ISBA de SACHA
Cette après midi, je fais halte pres de la rivière.Je ne la franchirai que tardivement tellement les ponts sont encombrés.
J ai troqué A Polstock mes bottes de cuirs contre une paire Volenki en feutre , mieux adaptée pour l'hiver.
Je suis accueillis a bras ouvert par Sacha et sa femme "Nadjine". L'or des Francais ouvre bien des portes et de l'enthousiasme chez les populations locales.
A peine entré dans la maison de bois , mes hotes m'offrent du samovar d'eau bouillante et du thé; tenu au chaud sur les braises ; la table est garnie de pirojkis, crèpes fourrées de riz et de viandes, de tartes au fromage blanc et d'autres à la confiture d'airelles.
Voilà que Chabert se délecte déjà de ces bons plats .
La cheminée centrale chauffe l'ensemble de la grande pièce , dans un coin de l'âtre le Bortsch , soupe locale , mijotte tranquillement .
Chabert s'ebroua de la neige qui s'etait accrochée à sa pelerine et se laissa tomber dans un fauteuil , allongea ses jambes et s'etira . Puis affamé , il accepta les plats proposés par Sacha .
Nadjine coiffée d'une d'une chapka en renard roux, vêtue d'un manteau et de bottes de feutre épais, sortit pour mettre le cheval à l'écurie.
Chabert profita de son abscence pour questionner Sacha
As tu vu au printemps des troupes Russes de l'armée du Maréchal ?
Le paysan hostellier se gratta le crane cherchant dans ses souvenirs .
Il y a eu tellement de troupes qui se sont battues pres de ce pont ....
Il me semble que l'Armée du Maréchal devait en être , je n'en suis pas certain....
Il fit la mou et continua de servir Chabert .
Aussi ce dernier n'insista pas .
Après un repos mérité , rassasier Chabert traversa le pont de la Drivna .
Même à cette heure tardive, les vivandières, blanchisseuses et cantiniers
s'affairaient pres du fleuve , les troupes de l'arrière garde allaient et venaient parmi eux, s'octroyant de bons moments avant la monteé vers les premières lignes des fronts.
L'odeur du souffre enveloppa soudainement l'air ; le vent D'est amena cette odeur nauséabonde ...celle de la mort.
Chab
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par Chabert » Mer Déc 09, 2009 3:11 pm
Odeur de bois
Nuit douloureuse au son du canon et de la mitraille, nuit sans âme; cliquetis d'armes dans la futaie , glissement dans la poudreuse , hennissement retenu d'un cheval , une escouade passe furtivement .
Chabert active le feu près de son couchage , les bataillons sont sur le qui vive .Chacun à mis des sentinelles alentour afin de trouver un sommeil paisible.
Aux premieres lueurs du jour, le vieux soldat s'étira, courbaturé il entreprit de réunir ses officiers afin de partager avec eux sa dernière miche de pain et l'alcool de bettrave .
Il convenait aussi de leurs donner les dernières consignes qui s'ajusteraient aux ordres qu'il avait reçu.
Entrer dans Styrgrad ne serait pas une mince affaire; toutefois avec les derniers renseignements reçus sur les mouvements de l'Armée du Maréchal et leurs objectifs , il avait été convaincu du bien fondé du coup d'arnaque que les 10 bataillons Français allaient porter .
Quand il partageât le plan à ses officiers , leurs mines si tirées s 'éclairèrent d'un grand sourire et ils finirent par rire ouvertement en se tapant les mains sur les cuisses .
La soldatesque de proximité fut enjouée de voir leurs officiers si hilare , si confiant .
En quelques heures les différents bataillons prirent a travers bois le chemin de l'EST en surveillant de près les premières lignes de l'Armée du Maréchal.
Quelques accrochages permettant ainsi de manifester notre présence furent échangés, mais aucun combat sérieux n 'eut lieu.
Nuit douloureuse au son du canon et de la mitraille, nuit sans âme; cliquetis d'armes dans la futaie , glissement dans la poudreuse , hennissement retenu d'un cheval , une escouade passe furtivement .
Chabert active le feu près de son couchage , les bataillons sont sur le qui vive .Chacun à mis des sentinelles alentour afin de trouver un sommeil paisible.
Aux premieres lueurs du jour, le vieux soldat s'étira, courbaturé il entreprit de réunir ses officiers afin de partager avec eux sa dernière miche de pain et l'alcool de bettrave .
Il convenait aussi de leurs donner les dernières consignes qui s'ajusteraient aux ordres qu'il avait reçu.
Entrer dans Styrgrad ne serait pas une mince affaire; toutefois avec les derniers renseignements reçus sur les mouvements de l'Armée du Maréchal et leurs objectifs , il avait été convaincu du bien fondé du coup d'arnaque que les 10 bataillons Français allaient porter .
Quand il partageât le plan à ses officiers , leurs mines si tirées s 'éclairèrent d'un grand sourire et ils finirent par rire ouvertement en se tapant les mains sur les cuisses .
