Miroslav membre de l'Armée du Tsar///MULTI

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Message par Miroslav Poniatowski » Mar Juin 16, 2009 9:17 pm

Alors que la plupart des officiers s'agitaient à l'idée de s'engager dans une nouvelle bataille, Miroslav était pensif il repassait dans sa tête des visions de gloires et de défaites.

Dans le temps les troupes de Miroslav suffisaient à elles seules à vaincre les français, désormais il avait du mal à manœuvrer ses troupes, l'homme se faisait vieux et n'arrivait plus à prendre les bonnes décisions aux bons moments.

Un officier normal aurait pris sa retraite depuis bien longtemps dans le cas de Miroslav mais même si cet homme n'était plus aussi performant que dans le passé, son désir était de mourir sur un champ de bataille, ce moment arriverait peut être bientôt...

Il fixa les officiers de son régiment et lança :


Cette bataille sera peut être la dernière pour moi et mes troupes, je donnerai ma vie pour mon régiment, pour ma nation!
Dernière édition par Miroslav Poniatowski le Mer Juin 17, 2009 9:33 am, édité 1 fois.
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Message par Didier Lacoste » Mar Juin 16, 2009 9:46 pm

le chef de bataillon avançait avec ses hommes pour rejoindre la nouvelle zone de front quand en passant au travers des troupes de l'AT, il entendit
le colonel Miroslav Poniatowski, colonel de l'armée du tzar.

il stoppa la troupe, descendit de son cheval et s'adressant au colonel, figure emblématique des 2 campagnes qu'il venait de partager avec l'armée russe:


colonel,

en tous lieux, toutes batailles, divergences il y a.
les choix de notre HEM sont ce qu'ils sont,
mais nous avons tous malgré certaines divergences, suivi les ordres et avons tenu le front de la 2e campagne.

tenez bon, votre valeur n'est plus à prouver, en tout cas pour ce qui est de mes hommes et pour ce qui est de moi.

l'armée russe va gagner la guerre et ce en collaboration avec votre régiment.

restons solidaires, malgré les conflits d'interêts.

seule la victoire de notre armée doit prévaloire.

soyez certain de mon respect et de mon attente de votre continuité en votre engagement depuis le début de cette guerre contre la Grande Armée menée par le nain Corse.

vous êtes un élément primordial, ne baissez pas les bras, restez à la tête de vos bataillons.

avec tout mon respect.

de castillon salua le colonel, remonta sur son cheval et s'adressant à ses hommes:

messieurs, eeennnnnnn avaaaaannnnnnnt.
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Message par vétéran Molokov Popovitch » Mer Juin 17, 2009 10:05 am

Cette nouvelle campagne pressentait d'être rude et sanglante. L'Armée du Tsar avait la chance de posséder de grands officiers pour surmonter les moments difficiles, mais ce n'était pas le moment d'en perdre un! Surtout le Colonel qui est un emblème pour l'AT et même pour toute la Russie...

Le jeune officier avait eut la chance d'être formé par ce grand soldat. Même si le Général Ivanovitch lui avait enseigné beaucoup aussi.
Molokov l'aimait donc beaucoup!
Bref, il n'aimait pas du tout l'entendre dire que c'était bientôt la fin pour lui.

Il continua son chemin, le regardant du coin de l'oeil, sans dire un mot.
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Message par Dojieff » Dim Juin 21, 2009 4:51 pm

Les mots du "vieux Ponia" mirent mal à l'aise Timour Dojieff.

Dojieff côtoyait le colonel recuit aux champs de bataille depuis qu'il avait intégré l'Armée du Tsar en tant que sous-lieutenant fraichement émoulu d'une école d'officier faite dans l'urgence des besoins de l'époque.
Miroslav était alors Major, le même grade que Dojieff aujourd'hui.
Le vieil officier semblait à l'épreuve du temps, survivant à toutes les vicissitudes, fougueux et joyeux comme un jeune homme.
Ses mots lui firent prendre conscience vertigineusement du temps passé, que Miroslav avait changé, que tous les officiers du régiment avaient vieilli ces derniers mois plus rapidement que le temps écoulé.

