Prisonniers de Guerre

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Prisonniers de Guerre

Message par Jean Bailly » Ven Juil 10, 2009 9:45 am

HRP/ Le topic taverne va être fermé, nous pouvons continuer en chronique ici même.
Rappel : Nous sommes incarcérés à Letobourg dans un hôtel, l'officier Frog est l'officier en charge de Letobourg./HRP

Ainsi les officiers Français étaient faits prisonniers et amenés de force à Letobourg. Bailly gardait un calme glacial alors qu'il ne voyait son escorte nulle part.
C'est alors qu'il vit dans un champ, non loin, juste à quelques mètres de là un cheval disposant des sigles de la Gendarmerie Impériale sur la selle... mais le cheval ne disposait de cavalier et un soldat Russe s'approchait les bras écartés pour attraper la bête.
Ne se laissant pas faire, la monture se cabrait et s'éloignait en donnant du pied... A la Gendarmerie Impériale, même les chevaux étaient bougrement têtus.


Officier Frog,

Je pense que vous pourrez transmettre un courrier à votre Haut Etat Major de ma part... Je suis sûr que vous accéderez à cette simple requête.
De même, peut être pourriez-vous nous indiquer ce qu'il est advenu des soldats de la Grande Armée qui ont escorté tout officier à cette table "neutre" ?

Il était responsable en partie de ce qu'il s'était passé...
En effet, l'officier Duval l'avait urgé de mener à Letobourg le bataillon en son ensemble afin d'être sûr que s'il fallait intervenir il y aurait de quoi assurer un repli quelconque, mais Jean avait refusé. Il avait ses raisons et celles-ci mettaient en péril nombre d'officiers et de soldats.
Tandis qu'il donnait la lettre cachetée, Jean Bailly se rappelait parfaitement les moments clés de sa lettre. Certains étaient similaires aux dires de l'officier Pontmercy.


... Obtenir la victoire en reniant ses propres principes d'honneur entachera la gloire et l'image d'un Empire Russe qui était craint et respecté. Alors que les peuples toiseront ces méthodes, la crédibilité Russe se verra brisée pour des générations à venir...

...

... Il est inconcevable que vous puissiez user, vous, officiers de haut rang, de sournoiseries, de bassesses pour vaincre dans cette guerre. Cette tentative désespérée ne prodiguera de résultat similaire à l'assassinat de Jules César, au contraire, les conséquences pourraient être à l'opposé, incitant vos alliés et peuples de votre Empire, à renier leur lien avec vous, vous divisant et vous menant vers votre perte... dans le déshonneur...

...

... Ainsi, être toujours en vie après tant de combats n'est autre qu'un miracle alors que nous sommes nombreux à braver au sein de nos compagnies les affres de la première ligne, les maux de la maladie et de la disette. Il advient toutefois que nous tenions à la vie, mais, Ô grand jamais, en tant que prisonniers. Je ne condamne pas mes confrères d'armes par ces dires, mais aucun ne souffrira l'incarcération pour mettre en péril des centaines, de milliers de vies qui valent plus que n'importe laquelle d'entre nous. Vous comprendrez assurément ces mots ayant vous même gouté l'ignominie des combats au jour le jour...


A l'heure actuelle, la Gendarmerie Impériale avait déjà signalé, tout comme d'autres régiments, "l'absence" de leurs officiers.
Dernière édition par Jean Bailly le Ven Juil 10, 2009 3:52 pm, édité 1 fois.
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Message par vétéran Chaudard » Ven Juil 10, 2009 2:22 pm

Chaudard était en mission à Marbotville, il devait aller chercher son supérieur l'officier Guila qui était demandé de tout urgence par le Maréchal Soult. Chaudard arrivait aux abords de la ville, il vit des officiers russes en arme, il ne s'en méfie pas pensant qu'il s'agissait des gardes assurant la neutralité des lieux mais l'absence de soldats français l'inquiétait quelques peu.

Il s'approcha doucement et descendu de cheval, salua le soldat qui fit de même et qui le mit en joue de suite, ainsi que l'autre garde en faction.


"Que se passe-t-il? Je viens sans armes, je viens chercher un de mes camarades. Nous sommes nous pas en terrain neutre?" demandait Chaudard les mains en l'air.

Un des gardes russe fit signe à l'autre de fouiller l'officier français, il ne trouva aucune arme à part la rapière de l'officier qui lui fut confisqué.
Le soldat russe qui le tenait en joue lui fit signe d'avancer.
Chaudard les bras en l'air était résigné, il vit d'autres français dans la même situation, la ville était aux mains des russes et la neutralité n'était plus de mise.


"Comment vais pouvoir sortir de là?" se demandait Chaudard.

