par vétéran Astore Cavallini » Jeu Mars 19, 2009 12:31 am
Lettre d'un cosaque à son épouse:
Ô ma petite groseille sauvage,
Je profite de ma convalescence à la Sich pour t'écrire ces quelques lignes.
Il s'en est fallu de peu pour que les "franskis" m'envoient bouffer les couilles de Belzébuth! J'y ai perdu la quasi totalité de ma sotnia, de braves cosaques courageux que pleureront mères et filles. Une balle m'a déchiré le haut de la cuisse. Deux centimètres à gauche, et je n'aurais pu te chevaucher à nouveau pour espérer un huitième "couillu".
J'enrage contre le "Haut Etat-Major". Ce dernier est constitué d'un ramassis de poltrons incapables, bien trop occupés à se pavaner dans les salons, brouter la cramouille des courtisanes, quand ce n'est pas le Mont-Chauve de jeunes jouvenceaux puceaux!
Voilà pourtant qu'il prend une brillante décision (ce qui change un peu de leur habitude molassonne de subir en serrant les fesses, et priant que ça passe vite), et mise le tout pour le tout en massant des troupes devant le fortin. La ville assiégée est sauvée, le moulin, ses champs et ses réserves de vivres reconquis, la mine d'or aussitôt remportée, et voilà que nous assiégeons le fortin, ultime objectif...!!!
Mais les troupes sont épuisées, nos adversaires les "Autumnois" se battent avec l'énergie du désespoir, dans l'attente de l'arrivée de leurs renforts que nos espions annoncent imminente. Nous réclamions des troupes fraiches pour parachever notre phase de reconquête... mais le "Haut Etat-Major" reste sourd à nos requêtes! Les officiers se relâchent, pire, pensant que la victoire est certaine, certains désertent le front, et décident de leur propre chef de se rendre vers un autre champs de bataille.
Tas de couilles molles! Infectes vermisseaux! Bouses de yack desséchées! Je leur arracherais les entrailles, les leur ferais bouffer, et pisserai sur leurs cadavres...
Toutefois, si le Tsar devait oublier ses promesses, ce serait chose aisée que de combattre ces pleutres, pour qu'enfin le peuple cosaque recouve sa grandeur de jadis et ses libertés.
Mignonne groseille sauvage...
Ton fessier hardis me manque, tes hanches larges, ton coup de rein à damner le Diable en personne... Les pauvres paysannes que je trousse ça et là, n'ont rien de ton talent, de même que les lavandières "franski" n'ont certes pas ton endurance.
Embrasse mes 7 fillots, ainsi que les morveuses dont j'ai oublié le nombre...
Ton ours insatiable!
Bataillon du "Génie Royal Italien"
Per la rosa spesso la spina si coglie (On n'obtient pas le respect, si l'on n'en témoigne).