La rumeur de brumaire.....

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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La rumeur de brumaire.....

Message par Arnaud nicolas » Sam Nov 07, 2009 10:14 pm

HRP: Ce topic est la préfiguration de ce qui est prévu pour le 9 novembre, libre à vous d'y participer, mais le mieux est d'attendre le 9, rendez vous pour ceux intrigué sur le post Vent de panique sur la grande armée dans atour du jeu/ HRP

Alors que la nuit commençait à s'épaissir, un cavalier enveloppé d'un grand manteau à rotonde filait à grande allure vers le campement de la grande armée.

Celui-ci passait les contrôles et les patrouilles de Gendarmerie sans encombre malgré le volumineu paquet qu'il transportait avec lui.

Le mystérieu personnage arrivant enfin dans l'enceinte du camp mis pied à terre puis fila immédiatement à la Tente générale d'intendance de la Grande armée où se trouvait tous les officiers d'ordonnances des régiments français engagés dans la campagne de Polotsk. Il n'y demeurait à cette heure avancé plus que le capitaine d'ordonnance.

Avec son précieu colis, il entra et se dirigea vers le capitaine de l'intendance, ouvrit son paquet. Ce dernier contenait plusieurs grosses liasses protégées par un papier épais pour prévenir toute humidité du fait du long trajet. Il y en avait deux types, l'un d'un papier bleuatre et l'autre un papier classique mais plus épais. Ces papiers d'emballage avaient également l'avantage de dissimuler son contenu à quiconque voulait savoir.

Le capitaine eu bien l'audace de demander avec un ton impérieux le contenu de ces liasses, mais, le cavalier, pris alors à ce moment précis, l'action d'oter son manteau et de faire apparaitre ses épaulettes de colonel de la Iere légion de gendarmerie parisienne. La capitaine fit alors profil bas devant son supérieur.

Le mystérieu colonel ne mentionna pas son nom, et son visage n'était pas distinguable, non seulement à cause d'un large bicorne claque, mais aussi par le feu de la chandelle du capitaine qui n'était plus très forte. Le colonel se contenta de dire ceci:


Mettez chacune d'une de ces liasses sur les bureaux des officiers d'ordonnance des régiments de la grande armée, excepté celui de la 35eme légion et ceux détachés à la Garde de sa majesté l'empereur.... ils sont déjà au courant.


le capitaine fut très surpris de cette disposition, mais ce dernier, ne nota pas le fait de façon étrange, car la garde et la 35eme légion possédaient du fait de leur corps particulier d'un réseau d'ordonnance en plus de celui classique des armées. L'information en question avait très bien pu être acheminée par ce biais dont il n'avait aucune compétence pour le vérifier.

Le colonel précisa encore:


Cependant, ne les distribuez pas tout de suite, ceci est pour le 9 novembre. La haute autorité que je représente à été formelle, l'armée risquerai sinon d'en pâtir et le destin de l'empire également.
Et gardez vous bien de regarder les documents, et on m'a chargé également de vous remettre ce pli, spécialement à votre attention.

Le capitaine très étonné, pris le pli, scéllé du sceau et des armes de la police parisienne. Il ouvrit la lettre, remarqua qu'elle était à son nom. Il prit le temps de lire soigneusement les quinze lignes rédigées, mais surtout la signature de l'individu qui lui avait écrit. Le capitaine n'en revenait pas, et cette signature fit ressurgir en lui un lointain passé, ce que le colonel ne manqua pas de noter avec un air satisfait.

Nous aiderez vous capitaine? Je suis sûr que oui, je peux donc avoir confiance, dernière chose, si jamais un de vos lieutenants d'ordonnance apprends pour le contenu de ces documents ou de cette lettre, il faudra faire ce qui est nécessaire. Vous comprenez? mais faites le habilement.

Le capitaine, encore interdit par le contenu de la lettre ne dit rien, mais semblait être saisi. Le colonel sortit de la tente d'intendance et se dirigea vers la ville de Polotsk où la garde y avait pris ses quartiers.


Le lendemain, 7 novmebre, avant l'aube, le capitaine pris soin de mettre en sécurité les documents apportés par le colonel de la gendarmerie qui n'avait plus donné signe de vie. le capitaine se demandait où il allait pouvoir cacher les documents des regards indiscrets mais aussi de l'humidité. Il choisit donc sa malle de campagne. il en sortit les couvertures et tout le matériel encombrant pour y poser les documents convenablement.

C'est alors qu'un des lieutenants d'ordonnance entra en coup de vent dans la tente et annonça avec effroi la mort de trois commandants de la garde, deux de la jeune garde et un des tirailleurs grenadiers de la moyenne garde, ainsi que la disparition suspecte de certains documents aux bureaux de la 35eme légion de Gendarmerie et d'un de ses capitaines.

Les trois commandants de la garde sont tombés dans une embuscade russes, menée par des tirailleurs qui avaient su profiter de la nuit pour se faufiler au travers des lignes françaises. L'attaque avait été soudaine et les colonnes de la garde qui montaient au front ont été dispersées avec une habileté tactique hors de pair.