Tous les prisonniers suivaient le même chemin, certains officiers tentaient de s'échapper mais les russes étaient vigilants et en surnombre, difficile de leur fosser compagnie. Un officier y failli arriver mais un tir le stoppa net. Son cri de douleur déchira le silence de la ville. Apparement il ne fut juste que blessé et des infirmiers russes s'occupaient de lui.

L'hôtel était en vue, les officiers français rentraient un par un dans cette église qui était devenu un vulgaire geole.

Chaudard y entra, et quel ne fut sa surprise de voir tant de grands officiers, tel que Bouchu, Saintecroix ou Pontmercy, le juge Bailly était là aussi sa main quelques peu tremblante.
Puis il vit une connaissance, le Capitaine Adjudant Major Guila, son officier supérieur.


"Guila! Soult m'envoyait venir vous chercher. Que se passe-t-il ici?"

Chaudard compris à la mine de Guila et à son silence qu'il était devenu lui aussi un prisonnier de guerre.
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Message par guila » Ven Juil 10, 2009 4:58 pm

Les mains agrippés aux barraux de la minuscule ouverture qui faisait office de fenêtre, Guila était perdu dans ses pensées, le temps n'ayant plus d'emprise sur lui.
Depuis qu'on l'avait enfermé seul dans cette chambrette au confort amélioré (il faut dire qu'il était plus souvent habitué à dormir au mieux sur de la paille, la plupart du temps à même le sol), il avisa d'un regard le lit et le bureau, cet aménagement mobilier représentait pour lui en ces temps de guerre le luxe.
Une brise d'air frais lui rappelant les embruns salés de son village natal le ramena dans ses pensées, il se souvenait de ces plages de sable doré par le soleil et léché par les vagues, il pensait encore et toujours à sa famille qui attendait patiemment son retour chaque jours.


"Que vas t'il nous arriver maintenant, et pourquoi donc ces traitres de russes nous on t'ils arrêtés, humpf faites confiances à un russe il vous poignarde dans le dos (le goût amer dans sa bouche n'avait cessé de grandir depuis qu'il avait compris qu'ils étaient prisonniers), une monnaie d'échange voila ce que nous sommes, ces pleutres sont incapables de se battre à la loyale, ainsi ils tentent par tout les moyens même les plus vils de nous toucher la ou sa fait mal",
voila ce que pensait Guila au moment ou il entendit un coup de feu

"encore un des nôtres qui à tenté sa chance" puis entendant un cri de douleur
"paix à son âme", ils se signa.

en effet depuis que les troupes en armes avaient violées l'interdiction du port des armes dans Letobourg ou Styrgard; comme certains soldats adverses se plaisaient à la nommer, les soldats russes pullulaient a chaque coins de rue autant que les puces sur un chien
"à quelle brillante armée que l'armée russe, leurs état majors tisse des complots et fait exécuter le sale boulot par ses officier qui, en retour, subissent la honte, leurs soldat pendant ce temps se disputent pour la nomination de cet endroit" (puis dans un rire mauvais) "à quelle est belle l'armée de la grande Russie Tsarienne".
[i]sentant le désespoir monter en lui, Guila s'assit sur le lit et soutenant sa tête avec les deux mains rumina de bien noires pensées.

Peu après, il entendit des bruits de pas dans le couloir, qui coupaient le peu de paroles qui filtrait dessous la porte:

"Que se passe-t-il?....sans armes...chercher.....mes camarades..c'est un félo.... LA FERME (en russe dans le texte)"

Soudain la porte de la chambrette dans laquelle était Guila s'ouvrit puis se referma laissant entrer quelqu'un.
"Guila! Soult m'envoyait venir vous chercher. Que se passe-t-il ici?"

non ce ne pouvait être, mais si bien sur c'était....
"Chaudart?" s'exclama Guila
chaudart répéta "Que se passe-t-il ici?"
Chaudard compris à la mine de Guila et à son silence qu'il était devenu lui aussi un prisonnier de guerre.
Guila apres un long moment se leva et tapota l'épaule de son camarade de front


"Mais bordel que fais tu dans ce merdier, je ne t'ai pourtant pas vus parmi ceux qui avaient été arrétés?" puis ajoutant "cela me fait bougrement plaisir de te voir camarade, mais tu n'aurais jamais du venir dans la gueule du loup."
puis voyant les nouveaux galons tout beau tout neuf qu'il arborait, Guila retira son couvre chef.

