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Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Message par Chabert » Dim Oct 11, 2009 8:39 pm

Depuis combien de temps était il parti de Paris sa bonne ville?
Il ne comptait plus les jours, ni les lieues franchis.
Il pensa à Montmartre, au village, à la rue Lepic et la place du Tertre ou il aimait à se retouver entouré de ses amis , s'assoir à une bonne table et se rincer le gosier en reluquant quelques bonnes jeunes femmes bien en chaire. Chabert aimait la bonne vie.

Mais depuis quelques mois, après la retraite effectuée durant la période d 'été, une certaine lassitude l'imprégnait , tout comme cette pluie fine qui le pénétrait .

Les dernièrs combats avaient été furieux et un tel degré de sauvagerie n'avait jamais été atteind .

Chaque jours de nouveaux soldats de son bataillons étaient chariés vers les infirmeries . Coprs déchiquetés , sanglantsss ,sanglotant comme des enfant , a même la paille pourrie de chariot , ils refluaient vers les arrières.
Chabert assis pres d 'un feu , continua à lisser l'âme de son sabre .
Il en effleura de son doigt le fil et vit un leger sillon rouge se dessiner sur celui ci.
Satisfait il se leva , s'étira releva sur lui son manteau pour ne pas perdre le bénéfice de la chaleur enmagasiner et se dirigea vers une grange des faubourg de la ville. Il y passerait la nuit avant de regagner son régiment.
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Message par Chabert » Sam Oct 17, 2009 6:48 am

Bien que cette matinée fut légèrement ensoleillée le 5 RIA de Chabert ne s 'était pas prélassé.
Dans les brumes de la forêt de WarWock , les voltigeurs se frayaient un chemin au travers des ronciers.

Le Russe n'était pas loin et chaque fusil était chargé.
Les petits hommes s'enfoncaient tels des sangliers , se frayant un passage ou nul n'aurait oser y mettre un pied .
Plus loin aux abords de la forêt , les fussilliers du 3 iem Piétinaient et la cavalerie du 7 piaffait d 'impatience.

Chabert n 'était pas présent, il avait passé une nuit quelque peu agitée dans les faubourgs de la ville .
Bien mal lui en avait pris, il avait été obligé de jouer du gourdin contre une bande de malfrats. Pire , il en avait embroché un de son sabre.Voilà que les choses s 'étaient compliquées quand la gendarmerie passa par là.

Comme une nuée de moineaux apercevant un chat , tout le mode s'éparpilla et s'estompa dans la nuit .

Chabert se réfugia sous une porte cochère ; puis finit par se glisser dans une courre,.
Une porte s'entrebailla en grincant .
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Message par Chabert » Lun Oct 26, 2009 3:25 pm

Il vit apparaitre un joli minois. Bien qu'ensomeillé et toute ebourrifée la belle qui lui ouvrit la porte apparut comme un Ange. Tout de blanc vétue dans s a longue chemise de lin , elle l'invita à l'intérieur .
Il ne percut pas bien sa voix , tellement celle -ci était soufflée plus que parlée .
Le soldat avança dans la salle éclairée par un faible feu de cheminée .De dos il percut une masse sombre , voutée. La femme se retira sur la pointe des pieds et passa dans une autre pièce.
Chabert s'approcha de l'âtre.
Merci l'Homme pour ta charité....Si tu ne m'&vais pas ouvert, les gens d 'armes m'auraient sans nul doute engeoler et mis aux fers...
L'homme se tourna vers Chabert et le pria se s'asseoir sur le tabouret.
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Message par Chabert » Lun Oct 26, 2009 4:46 pm

Le Russe bien que peu avenant semblait avoir un esprit ouvert et dans ses paroles, le mot paix maintes fois prononcé faisant penser que cet homme était plus enclin à la passivité qu'à l'affrontement.Discret , il ne chercha à aucun moment à connaître ce qui m'avait amené dans se petrin et encore moins à savoir de quel régiment j 'étais .
Il préféra de loin de m'évoquer ses différents voyages en France, à l'époque ...
Je passais une excellente nuit dans la maison de cet écrivain philosophe et c 'est au petit matin que je repris la route menant vers le front .