Le capitaine y voyaient bien là un signe, mais les embuscades russes devenaient de plus en plus fréquentes, mais pas si meurtrière au point de ne laisser aucun survivant. Lui-même avait perdu l'un de ses beaux frères il y a une semaine dans les mêmes circonstances. Mais bien sûr, les privilèges de la garde leur accordait le droit à une mort honorifique, là où la ligne disparaissait dans l'anonymat total; ce qui nourrissait à la fois une attirance et répugnance pour ce corps.

Le lieutenant ne put s'empêcher de demander au capitaine ce qu'il faisait, et qu'il fallait prendre les dispositions pour ramasser les corps, et les effets d'équipements et d'habillement pour les réutiliser.

Ne voulant pas attirer l'attention, le capitaine laissa les liasses et pris sa place et sa plume pour rédiger les ordres attraits aux affaires de cette nuit.

Le lieutenant, attendant de recevoir ses ordres, remarqua les liasses des deux couleurs différentes et requestionna le capitaine. Celui-ci lui dit le plus calmement possible que c'était les nouvelles de france, avec également des documents officiels et brevets de nomination.

Le lieutenant qui attendait une lettre de son épouse depuis maitnenant 1 mois, pris alors la liberté de se diriger vers les plis. Le capitaine le stoppa net, en lui mettant entre les mains les ordres necessaires pour récupérer les corps des soldats de la garde tombés.


le lieutenant sortit, déçu de n'avoir pu récupérer sa lettre, et avoir des nouvelles de France afin de les annoncer aux différents soldats qu'il croiserait.

Entra quelques minutes après, laissant juste le temps pour la capitaine de finir de ranger les liasses, l'officier d'ordonnance de la 35e légion de gendarmerie, visant à demander au capitaine d'intendance des effets d'équipement et des vivres pour rechercher leur capitaine disparu. Le capitaine s'éxécuta encore, mais l'officier de gendarmerie lui dit également.:



-Vous savez, pour les embuscades de cette nuit, j'ai pu voir les corps des trois officiers, les trois ont été tués d'un coup en pleine tête, seulement, l'un d'entre eux a été tué de façon surprenante, le coup de feu a été tiré directement dans la tempe, comme si son agresseur avait pu l'atteindre au plus près, dans un corps à corps. C'est très étrange, vous ne trouvez pas?

-Certes, mais hélas, enquêter ne fait pas parti de mes attributions, du moins pas sur les morts et les causes de décès. cependant je trouve étrange votre question?

-Certes non, car nous n'avons retrouvé aucun cadavre de russes parmis les victimes, hors dans un corps à corps, aussi bref et violent soit-il il devrait y avoir des victimes des deux camps.

-Vous croyez aux fantomes dans la Gendarmerie impériale capitaine? Personnellement, je pense que les russes ont eu un succès qu'ils ne pourront pas réitérer de sitôt.

-En effet, cependant cette étrangeté en a été donnée à sa majesté. Mais ma visite vers vous ne s'arrête pas à faciliter les services de la gendarmerie. J'aurai voulu surtout vous demander à titre personnel de me tenir informé des agissements de l'officier de gendarmerie qui est venu vous voir la nuit passée, mais également de vous demander de conserver avec grande précaution les effets personnels des officiers de la garde tués. Surtout une épée, qui avait disparu avec son fourreau de l'officier tué d'une balle dans la tempe. Ce dernier avait encore son ceinturon, mais les boucles tendantes à tenir le fourreau ont été coupées.

-Je ferai mon maximum pour vous être utile capitaine, vous et vos supérieurs. Concernant l'officier de gendarmerie, il est colonel, c'est tout ce que je sais de lui. Il venait de Paris apperemment pour mission auprès de sa majesté, concernant l'activité politique parisienne.

A ce moment, un glissement le long de la toile de la tente se fit entendre, le capitaine d'ordonnance de la gendarmerie tourna vivement sa tête vers l'endroit puis se précipita dehors pour essayer d'appréhender le curieux qui avait fuit.

Hélas, les batteries fanfares des différents régiments venaient de jouer le réveil, et tous les soldats, sous officiers et officiers étaient habillés dans de larges manteaux, ce qui ne permettrait pas de pouvoir distinguer un individu d'un autre.
Le capitaine remit l'ordre et la permission d'obtention de vivre à l'officier de gendarmerie qui prit congé.