La soldatesque de proximité fut enjouée de voir leurs officiers si hilare , si confiant .
En quelques heures les différents bataillons prirent a travers bois le chemin de l'EST en surveillant de près les premières lignes de l'Armée du Maréchal.
Quelques accrochages permettant ainsi de manifester notre présence furent échangés, mais aucun combat sérieux n 'eut lieu.
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par Chabert » Jeu Déc 10, 2009 5:13 pm
Odeur de poudre
Les compagnies étaient postées dans les bois aux abords de la route menant à Styrgrad .
L'arme au pied elles attentaient le moment opportun pour lancer l'assaut sur le coté EST de la ville .
En face , les éclaireurs de Chabert avaient identifiés les différents régiments qui faisaient route vers le NORD OUEST .
Un régiment de l'école militaire s'approcha de la lisière de la forêt .
Dans les rangs de la compagnie de ligne Chabert , personne ne broncha , les fusils étaient pointées vers les jeunes recrues Russes , les baïonnettes
dardaient vers le corps de ces frêles soldats. Chabert passa l'ordre de ne pas charger. Il ecrivit un message qu'il fit porter par son porte drapeau aux
Sous lieutenant Gonzalves de l'école Militaire Russes.
Révélant ainsi sa position à l'ennemi. Mais Chab le vieux n'en avait cure .
Les dés étaient jetés et la bataille que Chab allait mener avec ses volontaires serait sans aucun doute sans retour .
Maintes fois, il avait penser à la mort,mais celle-ci ne l'apeurait pas plus que cela .
Il en était pas de même pour la captivité qui le hantait .
Les compagnies étaient postées dans les bois aux abords de la route menant à Styrgrad .
L'arme au pied elles attentaient le moment opportun pour lancer l'assaut sur le coté EST de la ville .
En face , les éclaireurs de Chabert avaient identifiés les différents régiments qui faisaient route vers le NORD OUEST .
Un régiment de l'école militaire s'approcha de la lisière de la forêt .
Dans les rangs de la compagnie de ligne Chabert , personne ne broncha , les fusils étaient pointées vers les jeunes recrues Russes , les baïonnettes
dardaient vers le corps de ces frêles soldats. Chabert passa l'ordre de ne pas charger. Il ecrivit un message qu'il fit porter par son porte drapeau aux
Sous lieutenant Gonzalves de l'école Militaire Russes.
Révélant ainsi sa position à l'ennemi. Mais Chab le vieux n'en avait cure .
Les dés étaient jetés et la bataille que Chab allait mener avec ses volontaires serait sans aucun doute sans retour .
Maintes fois, il avait penser à la mort,mais celle-ci ne l'apeurait pas plus que cela .
Il en était pas de même pour la captivité qui le hantait .
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par Chabert » Lun Déc 21, 2009 2:55 pm
Neige, Glace, Blizzard ...
Nous etions sortis des bois telle une meute de loup de sibérie .... Chaque unités Russes transitant par la route faisait l'objet répété de nos assauts .
Le 3 Corps dans sa globalité menait une guerre d 'usure et d'harcèlement.
Il nous fallait appauvrir la puissance de feu des régiments se rendant sur Styrgrad et nous accomplissions parfaitement cette mission .
Chaque jour l'empilement de cadavres jonchant cette route ne faisait qu'augmenter, La ville finirait par tomber comme un fruit mur , faute de combattant en état de combattre .
Ainsi,nous prendrions sans nul doute nos quartiers d'hiver dans les paisibles maisons de Styrgrad avant la campagne de printemps .
Pour l'instant nous combattions plus contre la neige , la glace et le Blizzard que contre le Russe qui ne pensait qu'a se réfugier au plus vite dans l'enceinte de la ville .
Nous etions sortis des bois telle une meute de loup de sibérie .... Chaque unités Russes transitant par la route faisait l'objet répété de nos assauts .
Le 3 Corps dans sa globalité menait une guerre d 'usure et d'harcèlement.
Il nous fallait appauvrir la puissance de feu des régiments se rendant sur Styrgrad et nous accomplissions parfaitement cette mission .
Chaque jour l'empilement de cadavres jonchant cette route ne faisait qu'augmenter, La ville finirait par tomber comme un fruit mur , faute de combattant en état de combattre .
Ainsi,nous prendrions sans nul doute nos quartiers d'hiver dans les paisibles maisons de Styrgrad avant la campagne de printemps .
Pour l'instant nous combattions plus contre la neige , la glace et le Blizzard que contre le Russe qui ne pensait qu'a se réfugier au plus vite dans l'enceinte de la ville .
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par Chabert » Ven Déc 25, 2009 1:03 pm
25 Décembre
Chab, comme l'aimait l'appeller les officiers de son bataillon s'était retiré du front afin de recomposer ses troupes. Il avait troqué sa position inconfortable contre un campement improvisé aucoeur de la dense forêt de trembles.