"mes respects mon Capitaine, je ne peut malheureusement vous offrir de quoi fêter votre nomination, ces soulards de russes ayant confisqué jusqu'à la moindre petite fiole d'alcool bien français que je possédait"

[i]puis se taisant Guila se rassit sur le lit.
Chaudart bénéficiant du prestige relatif à son nouveau grade allait sans doute être transféré dans une chambre bien plus grande que celle ci
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Message par vétéran Chaudard » Ven Juil 10, 2009 5:31 pm

Chaudard avait retrouvé son officier supérieur le Capitiane Adjudant Major Guila, sans doute les russes enfermés les prisonniers par corps d'armée. Chaudard répondait aux questions que lui posait Guila.

"Ma capture, elle fut rapide, j'ai eu ordre de te ramener au IVème Corps, notre Maréchal avait un besoin urgent de te parler de la Brigade. Dès que je suis arrivé à l'entrée du village, je saluais le soldat russe en signe de respect. Il fit de même et me menaça avec son fusil. Bref, je ne pouvais pas faire grand chose."

Chaudard s'appuyait sur le mur de la chambre, et continua à répondre aux questions de Guila.

"Pour la boisson ne t'ne fait pas, nous fêterons ça avec le reste du IVème Corps. J'ai vu beaucoup d'officiers de grande valeur prisonnier dans cet hotel. Bordel! Comment ont ils osé trahir leurs paroles! C'est bien des russes! Ils n'ont jamais tenu parole! Et nous le savions tous!"

Chaudard s'énervait dans cette petite pièce, certes le confort était présent mais rien ne remplace la Liberté.

"Guila, mon ami, combien sommes nous? As-tu une idée du nombre de prisonniers?"
Chaudard réfléchissait à la possibilité d'une sortie en force, mais le plan est bien trop dangereux et il n'est qu'un jeune capitaine. Puis il fit signe de se taire, des bruits de pas s'approchaient de la porte.
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Message par vétéran frog » Ven Juil 10, 2009 7:13 pm

Le Major Frog avait fait conduire les prisonniers francais dans leurs chambres respectives et avait acceuilli la demande du Major Bailli.
Major Bailli je puis en effet transmettre cette missive à l'état major. Je fais envoyer un courrier sur le champ.
Concernant votre deuxième demande je ne puis y répondre pour le moment n'ayant pas de réponse mais je puis vous assurer que je me renseigne et vous contacterais dès que j'en saurais plus.


Peu après on lui ammena un nouvel officier francais récemment capturé.

Bienvenu officier dans mon humble demeure. Malgré le fait que vous soyez mon prisonnier je vous demanderais de vous considérer comme mon invité. A ce propos je me permet de vous inviter ainsi que vos camarades à diner à ma table ce soir. Après tout même si nous sommes en guerre, nous restons entre gentilhommes et je n'oublie pas les règles de l'hospitalité.
Je vous prie à présent de m'excuser je dois aller me préparer avant que nous ne passions à table. Mon aide de camp va vous conduire à votre chambre.


Le Major Frog salua l'officier francais et se retira dans ses appartements.
Major Frog,
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Message par vétéran Chaudard » Sam Juil 11, 2009 4:11 pm

Chaudard faisait les 100 pas dans cette petite chambre, sous le regard médusait de Guila, Chaudard gromelait.

"Gentilhommes, repas, hospitalité..."

Il continuait à tourner en rond, puis se mit à hurler devant la porte.

"Mon oeil gentilhommes, vous savez où vous pouvez mettre votre invitation? Vous seriez bien capables de nous ennivrez ou de nous empoisonnez! Jamais, vous m'entendez? Jamais je ne mangerais à votre table!"

Guila vient vers son camarade pour le calmer.
Puis Chaudard eut une idée.


"Il veut qu'on mange, attends je vais lui faire une surprise, passe une feuille Guila, je vais lui écrire une lettre."

Guila lui tendit la feuille de papier, et Chaudard s'installa sur un petit bureau et écrivait.


"Monsieur le gentilhomme russe,

Je vous envoie cette missive pour vous demander une requête, pourrait-on réquisitionner des bovins des fermes alentour pour nourrir les officiers français, ces bovins seront choisi par des officiers français sous le contrôle de vos hommes. N'ayant plus aucune confiance envers vous, je préfère choisir la nouriture que je vais ingurgiter. Je voudrais bien entendu obtenir votre aval et celui de ma hiérarchie qui est actuellement le juge Bailly, pouvez lui transmettre cette demande?
Je vous en serais gré.

Cordialement
Capitaine "gentilhomme" Chaudard
Brigade Pelore
IVème Corps"

Chaudard relut une dernière fois la lettre à haute voix à son camarade Guila qui souria à cette lettre. Chaudard voyant le sourire de Guila cria à la porte.

"Gardiens! Gardiens! Je voudrais que vous donniez cette missive à votre officier supérieur!"