Alors que midi approchait, sur une portion de front, un chef de bataillon remarqua une compagnie de canonniers russes qui semblaient vouloir traverser le fleuve pour prendre position sur la colline de l'autre berge, où avait pris place deux compagnies de grenadiers et un peloton de carabiniers russes. La rivière charriait déjà de nombreux cadavres de soldats des deux camps. Le chef de bataillon avec les deux compagnies d'élite de son unités, voltigeurs et grenadiers, attaqua les russes traversant à guet. Les grenadiers devant attaquer les unités russes de l'autre coté de la berge pour les distraire.
Bien évidemment, les tiraillerus russes en position se mirent à ouvrir un feu meurtirer sur la masse compacte des grenadiers qui escaladait le versant de la colline au pas de charge, le tir des voltigeurs français, bien que précis, n'arrivait pas à calmer les russes, et les canonniers étaient hors de portée pratique.

alors que la manoeuvre allait passer au statu quo habituel, une compagnie de carabiniers français d'infanterie légère, sortant de nulle part de la foret en aval de la colline se rua au corps à corps avec les canonniers russes. la mousqueterie et les hurlements des hommes surprit les russes et fit partir les deux compagnies de grenadiers vers le fleuve.

Le chef de bataillon pu alors bousculer et faire fuir les carabiniers russes dispersés.

Vu l'erreur qu'il venait de commettre, le commandant russe préféra se replier vers une autre portion de la berge, où les soldats charpentiers commençaient à fortifier l'emplacement afin d'établir une tête de pont.

Heureux de cette tournure inattendue des événements, le chef de bataillon se dirigea vers la berge du fleuve où avait eu lieu l'attaque des carabiniers. Ceux ci ramenèrent deux pièces de 4 russes. Alors que le chef de bataillon allait s'entretenir avec le sous officiers qui inspectait la manoeuvre, son regard fut attiré par un cadavre avec des épaulettes en or de capitaine.

Sur ordre, le cadavre fut ramené sur la berge et lorsque qu'il fut remis sur le dos, les soldats s'aperçurent que c'était un officier de gendarmerie de la 35eme légion, portant encore son aiguillette distinctive.

Son habit veste portait la trace de nombreuses entailles, mais celles-ci n'avait pas atteint la chair, le seul coup qui paraissait avoir tué la victime était un coup de sabre en plein sur la carotide de l'officier, qui l'avait sans doute tué net après la lutte dont témoignait les traces sur son habit.

le chef de bataillon fit transporter la dépouille de l'officier vers le corps de la gendarmerie qui se situait un peu plus au nord de sa position....

en soirée, l'effervescence semblait gagner l'esprit des soldats du front centre, la 35eme légion de gendarmerie, se donnait a des arrestations massives dans les divers lieux et régiments du centre.
La découverte de leur officier ne permettait pas d'avancer que celui-ci avait été tué au combat puisqu'il était chargé de l'enquète intérieure de surveillance de la Grande armée. Certains avancent qu'il avait voulu passer du côté russe, étant un ci-devant rallié à la révolution, qu'il avait été engagé à 20 ans dans la 35eme division de gendarmerie parisienne envoyée en Vendée, et qu'il avait commis des éxactions de sang froid et pris part aux fusillades et noyades d'Angers sous les ordres de Francastel en 1793 et 1794. Ce personnage dont le nom et la renommée était connue dans les régiments alentours de la 35eme légion, lui avait attiré le mépris, tant il était zélé dans la tâche de surveillance des individus. Sa mort n'avait pas choqué les soldats de la ligne qui y voyaient plutot la fin d'un surveillance malsaine, où la liberté de circuler au sein même du bivouac de son régiment de jour était réglementé.

D'autres avançaient que la gendarmerie cherchait à chaque prétexte à avoir la mainmise sur le moral de la grande armée, et qu'elle profitait de la mort de cet officier détesté pour resserer l'étau.

Les cantinières elles-mêmes se faisaient le relais des dernières informations de ces affaires. De fait le front Sud et Centre était au courant, d'autant plus que des lettres d'un complot visant sa majesté avaient été retrouvées sur le corps de l'officier de gendarmerie.

Le sabre disparu de l'officier de la garde avait été retrouvé non loin du lieu où il avait été tué, le bouton de la garde du sabre dévissé, dans lequelle se trouvait de petits morceaux de papiers portant des noms d'officiers, mais dont le bas du document portant vraisemblablement des directives avait été déchiré.


Le capitaine d'ordonnance, au courant de tout cela, par la rumeur, les échos des histoires échangées aux cabarets de Polotsk, eu de nouveau la visite du lieutenant d'ordonnance du matin. Sachant que celui-ci devenait un peu trop pressé de lire les nouvelles et sa prétendue lettre, le capitaine l'envoya avertir de ce qui se passait ici au centre les régiments de l'armée Nord qui, de part son front fluctuant, ne pouvait recevoir des informations fraiches qu'en l'espace d'une journée. Par ailleurs cette zone très dangereuse, infestées de carabiniers russes lui permettrait de se débarrasser ou au pire de retarder le retour de cet officier qui devenait encombrant.

Le capitaine de gendarmerie également entra dans la tente et demanda à accompagner le dit lieutenant pour pousser son enquète dans les régiment Nord où selon lui, leur éloignement de leur base peut les rendre suspect.

Le lieutenant placé par écrit sous les ordres du capitaine de gendarmerie devait partir dans deux heures, profitant ainsi de l'obscurité pour passer à guet la rivière près de l'ancien fortin français Nord où les russes semblaient avoir nombre de tirailleurs.