Mon régiment se trouvait à quelques lieues de là non loin d 'un fortin qui était au Russes , en passant par la route je vis quelques bataillons qui s 'archarnaient sur les quelques diables de Russes qui s 'efforçaient de tenir cet amas de pierrailles.
Je ne participais à ce combat préférant au passage anéantir une compagnie de malheureux voltigeurs qui setrainaient dans les chemins creux aux aborts du fort.
Je fus aussi surpris qu'eux, mais plus reposé et vif d 'esprit mon régiment que je venais à peine de rejoindre chargea le groupe d'hommes .

Aucun survivant chez l'ennemi , aucun bléssé à déplorer ...

J' évitais de me retourner sur le corps de ces pauvres diables, l'âme en peine j'encourageais mes hommes à forcer le pas....

A Peine arrivé au campement de mon bataillon je fus hapés par mes sous officiers .Ceux -ci gesticulaient en tout sens , tout à chacun m'expliquant maintes situations et la confusion la plus totale émanait de cette tente de commandement.
Le calme revenu , je pu faire un point plus précis de la situation du Corps d 'armée.

Mes premières consignes furent à l'inttention de mon bataillon qu'il fallait rapidement rassembler .
La VII RCA se porterait en avant afin de faire des reconnaissance en profondeur en territoire ennemi.
Les compagnies de lignes resteraient au repos et reconstitueraient leurs approvisionnements .
La compagnie de voltigeurs effectuera une reconnaissance de proximité pour éviter toute surprise venant des Russes.

Après une bonne rasade de vin et avoir dégusté une poularde , je m'étirai longueument , pret à m'étendre pour une sieste.
A peine avais je posé mon séant sur ma couchette de paille q'un sous officier m'interpella .


Mon capitaine !!! Mon capitaine !!! De bonnes nouvelles !!!! et aussi de moins bonnes ! Voilà.....On dit que nous avons percés les lignes ennemis et voilà les messages qui confirment ces dires ........Et ont dit aussi que les Russes ont coupés nos lignes et voilà le message qui le dit !!!
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Message par Chabert » Mar Oct 27, 2009 8:39 am

Si Chabert resta aussi calme c'était qu'il savait qu'à un moment de cet automne, la Campagne de Russie en cours allait basculer .
L 'état Major de l'armée Impériale et les différents Etat Major avaient envisagé un plan des plus machiavélique qui puisse exister , entrainant les soldats dans des mouvements conséquent ou force était de marcher jour et nuit.

Il jeta un rapide coup d'oeil sur les missives , mais s ans y préter plus d'attention.

Le messager s'en retourna dubitatif ...

A quelques lieues de là , les soldats du 5 RIA avaient progréssé sous le couvert d'une forêt entrecoupée de petites plaines .
Les plus aguerris des voltigeurs s'étaient portés loin en avant , se glissant comme des couleuvres entre les ronciers .
Jean Malfoie , dit "le borgne" sergent de sont état commandait l'escouade de tête . Ce petit rat d 'égout avait été recruter par Chabert à la sortie de la prison de Vincennes.
Jean était un Parisien des bas quartier du temple , là ou fourmillait toute la lie de la capitale .
Chabert aimait à enroler ces hommes en provenance des bas quartier , leur donnant ainsi une chance de se réhabilité ...d'obtenir un statut social.

Jean s'agenouilla , il fit signe aux quelques hommes de s'arretter de marcher et de se mettre plus à couvert.

Une cavalerie Russe chavaucha la plaine ...Le borgne arma son fusil, visa le cavalier de tête .
Les autres voltigeurs se répandirent sur la lisère de la foret cherchant à se fondre parmi les ronces , armant leurs courts fusils .
Lorsque les Russes furent à quelques pas la mitraille les faucha de plein coté .
Surpris sans possibilité de charger il s'éloignèrent au galop charchant les grands espaces afin de se mettre en position et formation de contre attaque .

Jean et son escouade n'avaient pas attendu et s'étaient déjà enfoncé dans la forêt,cherchant une sente menant au campement pour rendre compte au lus vite.