Un russe comprenant le français ouvrait la porte, un autre tenait son fusil et le pointait envers Guila, il fit signe de donner la lettre.
Chaudard obtempéra et donna la lettre.
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Message par vétéran frog » Sam Juil 11, 2009 10:42 pm

Le major Frog entendit que l'on frappait à sa porte.

Entrez! ordonna t-il.

Il vit entrer un des gradiens de ses invités qui portait une missive qui venait de l'un d'eux. Il lut la missive et prit une plume pour répondre à la requête.

Cher Chefchaudard,

Malgré mes piètres connaissances de votre langue je parviens à déceler quelques touches de moqueries envers ma personne. Je ne vous en tient pas rigueur aux vues des circonstances qui ont conduit à votre présence ici. Sachez seulement que je vous respecte comme les officiers de valeur que vous êtes et je vous rappelle que sans mon intervention vous et vos camarades vous seriez actuellement dans l'un des cachots humides du palais de justice au pain sec et à l'eau.
Concernant votre requête j'ai le regret de ne pouvoir y accéder puisque le bétail des alentours a déjà été réquisitionné pour nourrir le nombre important de troupes présentes autour de la ville, j'en suis navré. Le repas que je vous offre est constitué de mes réserves personnelles. Je comprend vos craintes c'est pourquoi je m'engage à faire gouter chacun des plats que vous mangerez par un officier russe avant que vous n'y touchiez. Je vous prierais donc ainsi qu'a vos camarades de reconsidérer mon invitation. Dans le cas contraire je vous ferais porter partie de ce repas dans vos chambres mais je n'aurais alors pas eu le plaisir de votre présence.

Bien à vous,
Major Frog
Gouverneur de Styrgrad,
Commandant de la premiere section de la garde Préobrajensky.


Frog plia la missive et la donna au messager pour qu'il transmette.
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Message par guila » Lun Juil 13, 2009 2:18 am

A ce propos je me permet de vous inviter ainsi que vos camarades à diner à ma table ce soir. Après tout même si nous sommes en guerre, nous restons entre gentilshommes et je n'oublie pas les règles de l'hospitalité.
Je vous prie à présent de m'excuser je dois aller me préparer avant que nous ne passions à table.

Entendant cela, Guila piqua une colère:
"UN REPAS, ET ENTRE GENTILHOMMES? MAIS CES RUSSES SE FOUTENT DE NOUS ILS NOUS PRENNENT EN TRAITRES DANS UN TERRITOIRE NEUTRE NOUS TRAITES DE GUEUX ET APRÈS NOUS PROPOSE DE MANGER AVEC EUX POUR NOUS EMPOISONNER FORCEMENT"
puis s'étant calmé, ce fut au tours de Chaudart de s'énerver
"Mon oeil gentilshommes, vous savez où vous pouvez mettre votre invitation? Vous seriez bien capables de nous enivrez ou de nous empoisonnez! Jamais, vous m'entendez? Jamais je ne mangerais à votre table!"

Guila vient vers son camarade pour le calmer.

camarade, ça ne sert à rien de s'énerver, attend j'ai peut être une idée
pendant ce temps que Guila réfléchissait Chaudart rédigeai une lettre qu'il adressa à leurs hôte qui leurs répondit par la négative.

allant à la fenêtre pour mieux réfléchir et penser à tout les détails, Guila soudain se retourna et alla expliquer les détails de son idée a Chaudart, après un petit moment oscilla la tête pour montrer qu'il avait compris et qu'il ferait tout pour que ça réussisse.

Guila se mit alors à crier fort et à se rouler par terre, Chaudart pendant ce temps si mit à tambouriner à la port en criant

"a l'aide, a l'aide il s'étouffe il s'étouffe venez nous aider"
les gardes entendant, allèrent voir ce qui ce passait, ils ouvrirent la porte, et apercevant l'un des prisonniers par terres entrèrent tous les deux l'un s'agenouillant auprès du souffrant.
c'est a ce moment la que les deux français attaquèrent par surprise les soldats russes en les faisant trébucher puis en les étranglant.
Guila s'adressa a Chaudart:

"malgré tout ce que leurs états majors nous a pus faire il est triste de tuer des hommes ailleur que sur le front"
Chaudart acquiesçant.
Ils prirent tous deux les tenues des deux gardes et les enfilèrent puis sortirent en fermant la porte à clefs ils se dirigèrent vers la cellule la plus proche ou seul un garde était en faction, ils s'approchèrent puis Guila d'un coups de crosse assomma le soldat et libérèrent leurs camarde Bailly

(hrp je ne sais pas s'il y a d'autres prisonniers car ils n'ont pas participé à celui ci, en l'occurrence je considère que l'on est que 3 prisonniers hrpfin)