Le capitaine et le lieutenant prirent congés, mais le gendarme se méfiait du capitaine d'ordonnance et il avait pris des dispositions pour faire surveiller sa tente.

Ce détail n'avait pas échappé au mystérieu colonel qui demeurait dans les environs et avait aperçu le piquet qui se voulait discrèt de gendarmes. Ces derniers ayant enlevés les galons argentés de leur corps de leurs manteaux pour passer inaperçu.

Le colonel aperçu le capitaine d'ordonnance de la gendarmerie entrer dans la tente d'intendance, s'approcha et entendit la conversation en se faisant plus discrèt que la denrière fois. Voyant sortir le lieutenant et le capitaine préparer leurs montures, il se dirigea vers la sienne et prit la direction du Nord afin de surveiller les deux officiers.

Son passage ne se remarquait pas, ne portant ni assez, ni trop de marques distinctives pour être remarqué, avec la même célérité que celle de son arrivée, il prit la route filant plein nord et longeant le fleuve pour constater l'évolution des russes dans ce secteur.
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Message par vétéran Chaudard » Lun Nov 09, 2009 9:25 am

Les nouvelles de Paris posent un certain trouble dans les rangs de mes hommes, les rumeurs d'attentat et de la mort de certaines hautes personnalités proche de l'Empereur circulent, peu d'entres eux savent ce qui s’est passé, les rumeurs vont bon trains. Il n'y a que mes sous officiers qui sont au courant de cette affaire et tous me suivront, ils sont d'accord avec moi, et nous allons agir aujourd'hui au grand jour.
Je réunissais mes 3 compagnies au nord d'Ostankino face aux hommes des Partisans du Lys, et je leur tenais un discours qui allait en surprendre plus d'un, le plan marcherait-il? Aurais- je toute la confiance de mes hommes? Je le serais très vite.

"Messieurs, je vous ai tous réunis, car comme vous le savez tous, différents attentats ont eu lieu à Paris, Talleyrand et Fouché seraient morts! Oui Messieurs! Ces deux là sont morts."
Un certain brouhaha se dégageait de la troupe, certains étaient étonnés à l'annonce de cette mort et d'autres ne dissimulaient pas leur joie d'entendre la mort de ses deux hommes.
« Silence Messieurs! Silence! Soldats, nous allons nous aussi agir! Et pour cela j'aurais besoin de vous soldats! »
A ces mots, le silence s'installait sur la plaine, les hommes étaient tous surpris de ces paroles.
« Messieurs, nous allons supprimer l'homme qui nous a séparé de nos femmes, de nos familles, de nos terres, de notre France! » à ma grande stupeur aucun de mes hommes ne pris son fusil pour m'arrêter ou me tirer dessus, ils écoutaient mes paroles comme s'ils attendaient ce moment depuis longtemps.
« Messieurs, nous sommes en face de français qui comme nous veulent rentrer chez nous, revoir leur cher pays et le peu de famille qui leur reste, comme vous savez tous, j’ai été prisonnier des russes et ces français m’ont fait comprendre leur amour de la France et la dangerosité de l’Empereur, son despotisme grandissant, sa soif de pouvoir et la dictature qu’il a mis en place.
C’est à nous, ses grognards de stopper ce tyran, et pour le stopper j’aurais besoin de vous et de votre bravoure pour notre ultime combat en Russie. Etes-vous avec moi ? »

Le silence était plus lourd que tout à l’heure, personne n’osait prendre parole, quand Blanchet et Dubeauchel hurlèrent qu’ils étaient avec moi suivi par les autres sous-officiers puis par toute la troupe.
« Je savais que je pouvais vous faire confiance Messieurs, mais vous savez les risques que nous courrons en cas d’échec, le peloton d’exécution ! Alors pour ceux qui ont peur pour leur vie ou pour leur famille je leur demande d’avancer vers moi, aucun mal ne leur sera fait. »
Une trentaine de mes hommes avançaient vers moi, personne n’oser les critiquer ni les conspuaient, ils avaient peur pour leur famille.
« Bien, Messieurs, pour que vous ne courriez aucun risques et pour qu’il n’y ait aucune fuite, vous allez devenir des prisonniers de guerre. Blanchet ! Faites signe aux Partisans d’avancer. »
La troupe était stupéfiée, Blanchet agitait des drapeaux blancs et une petite poignée de soldats s’avançait vers mes hommes. On pouvait reconnaître de grands officiers des Partisans Sentenza, Razine, Foster, Drobska et Michka pour ne nommer qu’eux. Alors que les futurs prisonniers allaient partir, je leur donnais en dernier ordre, celui d’échanger leurs uniformes avec ceux des hommes du Lys qui étaient venus.
Maintenant que les hommes du Lys étaient présents et qu’ils étaient sous leurs nouveaux uniformes, le plan pour assassiner l’Empereur pouvait être dévoilé
.
« Messieurs, comme vous le savez, l’Empereur vient visiter les troupes qui vont prendre la ville d’Ostankino par assaut, tous les hommes du IVème et de la BI seront là, nous aurons peu de temps pour agir. Lorsque la revue des troupes commencera nous frapperons, nous serons en infériorité mais un assaut des russes nous permettra de fuir. Les hommes de Blanchet et de Dubeauchel vont s’occuper de l’escorte de la Garde et des gendarmes, nous mes chers grognards avec les partisans nous éliminerons Soult et l’Empereur, même si Soult est un bon Maréchal, il refusera de nous suivre, il faudra malheureusement le supprimer. Espérons que d’autres officiers rejoignent notre cause. Voici le plan Messieurs, la revue des troupes est prévue cet après midi, d’ici là agissait comme d’habitude, personne ne doit se rendre compte de quoique soit. Pour la patrie ! Pour la France ! »
« Pour la France ! » hurlait la troupe.
Le plan était en marche. Napoléon va bientôt quitter ce monde.
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Message par Arnaud nicolas » Lun Nov 09, 2009 11:50 am