Ote tes sales pattes de là vaurien !!!! Espece de pisse dru !

Margot la lavandière n'avait pas sa langue dans sa poche et aussi bonne fut elle , elle n'en demeurait pas moins la "Femme du régiement" , l'épouse, la maitresses , la mere de tout à chacun.
Elle savait régaler chaque homme de ses tendresses tout comme être un tourniquet à baffes. Une illustre figure de la troupe qui tenait parfaitement sa place et là ...Le jeune tambour en faisait les frais ."Madame " n'avait aucune intention que ce jeune vaurien de puceau vienne lui tripoter le derriere alors qu'elle lavait quelques vareuses dans une barrique .
Le jeune prit ses jambes à son coup sous la risée des vieux soldats alors que la matronne le poursuivait avec son batoir à linge .

Chabert s'amusa de voir combien la troupe pouvait oublier quelques temps les affres de la guerre.
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Message par Chabert » Mar Oct 27, 2009 5:23 pm

27 octobre de cette année

Après les pluies fines et les premières froidures de l'automne , un regain de temps radieux fit son apparition .
Les hommes en profitèrent pour faire un brin de toilette et ainsi oter la vermine qui leur rongeait le corps .

Le meilleur et le plus fidèle compagnon du soldat restait le poux auquel il fallait administrer une bonne quantité de souffre avant qu'il ne céda la place à une fulgurante et terrible irritation à la limite de la brulure .

Margot pratiquait et recommandait cette posologie aux hommes .
N'ayant pas d 'autres recours ( car l'intendance médical la plus proche avait du se replier de STYRGRAD et plus personne n'en avait entendu parler), les soldats finissaient par se rendre à Margot.

Chabert monta sur le monticule lui permettant de voir la grande plaine de STYRGRAD , là bas au loin il vit des bataillons entiers de Russes se dirigeant vers la rivière Sud ...Combien de régiments ? quels étaient ils , de là , il ne pouvait les identifier .

Il connaissait déjà le déroulement des prochaines opérations et le dénouement final qui aurait lieu dans cette plaine et sur le plateau .
Il l'avait déjà vécu et avec les officiers du 3 Corps , ils avaient anticiper largement les mouvements de l'ennemi et surtout la contre offensive qui les avaient amenés là.

Quelques compagnie de cavaleries passèrent non loin de lui....Elles montaient au Nord

Il piqua de la pointe du sabre une chataigne , puis une autre et puis comme si plus rien n'existait il en ramassa quantité !

La chemise pleine , un grand sourire éclairant son habituel visage fermé , il interpella quelques hommes , les conviant à se regaler des douces denrées récoltées.

Ainsi entre deux batailles , quelques escarmouche , la vie des hommes reprenait le dessus .
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Message par Chabert » Jeu Oct 29, 2009 6:34 am

La Charge du VII RCA Chabert

La tête basse , le corps voutés , les cavaliers se dandolinaient sur leurs montures . Ils avaient marché à travers la dense foret toute la nuit.
Le Beauceron tel était le surnom du capitaine de la compagnie, orientait ses hommes en se fiant au ciel. Non pas qu'il priait , mais il semblait connaitre les étoiles!

Abel pensa que si il connaissait les étoiles, il fallait espérer que ce fut la bonne .9a faisait pas moins de 5 jours que la compagnie avancait sans avoir vu une ame . A croire que ce pays était désert et que peut être la grande armée avait épuisée toutes les troupes de la Russie . Abel se rengonça sous sa cape tellement l'humidité du petit matin était pénétrante .

Le Beauceron fit arreter la troupe , a travers le brouillard je le vis disparaitre comme un fantome.Sa longue silhouette fut absorbée....

Abel profite de cet instant de répit pour se ravitailler , il tire de ses fontes un vieux morceau de pain de campagne et un oignon avec lesquels il se délecte.
A peine eut il commencer de cantiné , que le Beauceron transperça le rideau de brume.


Le russe est là ...Devant nous , derriere les bosquets nous avons un petit marais , en le contournant Nord , j ai pu avancer vers un semblant de plaine et c'est là que j' ai senti un feu de bois , puis en pretant l'oreille , j ai entendu parler ...