Le groupe des trois imposteur cherchant un instant son chemin fini par trouver la direction à prendre pour rejoindre la sortie, alors qu'ils venaient d'ouvrir les portes de l'hôtel particuliers les deux soldats en faction se mirent tout d'abord au garde a vous puis voyant que c'était des confrères de même rangs s'approchèrent pour bavarder, ils furent eux aussi neutralisés comme les autres russes mais le groupe ne prit pas la peine de les ficeler, il fallait en effet faire vite.
ils se dirigerents vers un groupe de chevaux qui étaient attachés a la grille de l'hôtel, comme par miracle (et oui les Français on toujours une bonne étoile dans les situations les plus dramatiques), les chevaux étaient sellés et non gardés.
ils s'apprêtaient a enfourcher les destriers qu'ils entendirent qu'a l'intérieur de la bâtisse, leurs évasion était découverte.
paniqué Guila qui était un fantassin et non un cavalier loupa l'étrier et se ramassa par terre, se relevant aussitôt il enfourcha la selle du cheval prestement, ils commençaient a faire partir les chevaux volés que déjà ils entendirent un halte (en russe), suivi d'un coup de feux dans leurs direction suivit de 5 autres.
Les prisonniers parvinrent finalement a s'élancer puis a disparaitre dans la rue, un soldat russe revenant de la taverne, (et titubant comme il est de coutume chez un russe) essaya d'épauler son fusil qu'il trouvait trop lourd (pourtant pas plus que d'habitude), il parvint néanmoins a tirer une salve qui coupa quelques cheveux à Chaudart mais atteignis Guila a l'épaule, il parvenait néanmoins a diriger son cheval mais de façon un peu moins rapide, du fait que son épaule le faisait souffrir à cause des secousses.

Parvenue aux portes de la villes qui étaient fermés la nuit (la garnison devant être bientôt relevé) ce ne furent que 3 russes en faction qui engourdit par la fatigue ne se rendirent pas compte que c'était une évasion, Chaudart et Bailly éperonnants leurs chevaux firent mettre à terre deux russes, le troisième les rejoignant grâce a un coup pied dans la figure par Bailly.
l'un des garde qui possédait la clefs (des grosses clefs qui font 1 kg), Chaudart s'empressa d'ouvrir l'une des portes.
Ainsi nos 3 cavaliers fugitifs s'enfuirent t'ils de cette ville maudite, pendant ce temps que toute la garnison se réveillait aux cris des
"alertes" et autres "les prisonniers s'évadent"
Guila pensait en respirant l'air frais de la campagne, "ce majors Frog, il vas lui arriver des bricoles, mais après tout n'est ce pas le pris de leurs traitrise?"
Ils continuèrent leurs chevauché jusqu'à ce qu'ils n'entendent ou ne vient plus aucun sons ni lumières aux alentours.

Chaudart et Guila eux n'arrivaient pas à se repérer, affectés qu'ils étaient à l'aile droite de la Grande Armée et par conséquent bien au sud de cet endroit, Bailly quand a lui qui connaissait mieux la région, pris un moment la direction d'aller vers le nord, ils franchirent un fossé qui s'avéra en fait être des sables mouvants, voyant les chevaux condamnés les 3 officiers, les abandonnèrent à leurs triste sort, et partirent dans une autre direction.

Puis soudain reconnaissant une colline qui lui était familière Bailly encourage ses deux camarades en leurs disant qu'ils seraient bientôt parmi les leurs.
Ils s'empressèrent alors de courir dans cette direction, et alors qu'ils voyaient les lueurs des campements russes ils furent soudain attaqué par plusieurs hommes qui les neutralisèrent, en leurs mettant la baïonnette sous le menton, pensant que c'était des espions russes.
L'un des voltigeurs français reconnaissant sous son costume l'officier Guila avertit ses camarades:

"les gars c'est pas des russes, c'est les prisonniers de Letobourg"
à ces mots tous les trois furent relâches et emmenés vers les campements Francais.

ILS VENAIENT DE CONNAITRE LES GEÔLES DORÉES RUSSES, ILS ÉTAIENT MAINTENANT LIBRES.
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Message par Jean Bailly » Lun Juil 13, 2009 10:33 am

HRP/ Je vais continuer à jouer un peu avec les Russes, je respecte ton RP Guila et ajoute ma touche personnelle./HRP

La chambre de l'hôtel était spacieuse dans cette campagne de Russie. Les meubles restaient modestes et sentaient le rance, bien qu'ils semblaient propres et régulièrement dépoussiérés. A la fenêtre, derrière les carreaux de verres floutées par l'épaisseur de ceux-ci, l'on distinguait quelques passages de sentinelles et de temps en temps un bataillon complet marcher vers le front pour revenir quelques heures après pour obtenir des soins et du repos.