La Noël et son copieux festin avait permis aux hommes de se rétablir promptement et déjà les compagnies s'assemblaient
Chab, comme l'aimait l'appeller les officiers de son bataillon s'était retiré du front afin de recomposer ses troupes. Il avait troqué sa position inconfortable contre un campement improvisé aucoeur de la dense forêt de trembles.
La Noël et son copieux festin avait permis aux hommes de se rétablir promptement et déjà les compagnies s'assemblaient
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par Chabert » Lun Fév 08, 2010 12:48 pm
Pour le Sud
Voilà déjà bien Pluis d 'un mois ques le bataillon Chabert s'est éloigné de Polstock.
Apres divers adieux à ses amis de la Garde Impériale, Chabert est allé rendre ses hommages à la belle Alessandra.
A cette occasion, tous deux sont allés dinner pres du fleuve, au ресторан Anna.
De loin ils pouvaient voir le front s'enflammer ...Dans la langueur de leurs regards , le repass'éternisa ; mais chacun n'eut les mots d'amours que l'un et l'autre auraient voulu entendre; ils se séparèrent dans la douleur en se promettant de se revoir au plus vite et de s'écrire.
Voilà que les combats ont repris depuis des semaines; le bataillon Chabert s'est partagé; il est de tous les fronts et les bléssés et morts ne se comptent plus.
Le régiment Chabert de la 1ere section cotoie les élément du 4 Corps d'armée et chacun montre plus que jamais sa valeurau combat en faisant refluer les troupes Russes des Partisans du Lys .
Plus à l'EST non loin du moulin, les corps à corps s'enchainent , les lignes de feu se reforment , puis de nouveau éclatent et les corps s'entremèlent dans de terribles combats.
Bien au delà de l'EST vers les marais, le 5 Ria Chabert poursuit sa lutte d'escarmouche tenant à distance quelques unités Russes sous le commandement du Major Didier de Castillon .
Les combats menant à la mine sont en cours et les élément du IV Corps d'armée sont bien décidé à en découdre avec le Major.
Chab s'est retiré du combat, il a mis une de ses unités d'infanterie un peu en retrait afin de récupérer les nouvelles recrues et de les mettre sous tutelle de vieux grognards .
Là bas vers l'Ouest les durs combats menés par la Brigade Infernale qui conduit ses troupes à l'assaut et l'occupation du fortin, là le IV qui boutte les russes au delà du fleuve , ici le moulin ou la ligne de front s'enchevetre , là bas tres loin le brouillard au dessus des marais ou Francais et Russe laisseront quelques âmes ...
Nombre de regard se sont portés vers le Sud, chacun sait quel est l'enjeu
Voilà déjà bien Pluis d 'un mois ques le bataillon Chabert s'est éloigné de Polstock.
Apres divers adieux à ses amis de la Garde Impériale, Chabert est allé rendre ses hommages à la belle Alessandra.
A cette occasion, tous deux sont allés dinner pres du fleuve, au ресторан Anna.
De loin ils pouvaient voir le front s'enflammer ...Dans la langueur de leurs regards , le repass'éternisa ; mais chacun n'eut les mots d'amours que l'un et l'autre auraient voulu entendre; ils se séparèrent dans la douleur en se promettant de se revoir au plus vite et de s'écrire.
Voilà que les combats ont repris depuis des semaines; le bataillon Chabert s'est partagé; il est de tous les fronts et les bléssés et morts ne se comptent plus.
Le régiment Chabert de la 1ere section cotoie les élément du 4 Corps d'armée et chacun montre plus que jamais sa valeurau combat en faisant refluer les troupes Russes des Partisans du Lys .
Plus à l'EST non loin du moulin, les corps à corps s'enchainent , les lignes de feu se reforment , puis de nouveau éclatent et les corps s'entremèlent dans de terribles combats.
Bien au delà de l'EST vers les marais, le 5 Ria Chabert poursuit sa lutte d'escarmouche tenant à distance quelques unités Russes sous le commandement du Major Didier de Castillon .
Les combats menant à la mine sont en cours et les élément du IV Corps d'armée sont bien décidé à en découdre avec le Major.
Chab s'est retiré du combat, il a mis une de ses unités d'infanterie un peu en retrait afin de récupérer les nouvelles recrues et de les mettre sous tutelle de vieux grognards .
Là bas vers l'Ouest les durs combats menés par la Brigade Infernale qui conduit ses troupes à l'assaut et l'occupation du fortin, là le IV qui boutte les russes au delà du fleuve , ici le moulin ou la ligne de front s'enchevetre , là bas tres loin le brouillard au dessus des marais ou Francais et Russe laisseront quelques âmes ...
Nombre de regard se sont portés vers le Sud, chacun sait quel est l'enjeu
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par Chabert » Ven Fév 12, 2010 10:05 am
Mauvaise mine
Une semaine entière de combats dans les marais , les bosquets , pour prendre une mine défendue bec et ongle par le régiment des BAGGOVUT .
De castillon et le Major Rouskoff dans une défense acharnée de leurs infanteries et cavaleries menent un combat magistral contre les assaillants du 4 CA et des unités du 3 CA .