Alors que pendant toute la journée du huit novembre, 17 brumaire continuait de voir les esprits fermenter, plusieurs officiers prenaient le parti d'agir seul, ou coordonné entre eux, mais d'une façon si soudaine, si secrète.

Le gendarmerie avait bien du mal et beaucoup de soucis à se faire.

A Polotsk, l'enquête sur la mort du capitaine de gendarmerie continuait, le juge suprême Jean Bailly prit personnellement l'affaire en main sur ordre de l'empereur, avant que celui-ci ne parte en tournée d'inspection le lendemain 9 novembre, 18 brumaire, date anniversaire dans l'esprit de l'empereur.

Vers 9h30, le juge Bailly et ses deux officiers adjoints à l'enquête montèrent dans la voiture devant les amener à leurs bureaux et au batiment de justice.

La voiture commençait à prendre de la vitesse sur dans la rue pavée, celle-ci, ralentie pour tourner sur sa gauche à un endroit difficile du fait du trnsit de plusieurs colonnes de soldats montant au front. beaucoup étaient de la garde. Par ailleurs, Bailly pouvait apercevoir un piquet de la gendarmerie d'élite chargé de surveiller le secteur Ouest de polotsk.

ALors que la calèche repartait tout doucement, et passait juste au niveau du piquet de gendarmerie d'élite, deux explosions éventrèrent la calèche et la retourna sur le coté.
trois gendarmes d'élites furent tués sur le coup, et les trois corps des juges étaient face contre terre sur le pavé. Les deux adjoints de Bailly avaient été tués par les éclats sur le coup, Bailly quant à lui gisait inconscient avec une blessure à la tete. Les corps furent immédiatement transportés loin de la scène. Cependant, un maréchal des logis de la gendarmerie, ancien grenadier, remarqua que les explosions étaient le fait de deux grenades. Hélas, le flux de troupe interpellé par le bruit des explosions empecha toute poursuite ou identification pratique des auteurs de l'attentat.


Plus tard dans la journée du 8, le mystérieu colonel avait atteint le secteur du pont au nord et continuait de surveilelr le lieutenant et le capitaine d'ordonnance. Mais le secteur bien infesté de russe ne l'inquiétait pas pour le devenir de ces officiers. Il se contenta de retourner vers le front des autunnois qui comptait un chef de taille pour l'Etat Major de la grande armée: Marbot

Le colonel avait pris les dispositions nécessaires. De par son grade il avait pu savori que les Autunnois allaient vcotnre attaquer pour repousser les russes et reprendre pied sur le fleuve.
Sachant que Marbot est toujours en tête de ses cuirassiers, il pu récupére rle soutient de l'ensemble des officiers et sous officiers et sodlats de la batterie d'artillerie détachées de ce secteur.
Vers les 1 heure après midi, L'offensive des autunnois fut déclanchées. La bataille faisait rage et les troupes françaises après avoir passée à guet avaient du mal à tenir de la'autre coté du fleuve et començaient à refluer.

Profitant de l'occasion le commandant de la batterie d'artillerie ordonna à ses troupes de pointer leurs bouches à feu vers Marbot et les français protégeant à la retraite à envieron 500 mètres. Alors que le combat au corps à corps avec les russes était imminent, le commandant de la batterie commanda le feu.

Les 5 pièces de 6, et 5 pièces de 12 ouvrirent le feu ensemble faisant un vacarme assourdissant. Leurs boulets explosifs anti infanterie et cavalerie éclatèrent en plein au dessus des têtes des français et russes.
La mitraille et les éclats des boulets fauchèrent plusieurs centaines d'hommes.

Dans sa longue vue,le commandant d'artillerie observait Marbot. il vit ce dernier tomber de son cheval au milieu de voltigeurs d'infanterie de ligne eux mêmes fauchés par la mitraille.

Le feu d'artillerie continua afin d'éviter d'éveiller les soupçons parmi les officiers fidèles à Marbot et qui lui faisait confiance. Mais la troupe elle, perdant ainsi son chef allait devenir apathique et ne pourrait plus être aussi performante. Les russes devraient pouvoir passer.