L'invitation pour le dîner avait suscité beaucoup de réactions chez les officiers Français et Jean avait pensé que les Russes ne se seraient pas donnés autant de mal pour les garder en vie jusqu'à maintenant, si ce n'était pour les empoisonner sans gains. Les officiers tournaient en rond, certains écrivaient dans un coin et d'autres s'évertuaient à maudire les Russes et échafauder quelques plans d'évasions.
Jean quant à lui essayaient de se remémorer les noms, grades et détails qui pourraient à l'avenir aider la Grande Armée à vaincre cet ennemi si redoutable et tant barbare qu'aristocratique.

Bouchu et Pontmercy eurent leur autorisation de se dégourdir les jambes tandis que Guila, Chaudart et Bailly restaient dans la chambre.
Chaudart tomba à terre et s'attrapa le cou comme s'il étouffait. Les soldats Russes entrèrent en trombe avec le bruit et tout s'enchaîna rapidement.


Non... non pas maintenant, nous ne pouvons partir ainsi !

Bailly n'eut le temps de discuter, on l'urgeait déjà de sortir. Bailly émit un juron, tandis que deux autres sentinelles étaient assommées.

... il faut penser aux so...

Guila s'écrasa à terre, puis prestement agrippa la selle pour gauchement mettre ses pieds dans les étriers. Jean n'arrivait à en placer une. Il regardait autour de lui comme un forcené, le teint livide de son visage se faisant croissant.
Les Russes beuglaient, les tirs fusaient et Jean n'avait de pensée que pour une seule chose... Il devait revenir.
Jean sortit son carnet et en déchira négligemment une page emplie de noms et de notes qu'il avait prises depuis son incarcération. Il regarda autour de lui, juché en haut de son cheval et indiqua une colline aux officiers à ses côtés.
Jean écrit à la va-vite une note pour l'Etat Major derrière la feuille chiffonnée et la donna à l'officier Chaudart. Arrêtant son cheval, il regarda les officiers dans les yeux avec un regard indescriptible.


... Donnez ceci à l'Etat Major ! Je dois... Je dois retourner là bas.

Cette décision était stupide aux yeux des officiers présents, mais Jean avait ses raisons, il tenta d'en expliquer une partie.

... Je ne sais toujours pas où sont les soldats qui nous ont escortés jusqu'à Styrgrad, Letobourg ou Marbotville, bref ! Nous ne pouvons laissé Pontmercy et Bouchu là bas ! Les Russes auront la main lourde, j'en suis sûr à présent, mais il n'est pas envisageable de... sacrifier la relève pour...
Qu'importe ! Partez et donnez ceci à l'officier Coignet, c'est un ordre ! Bottez le cul des Russes !

Jean cabra son cheval et lança son cheval au galop vers le village non loin. Il se parlait à lui même et n'arrêtait pas de s'insultait... "t'es trop c%n mon vieux... t'es vraiment trop c%n..."
Ses responsabilités étaient grandes, il ne pouvait pas laisser les Russes exécuter des soldats alors que la plupart des officiers Russes ne cautionnaient pas les ordres de leur Haut Etat Major. Il y avait une honte certaine à devoir garder les Français sous scellée.

Il y aurait des exécutions, il le savait, les soldats serraient les premiers et à lui seul, il avait compté en tout et pour tout plus d'une cinquantaine de Français ayant fait office d'escorte vers Letobourg. Bon sang où étaient-ils ?!

Son épaule vacilla, l'éjectant du cheval au galop. Tombant lourdement sur cette même épaule, il étendit ce craquement caractéristique, où l'on voit que le corps humain n'est pas si solide que ça et qu'il est naïf de penser qu'un homme peut au sein cette guerre, ne point gouter à ce sentiment d'impuissance face à la blessure.
Le roulé-boulé se termina contre un rocher, le dos cognant franchement et coupant le souffle. Cela ne présageait rien de bon...
Son cheval partait au galop dans le sens opposé et il les entendait venir, son champ de vision s'amenuisant au fur et à mesure que la douleur montait.
Enfin un voltigeur se planta devant lui, l'uniforme impeccable, le fusil très bien entretenu, un magnifique Shashka à la taille.