Malgré cette héroique résistance des troupes Russes et des renforts survenus tout cette semaine , la mine fut prise par les troupes Française .
Le drapeau de l'armée Impériale aux couleurs Bleu Blanc et Rouge flotte à l'extreme EST .
L'Adjudant Noots est fier de ses troupes et lorsque je l'ai croisé je lui ai trouvé une "Bonne mine" .
Bien évidement, il en était tout autre pour les troupes adverses qui faisaient "Grise mine".
Une semaine entière de combats dans les marais , les bosquets , pour prendre une mine défendue bec et ongle par le régiment des BAGGOVUT .
De castillon et le Major Rouskoff dans une défense acharnée de leurs infanteries et cavaleries menent un combat magistral contre les assaillants du 4 CA et des unités du 3 CA .
Malgré cette héroique résistance des troupes Russes et des renforts survenus tout cette semaine , la mine fut prise par les troupes Française .
Le drapeau de l'armée Impériale aux couleurs Bleu Blanc et Rouge flotte à l'extreme EST .
L'Adjudant Noots est fier de ses troupes et lorsque je l'ai croisé je lui ai trouvé une "Bonne mine" .
Bien évidement, il en était tout autre pour les troupes adverses qui faisaient "Grise mine".
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par Chabert » Lun Fév 22, 2010 5:37 pm
Lettre du 22 février adressée à Alessandra
Chère Mademoiselle et amie,
Voilà bien longtemps que je ne n'ai eu de nouvelles de votre part, entendu que nous changeons souvent d'affectations et de fronts .
Ces derniers temps j'ai découvert de nouveaux paysages de votre Russie qui m'étaient jusqu'à lors incoonus.
Je dois reconnaître que ces nouvelles régions s'étendant à l'EST de Polstock sont magnifiques , mais Dieu m'en ait témoin, peu paisible.
Voilà quelques semaines, je vous ai envoyé une lettre qui très certainement ne vous est pas parvenu , sans doute du fait des infiltrations cosaques.
Notre messager ayant du tomber dans une quelconque embuscade.
Avant de vous quitter j'aimerai aussi vous solliciter afin que vous nous faisiez parvenir des draps et des chemises .
Notre intendance manque ici de tout et nos blessés en patissent . Je crois en votre sincère affection et votre dévouement .
Dans l'attente certaine de nous revoir; votre amie .....Chabert
Chère Mademoiselle et amie,
Voilà bien longtemps que je ne n'ai eu de nouvelles de votre part, entendu que nous changeons souvent d'affectations et de fronts .
Ces derniers temps j'ai découvert de nouveaux paysages de votre Russie qui m'étaient jusqu'à lors incoonus.
Je dois reconnaître que ces nouvelles régions s'étendant à l'EST de Polstock sont magnifiques , mais Dieu m'en ait témoin, peu paisible.
Voilà quelques semaines, je vous ai envoyé une lettre qui très certainement ne vous est pas parvenu , sans doute du fait des infiltrations cosaques.
Notre messager ayant du tomber dans une quelconque embuscade.
Avant de vous quitter j'aimerai aussi vous solliciter afin que vous nous faisiez parvenir des draps et des chemises .
Notre intendance manque ici de tout et nos blessés en patissent . Je crois en votre sincère affection et votre dévouement .
Dans l'attente certaine de nous revoir; votre amie .....Chabert
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par Chabert » Mer Fév 24, 2010 2:26 pm
Meunier tu dors
Le moulin quelque peu endommagé par les derniers combats contre le régiment des Bogavouts fonctionnait de nouveau.
Avec l'aide de quelques sapeurs du régiment du génie et des volontaires ,la remise en état des ailes et des machineries permit de moudre le peu de grain en notre possession.
Le soldat alsacien Muller (meunier en allemand) se porta volontaire pour prendre le rôle de meunier de la Grande Armée. Ainsi sans aucune relève il prit toutes les gardes successive dudit moulin.
Chabert passa devant le moulin a vent et s'etonna de ne voir personne, il frappa à la porte et personne ne répondit .
Il tourna la poignée de bois , entra et inspecta la pièce des machines . Personne,.... il grimpa à l'échelle afin d'atteindre l'étage supérieur .
Au débouché de la trappe menant à cette pièce il ne vit que quelques vieux sacs de seigle troués et un corps recroquevillé de soldat Français étalé le long de ces sacs.
Du bout de son pied botté Chabert appuya sur les cotes du soldat.
Celui ci se retourna , la gueule enfariné , écarquilla les yeux et balbutia quelques mots dont le Major ne comprit la signification.
-Alors mon brave ! La roue tourne mais la meule est vide !! La troupe à faim et attends la farine pour pétrir le pain !!!
Le soldat Muller s'ébroua et ses petits yeux noirs , bien qu'encore embués de fatigue s'illuminèrent à l'idée qu'il était reconnu comme le fournisseur officiel de la Grande Armée.
