Massacre à Inspank

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Massacre à Inspank

Message par vétéran Kristov illianov » Jeu Oct 16, 2008 6:52 am

L'hiver approchait et de ce fait les nuits devenaient de plus en plus sombres et longues.
La garnison Francaise de la ville d'Inspank se préparait dans l'enceinte de cette cité à subir un siège très rude, l'Armée Russe campant à quelques lieux seulement de leurs positions. Ils avaient dû abandonner bon nombre de leur camarades tombés depuis la grande offensive qui les avaient vus repoussés en deça du fleuve et au dela du moulin. Avec l'arrivée de l'hiver, l'avance Russe avait reprise et des miliers de Français étaient tombés dans une retraite s'étant déroulée aussi rapidement qu'une déroute.
Mais le moral était gardé à un bon niveau. En effet les installations de la ville allaient permettre de tenir l'hiver au chaud et se soigner efficacement les blessés des jours précédents. De plus de nombreuses compagnies tentaient d'éviter l'encerclement de la ville donc les Francais situés à l'intérieur des murs se sentaient en sécurité .. grave erreur.

Aujourd'hui était un nouveau jour qui allait se lever sur Inspank. La nuit avait été très froide pour les sentinelles Francaises chargées de prévenir toute incursion.
Les ténèbres de la nuit ne leur permirent pas d'apercevoir un grand groupe de soldats Russes s'approchant furtivement des faubourgs. Enquilosés par le froid, les sentinelles réagirent trop tard à la présence ennemie et se firent promptement éliminer à l'arme blanche. Les soldats Russes étaient plusieurs centaines, menés par une compagnie complète de Grenadiers. En grand silence, ils pénètrèrent dans la ville ou des milliers de Francais dormaient encore.

Sur un ordre silencieux de l'officier commandant ce détachement, une immense clameur jailli des gorges des soldats Russes qui se jettèrent sur les Francais leur tombant sous la main.
Les dernières sentinelles disposées autour de brasero furent submergées par la déferlente Russe. Alors que les premiers rayons de soleil apparaissaient, le massacre du 16 Octrobre 1812 commenca.

Les soldats Russes se ruèrent dans trois quartiers de la ville, enfoncant les portes des maisons et fondant sur des centaines de francais encore endormis à l'intérieur. Nombreux furent ceux qui ne se réveillèrent jamais, égorgés dans leur propre sommeil. D'autres furent éveillés en sursaut, soit par les cris et les râles des mourants soit par le contact innopiné d'une baionnette dans leurs propres entrailles.
Au bout de quelques minutes cette frénésie meurtrière avait atteint son paroxysme et des flots de sang coulaient au travers des planchers et sur le porche des maisons.

Totalement surpris, les Francais ne purent opposer qu'une faible résistance et s'enfuirent dans un énorme désordre, abandonnant armes, matériel, drapeau et nourriture et parfois même s'enfuyant dans le plus simple appareil au travers des rues gelées, cédant totalement à la panique.
Les soldats Russes massacraient sans pitié tout Français passant à coté d'eux. Dans la plaine, une charge de cavalerie piétina une compagnie de voltigeur également surpris dans leur sommeil, les hussards tournèrent ensuite leurs montures pour se joindre au massacre dans les rues.

En cette matinée, un pan entier de la ville tomba aux mains des russes qui s'y retranchèrent aussitôt, sortant les cadavres et en faisant des monticules saignés à blanc ou des barricades humaines sur le pas des portes. La panique s'était installée dans les rangs Francais et ils se repliaient dans d'autres quartiers de la ville, laissant derrière eux plus de 160 morts et 51 blessés qui furent promptement achevés par leurs bourreaux.
Garde de l'Ordre de Saint-Georges
vétéran Kristov illianov (Mat. 9253)
Colonel
Russe
 
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