombre d'unités ennemies présentes dans la partie Est de la Vénitienne, sur cette même rive, se sont portés à leur rencontre. Une reconnaissance offensive menée par les compagnies d'infanterie de ligne du Capitaine Adjudant-major Coignet bientôt suivie par les troupes d'unités de la Garde ou non enrégimentés a alors permis de reprendre la Vénitienne en moins de trois jours, du 15 au 18 juin de l'An 1812, puis de flanquer les compagnies russes s'étant avancer contre le Capitaine Adjudant-major Poniatowsky.

Dans le même temps, cette offensive du Capitaine Adjudant-major Poniatowsky a permis au IIIème corps de traverser à son tour la rivière et d'élargir la tête de pont formée, menaçant de submerger tout le dispositif russe le long de la rivière.

Officiers et Soldats de la Garde Impériale, à nous de continuer sur cet élan, de reprendre maintenant le Guet et de favoriser la reprise de la ville russe de Glarnyroksy!

Pour l'Empereur et pour la France!

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletin de la Garde Impériale N°6

21 août de l'An 1812

Officiers de la Grande Armée,

le mois de juillet a vu la Garde Impériale poursuivre son offensive dans le Guet. Cette offensive, menée malgré des effectifs réduits par les permissions et malgré une infériorité numérique marquée face aux forces russes, a d'abord donné de bons résultats, les troupes françaises s'avançant de façon significative dans le Guet et s'emparant de quatre drapeaux (ceux des 6054ème, 8794ème, 9365ème et 142ème compagnie d'infanterie de ligne Russe).

Plus au sud, les troupes de la Garde impériale en soutien du IIIème Corps prenaient quand à eux deux drapeaux (ceux des 8099ème et 8497ème compagnie de'infanterie de ligne).

Malheureusement, faute d'effectifs, l'afflux massif de renforts russes à finalement contraint la Garde Impériale, pourtant appuyée de belle manière par le 12ème Régiment de Cuirassiers et en particulier par son commandant le Lieutenant Georges Laloose, cité pour cela à l'ordre de la Garde Impériale le 24 juillet 1812, à opérée une nouvelle retraite et à s'installé en position défensive à l'entrée du Guet fin juillet. L'importante supériorité numérique russe fit la différence début août, les russes finissant par déloger complêtement les troupes françaises de la Vénitienne en dépit des pertes considérables qui leur étaient alors infligées tant par les derniers défenseurs de la ville que par les forces de la Garde Impériale à l'entrée du Guet.

Les combats dans la partie Est de la ville ayant finis, une partie des forces russes se dirigèrent alors vers les troupes de la Garde Impériale tenant les positions au Sud-Ouest de la ville. Les combats, meurtriers, permirent de voir la bravoure des unités de Cavalerie de la Garde Impériale, de plus en plus nombreuses sur le front.

A l'heure actuelle, la Garde Impériale tient toujours ses positions malgré la grande supériorité numérique russe. Les troupes françaises de la Grande Armée comptent sur la vaillance de la Garde Impériale à l'entrée du Guet pour fixer un maximum d'unités russes et faire la différence sur Glarnyrosky.

Vive l'Empereur et vive la France!

[Coignet (Mat. 1250)]

Bulletin de la Garde Impériale n° 7

3 novembre de l'An 1812

Depuis le mois d'août, les combats ont fait rage et la Garde Impériale à montrer son excellence au combat. Dans le même temps une réorganisation importante de la Garde impériale a vu celle-ci se subdiviser en 4 grands ensembles : La Jeune, la Moyenne, la vieille Garde qui regroupent l'ensemble de l'infanterie à l'exception des compagnies de voltigeurs et la Cavalerie de la Garde regroupant l'ensemble des escadrons de Cavalerie.

Alors que l'infanterie effectuait une retraite en bon ordre sur la rive Ouest de la rivière, la Cavalerie de la Garde effectuait une opération de soutien du 88ème R.I. et du IIIème Corps, permettant à ces deux grandes unités de repasser la rivière à leur tour.

Une première offensive russe contre la mine vit les russes traverser le rivière et même un temps menacer Brugnov. Mais la Garde Impériale soutenue par le 12ème régiment de Cuirassiers parvint à rejeter ceux-ci de l'autre côté de la rivière.

Au sud, les russes en profitaient pour construire un pont et s'infiltrer sur la rive Ouest. Les combats, violents, virent la detruction d'un grand nombre d'unités russes, mais encore une fois ceux-ci jouaient de leur nombre face à une Garde Impériale devant soutenir un IIIème Corps et un 88ème R.I. exsangues. Les russes parvinrent, petit a petit à s'avancer vers l'Ouest dans une tentative de tourner l'aile droite française par le sud. Mais les unités françaises, courageusement, parvinrent à tenir leurs positions malgré d'énormes pertes, les unités russes déployées dans la zone comptant parmi les meilleures de l'Armée russe. Mais aprés deux mois de combat, et malgré la construction d'un fortin russe au sud, ces derniers ne parviennent pas à avancer et la Garde impériale se prépare à marquer de nouvelles pages glorieuses à son Histoire.

Pour l'Empereur et la France!