Ainsi lui le timide que les autres avaient tendance à faire tourner en bourrique ne se ferait plus roulé dans la farine du fait de son titre officiel...
Le moulin quelque peu endommagé par les derniers combats contre le régiment des Bogavouts fonctionnait de nouveau.
Avec l'aide de quelques sapeurs du régiment du génie et des volontaires ,la remise en état des ailes et des machineries permit de moudre le peu de grain en notre possession.
Le soldat alsacien Muller (meunier en allemand) se porta volontaire pour prendre le rôle de meunier de la Grande Armée. Ainsi sans aucune relève il prit toutes les gardes successive dudit moulin.
Chabert passa devant le moulin a vent et s'etonna de ne voir personne, il frappa à la porte et personne ne répondit .
Il tourna la poignée de bois , entra et inspecta la pièce des machines . Personne,.... il grimpa à l'échelle afin d'atteindre l'étage supérieur .
Au débouché de la trappe menant à cette pièce il ne vit que quelques vieux sacs de seigle troués et un corps recroquevillé de soldat Français étalé le long de ces sacs.
Du bout de son pied botté Chabert appuya sur les cotes du soldat.
Celui ci se retourna , la gueule enfariné , écarquilla les yeux et balbutia quelques mots dont le Major ne comprit la signification.
-Alors mon brave ! La roue tourne mais la meule est vide !! La troupe à faim et attends la farine pour pétrir le pain !!!
Le soldat Muller s'ébroua et ses petits yeux noirs , bien qu'encore embués de fatigue s'illuminèrent à l'idée qu'il était reconnu comme le fournisseur officiel de la Grande Armée.
Ainsi lui le timide que les autres avaient tendance à faire tourner en bourrique ne se ferait plus roulé dans la farine du fait de son titre officiel...
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par Chabert » Dim Fév 28, 2010 12:11 pm
Quartier Général de l'Etat Major Impérial
Le quartier Général était en campagne , l'état Major ayant délaissé pour quelques temps le confort du palais de Polstock.
Organisé à la manière des camps Romain, le QG de la Grande Armée grouillait ce jour de tous les plus hauts gradés actuellement en campagne.
Chabert sauta lestement de son cheval et se dirigea vers le quartier du 3 iem Corps d'armée. La tente réservée aux officiers était vide ; sur la table un monceau de cartes s'étalaient dont l'une attira toutefois l'attention du vieil officier .
visiblement , il vit des tracés indiquant clairement un repli du 3 iem corps d'armée, les fleches indiquaient un mouvement stratégique d'EST au centre du dispositif Français.
Chabert se gratta le cuir chevelu ...Cela indiquait que parfois il ne comprenait pas tout des décisions de l'Empereur et des ses Généraux ...
Il se pencha sur les tracés et comprit enfin qu'un grand plan , complexe était en pleine élaboration...Du moins il espérait ne pas arriver trop tard pour avoir son mot à dire.
Il sortit prestement de la tente et demanda à la sentinelle de faction ou il pouvait trouver Georges Pontmercy....Le soldat lui indiqua la grande tente du quartier général , celle là , out tout ce que comptait le gratin de la grande armée était rassemblé.
Chabert se précipita vers l'assemblé des généraux en plein débat .
Il se glissa dans un coin sombre de la tente , essayant de ne pas se faire remarquer.
Marbot et Paoli gesticulaient en parlant fort , de l'autre coté de la table des cartes Georges parlait a messe basse à Gallifet , d'autres officiers conciliaient ....
On parlait beaucoup du fortin Russe du Sud , la Brigade Infernale exposa
clairement les faits .
Les mines des soldats s'assombrirent.Puis le brouhaha revint plus ample lorsqu'on parla des grands mouvements stratégique et de la réaffectation des régiments sur l'ensemble du front .
Ce que Chabert avait vu voir dans la tente du 3 iem Corps d'Armée se confirma.
Il regarda ses chausses en piteux état et se dit qu'il lui faudrait une fois de plus trouver de nouveaux godillots.
Ainsi le corps d'armée en se portant sur Polstock , il pourrait revoir assez vite la belle Alessandra.
Qu'adviendrait il du Sud EST du dispostif Francais ??? Visiblement l'état major n'était plus en mesure d'assurer un ravitaillement sur de si longues distances et l'objectif avéré laissait à penser que le front devait etre raccourcit pour mieux gerer une offensive majeure .
S'il en était ainsi , il était évidentqu'une fois de plus on allait envoyer le 3 CA en pointe pour effectuer une percée.
Chabert se faufila en dehors et s'enquit d'acquérir au plus vite de nouvelles chausses.
Tard dans la nuit il écrivit une lettre à Alessandra, lui disant qu'il serait bientôt de retour sur Polstock et qu'il serait heureux de la convier à son anniversaire . ...
Le quartier Général était en campagne , l'état Major ayant délaissé pour quelques temps le confort du palais de Polstock.
Organisé à la manière des camps Romain, le QG de la Grande Armée grouillait ce jour de tous les plus hauts gradés actuellement en campagne.
