Prisonniers de Guerre

[vétéran frog (Mat. 11658)]

Frog reçu la requête de Chaudard avec amusement et prit sa plume pour écrire une réponse à celui-ci.

Cher Chaudard, je ne puis accéder à votre requête puisque votre uniforme n'a pas été retrouvé. Cependant je vais envoyer une requête à votre état major pourqu'on nous en livre un autre. En attendant je vous fais porter un uniforme de soldat francais tué au combat qui vous conviendra peut être plus.

Cordialement,

Major Frog.

Le major tendit la réponse au messager et lui dit de passer au dépot pour récupérer un uniforme francais correct pour l'officier Chaudard.

[vétéran Neiviv1 (Mat. 27773)]

L'Ukrainien n'avait pas compris sur le coup le refus du Français, mais après être sortit, il se dit que peut-être, la langue n'avait pas été comprise.
Il se dit qu'il aurait une seconde chance de le faire sortir.
Il prit vite un cheval à l'écurie de la ville et alla à bride abattue jusqu'au campements où son adjudant Nabirof logeait.
Il lui expliqua la situation et lui demanda:

Est-tu prêt à me suivre, et sais-tu parler le français?

L'Adjudant fut un peu surpris de la démarche de son supérieur, mais aurait été jusqu'en enfer pour lui.

Oui, j'ai déjà parler un peu français lors des missions d'escorte de nobles en France.
Je ne suis pas un maître, mais je devrais me faire comprendre.

Puis, après une petite collation, ils partirent tout deux, Neiviv1 toujours dans son habit d'officier, et Nabirof en habit de prêtre qu'il avait "emprunté" au curé de campagne.

Après quelques heures, il arrivèrent une fois encore devant Styrgrad.
Le garde un peu surpris de revoir le Lieutenant lui dit:

Encore-vous? Vous n'étiez pas censé repartir.

Le prisonnier désire se confesser.
Se serait mal vu du gouverneur Frog, qui a "invité" les français, de savoir que ceux-ci ne pourrait pas pardonner leur pêché commis envers nos frères.

Le soldat réfléchit.

Bon, allez-y, je veux pas d'ennui moi.

Puis, descendant de cheval et se faisant discret, Neiviv1 et Nabirof arrivèrent de nouveau devant la cellule de Chaudard.
Nabirof avait eu les consignes, et entra pour discuter avec le CAM, pendant que Neiviv montait la garde.

L'adjudant arrivant devant le français lui dit en un français quelque peu distordu:

Moi être là pour aider vous.
Officier à moi avoir venu, mais vous peut-être pas comprendre son espagnol.
Il demander à vous si vous sortir vouloir.
Il peut aider vous à sortir et à faire sortir autre français.
Vous acceptez?

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

Chaudard venait de recevoir un uniforme de soldat français mort au combat, un trou était situé à la hauteur du coeur sur l'uniforme, Chaudard regardait le grade de cet uniforme, un deuxième classe. Un pauvre enfant de la France qui ne savait sans doute ni lire ni écrire, fauchait dans cette guerre qui ne devait sans doute pas comprendre, mais il devait être fier de se battre pour son empereur, enfin c'est ce que pensait Chaudard pour se rassurer et ne pas penser à ce jeune soldat mort.
Chaudard était fatigué, cette nuit fut mouvementée, la capture, l'évasion, le retour à Marbot ville puis de nouveau la capture, il n'en pouvait plus, le repos lui ferait le plus grand bien, il s'asseyait par terre et s'appuyant le dos contre un mur et s'endormait doucement.
Quand le bruit de la serrure de la porte le réveilla, il ouvrait ses et vit un prêtre orthodoxe et l'officier de tout à l'heure rentrer tous les deux dans la pièce.
"Je crois que ma dernière heure à sonné." pensait Chaudard.
"Vous voulez m'éxécuter pour exemple? Pour espionnage car j'ai porté votre uniforme? Je suis prêt à mourir je pense. Je voudrais juste écrire une lettre à ma femme avant l'éxécution, mais vu que le prêtre est là je voudrais expier mes péchés." demandait Chaudard à l'officier.

Mais le prêtre lui parlait en français et il lui proposait un plan d'évasion.
Chaudard avait compris la proposition de tout à l'heure, il remerciait le prêtre. Mais il se méfiait de l'officier, comment avoir confiance envers un peuple qui n'ont fait que trahir leur parole, pourquoi lui faire confiance.

"Merci mon père! Mais qui me prouve que ce n'est pas un plan pour que je finisse à l'échaffaud? Comment veut il nous libérer tous? Je veux un geste de bonne foie de votre part, dites moi où sont nos soldats et combien sommes nous? Tant que je n'aurais pas de réponse, je ne vous ferais pas confiance, après je réfléchirais à votre proposition."

Chaudard en demandait beaucoup, mais après tout il donnait sa vie entre les mains d'un officier russe qui ne connaissait pas.

[vétéran Neiviv1 (Mat. 27773)]

Neiviv attendait toujours derrière la porte et se demandait pourquoi tout cela prenait tant de temps.
Nabirof semblait se débrouiller pas trop mal, mais le français était méfiant.
L'adjudant enleva alors la soutane qui commençait à être insoutenable par ce chaud été, et l'on pouvait voir son uniforme de sous-officier.
Tout doucement et en russe, il demanda à son officier de venir pour des précisions.
L'Ukrainien entra et donna toutes les infos à son subalterne.
A ce moment, un garde passa.
Vite l'officier sortit et demanda à Nabirof de remettre la soutane, ce dernier s'exécuta le plus rapidement possible.
Le garde se demandait vraiment se qui se passait à s'adressa au Lieutenant.

Lieutenant, que faîtes vous donc?

Euh...eh bien, le prêtre avait eu peur de quelque chose, je suis venu voir si tout allait bien.

Eh bien....n'interrompez plus la confession de ce français, c'est sacré.

Bien sûr.

L'homme repartit et Nabirof pu reprendre avec le français.

Mon officier pas aimer que Russe enfermer vous.
Eux détruire honneur notre Patrie, eux déshonnorant.
Neiviv avoir intervenu lors procès pour sauver peu honneur restant, mais russe encore salir nom de notre Tsar.
Lieutenant savoir où se trouve Bailly et soldats à vous, mais on pas pouvoir faire sortir tous en même temps.
Lui vous aider à faire sortir ami à vous en mettant vie à lui en danger.
Lui vous donner ça.

L'adjudant mit dans la main du français une médaille qui était tombé de l'uniforme du français lorsque celui-ci l'avait enlevé et aussi la clef de sa prison.

Nous avoir trouvé ce médaille et vous donnons clef de prison votre.
A vous de voir si sortir vous vouloir.

Puis Neiviv commença à siffloter par un barreau de la prison.

Vite, signal, il vous faut vite décider.

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

Chaudard n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles, un officier russe qui vient en aide à un prisonnier français, c'était impensable pour lui. Ses croyances et ses jugements sur les russes se trouvaient chamboulées, il avait du mal à réfléchir, la fatigue, l'excitation et l'aide russe perturbaient sa réflexion.

"Ecoutez Adjudant, je suis d'accord, mais dites bien que je ne partirais pas sans le reste des français enfermés dans cette ville, merci pour ma médaille et cette clé, d'ailleurs elle ouvre quoi cette clé?"

Chaudard attendait l'explication de l'adjudant, mais un garde ouvrit la porte, et demanda au faux prêtre de partir.

"Soldat! Encore deux minutes! J'expie mes fautes!" fit Chaudard.

Le soldat refermait la porte et Chaudard attendait l'explication de l'adjudant.