Autour du réveillon dans les bois de Valoski

[vétéran Ievgueni Perlov (Mat. 23198)]

Apres avoir franchis la partie horizontale de la rivière, les deux frères subirent courant décembre une très longue série de dommages, à cause de cette ligne de canons positionné sur le front. Leurw troupes étant déjà affaiblies furent pendant un long moment en 2eme et 3 ème ligne a hésiter sur un replis vers les tentes.
La bataille faisait rage, on voyait encore les fumées et entendait le bruit des coups de feux durant le réveillon.
Le bataillon d'Ievgueni vivait a un rythme soutenu entre les déplacements en avant sur la ligne de front et les retours en arrière pour appeler les renforts et soigner les bléssés.
Une fois la compagnie de son brave frère en pleine forme elle retourna directement en 1ere ligne dans une zone pour l'instant plus paisible qu'autre chose, tandis qu'Ievgueni poursuivait la même mission.


*Aux tentes*

_Cyril, il est temps de prendre les choses en main, nos bléssés sont soignés, il me manque encore une soixantaine d'hommes, pour pouvoir encaisser la premiere ligne.

_Je vois que tu commence a bien prendre les choses en main frère.

_Ce n'est pas vrai j'ai abusé de ma mal adresse en me positionnant trop de fois dans des zones interdites. Je m'en veux, quitte a retourner aux tentes que de bloquer une nouvelle fois mes compatriotes.
_Tu as raison, frère, il ne faut pas transformer une érreur occasionnelle en une habituelle.Voyons le bon coté des choses tes troupes en prennent de la graine, je les vois déja plus capable que les miens, surtout avec ces fusils.

Ievgueni le regarda d'un air sombre

_Treve de bavardage, j'ai de nouvelles consignes a te donner, et ce n'est pas une simple tache, mais bien suicidaire. Il me semble que nos troupes ont trop suivi la berge et combattent plus aux cotés de l'armée du Tsar qu'a celle du maréchal. Tu devras partir demain aux aurores traverser le pont et attaquer le régiment le plus proche et le plus faible pour ainsi partir te positionner vers le sud en devant de notre 1ere ligne.
Tandis que j'irai me positionner moi même en premiere ligne mais du coté est de la rive au même niveau que toi.

Cyril échappa un grand rire

_Et dire que je vais faire une belle balade et tuer du français de mon épée, tu parle d'une aubaine. Je partirai avec le plus grand enthousiasme. Allons dehors

L'officier attrapa le bras de son petit frère a la sortie des tentes et lui dit droit dans les yeux:

_Ne meurt pas à cause de ton inscouciance Cyril, c'est tout ce que je te demande.

On cru voir dans les yeux de cyril une larme, qui a elle seule pulvérisait l'assurance qu'il avait montré auparavant.

_J'obéis au doigt et a l'oeil mon frère.




L'opération réussie, cyril se placa comme prévu en avant de l'armée du Maréchal. Son frère ne subissant aucun dommages ne s'empechait pas de scruter au delas de la riviere voir si son frère se portait bien.
Une journée passa une nouvelle fois parmis les coups de feux infinis, c'est alors que tard le soir, un des voltigeurs de Biely Medved aperçu une compagnie se repliant vers la rive, c'était Cyril et ses troupes. Il ne demanda a personne si il pouvait quitter le front pendant la nuit et avertir Ievgueni que son frere était en danger.

Le voltigeur prévint Ievgueni que son frère transportait beaucoup de bléssés dans sa compagnie, cela n'était point étonnant vu la position qu'il avait adopté. Il avait aussi compris que son frère respecta l'engagement que lui même avait tenu, celui de ne plus se positionner dans des zones génant le passage des troupes vers les mines, même si son moral était tres faible.

Il était temps d'aller se reposer un peu, en esperant, que la companie de son adjudant tienne bon pour se replier a l'arriere du front et soigner ses bléssés. De toute façon il ne dormirai pas, son frere allait surement subir une nouvelle défaite.



EDIT/ Hélas pendant la nuit Ievgueni du concentrer son attention sur ses hommes pour maintenir la cohésion dans ses troupes qui se firent attaquer au même moment que son frere.

Il n'espérait pas rentrer de si tot aux tentes mais au moins il le ferait avec son frère

EDIT2/ Durant toute la journée les troupes de Cyril étaient a découvert sur les plaines enneigées du bois de Valoski, juste au bord de la rivière. Son frère s'apercevait , mais lui bien trop préoccupé par le front ennemi ne détacha plus son attention des français.
Les troupes commençaient a reprendre confiance, il ne purent manger ce midi, bien que les ration de borsh se trouvaient a quelques pas d'eux.

Et c'est alors qu'il vit Curial en haut d'une petite colline les guettant, Cyril couru prévenir ses troupes, mais elles étaient dispersées entre les blessés, le réarmement et les enterrement. Ses troupes étaient bien en avant mais à leurs têtes blanches, aux grandes cernes, symétriques aux sourcils par rapport a l'oeil, leur bouches ouvertes, essuyant le sang de leur épées, on pouvait voir que ces hommes n'étaient près qu'a s'allonger sur une civière.
Il était trop tard, 160 français dévalèrent la colline en dégainant leur épées hurlant dans le but d'effrayer les soldats affaiblis.

Ievgueni entendait les hurlement des soldats russes, priant le ciel, priant leur mère, tandis que cyril voyait les épées rentrer dans la chair de ses soldats comme si les français s'attaquaient a une motte de beurre. Il pleurait, lui aussi de rage, en voyant tomber ses soldats uns a uns.
Certains braves réussirent a éliminer certains des attaquants, mais le combat était inégal.

Ce fut la retraite.