Chabert sauta lestement de son cheval et se dirigea vers le quartier du 3 iem Corps d'armée. La tente réservée aux officiers était vide ; sur la table un monceau de cartes s'étalaient dont l'une attira toutefois l'attention du vieil officier .
visiblement , il vit des tracés indiquant clairement un repli du 3 iem corps d'armée, les fleches indiquaient un mouvement stratégique d'EST au centre du dispositif Français.
Chabert se gratta le cuir chevelu ...Cela indiquait que parfois il ne comprenait pas tout des décisions de l'Empereur et des ses Généraux ...
Il se pencha sur les tracés et comprit enfin qu'un grand plan , complexe était en pleine élaboration...Du moins il espérait ne pas arriver trop tard pour avoir son mot à dire.
Il sortit prestement de la tente et demanda à la sentinelle de faction ou il pouvait trouver Georges Pontmercy....Le soldat lui indiqua la grande tente du quartier général , celle là , out tout ce que comptait le gratin de la grande armée était rassemblé.
Chabert se précipita vers l'assemblé des généraux en plein débat .
Il se glissa dans un coin sombre de la tente , essayant de ne pas se faire remarquer.
Marbot et Paoli gesticulaient en parlant fort , de l'autre coté de la table des cartes Georges parlait a messe basse à Gallifet , d'autres officiers conciliaient ....
On parlait beaucoup du fortin Russe du Sud , la Brigade Infernale exposa
clairement les faits .
Les mines des soldats s'assombrirent.Puis le brouhaha revint plus ample lorsqu'on parla des grands mouvements stratégique et de la réaffectation des régiments sur l'ensemble du front .
Ce que Chabert avait vu voir dans la tente du 3 iem Corps d'Armée se confirma.
Il regarda ses chausses en piteux état et se dit qu'il lui faudrait une fois de plus trouver de nouveaux godillots.
Ainsi le corps d'armée en se portant sur Polstock , il pourrait revoir assez vite la belle Alessandra.
Qu'adviendrait il du Sud EST du dispostif Francais ??? Visiblement l'état major n'était plus en mesure d'assurer un ravitaillement sur de si longues distances et l'objectif avéré laissait à penser que le front devait etre raccourcit pour mieux gerer une offensive majeure .
S'il en était ainsi , il était évidentqu'une fois de plus on allait envoyer le 3 CA en pointe pour effectuer une percée.
Chabert se faufila en dehors et s'enquit d'acquérir au plus vite de nouvelles chausses.
Tard dans la nuit il écrivit une lettre à Alessandra, lui disant qu'il serait bientôt de retour sur Polstock et qu'il serait heureux de la convier à son anniversaire . ...
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par Chabert » Lun Mars 01, 2010 2:02 pm
1ere Mars
Dans la nuit la 3 iem cie du bataillon Chabert fut attaquée puis ce fut celle de Chabert ....De légères attaques mais laissant augurer par leurs répétitions une offensive de plus grande envergure .
C' est au matin lorsque Chab le vieux monta à l'étage du moulin et qu'il regarda la plaine s'étendant d'Ouest en Est qu'il comprit l'ampleur des dégats.
Dans la nuit nombre d'unités coté Nord Ouest du moulin s'étaient exfiltrées de la ville et avaient traversées la rivière .
Le Moulin était directement menacé . Chabert reconnu les étendards du Colonel SENTENZA du régiment des Partisans du Lys qui s'étaient regroupés et malmenaient le 3 Corps d'armée sur son aile gauche.
Chabert regroupa quelques officiers et lancèrent une contre offensive afin de réduire se bataillon ....
Les charges et corps à corps successifs affaiblirent le bataillon ....Mais pour combien de temps ?
Chabert rentra dans le moulin épuisé , couvert de sang et de poussière .; puis une longue et grande clameur s'éléva dans la plaine .Son ordonnance lui apporta enfin une bonne nouvelle . Les différentes compagnies de Bertin, Laloose, Rekin venaient de faire plier l'ennemi . Les lignards de Samuel Vinaire finirent d'achever cette compagnie et dans leur lancé firent fléchir une autre cie du bataillon de Sentenza .
- Meunier , tu peux encore moudre le grain pour la troupe !!!
Chabert alla panser ses hommes
Dans la nuit la 3 iem cie du bataillon Chabert fut attaquée puis ce fut celle de Chabert ....De légères attaques mais laissant augurer par leurs répétitions une offensive de plus grande envergure .
C' est au matin lorsque Chab le vieux monta à l'étage du moulin et qu'il regarda la plaine s'étendant d'Ouest en Est qu'il comprit l'ampleur des dégats.
Dans la nuit nombre d'unités coté Nord Ouest du moulin s'étaient exfiltrées de la ville et avaient traversées la rivière .
Le Moulin était directement menacé . Chabert reconnu les étendards du Colonel SENTENZA du régiment des Partisans du Lys qui s'étaient regroupés et malmenaient le 3 Corps d'armée sur son aile gauche.