Nous allons nous poser quelques instants et surtout calmez vos chevaux , je veux pas qu'on se fasse reperer .

Lieutenant Abel et Montsoult à moi !
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Message par Leto » Jeu Oct 29, 2009 11:02 am

gain de PV pour le mois d'octobre
:mrgreen:
Celui qui ne fait peur aux loups s'expose aux loups.
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Message par Chabert » Ven Oct 30, 2009 12:08 pm

Beauceron , Abel et Montsoult tinrent conseil.
Celui -ci fut vite enterriné tant la stratégie pour mener l'attaque fut simple .

Les hommes cherchaient avant tout l'efficacité et la rapidité .

Les Trois escadrons composant le VII RCA prendraient le campement improvisé de Russes par le le bas du Marais , le second escadron sortirait du bois après l'engagement du premièr et le troisème attendrait le repli des Russes pour les tailler en pièce une fois pour toute .

Beauceron parti au Nord et attendrait la débacle , il laissa à Abel l'effet de surprise par le sud donnant sur le marais et Monsoult effectuera la charge à partir des bois.

Les cavaliers sous les ordres d'Abel s'enfoncèrent dans les brumes matinales . Chaque homme avait dégainé son sabre et dirigeait sa monture d'une main .
Coté Ouest , coté forêt, Montsoult faisait route avec Beauceron , ils se quittèrent à l'embranchement d'un large chemin , le troisième s'eclipsa au détour des bruyères, un coq surprit s'envola ...la troupe s'arrêta et se figea....

L'atmosphère était lourde , pesante . Un rayon de soleil essaya une timide incursion mais découragé il s'estompa.

Le 3iem escadrons finit par sortir des bois et déboucha sur une prairie .
La troupe forma une ligne de charge , les hommes jetèrent leurs pelisse noire à terre, la ligne se mit en marche vers le bivouac des troupes Russes.

Abel fit charger les mousquetons à une poignée de ses cavaliers les autres chargeraient immédiatement après au sabres Le maréchal des logis Drouet commandera l'escouade des mousquetons .
Le sous officier acquiesça et les cavaliers mirent pied à terre , puis s'engagèrent vers le campement .

Abel mit sa troupe en 2 lignes courtes espacées d 'une centaine de pieds

A peine avait il finit de mettre de l'ordre dans son positionnement que les premiers coups de feu retentirent . L'escouade d'avant garde avait été surprise en se positionnant et Drouet avait été obligé d'anticiper le feu .

La première ligne d'Abel chargea immédiatement au grand galop alors que la seconde ligne montait au trot , pour s'engager ultérieurement dans la charge finale

Monstsoul tendit l'oreille; les premiers bruits de l'affrontement donnaient la position exacte de l'engagement final.

Il mit la troupe au pas , la ligne de charge sortit du bois , les hommes jetèrent les pelisses à terre , les sabres sortirent de leurs fourreaux .
Un cheval se cabra et piaffa . Les montures se mirent au trot .

Le régiment Russe fut surpris d'entendre la fusillade venant du marais ;ils se précipitèrent vers leurs armes rangées en faisceaux, chacun lachant qui sa soupe , qui sa gamelle de choux ou ses vêtements .

Cette compagnie de ligne semblait assez aguerris car ce ne fut pas une réelle panique dans les rangs de l'adversaire mais plutot une fourmilère dérangée .

Chacun trouva ses points de repère et rapidement une ligne d 'engagement fut mise en oeuvre pour contrer des tirs disparates mais précis venant du marais .

L'officier Russe le plus proche , fort de son expérience hurla:


- C'est un groupe de chasseurs ! nous allons les occire rapidement ....formez les rangs , Bouka !!!! Bouka prend la compagnie Moltovitch et passe par la prairie du Nord ...

La première charge de l'escadron français emporta l'officier Russe comme feu brule une gerbe de paille .

Abel sabre au clair pointé vers une ligne de feu ennemi , traversa la mitraille sans se soucier des deux plombs qui venaient de lui traverser la cuisse gauche , sa lame rencontra la tête difforme de l'homme suppliant la mort de ne pas l'emporté .