Le mystérieu colonel, avait pu lui même observer la scène sous un angle différent. Ce dernier songeait au message qu'il avait fait parvenir aux russes, en l'adressant aux hautes autorités du secteurs de lancer une offensive dans cette zone. voyant lui aussi marbot tomber, il replia sa longue vue et se dirigea vers Ambre qui était à une demi heure de cheval.

Dans ambre, le capitaine de gendarmerie avec le lieutenant entrèrent dans le bureau du gendarme chargé de la police de ce secteur.

Les deux officiers rencontrèrent le Major arnaud nicolas, venu cherché des cartes précisent établies par les chasseurs ces derniers jours.
Les relations étaient tendus entre le major et le commandant de gendarmerie, En effet, après la chute de la ville Ambre qui avait conduit à la chute du frotin français, l'officier de gendarmerie avait préféré laisser se documents à l'abri dans une cave et les récupérer le lendemain, assuré que le controle ruse de la ville ne serait que d'un njour ou deux.

Hélas au retour, les documents avaient été trouvés, et le major Arnaud nicolas ne lui avait pas pardonné d'avoir perdu une carte avec la localisation de tous les espions français en territoire russe.
Ainsi, le capitaine de gendarmerie commença à parler


-Bonjour mon commandant, je viens ici pour enquêter sur les différentes affaires se déroulmant sur le fornt Centre et sud, la rumeur va très vite, plusieurs officiers de la garde et gendarmerie ont été assassinés.

-Comme vous le savez capitaine, je ne reçoit que très peu d'information, voyez, le dernier adjoint chargé du courrier a été retrouvé par le major d'infanterie ici présent avant hier.

-Je viens ici vous demander votre appui pour enquêter, voici une lettre du juge Bailly qui vous ai adressée.
il devrait arriver d'ici demain, une compagnie de 50 gendarmes d'élite pour venir m'épauler dans l'enquête.

-Et le lieutenant d'ordonnance, que fait-il ici?

-Mon commandant, je suis détaché par mon capitaine pour transmettre les nouvelles du front à l'armée et surtout récupérer des informations pour les transmettre au haut état major.

-Eh bien, lança le major Arnaud nicolas, vous allez être satisfait d'apprendre que nous n'avons plus besoin ici de carte, à moins d'avoir la décence de vous faire tuer avec...

-Je n'ai pas l'intention de me faire tuer, lui rétorqua le lieutenant.
-Ne comptez pas sur moi pour risquer un peu plus la vie de mes hommes. ce commandant de gendarmerie en a assez fait.

-cela suffit de cette histoire! Vous même avez assez provoqué l'émoi chez vos supérieurs!
-San doute, dommage que je ne vous ait pas tant accablé à votre tour. alors ces cartes?
-les voici et ne m'importunez plus.

Alors que le major allait sortir, le capitaine de gendarmerie l'interpella poliment.

-Major, j'aimerai savoir si vous pouviez me renseigner sur la disparition d'officers français dans votre secteur.

-????? J'ai dressé une liste des officiers de ma brigade tiombés au combat cette dernière semaine, mais au delaà, je n'ai rien vu d'anormal.

-L'animosité qui gagne le campement de Polotsk m'inquiète au plus haut point, et ce qui est étrange c'est que les soldats du front Nord semblent en être totalement déconnecté, ce qui me les rend suspect.
-puisque vous aimez accuser, utilisez votre procédé de gendarmerie des armées, il me semble que c'est vous qui vous trompez d'ennemis depuis le début de cette campagne.

-je vous tiensà l'oeil, et vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que le détachemetns des gendarmes d'élite de la garde commencent leurs investigation avec vous?
-aucune, mais qu'ils naient pas peur de se battre, car je risque de dépasser nos lignes un peu trop rapidement, au cas où vous ne le sauriez pas, il y a une urgence sur ce front.
-Ne partez pas trop vite, ils seront là demain soir.




Vers 2 heures après midi, le Lieutenant d'ordonnance sortit d'Ambre et marcha vers la ferme Nord oeust où d'âpres combat se déroulaient. Le brutal n'arrêtait pas de se faire entendre, et les différents blessés, malades qu'il voyait témoignait suffisemment de la violence et la difficultés des affrontement dans les marais pour percer jusqu'à la ferme.

Le lieutenant repéra un endroit dégé, une sorte de talu qui semblait permettre de vori par dessus les arbres et donner une vue d'ensemble de la situation dans les marécages.

ALors qu'il allait sortir sa petite longue vue, un sergent de voltgieurs, repérant la situation découverte où il était voulu l'avertir du danger qu'il courait avec son uniforme d'officier rutilant. Le sergent n'eu pas le temps d'artiuler un mot qu'une mousqueterie sortit d'uen dizaines de fusils sortit d'embranchage dans les marais.