Chabert regroupa quelques officiers et lancèrent une contre offensive afin de réduire se bataillon ....
Les charges et corps à corps successifs affaiblirent le bataillon ....Mais pour combien de temps ?
Chabert rentra dans le moulin épuisé , couvert de sang et de poussière .; puis une longue et grande clameur s'éléva dans la plaine .Son ordonnance lui apporta enfin une bonne nouvelle . Les différentes compagnies de Bertin, Laloose, Rekin venaient de faire plier l'ennemi . Les lignards de Samuel Vinaire finirent d'achever cette compagnie et dans leur lancé firent fléchir une autre cie du bataillon de Sentenza .
- Meunier , tu peux encore moudre le grain pour la troupe !!!
Chabert alla panser ses hommes
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Chabert (Mat. 1442) - Colonel
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par Chabert » Mar Mars 02, 2010 9:28 am
La bataille du moulin Sud 2iem jour
Al'heure de l'Angélus , la compagnie du 3 RIA Chabert est d enouveau attaquée. Les hommes sont si faibles qu'ils se replient légèrement .
Chabert fait replier sa compagnie qu'il commande , il ne peut rester en première ligne de toute façon ses hommes n'ont plus de silex pour les mousquets et les cartouches sont en manque , il faut se preplier pour s'approvisionner.
Des voltigeurs se sont infiltrés non loin de la ligne du 3 RIA....De nombreux soldats tombent , le moral est au plus bas.... le bataillon Zaitsev avancent , les lignard Russes en profitent pour faires des tirs de lignes meutriers ....Le 3 RIA Chabert doit se replier , il est anéanti ....Le drapeau Francais del aCie planté en terre est dégoulinant de sang , il est reste là sur la ligne de front ; seul témoin de notre présence en ces lieux.
Ce n'est que tard dans la nuit, alors que les Russes malgré leur offensive non pas tenue la position que la compagnie des Volontaires Binchois récupéra le drapeau de Chabert , il rapporta l'étendra ensanglanté et le donna au III Corps d'armée . L'honneur fut sauf.
Al'heure de l'Angélus , la compagnie du 3 RIA Chabert est d enouveau attaquée. Les hommes sont si faibles qu'ils se replient légèrement .
Chabert fait replier sa compagnie qu'il commande , il ne peut rester en première ligne de toute façon ses hommes n'ont plus de silex pour les mousquets et les cartouches sont en manque , il faut se preplier pour s'approvisionner.
Des voltigeurs se sont infiltrés non loin de la ligne du 3 RIA....De nombreux soldats tombent , le moral est au plus bas.... le bataillon Zaitsev avancent , les lignard Russes en profitent pour faires des tirs de lignes meutriers ....Le 3 RIA Chabert doit se replier , il est anéanti ....Le drapeau Francais del aCie planté en terre est dégoulinant de sang , il est reste là sur la ligne de front ; seul témoin de notre présence en ces lieux.
Ce n'est que tard dans la nuit, alors que les Russes malgré leur offensive non pas tenue la position que la compagnie des Volontaires Binchois récupéra le drapeau de Chabert , il rapporta l'étendra ensanglanté et le donna au III Corps d'armée . L'honneur fut sauf.
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Chabert (Mat. 1442) - Colonel
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par Chabert » Mer Mars 03, 2010 9:19 am
Au 3iem jour ...
S'en était de trop ! Chab ne pouvait se reposer. Plusieur fois sont unité du contenir les assauts répétés des Russes . Le front au Nord du moulin évoluait très vite . Les bléssés s'entassaient autour de la batisse. Rien ne semblait vouloir arretter l' avance des troupes des régiments des Partisans du Lys , des Bagovout, des grenadiers de Pavlov.
Dans le milieu de l'après midi, épuisé la compagnie fut défaite, les rescapés battirent en retraite. Chabert passa les dernières consignes et se retira du théatre des opérations.
S'en était de trop ! Chab ne pouvait se reposer. Plusieur fois sont unité du contenir les assauts répétés des Russes . Le front au Nord du moulin évoluait très vite . Les bléssés s'entassaient autour de la batisse. Rien ne semblait vouloir arretter l' avance des troupes des régiments des Partisans du Lys , des Bagovout, des grenadiers de Pavlov.
Dans le milieu de l'après midi, épuisé la compagnie fut défaite, les rescapés battirent en retraite. Chabert passa les dernières consignes et se retira du théatre des opérations.
Dernière édition par Chabert le Mer Mars 03, 2010 10:22 am, édité 1 fois.
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par Chabert » Jeu Mars 04, 2010 9:28 am
Le maitre de forge
De retour vers son campement de l'arrière Chabert croisa chemin faisant un drole d'individu battant le fer à tout va.
Comme il avait du temps devant lui, voyant cet homme s'affairer tant et si bien sur la ferraille que le Major finit par lui demander s'il était maitre en l'art de fabriquer une lame de sabre à la convenance du soldat.