Il ne souffrit pas , sa tête roula au loin , et son corps s'affaisa contre son compagnon d'infortune qui venait de trepasser sous les sabots des chevaux .

Bien qu'un instant submergée par cette charge prompte , les Russes formèrent des semblants de carré qui allaient compliquer sérieusement l 'offensives des chasseurs Francais.

Aussi Abel se dirigea t il vers l'escadron de Monstsoult afin de casser au plus vite ces formations défensives avant qu'elles ne soient trop éfficace .

La première et la deuxieme charge emportèrent tout sur leur chemin .
Malgré de lourdes pertes dans le deuxieme escadrons , les formations furent balayées impitoyablement ; cette fois les Russes se débandèrent vers les marais ou les attendait encore les tireurs de l'escouade d'Abel.
Ajustant leurs cibles les chasseurs qui étaient des tireurs émerites, ne laissèrent que peu de chance aux fuyards.

Une centaine de Russes plus endurcis entrepirent une charge contre un groupe du second escadron empétré avec leurs chevaux dans ce qui restait d'une formation au carré .
Montsoult voyant cela rameuta ses hommes et chargea de nouveau dans la masse humaine ....

Bouka le Russe avait suivi les ordres , alors que la bataille faisait rage sur la campement sa compagnie déboucha sur la plaine Nord .
La prairie était en lègère pente et il saviat pour l'avoir emprunté quelques jours plutot qu 'en la travaersant il pourrait rejoindre le couvert des bois et déboucher en effectuant une large boucle sur les arrières des Français .


Il cligna des yeux comme pour percer les limbes de la brume .Par précaution et grande expérience il détacha un peloton d 'hommes en tirailleur pour éclairer le terrain .

Il donnait encore ses ordres et les soldats commençaient à s'exécuter qu'une ligne de chevaux se profila comme des vaisseaux fantomes issus de nul part .

Les Russes alertés par le piaffement des montures se mirent aussitot en position de tirs . Boka rappela les tirailleurs et une ligne puis une seconde se forma assez rapidement , les hommes s'activaient à charher leurs fusils . Les chevaux avancèrent de quelques pas mais toujours hors de portée de tir.

Le beauceron envoya une estafette au premier et second escadron.

Caporal, vous ferez parvenir les ordres suivants :
1ere escadron des que vous aurez atteint le feu centrale faite charger plein Nord . Le second Escadron sous le commandement de Montsoult prendra possession du campement ...et nettoiera l'ennemi


Autant dire qu'il n'y aurait pas de prisonnier ...

Beauceron patienta et l'ennemi fut déconcerté de voir cette troupe figée , là.
Boka se demanda s'il lui fallait avancer , mais la nature du terrain le lui interdisait;.
Avancer et grimper une plaine n'était pas du tout à l'avantage de l'infanterie .
Ce qui l'inquiéta ausi fut qu'il n'avait plus aucune liaison avec les autres compagnies . Il s'interrogea quelques instants cherchant une alternative à sa position délicate.
Le Lieutenant se décida enfin a faire progresser sa première ligne frontale , il lacha ses ordres comme un vétéran et la troupe s'ebranla au petit pas .Les Russes habitués à manoeuver mit rapidement un genou en terre , la deuxième ligne s 'avança pour compléter le dispositif , la troisème se mit en réserve armes aux pieds.

Les lignes de mire ajustèrent les cavaliers qui ne bronchaient toujours pas ...

De nul part surgit un bruit sourd , le sol trembla , le lieutenant du 10 iem fusilliers du Corps de MarKov blémit. Sa troupe était prise en étau .

L'affrontement allait être violent , il sentit l'odeur de la mort planer et tiran son sabre , sachant l'inutilité d'un positionnement statique fit tirer la premiere ligne alors que la seconde bayonnette au canon chargeait la cavalerie de Beauceron.
La troisème ligne des russes fit volte face et tira à l'emporte piece sur la harde sauvage s'abbatant sur eux .
Mais déjà il était trop tard , car en ces premières heures du matin la débacle de cette unité fut complète .
Alors que quelques Chsseurs de l'escadron Beauceron tombaient , le colonel ordonna la charge immédiate, tel l'épervier se laissant tomber sur proie , la masse des chevaux et le fer des chasseurs emporta ce qu'il restait du 10 fusilliers Russes.
Boka la poitrine ouverte en deux se tenait encore à genoux quand un cheval lui fracassa la nuque . il s'effrondra la face contre terre , sa terre , pour laquelle , si jeune il avait donné sa vie.