La crosse se planta sur sa tempe.


~~~~~~

En dessous des notes sur le papier chiffonné, Jean avait écrit ces quelques mots pour Coignet allant totalement à l'encontre de son discours et sans prendre en compte les avis de Bouchu, Pontmercy ou les soldats emprisonnés.

Dans cette Russie, la vie de quelques hommes ne vaut pas la vie d'un plus grand nombre. Ne négociez pas notre libération !
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Message par vétéran frog » Lun Juil 13, 2009 11:04 am

Le Major Frog avait entendu de l'agitation et il entendit crier "Les prisonniers s'évadent alerte!!!!"
Aussitot il saisit son épée et couru à l'entrée mais il était trop tard les prisonniers étaient déja en train de fuir à cheval. Il vit que ses hommes était en train de leur tirer desuus et leur ordonna immédiatement de cesser le tir.

Cessez le feu on ne tue pas un homme dans le dos!!!
Sergent prenez 50 cavaliers et poursuivez les,!! je les veux vivants!!


Il savait parfaitement que cela ne servirait à rien et qu'ils ne les rattraperaient pas mais au moins avait-il fait son devoir en leur donnant la chasse, on ne pourrait rien leur reprocher.

Une heure plus tard alors qu'il se préparait à annoncer à l'état major l'évasion des prisonniers francais, son sergent se présenta à lui.

Major, un groupe de voltigeurs a capturé l'un des prisonniers l'officier Bailly, les autre nous ont échappés alors que nous allions les rattraper nous avons subit le feu des francais et avons préférés cesser la poursuite.
Vous avez bien fait sergent, conduisez l'officier Bailly à sa chambre et faites doubler la garde, faites le aussi examiner par un médecin je monterais le voir tout à l'heure.
Dites aux voltigeurs qu'ils ont droit à un 2 jours de permission et à une double ration de vodka.
Vous pouvez disposer!


Le sergent salua et se retira du bureau du Major.
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Message par vétéran Chaudard » Lun Juil 13, 2009 1:39 pm

HRP/ si ça ne vous fait rien, je vais continuer l'aventure moi aussi.../HRP

Guila et Chaudard continuaient à marcher sur les collines, fiers de leurs exploits, mais la dernière remarque de Bailly et les quelques mots griffonaient sur le papier que Chaudard avait lu lui donnait quelques remords.
Quand ils rencontrèrent dans les bois une patrouille française, là Chaudard savait qu'il pouvait laissé Guila aux soins de ses camarades.


"Soldats, prenez bien soin de lui, cet homme mérite la plus haute distinction, pour cet évasion, amenez le à l'Etat Major, avec ce mot, il est pour l'officier Coignet." Chaudard salua une dernière fois les français et Guila.
Il se retourna vers l'officier du IVème Corps.

"Je dois retourner là bas Guila. Bailly a raison trop de vie sont en jeu. Salue Soult pour moi et dis à Blanchet de prendre soin de mes hommes."
Puis Chaudard tendait un pendentif à Guila.
"Si jamais, on ne se revoit pas, envoie ceci à ma famille...."

Chaudard parti dans les bois en direction de Marbotville, enfin il essaye de se repérer à nouveau, il trouva le marais où les chevaux hénissaient encore.
"Je suis sur la bonne route apparement..." se disait-il.
La nuit fut longue, entre la capture, l'évasion, et maintenant la recherche de Marbot ville. Et cet uniforme russe qui le grattait constament.
"Encore un russe qui avait des puces, c'est bien ma chance!"
Il continuait sa marche quand il entendit parlé russe et vu des lueurs au loin, Marbot ville était là. Les soldats russes étaient nerveux, les rondes étaient amplifiées, le nombre de gardes avaient augmenté.
"Diantre, comment vais-je pouvoir rentrer dans la cité?"
Il lui vient une idée, son uniforme russe pouvait être un passe partout mais il fallait tout de même éviter de croiser des russes.
Il s'approcha de l'une des entrées de la ville, la moins gardée. Chaudard avait un plan pour rentrer.
Il arma le fusil russe, le mis en joue et tira en l'air.
La détonation alerta les russes. Une dizaine de soldats sortait de la ville, Chaudard sortait de la foret et hurlait .


"Franski, tovaritch, franski!" ceux sont les seuls mots que connaissaient Chaudard en un an de front, et montraient une direction au hasard, les russes courraient vers cette direction tandis que Chaudard lui se dirigeait vers la ville, mais à peine avait-il franchi la porte de la cité qu'une patrouille russe le croisa. Elle s'arrêta devant lui et un sous officier russe commença à hurlait sur sa troupe surement pour lui demander pourquoi elle s'était arrêtée, quand les soldats de tête pointèrent Chaudard. Le sous officier commença à parler à Chaudard qui ne comprenait pas un traite mot, ce seuls mots qui sortirent furent.

"Tovaritch, moi français, partisans du Lys, Tovaritch, soldat de Boris Razine et Duc Michka!" dit Chaudard en souriant et bénissant le ciel de combattre les traitres français depuis plus d'un an.