Le lieutenant s'effondra atteint de huit balles dans la poitrine et une dans le cou.
L'accident révélé, le capitaine d'ordonnance de la gendarmerie était attristé de la mort de ce jeune officier qu'il avait su prendre en attachement pendant leur parcour jusqu'a Ambre.
Le mystérieu colonel appris également la chose en même temps que les personnes dans la ville Ambre. il reconnu l'officier Arnaud nicolas qu'il avait déjà eu l'occasion de croiser une fois alors qu'il n'était que tout jeune. L'éducation républicaine qu'il avait reçu serait idéale pour l'intégrer au renversement démocratique qui devait se passer à Paris.

Le mystérieu colonel ne pouvant l'approcher à cause du zélé capitaien gendarme préféra rédiger uen missive qu'il déposa au bureau des services de diffusion du courrier de l'armée nord.

Le colonel n'avait pas non plus de temps à perdre, maintenant, il s'agissait d'aller voir l'empereur. Il lui fallait quasiment les trois autres d'une journée pour arriver à polotsk en un seul morceau.


Dans Polotsk, la gendarmerie d'élite venait de prendre les dispositions les plus fermes, l'empereur lui-même accablé par la nouvelel de l'attentat contre Bailly demanda la plus ferme rétorsion vis à vis de la ligne. Les vélites de la garde seraient également détachés au service de la gendarmerie d'élite.

Ce n'est qu'en fin de journée que Polotsk fut averti que jean bailly avait survécu à l'attentat, mai sque sa blessure était suffisemment gravee t pouvait également lui être fatale. Larrey et percy étaient à son chevet en permanence.

Le apitaine d'intendance ayant appris tout cela avait enfin pris les dispositions poru répartir les liasses entre les divers bureau des régiments.

Ces liasses devaient partir ce soir pour être le 9 novembre au matin dans les régiments.

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Message par vétéran Chaudard » Lun Nov 09, 2009 12:21 pm

Alors que nous commencions notre périple pour partir vers les lignes russes, je disais à la poignée d'hommes en fuite.
« Je pense que le Corse a eu son compte, il n' a pas pu y réchapper. »
Oui, comment y aurait il pu y échapper? Nous avons agit comme prévu, malgré les différentes embuches que nous avons du affronter.
Je défilais devant mes hommes pour prendre notre place habituelle, mais là, les hommes du commissaire du IVème Corps le Viking s'y trouver, il m'indiquait qu'aux vues des différents évènements parisiens, Soult a augmenté la sécurité de Napoléon et que ses hommes le protègeraient aussi en surplus de la protection de la Gendarmerie et de la Garde, il m'indiquait ma nouvelle place, aux abords d'un bois.
Nous étions en position, Blanchet de l'autre côté de la route avec lui Dubeauchel et ses cavaliers, j'étais devant mes hommes en première ligne, les musiciens de ma troupe qui jouaient des musiques militaires aux troupes alentour pour faire passer le temps avant la venue du Corse se tenaient juste derrière moi, et derrière les musiciens, les partisans du Lys sur deux rangs, les fusils posaient sur l'épaule et déjà chargés pour faire feu. Nous étions prêt à passer à l'action.
Je commencais à entendre les hourras de la foule un peu plus loin l'Empereur approchait, j'ordonnais de jouer l'air « On va leur percer le flanc », les musiciens jouaient doucement au début, pour habituer la troupe à la musique, plus les hourras de la troupe s'approchaient de nous, plus les musiciens intensifiaient le rythme, la tension en nous montait, les hommes de Leviking passait devant nous, l'Empereur arrivait, je levais mon épée pour saluer l'Empereur signe qu'il arrivait et que la troupe se prépare à passer à l'attaque. Elle se mit à entonner le chant.

« On va lui percer le flanc,
ran tan plan tire lire lan plan!
On va lui percer le flanc!
ran tan plan tire lire lan plan
ah c'que nous allons rire
ran plan tire lire
»

La gendarmerie passait à son tour, sans qu'ils ne s'aperçoivent de rien, il ne restait plus que la Garde qui protégeait de près l'Empereur, le chant s'accentuait, ces paroles étaient propices pour la mort du Corse, il allait subir le courrou de ses grognards. La tête de l'escorte de la garde passait devant moi, Napoléon n'est plus qu'à quelques secondes de la mort, les musiciens accélèrent le rythme.
« On va lui percer le flanc!
ran tan plan tire lire lan plan
On va lui percer le flanc!
ran tan plan tire lire lan plan
ça nous f'ra bien plaisir »

A cet instant Napoléon était devant nous et au mot plaisir, les carabiniers des Partisans ouvraient le feu sur lui.
Sous mes yeux, je voyais Soult, Napoléon et trois gardes tombaient sous les balles, impossible de voir leurs corps tombaient de l'autre côté, je voyais le bicorne du Corse et une marre de sang à côté, le plan a marché à la perfection. Les hommes de la Garde étaient pris de panique ainsi que la troupe alentours, j'entendais des « Napoléon est Mort! » ou « On a assassiné l'Empereur! »