Beauceron emporté par la vague d'assaut s 'était retrouvé derriere les lignes , alors même qu'il s'appretait a retourner sa monture pour sabrer quelques fuyards, il sentit une douleur vive lui emporter le haut de la cuisse droite . Un vieux briscard Russe venait de l'embrocher de sa bayonnette et cherchait à le pousser sur le coté afin que le cavalier tomba avec sa monture .L'homme était fort car il sentit de nouveau la douleur l'assaillir .
Il ne pouvait dans cette position lui assener un coup de lame .Lachant la bride de l'animal beauceron tira de sa fonte le mousquet chargé et sans meme epauler posa la bouche de larme sur le front de l'homme , il arma et tira quasi immédiatement . Le soldat ouvrit de grans yeux ebahis. Beauceron se dégagea et lança un dernier regard de haine à son adversaire qui n'était déjà plus de ce monde .

Affaiblis , il interpella le sonneur pour le rassemblement au centre du camp Russes.
La victoire etaient complète .
Le colonel demanda qu'on mena un message à Chabert ....
il fit écrire ces quelques mots

Monsieur Chabert,
Telles vos instruction en date du 28 Octobre , nous avons progressé vers notre objectif .
Lors de notre reconnaissance nous avons engagé le 10 eme régiment de fusilliers du Corps Markov .
A cette heure ou je vous écrits , la victoire est complète et le régiment n'existe plus . J ai là au sol pres de ma monture quelques drapeaux qui nous serviront à décorer la tente de notre Etat Major .
Dans l'attente de vos prochaines instructions , nous allons prendre position sur les reste du campement Russes afin de panser nos blessures et enterrer nos morts qui sont sommes toutes peu nombreux .



Il signa ...
Quelques cavaliers attentionnés le descendirent de sa monture et le portèrent sur une paillasse afin de panser sa plaie ouverte. Beauceron sombra dans un sommeil commateux .
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Message par Chabert » Jeu Nov 05, 2009 12:03 pm

Défaite

Faute de Ravitaiilement les 2 compagnie de lignes de Chabert s'étaient repliées sur un monticule bordé de bois clairsemés.

Les 2 compagnies aux effectifs réduits se savaient encerclées par les dernières offensives des troupes Russes . Le fortin qui aurait pu servir de ravitaillement , de soins et permettre une résistance n'était jamais tombé aux mains des Français .Chabert se résigna à attendre l'assaut Russe, il envisagerait s'ils résistaient , à une retraite de nuit vers les lignes Sud .

L'assaut de masse n'eut jamais lieu , mais les forces Fr&nçaise furent harcelées sans aucune cesse et la retraite aussi bien de nuit , que de jour , en plaine , en foret fut cause de très lourdes pertes/ Les deux compagnies furent pratiquement décimées , dans l'impossibiloité de combattre .
Quand Chabert fit jonction avec le gros de l'armée Impériale , il ne restait plus guèrent qu'une colonne de bléssés , dépenaillés et sans armes .

Le bataillon , du moins ce qu'il en restait franchit l'enclos de l'hopital de campagne afin de panser ses blessures.

Chabert monta au rapport pour annoncer que son bataillon décimé avait mené ses hommes au bouts des steppes de Russie ...Qu'il avait là des cartes bien détaillées du positionnement des troupes ennemis et qu'il pourrait en temps voulu , les partager et commenter avec l'Etat Major Impérial.
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Message par Chabert » Jeu Nov 05, 2009 4:46 pm

Marie -Alessandra

Dans cette église , la puanteur était telle que les femmes infirmières, les soeurs et les médecins militaires et autres soignant prenaient un temps pour sortir et respirer l'air pur des campagnes de Polstock.