Il croisa le regard de Popovitch, il vit que lui aussi était troublé et ne pipa mot non plus. Entre officiers de l'AT, les paroles étaient souvent inutiles.

Sa monture le sortit de ses réflexions en piaffant d'impatience et il lâcha les rênes.
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Message par Alexandre Ivanovitch » Lun Juin 22, 2009 1:16 pm

Alexandre se tenait droit sur son cheval blanc à l'avant des troupes du régiment, il observa quelques instants la scène et ne dit pas un mot. Au bout de quelques minutes il sourit et se dit que son camarade de longue date ne le quitterait pas de si tôt encore, la retraite n'était pas faite pour un homme comme lui.

Miroslav avait toujours montrait le chemin à suivre lors des offensives, c'était un officier de valeur prêt à se sacrifier pour sauver les siens, sa propre vie passait après celle de ses frères d'armes.
Alexandre était fière de combattre à coté de ce genre d'hommes tous les jours, que ce soit lui ou les autres membres de l'AT.

Alexandre leva les yeux vers le ciel puis reporta à nouveau son regard vers les collines qui lui faisait face, il donna un léger coups de talon et son cheval repris la marche.
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Message par Miroslav Poniatowski » Ven Avr 16, 2010 1:10 pm

Extrait du journal de Miroslav :

Déjà une dizaine de mois que l'AT participe à la bataille de la campagne de Polostk.

Jusqu'à présent, la victoire a toujours fait partie de notre quotidien. Nos hommes se sont montrés courageux et dignes de porter l'emblème de l'Armée du Tsar.

Nous avons connu le succès lors de la défense du fortin nord, de la destruction du fortin nord français et de la défense du fort sud. Nos adversaires se sont montrés valeureux et courageux face à nous en vain.

Les années passent... j'espère pouvoir vivre encore assez longtemps pour voir mon régiment se battre contre l'envahisseur français et remporter cette bataille.

Pour la Russie, pour l'AT.
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Message par kortchnoï » Mer Avr 21, 2010 1:28 pm

6 semaines !
6 semaines que Kortchnoï attendait ce moment là.
6 semaines à pousser et tirer ces maudits canons dont le seul but était visiblement de se bloquer dans la neige.
Il y avait aussi les hommes qui grognaient trop fort et les chevaux qui fatiguaient trop vite. impossible d'avancer plus rapidement.
Longtemps il avait regretté sa bonne vieille compagnie de cuirassiers.

Quelques semaines auparavant, sur le front du fortin sud, après une seconde contre attaque victorieuse menée avec ses frères de l'AT et devant un front qui n'évoluait pas, il s'était entretenu avec Vorontsof son fidèle adjudant, avec lequel il avait partagé tant de combat, de peine et de gloire, qu'il le considérait un peu comme son fils.
"Dit moi Vorontsof, j'ai entendu dire que des canons sont disponibles."
L'adjudant que la guerre avait rendu plus méfiant qu'une taupe et plus rusé qu'un renard et qui par dessus tout aurait échangé sa compagnie de ligne pour rien au monde, répondit par un :
"grrrrphh" et quelques mots inintelligibles que kortchnoï interpréta immédiatement comme une forme de refus.

Il décida alors d'en parler avec les autres officiers de son régiment.
"des canons ! pffffffff même ma cousine n'en voudrait pas pour faire la guerre""
"des canons ! pfffffff c'est bien trop fragile"
"des canons ! pffffffff ça ne bouge pas, tu n'es plus un soldat mais un proie"
"des canons ! pffffff..........."
Devant autant d'avis négatifs il s'accorda quelques jours de réflexion.
Mais l'envie, d'essayer ces nouvelles armes, était trop forte. Il fallait qu'il sache et apprenne par lui même, ce que valaient ces unités sur un champ de bataille.