Le petit homme au teint jaune et aux yeux mi clos hocha la tête en guise d'approbation.
Chabert lui décrivit ce qu'il voulait en tant que sabre , illustrant ses propos par un dessin fait sur le sol noir de la forge. Le maitre de forge s'inclina respectueusement devant Chabert et lui fit comprendre que pour exécutzer une telle arme , non seulement il lui faidra du temps et bien entendu de l'argent .
Puis l'Asiatique lui tint le langage suivant en mauvais Français :
Le sabre que le grand soldat demande est un sabre japonais.
Il ne doit ni se casser ni se tordre et garder son tranchant. Il doit donc être très dur et en même temps suffisamment souple.
Il va me falloir beaucoup de Tamahagane (acier). Le travail pour l'obtenir sera long et pénible.
chabert acquiesa et continua d 'écouter le forgeron
Ensuite, ..... il faudra; des lors que j'aurai réuni le tout en un bloc de la forme d'une brique,le chauffer sur un feu de charbon de bois, a haute et bonne bonne température, puis je l'applatirai au marteau en un bloc compact puis le tremperai dans l'eau de la rivière et recasserai le tout en petits morceaux.
Cette opération, je devrai la répetter plusieurs fois.
Ensuite, j'estimerai que la brique de métal sera prête, je la chaufferai et la forgerai sur l'enclume en pliant e t repliant sur elle même bien des fois.
Une fois la forme de la lame obtenue, je devrai la cuire , ensuite la tremper.
Voyez vous là le travail defient plus délicat. Il faut veiller à ce que le le tranchant soit plus dur que le reste de la lame. Pour cela, la lame doit être recouverte d'un mélange d'argile, de poudre de charbon de bois et de mes petits secrets ...
Et quand j'aurtai fini ce travail , je devrai chauffer la lame sur un feu de charbon de bois et quand j'estimerai la bonne température atteinte, je plongerai la lame dans l'eau contenue dans ce tte barrique
Si je suis satisfait du résultat, mon jeune polisseur finira le sabre. ...Il devra polir celle-ci avec les pierres que vous voyez là , ...pas moins d'une semaine .
Chabert se gratta le cuir chevelu et commença à soupeser sa bourse ....Il passa commande, satisfait et plein d'assurance que son nouveau sabre serait à la hauteur des prochains combats et de ses attentes.
De retour vers son campement de l'arrière Chabert croisa chemin faisant un drole d'individu battant le fer à tout va.
Comme il avait du temps devant lui, voyant cet homme s'affairer tant et si bien sur la ferraille que le Major finit par lui demander s'il était maitre en l'art de fabriquer une lame de sabre à la convenance du soldat.
Le petit homme au teint jaune et aux yeux mi clos hocha la tête en guise d'approbation.
Chabert lui décrivit ce qu'il voulait en tant que sabre , illustrant ses propos par un dessin fait sur le sol noir de la forge. Le maitre de forge s'inclina respectueusement devant Chabert et lui fit comprendre que pour exécutzer une telle arme , non seulement il lui faidra du temps et bien entendu de l'argent .
Puis l'Asiatique lui tint le langage suivant en mauvais Français :
Le sabre que le grand soldat demande est un sabre japonais.
Il ne doit ni se casser ni se tordre et garder son tranchant. Il doit donc être très dur et en même temps suffisamment souple.
Il va me falloir beaucoup de Tamahagane (acier). Le travail pour l'obtenir sera long et pénible.
chabert acquiesa et continua d 'écouter le forgeron
Ensuite, ..... il faudra; des lors que j'aurai réuni le tout en un bloc de la forme d'une brique,le chauffer sur un feu de charbon de bois, a haute et bonne bonne température, puis je l'applatirai au marteau en un bloc compact puis le tremperai dans l'eau de la rivière et recasserai le tout en petits morceaux.
Cette opération, je devrai la répetter plusieurs fois.
Ensuite, j'estimerai que la brique de métal sera prête, je la chaufferai et la forgerai sur l'enclume en pliant e t repliant sur elle même bien des fois.
Une fois la forme de la lame obtenue, je devrai la cuire , ensuite la tremper.
Voyez vous là le travail defient plus délicat. Il faut veiller à ce que le le tranchant soit plus dur que le reste de la lame. Pour cela, la lame doit être recouverte d'un mélange d'argile, de poudre de charbon de bois et de mes petits secrets ...
Et quand j'aurtai fini ce travail , je devrai chauffer la lame sur un feu de charbon de bois et quand j'estimerai la bonne température atteinte, je plongerai la lame dans l'eau contenue dans ce tte barrique
Si je suis satisfait du résultat, mon jeune polisseur finira le sabre. ...Il devra polir celle-ci avec les pierres que vous voyez là , ...pas moins d'une semaine .
Chabert se gratta le cuir chevelu et commença à soupeser sa bourse ....Il passa commande, satisfait et plein d'assurance que son nouveau sabre serait à la hauteur des prochains combats et de ses attentes.
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