Marie Allessandra profita de cet instant de répit pour lire la lettre que lui adressait son jeune frere...

La petite soeur épaula Chabert qui titubait plus qu'il ne marchait .Elle l'appuya contre la colone du cloitre .
Voilà Soldat , vous serez bien à prendre cette air frais , il ne pourra être que profitable ! Que dieu m'entende
Elle s'en retourna à l'interieur de l'église en se pincant le nez et grimaçant .


La jeune Marie Alessandra, déplia délicatement la lettre de son frère Mikael et s'attentionna à la lire en se délectant de chaque mot lui parlant de sa famille.

Bien que celle-ci ne fut pas si loin , il n'en demeurait pas moins qu'en cette période de guerre toute traversée de la steppe s'avérait être une entreprise dangereuse.

Prise au piège des a&ffrontements entre les Russes eet les troupes Française elle se trouva prisonnière bien malgré elle de la ville de Polstock et du se réfugier auprès des petites soeurs de la charité ...Afin de pourvoir à son gite et couvert elle assista les médecins et les soignants à oeuvrer sur les corps des soldats et aider aux basses besognes du lavages des pansements et autres tissus sanguinolents.

Alors qu'elle repliait et rangeait religieusement la lettre après lecture, son regard croisa celui de Chabert.

L'officier assis et aappuyé sur une colone se laissait bercé par la douceur visuel qu'il avait en regardant cette jeune fille.
Ses pensées vagabondaient au gré des formes de la jeune femme Russe.
Il se laissa ainsi aller jusqu'au moment ou il sentit peser sur lui un regard insistant.
Il leva les yeux Au travers d'un rayon de soleil qui l'éblouissait, il perçut un ange. Il secoua la tête comme s'il rendait compte de son délire.
Il la salua d'un signe de main.
La jeune femme quelque peu troublée , ne sachant de quoi; leva le menton , fière ...et d'un pas mesuré s'en retourna dans un batiment annexe à l'église.

Chabert sourit à l'attitude prise par l'ange.
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Message par Chabert » Mar Nov 10, 2009 4:38 pm

Voilà bien 2 jours que Chabert se morfond et arpente le cloitre de l'église ,espérant à chaque instant croiser la belle Alessandra .
L'action lui manque et bien qu'encore un peu faible; il donnerai cher pour retourner en première ligne .
Il essaya d'estomper son impatiente en pensant à la fière jeune femme Russe.

Les jours s 'écoulèrent doucement , loin des turpitudes de la guerre.

Pourtant Chab ( comme l'aimait à l'appeller ses compagnons) entendait le bruit du canon se rapprocher .
Aux dernière nouvelles les faubourgs de Polstock avaient été pris de haute mains et de nombreux faits d'armes par les troupes Russes.
toutefois aux dire des bléssés , les Français contr attaquait et de nombreux combats corps à corps avaient lieu en ce moment même .

Chab savait que les régiments présents en cet endroit ne rompraient pas aussi facilement et que ceux ci feront barricades de leurs corps pour arrêter toute avancée des troupes du tsar.
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Message par Chabert » Ven Nov 27, 2009 11:23 am

Rencontre


La rue était pleine de soldats. Les uns montant au front , d'autres refluant avec leurs blessés vers les arrières.

Un continuel va et vient de chariots encombrait de plus les axes menant vers les premières lignes.

Chab bien que convalescent s'approcha au plus pres de la bataille . L'odeur de la poudre lui manquait ... Alors qu'il avait constaté l'état du front et son maintien, il se retira vers le centre ville. Chemin faisant, assoiffé, il s'arrêta pres d'une taverne à l'aspect "tres correcte" .

Alors qu'il franchissait le seuil, son regard s'arreta quelques instant sur un groupe de trois femmes et un homme, attablés non loin de la cheminée.

Il reconnut Marie Allessandra parmi les personnes présentes.

Sans cherché les saluer , car ceux-ci fort occupé dans leur con versation n'avaient prété attention à son humble personne. Il ne manqua pas de jeter furtivement un oeil sur la jeune femme.