Alors son long chemin de croix commença. les canons étaient loin, très loin du front, là où se trouvait le fort. le front et le fort étaient fort fort lointains. La neige ne cessait de tomber, le froid glaçait à tel point l'acier des canons que plusieurs hommes y avaient laissé la peau des mains. Aprés des semaines d'efforts, le fort sud fut enfin en vue.
La joie des hommes fut de courte durée, les Français avaient disparu.

Korchnoï décida alors de prendre la route de Polotsk.
Ils croisait régulièrement des unités qui se reposaient avant de remonter au front. le front ?
"oui oui c'est là, à quelques verstes à l'Ouest", lui répondait on invariablement.
2 ou 3 fois il vit quelques unités françaises. il mit immédiatement ses canons en batterie mais dés que ceux-ci étaient prêt à tirer les forces napoléoniennes avaient disparu.
"Ils reculent plus vite que ce que j'avance" se dit Kortchnoï
Il entra dans Polotsk en arrière garde de l'AT.
enfin il sentait qu'il arrivait au front.
Il passa le lundi 19 avril à attendre qu'une place se libère afin d'approcher des Français sans laisser ses canons à découvert.
Mardi 20 il trouva une maison partiellement en ruine mais qui apportait une couverture suffisante à ses hommes. il s'y installa. L'ennemie était à portée.
Autour de lui les Baggovouts, les Pavlovs et quelques éléments de l'AT combattaient avec acharnement les forces Bonapartistes qui avaient visiblement cessé de fuir. C'est au corps à corps que les pâtés de maison se prenaient. Ça empestait le sang et la poudre.
Kortchnoï repéra un regroupement de force française en limite de portée de ses canons. Malheureusement une unités des Pavlovs se battait avec eux. il fallait qu'elle recule afin que Kortchnoï puisse tirer sans risque de toucher un ami. Dans la soirée il envoya une estafette demander à Ksy s'il lui était possible de reculer un peu.
La réponse n'arriva que mercredi matin. Ksy avait bougé. les Français aussi et un autre Pavlov avait pris la place libérée.
Kortchnoï se dit que décidément il était maudit depuis qu'il avait ses maudits canons. Avant d'aller inspecter sa compagnie il fit un dernier tour d'horizon à l'aide de sa longue vue, cadeau de son père quand il était parti pour l'École d'officier.
subitement tout son corps se figea. Là, juste là, au sud ouest, à portée un rassemblement de 4 unités françaises. Enfin la chance semblait vouloir lui sourire. Immédiatement les hommes réorientèrent les canons. quelques minutes seulement mais Kortchnoï craignait que les Français ne bougent.
Il fallait qu'il voit ça. il monta sur une tas de pierres formé par l'éboulement d'une partie de la maison. La vue était impeccable. il n'entendait plus le fracas de la bataille, les forces du Corse n'avaient pas bougé. Ses hommes n'attendaient plus qu'un mot. Kortchnoï, le corps tendu, l'œil vissé à sa lunette, l'esprit verrouillé sur son objectif eut l'impression de chuchoter. Ses hommes l'entendirent hurler :
"FEU".
Les bouches crachèrent le feu, les hommes avaient fait du bon travail, partout des hommes tombaient, les 4 compagnies avaient subi des pertes.
Kortchnoï était fier de ses hommes. il leur offrit un tonneau de vodka.
Après tant de souffrances et de galères ils le méritaient bien.

Il alla s'assoir dans un vieux fauteuil défoncé, bourra sa pipe, l'alluma et réfléchit. Il était un peu dans le même état que lorsque pour ses 16 ans, son père l'avait emmené dans un bordel de Novgorod, la ville de son enfance.
cette ville où il aimait tant aller à la pêche sur les rives de la Volkhov. Oui dans le même état, serein et excité en même temps mais surtout très fier. Puis lui revinrent les souvenirs de ses 6 derniéres semaines.

"Tout ça pour ça. Le jeu en vaut il la chandelle ?" se demanda-t-il.
il se leva, alla chercher une bouteille de cognac que les Français avaient oublié lors de leur retraite, bu directement au goulot et se promis d'y réfléchir.











kortchnoï (Mat. 11083)
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