Mais le sous officier n'avait pas leur convaincu, il amena de force vers l'hotel où Chaudard avait réussi à s'enfuir quelques heures auparavent.
Le sous officier parlait russe et en français à Chaudard.


"Tovaritch, partisans du Lys? Tovaritch Frog va poser question à toi."
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Message par Jean Bailly » Lun Juil 13, 2009 3:57 pm

HRP/ Nettoyage brossette terminé.

Et encore une mission réussie de Canard !

*couac*

(auto-destruction amorcée)/HRP
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Message par vétéran frog » Lun Juil 13, 2009 10:39 pm

Le major Frog qui était pret a aller intérogger l'officier Bailly sur les circonstances de cet évasion entendit arriver des soldats qui discutaient bruyamment à propos d'un officier partisan du lys qui souhaitait lui parler.
Dès qu'il vit celui-ci il comprit imméditaement et ordonna à sa garde personnelle de se saisir du francais immédiatement.

Chaudard c'est très aimable à vous de vous joindre à nous?

Soldats conduisez le dans une chambre autre que celle de Bailly et placer trois hommes devant sa porte. S'il demande quoi que ce soit venez me chercher avant d'entrer dans la chambre. J'oubliais apportez leur à manger puisque ces messieurs ce sont sauvés avant le début du repas.
Exécution!!


Les soldats saluèrent et s'exécutèrent alors que Frog retournait alors dans son bureau pour écrire à l'état major qu'il avait rattrappé deux des prisonniers échappés.
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Message par vétéran Neiviv1 » Lun Juil 13, 2009 11:27 pm

Neiviv1 était de passage à Styrgrad comme les Préos aimait à appelé celle-ci.
Il avait trouvé bien injuste la condamnation de Styr, mais quand il avait vu des prisionners français être enferméset de quelle manière traite il l'avait été, un élan de colère grimpa de nouveau en lui: On pouvait chercher vengeance, mais pas se conduire en traître pour autant.
Il passa donc toutes les ruelles et entra facilement jusqu'au prison, sous prétexte de leur faire écrire leur testament au besoin.
En réalité, il ne parlait pas un traitre mot de français, mais espèrait que son espagnol, qu'il haïssait, l'aiderait à se faire compendre des 2prisonniers.
Il avait choisi sa cible, le Capitaine-Adjudant-Major Chaudart, qui avait été attrapé au dernier moment.
Il approcha de sa cellule et dit aux soldats en faction devant cette dernière qu'il pouvait se retirer.
Puis, entrant dans la cellule du prisonnier, qu'il ommit volontairement de fermer, il alla à lui et lui chuchota bassement à l'oreille dans un espagnol correct:


J'espère que vous parler espagnol.
CAM Chaudart, vous êtes un fou d'être revenu, mais je peux vous faire sortir.
Acceptez-vous?
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Message par vétéran Chaudard » Mar Juil 14, 2009 10:00 am

Chaudard était enfermé seul dans une chambre, toujours vêtu de cet uniforme vert qui le grattait. Il se demandait pourquoi il n'avait pas écouter le bon sens de Guila. Puis il pensait à ses soldats prisonniers quelque part dans Marbot ville, les autres officiers qui étaient dans cette maison, il n'avait pas le droit de les abandonner comme tous bon français qui se respecte, on laisse jamais tombé les hommes.
La solitude, cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas gouté! Il regarda par la fenêtre et voyait les gardes russes déambullaient dans les rues de la cité, il essayait de voir où pouvait être gardés les soldats français, mais aucun indice était laissé par les russes.
Chaudard n'arrêtait pas de se gratter, et l'uniforme russe ne lui servait plus pour l'instant.
Il tambourina à la porte et cria :


"Je voudrais récupérer mon uniforme! C'est possible?"

Quand la porte s'ouvrit il vit un officier russe entrer dans la pièce et se dirigeait vers lui, Chaudard se méfiait, il ne comprenait ce que faisait cet officier russe. Il lui posa la main sur l'épaule et lui chuchotta ces mots.

"Espero que hablarle español.
CAM Chaudard, usted es un loco de haber vuelto, pero puedo hacerle salir. ¿ Acepta?"


Chaudard ne comprenait pas, même si l'occitan est proche de cette langue, il n'arrivait pas à comprendre certains mots, cette langue lui était tout de même familier, elle lui rappelait sa très jeune enfance avant la révolution, quand son père paysan traversait les Pyrénées pour voir les taureaux et les bovins espagnols.

Chaudard fit un signe de la tête de refus. Ne comprenant juste acepta, et rien d'autres, il se demandait si l'officier ne voulait pas connaitre des positions de la Grande armée.
L'officier russe restait médusait par le refus, et Chaudard comprit peut être un peu tard que la proposition valait le coup. L'officier russe fermait la porte et demandait à un soldat de porter la requête du Capitaine Chaudard au Major Frog.
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