Une opportunité de l'approcher et de lui parler se présenterait peut être.
Chabert commanda une herbe à Bison ( comme le disait si bien , Killer ).
Le temps s 'écoula...
Alors qu'il était absorbé dans ses pensées une douce voix le tira de ça torpeur .

Monsieur Chabert ! Vous ici ? Je vous voyais assez mal fréquenter ce genre d 'établissement !

L 'officier balbutia quelques mots , se ressaisit, lissa sa moustache et enfin retrouva son aplomb .

Ah Madame ! quel plaisir de vous voir !!! Voyez vous la soldatesque sait aussi fréquenter les beaux salons ; certes ! je n'ai pas l'habit de parade mais le lieu et les circonstances ne s'y pretent guère .

La jeune femme l'interrompit, elle se renfrogna quelque peu .

Dîtes moi Monsieur , votre convalescence ....Serait elle finit ? Avez vous eu une quelconque autorisation , passe droit , laissé passé de nos biens chers "Soeurs" pour vous laisser ainsi filler à travers la ville alors que vos blessures sont à peine guéries?

Chabert sourit en la voyant prendre ainsi son air de femme maitresse ; mais attentionnée. Il comprit que la femme lui portait un certain intérêt.

Madame , croyez moi je me porte beaucoup mieux,.Il va sabns dire que je ne fais aucun excès et que je suis en attente d'affectation ...

Chabert lui glissa doucement .

l'Etat Major Français m' a chargé d'un mission délicate, ...

Il s'interrompit laisant en suspend sa phrase. il devait faire attention à ses propos et bien que la jeune femme soigna des Frénçais, elle n'en demeurait pas moins une Russe. Bien que sa gentillesse ne fit pas de doute, il se méfia toutefois.
sur ce, il lui proposa une boisson chaude et tout deux allèrent s'asseoir à une table .

Au loin, le bruit du canon s'accentua, les batteries Russes venaient d'entrer en action et le roulement du feu se fit continuel . Le visage de la jeune Marie Allessandra se crispa .Chabert chercha à la rassurer et lui parla longuement de la France , de Paris .
La jeune femme finit par se détendre et la conversation alla bon train.
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Message par Chabert » Lun Nov 30, 2009 2:24 pm

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La jeune femme détendue, lui parla de sa; de la Russie .Elle évoque Alexandre et Napoléon , cherchant les similitudes entre les deux empereurs.
Comme elle se sentait en sécurité et quelle évoquait si librement certaine noblesse Russe .Chabert lui proposa soudainement un nom.


Peut-têtre connaissez vous Tanya El Korr ? Une fine lame de votre armée ...

A l'évocation du prénom féminin, la jeune ferme baissa les yeux et son visage se crispa .Elle tourna la question et parla de l'approvisionement qui se faisait de plus en plus difficile.
Chabert n'insista pas et finit son thé.

Alors que la nuit commençait à poindre, Allessandra et Chabert se quitèrent de l'autre coté du pont menant au Palais impérial.La femme s'éloigna et porta un dernier regard vers l'offcier qui la salua d'un petit geste de la main.
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Message par Chabert » Mar Déc 01, 2009 10:06 am

1er jour de Décembre

Ce matin, Chab avait quitter l'église avec son barda de soldat . Il avait salué la jeune Marie Allessandra et se promirent de se revoir au plus vite . Polstock etait toujours assiégée par les forces Russes , mais la ville impériale résistait bien aux assauts des troupes de l'empereur alexandre.

Chabert mena sa monture vers l'Oues tde la ville à travers un dédale de ruelles ou l'armée etait omniprésente.
Il finit par gagner la route menant vers la grande plaine du NORD.

En chemin, comme convenu avec son Etat Major , il prit les dernières instructions. Les ordres allaient donc le mener vers FrodoBourg ou les Russes s'étaient réfugiés. Cette bourgade etait comme une épine dans le pied des Français, elle restait un point routier , un verrou stratégique.
L'Empereur rongeait son frein et nul doute que tous les généraux en avaient prit pour leur grade.

Chabert rejoignit à la fin du jour une partie de son bataillon; il vit que les hommes étaient en bonne forme et le moral de la troupe au mieux.

La mission s'annoncait sous de bons augures ...
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