par Chabert » Lun Mars 15, 2010 10:17 am
15 Mars 1812; forêt de Torgaisk
L'hiver prenait fin doucement, ce matin l'air frais avait fait place aux premiers rayons de soleil et cette douceur matinale mit du baume au coeur des soldats.
Chab arpentait déjà le campement provisoire de la nouvelle armée, les bataillons de divers régiments de la Grande Armée se rassemblaient là afin de réorganiser militairement .
La logistique se mettait en place chaque jour et le fourrage était arrivé en abondance. L'ordinaire lui tardait un peu et la troupe souffrait encore de ce manque de nourriture qui fait que les soldats le ventre bien remplit puisse partir au combat satisfait et surtout, soutenir les efforts de marche que l'etat major leur imposait.
Chabert apperçut dans l'entrebaillement de la tente de l'EM , Bouchu qui planchait sur la rédaction constitutionnelle.
Georges Pontmercy en face de lui arpentait nerveusement la tente; à l'extérieur les indéfectibles officiers du III Corps attendaient les nouvelles directives.
Chabert alla rejoindre ses amis ...Fredo , Star, Gal .Assemblés autour d'eux les grands combattants de la première heure , Razout , Bechet , Légion, Naposolo , Malvin, Jean Lannes et bien d'autres ...
Chab chercha Killer, il avait besoin de lui pour s'entretenir aveec lui. Il questionna plusieurs soldats et sous officiers mais personne n'avait eu de ses nouvelles depuis quelques temps .
Chabert s'inquiéta ... Il croisa Hidao la mine défaite, les traits tirés .
Ils échangèrent quelques paroles et Chabert réconforta quelque peu l'officier.
Le III Corps d'armée depuis sa dernière offensive vers l'EST, avait souffert grandement.
Les renforts de troupes mettait un temps inconsidéré a venir soutenir l'offensive et les bataillons s'étaient essouflés....Manque de nourriture , manque de munitions, manque de compagnie ...Le terrain à couvrir était trop important. Malgré l 'appuit du IV Corps d'armée, l'offensive s'essoufla , se stoppa et s'eteignit .
Chabert s'assit autour d'une marmitte et discuta longuement avec les lignards de ses compagnies , il partagea ainsi la maigre pitence du matin.
Les hommes malgré tout semblaient aller mieux et le repos non loin du front leur était bénéfique.