Les tirs sur Napoléon était le signal pour charger la garde est bien vérifier que Napoléon était mort, malgré ce que j'avais déjà vu, il nous fallait être sur de notre fait.
Dubeauchel commençait à charger les hommes de la Garde, Blanchet et ses hommes quand à eux se mettaient en tête du cortège pour empêcher le retour des gendarmes et des hommes du commissaire Leviking, une partie de mes hommes chargeait le reste de garde et les autres coupaient l'accès à l'arrière. Les hommes de la Garde était vite débordés mais l'afflux massif des hommes du IVème nous forçaient à nous échapper, la panique avait laisser place à la vengeance. Les pauvres fous, ils comprendront prochainement que cet acte était un acte salvateur pour la France. Aucun d'entres nous n'a pu voir la dépouille de ce Tyran. Nombre de mes hommes furent tués ou capturés, leurs morts ne seront pas veine et ils seront célébrés en héros dans quelques temps.
Non, le corse n'a pas pu y échapper, il ne peut être que mort, c'est certain Napoléon est bien mort
.
La Liberté appartient à ceux qui l'ont conquise
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Message par vétéran Georges Pontmercy » Lun Nov 09, 2009 12:58 pm

Georges Pontmercy était fébrile.
"On y est, c'est le 18 brumaire", pensa t il en se levant. "Le tyran va enfin payer pour avoir trahit la république."

Loin du reste de l'armée, engagé dans la capture qui semblait de plus en plus improbable d'une ferme découverte récemment, il ne pouvait jouer le rôle planifié depuis des mois auprès des autres conjurés. Modifié à la va vite, ce dernier gardait encore ses chances.
Le Major Pontmercy se prépara puis sortit de sa tente, devant laquelle l'attendait son adjudant Mathieu Dumas.


-Ça va Georges ? lui demanda ce dernier.
-Comment est ce que ça pourrait ne pas aller ? Nous y sommes mon ami, c'est le grand jour. Préviens moi dès que celui que tu sais arrive.

Il effectua un tour du camp, saluant ses soldats et échangeant avec eux des allusions qui les auraient fait tous passer en conseil de guerre si des officiers loyaux les avaient entendus.
Contrairement à ses camarades au contact du reste de la Grande Armée, lui, isolé, pouvait s'en donner à coeur joie. Bien sûr, nombre des membres du IIIème Corps d'Armée restaient peu sûrs, peu d'officiers ayant semblé vouloir renverser Napoléon, mais les hommes du rang, pour près d'un tiers, y étaient acquis. Certains résisteraient, les autres suivraient sans sourciller lorsqu'on leur apprendrait qu'ils n'ont plus à se battre et peuvent rentrer chez eux. Ses cuirassiers étant éloignés du reste des soldats, aucun risque ne courrait dans ce petit campement.

Il retourna dans son antre et écrivit. Des lettres destinées à d'autres magouilleurs, en langage codé, pour demander des informations et en transmettre.
Oui, la gazette était prête et il avait bel et bien écrit un article destiné à faire passer leurs idées. Non, les officiers éminents ne se doutaient de rien. Oui, ses contacts Russes étaient sûrs. Comment s'étaient déroulées les opérations ?
Ils avaient dû pactiser avec les Russes, eux aussi désireux de voir l'ogre de Corse renversé. Le pacte secret comportait 3 points principaux: cessation des hostilités immédiate et repli de toutes les forces de la Grande Armée; démantèlement de l'empire français, la France revenant à ses limites gagnées lors des guerres de la Révolution; Alliance franco-russe commerciale et militaire.
Ce qui se passait dans le pays ne regardait que ses habitants, le traité tiendrait que les royalistes prennent le pouvoir ou que les démocrates triomphent. La Russie comptait profiter de la dislocation de l'empire pour agrandir son territoire, attaquant le duché de Varsovie et d'autres territoires à l'ouest de ses frontières.
L'alliance entre républicains et monarchistes ne tiendrait que le temps de rentrer en France, ensuite viendrait la guerre civile... Et les démocrates étaient sûrs de la remporter. Il leur suffirait d'agiter le spectre de la servitude, le retour à l'ancien temps, la perte des acquis de la révolution. À l'extérieur, Mathieu Dumas, utopiste et syndicaliste avant l'heure, entrainait les hommes à manifester pacifiquement, en prévision de la future république dans laquelle "le peuple pourrait réclamer au gouvernement et obtenir ce dont il a besoin".


-Déjà, il faut dire ce qu'on revendique. Et puis il faut le marteler, que ça soit entrainant. Par exemple: Qu'est ce qu'on veut ? Nananinanana. Et on l'veut quand ? Tout de suite !
Vas y Fred, essaye ! Qu'est ce qu'on veut ?
-Euh... Une troisième vodka ?
-Ouais, s'écria un autre cavalier, et on la veut quand ?
-TOUT DE SUITE ! hurla le reste de la troupe.

Ils aimaient la république.
"pontmercy ne cherche que le pouvoir. ce personnage n'a aucune limite dans son ambition aucune moralité. je prevois des jours tres sombre a la CDR si il continu a sevir. Avec L*** je les vois bien avoir conclue un pacte pour prendre le pouvoir a CDR"
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